Esbée (nouvelle collective) 5 – Fin de soirée par Georline

Esbée (nouvelle collective)
5 – Fin de soirée
par Georline

Esbée est une jeune femme qui vient de divorcer, et décide de réaliser son fantasme d’exhibition dans le métro. C’est une réussite, mais elle se fait arrêter, on lui demande de recommencer au commissariat. Il s’ensuit une orgie dont elle et une fliquette, Sylvie, sont les héroïnes. Cette dernière après un dogue allemand et un gang bang l’invite à la suivre chez elle. En attendant “ses maris »Sylvie lui raconte sa rencontre avec eux, tout en la caressant sous une table de bistrot. Une fois ceux-ci arrivés Esbée se retrouve à l’arrière d’un corbillard de cinéma, et s’envoie en l’air avec Gabriel, l’un des deux maris.

Chapitre 5 – fin de soirée
La voiture vient de s’arrêter et le brusque silence me réveille, je suis pelotonnée dans des bras agréablement solides et doux, je sens qu’on me dépose un baiser sur la bouche, « réveille-toi Esbée, nous sommes arrivés ». Je consens à ouvrir les yeux pour voir le visage tout proche de Gabriel. « Gabriel, mon cœur, j’ai cru entendre que tu faisais la pute quand je me suis endormie ? » il me redépose un nouveau baiser, puis me met un doigt sur la bouche « chut !, nous aurons le temps d’en parler, mais habille-toi, tu vas prendre froid » au même moment les portes du corbillard s’ouvrent sur les visages goguenards de Sylvie et de Pierre. Nous descendons de notre carrosse et je vois devant nous une allée de graviers devant une très grande maison bourgeoise toute sombre, j’ai l’impression qu’un parc nous entoure.

« Bienvenue dans notre humble demeure » se marre Sylvie, suis-moi ; et elle me prend par la taille. Je ne me suis pas rhabillée, Gabriel non plus d’ailleurs, il a pris nos affaires sous le bras pendant que Pierre, parti en avant, ouvre la porte d’entrée et allume la lumière. Nous pénétrons dans une entrée, puis un salon où Pierre est occupé à ranimer le feu dans une grande cheminée, il fait bon à l’intérieur, mais d’un coup je me mets à frissonner. Sylvie me pousse dans un canapé et me couvre d’une couverture de fourrure. Mais qui diable sont donc ces gens ? une fliquette, un acteur qui fait des pubs et un(?) pute. Et cette maison bien entretenue et qui pue le fric ?

Sylvie s’est dessapée en deux temps, trois mouvements, c’est vrai qu’on gagne du temps quand on n’a pas de culotte « allez, tout le monde sous la douche et après on cassera une petite graine », elle m’entraîne dans une salle de bain 1900 où trône une baignoire genre piscine olympique, et la cabine de douche pourrait accueillir le conseil des ministres. L’eau chaude peine un peu à arriver, mais sans attendre Pierre s’élance sous le jet et s’ébroue, c’est vrai qu’il n’est pas mal ce Dracula de pacotille, je m’aperçois que ses cheveux bruns tirés en arrière étaient en fait retenus en un catogan qu’il défait. Il a une musculature ferme, ce n’est pas un athlète, mais un beau corps bien entretenu. J’espère que c’est à cause de l’eau froide, mais il a un tout petit zizi, ce serait dommage quand même… L’eau s’est réchauffée, et nous sommes maintenant tous les quatre en train de nous savonner, et il n’y a pas que l’eau qui s’est réchauffée, les mains s’égarent et pendant que j’étale de la mousse sur la chatte de Sylvie, on me savonne la raie des fesses, et le sexe de Pierre, maintenant réchauffé me semble beaucoup moins petit.

