Esbée (nouvelle collective) 4 – le bal des vampires par Georline

Esbée (nouvelle collective)
4 – le bal des vampires
par Georline

Esbée est une jeune femme qui vient de divorcer, après un moment de déprime, elle décide de réaliser son fantasme d’exhibition dans le métro. C’est une réussite, mais elle se fait arrêter et conduire dans un local de sécurité, où, contre toute attente, on lui demande de recommencer. Il s’ensuit une orgie dont elle et une fliquette, Sylvie, sont les héroïnes. Cette dernière après s’être fait prendre par un dogue allemand et organisé un gang bang anal l’invite à la suivre chez elle. En attendant “ses maris“ Sylvie vient de lui raconter sa rencontre avec eux, tout en la caressant sous la table du bistrot où elles les attendent.

Chapitre 4 – Le bal des vampires
Je me retourne, et dans le contre-jour, je vois s’avancer deux silhouettes, puis j’aperçois mieux le visage du premier, et là d’un coup c’est trop, les murs perdent leur substance, les lumières de l’arrière-salle tournent autour de moi, DRACULA s’avance vers nous.

Je sombre dans une hébétude horrifiée, après toutes ces émotions je suis incapable de réagir, de bouger, je vois ce grand brun aux cheveux plaqués, avec son sourire éclatant, ses canines trop longues, ses oreilles légèrement pointues, se pencher vers Sylvie qui lui offre ses lèvres puis lui offre son cou en riant. Le deuxième homme, un blond au visage d’ange l’embrasse à son tour, je les vois parler, rire, j’entends des sons, des mots ? Ils se tournent vers moi, me parlent, je ne comprends rien, ils rient à nouveau, et Dracula me prenant par la taille me fait lever. Nous sortons du bar, mes pas sont hésitants, maintenant la nuit est tombée. Le long du trottoir une longue voiture américaine noire stationne, elle est longue comme un corbillard. Un corbillard ? MAIS C’EN EST UN ! Je n’en peux plus et tout devient noir.

« Esbée ! Esbée ! »

J’entends qu’on m’appelle, deux gifles finissent par me sortir de mon état de choc, et je vois les beaux yeux de Sylvie qui me regarde, inquiète, elle prend ma tête entre ses mains et me caresse la joue avec douceur.

« Remets-toi, c’est cet imbécile de Pierre qui a fait le malin, il est acteur, et aujourd’hui, il faisait une pub déguisé en vampire, alors il n’a rien trouvé de mieux que de venir sans enlever son maquillage ; quant à la voiture, il l’a empruntée à la production. Cette après-midi, je lui avais téléphoné, je lui ai dit que j’avais trouvé une poulette craquante : TOI, et j’ai demandé qu’ils viennent nous chercher tous les deux, j’étais à mille lieues de penser qu’il ferait cette farce stupide. »
En même temps, elle ne peut cacher l’amusement dans ses yeux.

Ils m’ont assise sur la banquette de la grosse américaine, la portière ouverte, mes pieds reposent sur le trottoir. Derrière Sylvie, je vois Dracula/Pierre, le sourire un peu hésitant, pas mal du tout sans ses fausses dents d’ailleurs, et l’ange blond de tout à l’heure. Il n’est pas vrai ce type, un mec ne devrait pas avoir des yeux et des cils pareils, un règlement quelconque devrait réserver ça aux femmes, il est beau, que c’en est un crime ! Ma douce amie voit bien l’effet qu’il me fait et :

« Je te présente Gabriel, hein qu’il est beau ? Et encore, tu ne l’as pas vu à poil »

Bon, pour le romantisme, Sylvie n’est pas la plus forte ; perdue dans la contemplation de Gabriel, je ne l’écoute plus, mon excitation de tout à l’heure, annihilée par la peur, revient en force, je suis à nouveau toute mouillée, c’est pas vrai, je deviens nymphomane, je n’ai jamais voulu un homme comme je le veux, lui, je le veux, je le veux, je le veux ; je me lève, prend la main de Gabriel, la glisse entre les pans de mon imper pour qu’il se rende compte de mon état, et je lui demande :

