Esbée (nouvelle collective) 2 – Les rigueurs de la loi par Georline

Esbée (nouvelle collective)
2 – Les rigueurs de la loi
par georline

Esbée est une jeune femme qui vient de divorcer, le moment est pénible et elle déprime un peu. Après s’être remémoré des moments agréables passés avec son mari, elle vient de se faire plaisir en pensant à un fantasme exhibitionniste, et elle s’est endormie.

Chapitre 2 – Les rigueurs de la loi
J’ai décidé de me secouer, j’ai pris ma journée pour m’occuper de moi, et zut pour la morosité, à la fin c’est trop triste tout simplement. Et après tout, c’est le printemps. Le coiffeur bien sûr, et puis l’esthéticienne, épilation et cette fois-ci au lieu de faire seulement le maillot, je décide de me faire faire un minou tout nu, comme dans mon rêve, et soins du corps, soins du visage avec tous ces produits si délicieusement/horriblement chers.

En sortant de l’institut de beauté, je me sens mieux que je ne l’ai été depuis des mois, et cette sensation quand j’ai enfilé mon slip sur cette chatte de jeune fille, que c’est doux, je me sens toute émoustillée, les mains caressantes de Carole, qui s’est occupée de moi y sont sûrement pour quelque chose.

Mon programme maintenant est de faire les magasins, j’ai envie de faire des folies, décidément le printemps est taquin cette année. Puisqu’on ne peut pas se garer dans Paris, j’ai laissé ma voiture dans un parking et je prends le métro.

J’ai choisi sur mon Ipod d’écouter un album de Tina Turner, et rêveusement, je me moque de moi :

– « Alors Esbée, tu joues à quoi ? Tu t’amuses à faire comme dans tes songes humides? tu t’es habillée comme tu l’es dans ton fantasme, tu n’as plus un poil sur le minou, tu portes des dim-up noirs, des escarpins à talon méga haut, des sous tifs coordonnés, toute la panoplie y est. Super sexy la nana, bandante, même, je dirais. Tout comme dans ton délire quand tu te faisais reluire hier soir, tu es dans le métro, tout est prêt pour l’entrée en scène de la Star, mais tu ne le feras jamais ! »
– « Dis pas de bêtise, je vais faire des courses » je me réponds en essayant d’y mettre de la conviction
– « T’es pas cap ! »
– « T’es pas cap ! »
– « Zut ! Je serais cap si je le voulais » elle est conne cette voix à la fin !
– « T’es pas cap ! »
– « T’es pas cap ! »
– « T’es pas cap ! »
– « SI JE SUIS CAP ! Tiens-toi bien, tu vas voir »

Montant le son de mon baladeur et m’abandonnant à la voix chaude de Tina, je laisse mes hanches suivre le rythme, puis posant mon sac à mes pieds, je défais la ceinture de mon imperméable.

J’ai très chaud d’un seul coup, mon déhanchement inhabituel interpelle mes compagnons de voyage qui s’écartent de moi, me laissant seule au centre du wagon. Dans un état second, je déboutonne mon chemisier et portée par la musique comme une strip-teaseuse, je le laisse rejoindre l’imper à mes pieds. Je dégrafe ma jupe et la fais glisser sur mes hanches d’un lent mouvement sensuel, d’un coup de pied, je m’en débarrasse. Je sens une humidité que je connais bien envahir mon entrejambe.

Le point de non-retour est dépassé.

Maintenant mes mains soupèsent mes seins, les caressent au travers du tissu du mignon petit soutien gorge que je porte. Sitôt l’attache défaite j’en fais glisser les bretelles et tout en me cachant la poitrine du bras, je le fais glisser, retardant le moment de me dévoiler. Mes deux paumes masquent mes seins – masquent – ou les offrent – en pinçant les bouts entre deux doigts. Bientôt, dans un même mouvement, je les dévoile et mes mains glissant le long de mes flancs, arrivées aux hanches, font glisser mon slip vers le sol. Ça y est… je suis nue.