Enfin, tout récurés, en peignoirs de bain, nous nous retrouvons dans la cuisine et le micro-ondes ne tarde pas à délivrer des pizzas pendant qu’un des hommes ouvre une bouteille de vin. Joyeusement nous nous jetons sur les kilo-calories qui nous tendent les bras, le vin est fort bon, et un ange en profite pour passer. Nous mangeons en silence, sans presque une parole, ça fait du bien ce calme ; et bientôt la dernière miette est avalée. Pierre remplit les verres. Les deux hommes sont tout proches de Sylvie, ses mains ont disparu sous la table même si je vois ses épaules bouger lentement, le trio me regarde avec intérêt, c’est vrai que la ceinture de mon peignoir s’est dénouée et que je n’ai pas pris la peine de la renouer, en fait je me sens beaucoup plus sexy que si j’étais nue. Sylvie me demande « Qui es-tu Esbée ? » zut, c’est moi qui voulais poser des questions, et je n’ai pas envie de parler maintenant : « une exhibitionniste, tu le sais bien puisque tu m’as cueillie dans le métro » et j’ajoute « tu as pu voir aussi que je n’étais pas que cela… et vous ?, c’est quoi tout ça ? » dis-je en montrant tout ce qui nous entoure. Elle se lève « viens, nous serons mieux au salon, et elle sort de la cuisine. Les deux “maris“ me prenant chacun par une main, nous la suivons.
Le feu dans la cheminée et une grosse lampe sont les seuls éclairages de la pièce, la couverture d’ours blanc placée dans la lumière renforce l’atmosphère érotique. (ça fait accumulation de clichés, l’ours blanc devant la cheminée, c’est dans tous les livres de cul, ça annonce que l’héroïne, c’est-à-dire moi, va se faire sauter, et ce n’est quand même pas ma faute si c’est comme ça chez eux.) Pierre et Gabriel se sont assis de chaque côté de moi, Sylvie est une silhouette noire dans le contre jour, elle nous fait face et commence à rigoler, mes mains à leur tour sont maintenant cachées, les deux voyous qui m’entourent les ont déposées à l’intérieur de leurs peignoirs sur leurs sexes déjà très concernés. « Bon, je crois que les discussions vont devoir attendre le petit-déjeuner » et elle s’agenouille devant moi, dardant une langue espiègle vers ma chatte pendant que les mâles, d’un même mouvement, écartent mes cuisses comme pour m’offrir à elle.

Le souffle chaud de Sylvie me fait frémir, mais déjà elle commence à couvrir mon entrejambe de petits bisous-papillon, sa langue commence à courir sur mes lèvres, oh que c’est bon cette langue sur ma peau. Depuis que je suis épilée, j’apprécie encore plus cette caresse. Les deux hommes se sont penchés et chacun du bout de la langue me titille une pointe de sein, c’est certain, vu la synchro, ce n’est pas la première fois qu’ils s’occupent ensemble d’une femme. Mais déjà, Sylvie se fait plus hardie et sa langue pénètre tout au fond de moi, s’attarde, tourne, gigote, m’envahie, puis tout doucement se retire, sort de ma chatte et en remontant s’enroule autour de mon bouton d’amour, ça y est, ces trois langues vont encore me faire partir. En un sursaut, je prends la tête de Sylvie dans mes mains et je l’écarte. « Sylvie chérie et vous les garçons, laissez-moi je suis trop crevée, j’ai déjà trop joui aujourd’hui ».

– « Idiote, on ne jouit jamais trop ». Fâchée de me voir dédaigner son offrande, elle se redresse, et écartant ses hommes, me prend les tétons entre le pouce et l’index et les tord à m’en faire crier, une fois, deux fois, j’ai le souffle coupé, autant par la surprise que par la douleur. « D’accord ma salope ! tu ne veux pas baiser avec nous, eh bien tu vas profiter du spectacle.