« Tu crois qu’il y a de la place derrière ? »

En riant, il m’entraîne vers l’arrière du paquebot funéraire en lançant aux deux autres :

« Vous nous ramenez à la maison ? »

Gabriel ouvre la double porte arrière, et m’“aide“ à monter en me mettant une main à la fourche, personne sur le trottoir ne peut plus ignorer que je suis nue sous mon imper – ce qui est loin de me déplaire ! Il monte à son tour et referme les portes, c’est aussi grand qu’un F4 là-dedans, et je peux presque tenir debout. J’appréhendais un peu le contenu de ce corbillard, mais il est vide avec seulement un capitonnage de satin blanc d’apparence très confortable.

Je me retourne vers Gabriel tout en retirant ce fichu imper, et vêtue de mes seuls bas et talons hauts, je me presse contre son corps. Il me repousse doucement et me dit « déshabille-moi », il n’est pas nécessaire de me le répéter, nous nous agenouillons face à face, assis sur les talons, je lui enlève rapidement son blouson, son tee-shirt tout en laissant courir mes mains sur ses épaules, son torse, ses reins, il est glabre, pas un seul poil, même aux aisselles, c’est tout doux à caresser. J’agace ses tétons, puis posant les mains sur ses hanches, je me penche sur sa poitrine ; elle est un peu forte pour un mec, pas des pectoraux, non, plutôt des bonnets A, ses pointes sont très développées, saillantes, j’ai aussitôt envie d’elles. J’en mordille une, puis je passe de l’une à l’autre, il frémit, visiblement Gabriel est sensible et mon traitement semble très apprécié.

Sa main prend la laisse qui pend à mon collier de chien, il attire mon visage vers le sien pour m’embrasser. Sa langue court sur mes lèvres. Presque timidement, elle s’introduit dans ma bouche et vient jouer avec la mienne ; un long baiser nous unit, nous nous sommes levés sur les genoux les torses pressés l’un contre l’autre, nos pointes s’agacent, mes seins sont douloureux de tant d’attente, je m’abandonne à ce baiser qui devient de plus en plus ardent. Mon ventre, avide, trempé, impatient, se tend à la rencontre de ce sexe que je sens grossir entre nous, puis je commence une danse lubrique en frottant mon sexe contre le sien au travers du tissu.

Mon bassin s’écarte un peu de lui, et mes mains le libèrent de son ceinturon, je fais glisser son jean’s sur ses fesses que j’empoigne à pleines mains, j’adore les hommes qui ont un beau cul et là je suis gâtée, elles sont fermes et musclées. Je sens la ficelle d’un string qui se perd plus bas. Mais maintenant ça a assez duré, c’est sa bite que je veux, je le pousse en arrière, et empoignant le bas du jean’s, je finis de le déshabiller. Gabriel est un homme plein de surprises, il porte des dim-up’ blancs qui montent haut sur ses cuisses et son string en dentelle, blanc lui aussi, ne parvient pas à contenir une érection débordante.

Comme il est beau, mon ange blond ! Comme c’est excitant l’ambiguïté de ces vêtements de femme sur ce corps viril. Je lui laisse son enveloppe de dentelle, mais fais passer son sexe sur le côté. Enfin je le vois, je touche ce phallus, il est épilé lui aussi, doux au toucher, d’une taille intéressante, ni trop, ni trop peu, juste comme je les aime. Je me penche sur lui pour y déposer un baiser, ma main empoigne la hampe, je me penche plus bas pour gober ses couilles l’une après l’autre, puis je remonte vers ce gland orgueilleusement décalotté, et je l’avale. Oh ! QUE C’EST BON ! Pendant que d’une main je me caresse la vulve, l’autre joue avec ses bourses, ma bouche monte et descend sur quelques centimètres, je le relâche complètement et je le lèche à petits coups de langue, je virevolte sur l’extrémité violacée, taquine le frein, puis l’engloutis au fond de ma gorge. Maintenant mes lèvres touchent la racine de ce dard qui vibre sous ma caresse, je le libère tout doucement, j’arrête ma fellation, me redresse, et déposant un baiser sur ses lèvres je lui dis

« Vas-y, baise ma bouche ».