Mais Esbée, si je me souviens bien, c’est toi qui as demandé à être attachée quand tu étais dans la salle de contrôle, alors nous allons te faire ce plaisir ». Sur un signe de Sylvie, je suis immobilisée par des liens en velcro qui viennent de surgir des quatre coins du divan. En un tour de main je me retrouve troussée, bras et jambes écartés. Mes bras reposent sur les coussins du dossier alors que mes poignets sont attachés aux pieds arrière et mes chevilles aux pieds avant, je me retrouve dans une position totalement exposée, je suis offerte à leurs regards, cela flatte mes tendances exhibitionnistes, en outre c’est confortable, mais je suis quand même un peu inquiète, ces liens apparus de nulle part étaient là bien avant que ne n’arrive, j’espère que je n’ai pas à faire à des sadiques.

Sylvie est nue maintenant en face de moi, pendant que prestement Gabriel et Pierre se débarrassent de leurs peignoirs. Elle se tourne maintenant face à Gabriel et pose sa tête sur sa poitrine tandis que ses mains le saisissent aux épaules, une main se perd dans ses cheveux blonds, puis lentement elle les laisse descendre vers sa taille. Maintenant elle a glissé une de ses cuisses entre celles de Gabriel et se frotte langoureusement sur la cuisse qu’elle emprisonne. Pierre est collé serré derrière elle, et frottant son érection entre ses fesses, il soupèse les beaux seins lourds au galbe parfait de Sylvie, et en excite la pointe entre deux doigts. Gabriel est immobile, les doigts croisés derrière la tête, il attend.

Sylvie lui empoigne les fesses et se laisse glisser pour bientôt se retrouver à genoux sur le tapis devant lui, Pierre a accompagné son mouvement et est maintenant à genoux lui aussi, toujours collé contre elle. Je vois le sexe de Gabriel dressé devant ses lèvres, animé de tressautements, elle sort alors sa langue pour frôler le gland, puis se met à le lapper comme le ferait une chatte. Ensuite elle baisse la tête et gobe une couille, la libère, caresse les bourses du bout de la langue, avale maintenant les deux, les relâche et la langue remontant comme quand on lèche un esquimau, s’immobilise totalement arrivée au gland. Elle a levé les yeux vers les siens et elle lui offre sa bouche grande ouverte ; Gabriel sort de son immobilité et tendrement, prenant la tête de Sylvie entre ses deux mains, il pousse son phallus en elle tandis qu’elle referme ses lèvres sur lui. Un mouvement ample aller et retour du bassin de Gabriel est le seul mouvement du trio. Au bout d’un moment, toujours à genoux Pierre s’avance et laissant reposer une main sur la hanche de Sylvie, offre lui aussi sa bouche.

Maintenant côte à côte, Pierre et Sylvie, se tenant par la taille, accrochés à Gabriel, le sucent à tour de rôle, une sorte d’émulation entre eux les pousse à essayer de l’avaler entièrement comme je l’avais fait dans le corbillard… puis ils se mettent de chaque côté de la bite qu’ils convoitent et leurs deux bouches se rencontrent formant un tunnel. D’un même mouvement de tête ils font courir leurs langues tout le long du braquemart, et reviennent vers le pubis et recommencent, et recommencent, et recommencent… Gabriel résiste, mais je vois bien que le talent diabolique qu’ils déploient pour cette fellation va bientôt avoir raison de lui, il se met à haleter et tétanisé il saisit la tête de Pierre et éjacule dans sa bouche en de longs spasmes. Les bras de Sylvie étreignent celui-ci pendant cette offrande, et dès que Gabriel se retire, elle se jette sur Pierre pour partager le sperme qu’il vient de recevoir, elle est d’une fébrilité extrême et se colle contre lui comme si sa vie en dépendait. Le long baiser qui les unit est encore plus sexe que tout ce qui s’est passé jusqu’ici, quand enfin ils s’écartent, elle fait courir sa langue sur les lèvres de son amant, pour ne pas perdre une goutte du précieux liquide.

Il sort sa langue et au cours de la douce bataille qui s’ensuit, la main de Sylvie s’empare de sa bite. Sans préliminaires inutiles elle le conduit en elle. Je les regarde faire, ils sont maintenant accouplés, à genoux, face à face, et je ne peux pas m’empêcher de penser que même si le tableau qu’ils m’offrent me fait mouiller, ce n’est probablement pas la façon la plus confortable de faire l’amour.

Gabriel s’est assis par terre et laisse reposer sa tête sur une de mes cuisses tandis que d’un mouvement machinal il me caresse le pied. Il se retourne vers moi « alors Esbée, qu’en penses-tu ? ils sont beaux, non ? » Ils ont changé de position, Pierre est assis en tailleur et Sylvie toujours lui faisant face s’est assise sur lui, en tailleur elle aussi. Ils sont immobiles, chacun appuyés en arrière sur leurs mains, seuls leurs ventres bougent très lentement l’un contre l’autre en une houle sans fin. « Tu vois, c’est un délire tantrique, ils peuvent rester des heures ainsi ; enfin des heures, j’exagère, mais tu verras…

Quel dommage, tu es là, entravée – c’est de ta faute remarque – tu n’as pas voulu participer – mais je vais te faire profiter d’un jouet amusant ». Il se relève et va chercher quelque chose derrière le divan ; il revient bientôt, et après l’avoir fait passer sur ma chatte pour récupérer mon abondante lubrification, il glisse le quelque chose en question sous mes fesses en les écartant. La pointe d’un cône évasé entre directement en contact avec mon anus, enfin il met en route la vibration. « Ne bouge pas, je reviens».

En tout cas il a raison, j’ai beau être crevée, le spectacle auquel je viens d’assister, et qui continue sur un rythme lent m’échauffe les sangs ; en plus son cône est diabolique, je le sens vibrer, et je n’ai que deux choix, serrer les fesses et essayer de me soustraire à son action ou m’abandonner et le sentir petit à petit m’élargir. En fait ce n’est pas un choix, et écartelée je m’abandonne à la sensation sourde qui monte en moi. Le temps s’est arrêté, je les regarde tous les deux s’aimer dans la lueur des flammes, onduler doucement, la tête rejetée en arrière et les yeux clos ; sans m’en rendre compte je bouge sur le même rythme qu’eux, empalée sur mon cône. J’aimerais que des mains me caressent, que l’on suce les tétons, qu’on les morde, qu’on aspire mon clito, qu’on me prenne comme une chienne, moi qui aime la douceur dans l’amour, j’adorerais me faire baiser avec violence, dans un déchaînement bestial…

Mais nous ne sommes pas seuls et surprise, je m’aperçois qu’une femme est assise sur un pouf juste à la limite de mon champ de vision, elle ne bouge pas et nous regarde jambes croisées. Malgré la pénombre, je remarque l’élégant escarpin dont le talon doit bien faire huit centimètres, une longue jambe gainée de voile foncé, le haut du bas en dentelle émerge de la fente d’une robe – noire, je pense – les bras sont nus. De l’or aux poignets, mais du visage je ne devine qu’une bouche écarlate et des boucles blondes, des pendants d’oreille scintillent. La voluptueuse créature se lève et disparaît dans l’ombre. Je sens son parfum, “opium“, alors qu’elle s’approche du divan par derrière, des mains douces caressent ma nuque et mes épaules, s’arrêtent un instant et descendent vers ma poitrine. Mes tétons sont délicatement saisis entre deux doigts aux ongles peints du même rouge que les lèvres que j’ai aperçues là-bas. Je me laisse aller et renverse la tête en arrière, les yeux fermés, la bouche avide d’un baiser. Des lèvres parfumées se posent sur les miennes et une langue espiègle vient jouer avec la mienne. Les lèvres abandonnent les miennes, en une dernière caresse les mains abandonnent ma poitrine et la créature de rêve passant devant moi me cache le couple indifférent à tout ce qui n’est pas eux. La femme relevant le bas de sa robe s’agenouille et passe une main sur les deux poitrines pour les tirer de leur transe, ils en émergent peu à peu et les trois bouches se butinent, les corps se redressent, deux femmes et un homme. La femme habillée l’est de moins en moins, la robe glisse de ses épaules à ses pieds, et bientôt elle se retrouve avec seulement un combiné bas – porte jarretelles et un adorable soutien gorge seins nus.