Je suis maintenant sur les coudes, bouche grande ouverte quand il prend ma tête de ses deux mains et se masturbe en moi, s’enfonçant jusqu’à ce que son pubis l’empêche d’aller plus loin, il ressort, puis recommence, une fois, deux fois, dix fois, je le sens prêt à exploser au fond de ma gorge.

STOP ! Je ne veux pas qu’il jouisse comme ça en égoïste. Je me dégage à son grand désappointement et pousse sur sa poitrine. Allongé comme il est sur le dos maintenant, je lui relève les jambes, je reprends ses couilles imberbes dans ma bouche, puis j’écarte la ficelle du string, (j’adore ce triangle de féminité, c’est d’un sexy… je me sens fondre, je mouille comme une folle). Ma langue descend plus bas, et vient chatouiller son œillet brun tout plissé, le goût est un peu fort, c’est certain, la douche du matin est lointaine, mais cette fragrance m’a toujours excitée. Ma langue furète tout autour de ce mignon trou du cul avant de s’attaquer à son centre et d’essayer d’en forcer l’entrée. Ma langue, toute dure, petit à petit se fraye un passage. J’aime faire des feuilles de rose et il apprécie ma prestation, l’animal.

Je relâche ses jambes, et ma langue abandonnant son anus laisse une trace humide en remontant, je lèche son périnée, ses bourses, remonte le long de la hampe, ma langue s’enroule autour du gland, j’en profite pour lui mettre un petit chapeau avec deux doigts et la bouche en une courte fellation. Puis je continue de monter, j’explore le nombril, c’est tout drôle, il se tortille, ça le chatouille. Je rampe sur lui, monte encore, lui lèche les seins, fais le tour des aréoles, en suçote la pointe, puis je dépose un baiser dans son cou et j’arrive à sa bouche pour un petit baiser. Mon corps est allongé sur le sien, mes jambes de chaque côté des siennes, ma main guide sa bite dans ma chatte, et je m’empale enfin sur lui, je suis tellement mouillée qu’il m’investit avec un petit bruit rigolo et crac !… la frustration volontaire de ces longues préliminaires me transforme en tigresse, mon ventre animé d’une volonté propre se jette contre le sien, s’écarte, revient vers lui avec violence, et presque tout de suite la jouissance me coupe le souffle. Je crois bien que je lui plante les ongles dans les épaules.

Gabriel en moi ne bouge plus, ses mains viennent prendre ma tête, il prend mes lèvres et m’embrasse. Toujours allongée sur lui, je le sens doucement se remettre à bouger, je sens son dard lentement me pénétrer, au moindre mouvement ses bas frottent contre les miens et cette sensation m’électrise, je sens ses mains descendre sur mes fesses, saisir mes hanches pour m’imposer sa cadence, rien à voir avec ma folle chevauchée de tout à l’heure, c’est un mouvement ample, puissant. Il me fait changer de position, je me retrouve assise sur lui, les genoux de chaque côté de son torse, comme ça je le sens mieux en moi… que c’est bon… mes mains sont appuyées sur sa poitrine, les siennes ont empaumé mes seins et m’en pincent délicieusement la pointe. Je bouge sur lui et je sens le plaisir monter à nouveau en moi, mon souffle s’accélère alors que le sien est à peine plus rapide. Mes mouvements vont de plus en plus vite, et à nouveau la frénésie s’empare de moi, mon con avide en veut encore plus, ses doigts font rouler mes tétons, et en un crescendo… je… JOUIS… à… nouveau…

Je m’affale sur lui, je suis crevée, une loque, tout mon corps réclame un répit, pourtant il n’a toujours pas éjaculé, il est fait en quoi ce type ? Je le sens tout dur en moi, ses mains effleurent doucement mon dos pendant que je tente de recouvrer mon souffle, il reprend doucement ma tête et m’embrasse à nouveau, sa langue est douce et inventive, il caresse mes cheveux.