Incongrue, une verge dépasse à angle droit de cette silhouette de rêve, cette femme c’est Gabriel, travesti bien sûr, mais transformé aussi, ses gestes sont gracieux, son aura est féminine, elle est superbe. Sylvie l’a prise par la taille et doucement l’allonge, elle s’accroupis à genoux sur lui/elle et pose les mains de chaque côté de sa tête. Pierre prend la bite de Gabriel(le) dans sa bouche, la suce pour le plaisir et l’introduit dans la chatte de Sylvie ; il regarde le couple baiser un moment et avançant il s’apprête à enculer sa femme, mais elle tourne la tête « non mon chéri, je vous veux tous les deux dans ma chatte… mes amours, baisez bien votre salope, j’ai baisé avec un chien cet après-midi, il avait une tige énorme… baisez-moi encore plus fort que lui… ». Tournant la tête vers moi elle me confie « Esbée, regarde bien mes hommes comme ils me prennent bien, ils me remplissent complètement, tu ne peux pas savoir le bien qu’ils me font, comme c’est bon… de sentir… leur deux bites qui frottent… l’une sur l’autre… ça y est… ils me font jouir… ». Le trio est secoué de soubresauts pendant un long moment et peu à peu se calme « Esbée, tu me vois ? je suis pleine de leur foutre et qu’est-ce que j’aime ça ». Sans se désunir ils se laissent glisser sur le côté et semblent s’endormir dans la lueur faiblissante du feu.

Et je suis toujours là, comme une putain de conne, écartelé sur ce putain de divan, avec ce putain de cône qui m’envoie des ondes jouissives dans le cul, mais pas suffisamment pour me faire prendre mon pied, et en plus j’ai envie de pisser. C’est pas vrai, ils vont s’endormir et me laisser comme ça ? « Eh ! détachez-moi, j’ai besoin de faire pipiiiiiii ! réveillez-vous ! ouh ouh ! » ça bouge un peu du côté du tas de protoplasme alangui devant moi laissant Gabriel(le) se dégager. Il/elle s’avance vers moi à quatre pattes, silhouette on ne peut plus ambiguë, j’avais déjà remarqué ses tétons très développés, mais avec ce soutien gorge, un genre d’ampliforme, ses petits seins sont mis en valeur. Ses yeux sont maquillés à ravir, rallongés par le mascara, ses long cils accentuent la sensualité du regard, une ombre lui rehausse les pommettes et ses lèvres écarlates appellent le baiser et même si son rouge à lèvres aurait bien besoin de retouches elle est à croquer.

– « Mais Esbée chérie, tu n’as qu’à demander ». Et de dessous le divan, elle sort une serviette qu’elle glisse sous moi sans toucher au cône diabolique – il y en a des choses sous ce divan – et soudant sa bouche sur mon sexe grand ouvert elle me dit « soulage-toi, Esbée, donne-moi tout ton champagne, j’adore le boire à la source ».

Il me bloque ce grand con, ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’on buvait mon urine, mais là attachée comme je suis sans défense aucune, et puis c’est un trav. et je n’ai fait ça qu’avec des filles jusqu’à maintenant. Sylvie paresseusement s’est levée, je vois les traces brillantes qui coulent de son con quand elle passe derrière moi. Je devine qu’elle s’est agenouillée, car elle pose son menton sur mon épaule, et une main sur l’autre épaule « laisse-toi aller, Esbée, tu sais Gabrielle aime vraiment ça, je ne déteste pas, mais elle, elle adore tout boire, tu vas voir, elle ne va pas en laisser une goutte ». Pierre s’est redressé à son tour, je le vois prendre sa queue à demi bandée et la branler doucement, pour rapidement lui donner un aspect très agressif. Je n’en peux plus, d’émotion, d’excitation, et d’envie de faire pipi, je me force à me décontracter et j’arrive à lâcher quelques gouttes, bientôt je ne contrôle plus rien, les vannes sont ouvertes, et elles ne pourront être refermées que quand la dernière goutte aura été libérée. Gabrielle avale tout, son avidité est fascinante.

Enfin la source se tarit (encore une expression toute faite, mais pourtant on ne peut plus adaptée) et si je me sens libérée de ce côté, il n’en est pas de même de mon envie de jouir et je tends mon sexe vers ces lèvres qui viennent de me boire. Toujours crucifiée sur ce divan, totalement offerte, je la supplie de me délivrer de ce feu qui consume mon ventre, et bonne fille sa langue commence à voleter partout sur mes lèvres, le long de ma fente, pénètre plus bas, frétille dans mon vagin, remonte, et bientôt les lèvres de Gabrielle aspirent mon clito.

Pierre s’est agenouillé derrière Elle ; il tient sa bite dans la main et je devine qu’il fait courir sa queue le long de la raie des fesses, il l’enduit de beaucoup de salive, il ne bouge presque plus mais au raidissement de Gabrielle, je comprends qu’il est en train de la pénétrer. Je sens son souffle chaud, elle a arrêté de me faire minette, laissant Pierre la pénétrer jusqu’à la garde. Sylvie, toujours sa joue contre ma joue s’est emparée de mes seins, les soupèse, les malaxe, et en en excitant encore davantage les bouts me rend folle, je me tortille dans mes entraves, essayant de presser ma fente sur la bouche de Gabrielle. Pierre est en train de la baiser lentement, elle respire un grand coup et reprenant mon clito dans sa bouche, elle l’aspire pendant que sa langue frétille dessus…, et là je craque, mon ventre se met à onduler, pris de folie et je jouis et je jouis et je jouis et je jouiiiiiiiiiiiiis… Je sens mon amante bouger et maintenant elle est presque couchée sur moi, son visage à quelques centimètres du mien. Elle me dit dans un souffle « Esbée tu vois bien Pierre ? il est en train de m’enculer, il me prend bien, il me remplit bien avec sa grosse bite et j’aime ça, mais c’est encore meilleur de le faire dans tes bras, Esbée embrasse-moi ».

Sylvie de son côté, m’abandonnant, s’est relevée. Elle se tient maintenant à côté de Pierre, elle l’a pris par la taille, et la tête penchée elle observe d’un air fasciné la bite qui entre et sort du cul de Gabrielle. Pierre a fermement empoigné ses hanches et pistonne de plus en plus vite. « Esbée, je sens sa bite qui grossit en moi, il va cracher tout son jus en moi, le salaud… comme il sait bien me faire jouir… » Gabrielle est prise de convulsion et de la voir jouir du cul ainsi déclenche l’orgasme de Pierre ; il se répand longuement en Gabrielle pendant que Sylvie s’empare de sa bouche pour un long baiser.

Pierre se couche sur le dos de Gabrielle. Ils semblent soudés l’un à l’autre. Sylvie abandonnant Pierre vient me libérer, les bras d’abord, les jambes ensuite, je suis ravie de retrouver mon autonomie, et tout de suite j’en profite pour les prendre tous dans mes bras, déposant des baisers sur chaque bouche que je rencontre. Flageolante je me laisse entraîner par Sylvie jusqu’à la fourrure d’ours, bientôt rejointes par nos amants, nous serrant tous les quatre les uns contre les autres, nous nous endormons bien au chaud sous une immense couverture.

à suivre

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