Mais il y a maintenant en lui une tension qui n’existait pas auparavant, le pauvre chéri m’a fait reluire deux fois de suite comme une chienne (ou une reine ?), et malgré ma lassitude, je décide de le finir en beauté : je sors son sexe de ma chatte et le présente en face de mon petit trou. Le gang bang anal dont j’ai été le centre cet après-midi associé à ma cyprine coulant à flot favorise l’introduction, aussi d’un mouvement lent et sans à-coups j’engloutis son membre à fond. Je sens ses couilles contre mes fesses, je me relève presque jusqu’à le sortir de moi, et je me laisse retomber sur lui. Il a posé ses mains sur mes cuisses, j’ai posé les miennes derrière moi, sur ses genoux. Je ne peux lui offrir une position plus obscène que la mienne, je le chevauche ouverte en face de lui, il peut voir ma chatte dégoulinante, mes fesses avalant son sexe, le balancement de mes seins accompagnant tous nos mouvements. Mais son regard après m’avoir caressé un long moment se plante dans mes yeux et ne les quitte plus. Ce qu’il est beau cet éphèbe blond, il n’en faudrait pas beaucoup pour que je tombe amoureuse de cet ange qui est en train de m’enculer. Je guette une faille dans ses pupilles qui ne quittent plus les miennes, mon mouvement est ample, mon cul coulisse tout le long de son membre. Je le sens petit à petit se tendre, s’arquer sous moi. Maintenant sa respiration est rapide ; toujours sans quitter mon regard, il saisit mes hanches et impose son rythme.

J’ai toujours préféré avoir une bite dans le cul, même si je ne déteste pas une bonne baise vaginale, et ce braquemart qui entre et qui sort de moi me rend folle, je ruisselle, c’est incroyable je sens à nouveau dans mon ventre le plaisir s’approcher, prêt à me ravager à nouveau. Je me redresse et me couche sur lui, mon bassin ne bouge plus je m’abandonne à lui complètement, son enculade devient frénétique, mes pointes de seins frottent sur sa poitrine, nos visages sont presque à se toucher, et il me regarde toujours dans les yeux. Moi qui cherchais le trouble dans son regard, il doit sentir la débâcle dans le mien. Il entre et sort de moi à toute vitesse, je n’en peux plus et je prends sa bouche, au même moment je le sens tétanisé se jeter au fond de moi encore et encore, sa jouissance déclenche la mienne, un orgasme anal à classer 100 sur l’échelle de Richter.

Je n’ai jamais autant baisé, jamais autant joui en une seule journée, et dire que cela a commencé par une exhib. dans le métro, elle me semble bien innocente maintenant… puis la tournante dans la salle de contrôle, Sylvie qui se fait prendre par le chien, les douches de sperme, Dieu sait combien d’orgasmes j’ai eus aujourd’hui…

En parlant de douche de sperme, je ne vais pas laisser perdre celui-là, je récupère son préservatif et en fait couler l’abondant contenu entre mes seins, Gabriel, “gentiment“ l’étale sur ma poitrine, puis me lèche partout, que c’est excitant, si je n’étais pas aussi crevée, je repartirais bien pour un tour, mais là, trop, c’est trop. Je me blottis dans ses bras, qu’est ce que je suis bien, une douce torpeur me gagne. Somnolente, je lui demande d’une voix qui s’éteint :

« Gabriel, quand tu ne fais pas l’amour comme un dieu, que fais-tu dans la vie ?»

Il rit.

« Je suis une pute de luxe, et, tu sais, je coûte très cher ».

À suivre

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Une réponse à Esbée (nouvelle collective) 4 – le bal des vampires par Georline

  1. Herzog dit :

    Un texte de très bonne qualité

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