Je rejette la tête en arrière, mes mains loin au-dessus de la tête tenant la barre verticale, fière, mettant ma poitrine en avant, je m’offre au désir de ceux qui m’entourent, excitée et follement heureuse d’avoir réalisé ce rêve qui m’obsédait depuis si longtemps.

Personne ne dit mot. Un monsieur, la soixantaine élégante me sourit, et levant les mains se met à m’applaudir, rejoint par d’autres voyageurs, je suis fière de moi, je me sais belle et je me sens rougir, je salue de la tête. Deux femmes applaudissent aussi, l’une d’elles se mord les lèvres et se frotte les cuisses l’une contre l’autre.

… 3 vigiles en salopettes bleues du service de sécurité de la RATP, prévenus par une voyageuse descendue plus tôt, me cueillent à la station suivante, rejoints rapidement par deux policiers dont une femme. Sermonnée et menacée devant une foule curieuse ils m’obligent à me rhabiller et me font quitter la rame à Châtelet.

Encadrée par cette armée, je m’attends à passer un sale moment, avec à la clef amende, procès… Plus fière du tout la nénette…

Ces trouble-fête me font entrer dans une salle de contrôle, pièce sombre et surchauffée, équipée de nombreux écrans et de vitres sans tain donnant sur un carrefour de couloirs où circulent en nombre les usagers.

La femme flic me dit en verrouillant la porte:

– « Si tu aimes t’amuser, nous aussi… On va bien s’occuper de toi, montres-nous ce que tu sais faire ! allez hop ! à poil !»

Ne comprenant pas trop ce que cela signifie, je cherche son collègue du regard et le découvre assis sur un bureau, son sexe gonflé sortant de son pantalon. Un des vigiles, plus en retrait, commence lui aussi à se caresser.

– « Ne t’inquiète pas » dit la femme flic en ôtant sa casquette et lâchant ses cheveux…
– « ils ne te feront rien, sauf si tu ME le demandes ».

… l’odeur des quatre mâles imprègne la pièce, la femme flic à l’œil de moins en moins sévère, ouvrant sa chemise a tôt fait de libérer une ferme et lourde poitrine, indécelable sous son spencer, tout ça me fait vaciller un instant. Terriblement excitée par ce revirement de situation, je me surprends à pousser un petit gloussement de bonheur, tandis que des images d’un tout autre dénouement possible se succèdent dans mon esprit. J’ai très chaud, mon cœur cogne à vive allure dans ma poitrine, en résonance avec mes tempes. Je sens un fleuve brûlant couler le long de mes cuisses. La foule qui circule à l’extérieur me fait penser à une éjaculation continue. Je perds tout contrôle et me retrouve à nouveau nue, je ne sais trop comment, dos collé à la glace sans tain.

– « Tu es très belle » dit la femme flic.

Elle s’approche de moi, m’enlace, se frotte contre moi et me glisse à l’oreille :

« Je m’appelle Sylvie, j’ai une envie folle de montrer à ces incapables comment te faire crier ».

Elle ne croyait pas si bien dire, trop rapidement me voilà déjà secouée de spasmes, annonçant une explosion imminente, je tente de me retenir mais « Haaaaaaaaaaaa ! » Impossible ! Les muscles de mon vagin se contractent pendant que je coule sur les doigts de Sylvie qui me fouillent le ventre comme jamais je ne l’aurais cru possible.

– « Tu as des tétons superbes » me dit-elle, tout en les embrassant, les léchant puis les mordillant l’un après l’autre, « Viens, je vais bien te baiser ma chérie ».

Son collègue s’écrit:

-« Quelle chatte, bordel ! Laisse-moi la lui bouffer… »
-« Ta gueule, ducon! » rétorqua Sylvie, « regarde plutôt et apprend, tu baiseras mieux ta femme !… Et passe-moi mon tonfa ! » (Le tonfa est ce bâton noir avec une poignée perpendiculaire au tiers de sa longueur, qui orne les ceintures de tous nos gens d’armes).

Moi qui suis très indépendante, voire dominatrice, voilà que je me soumets totalement à ma nouvelle maîtresse, je m’abandonne entièrement à ses désirs, dans l’espoir de ne pas me réveiller de peur qu’il ne s’agisse que d’un rêve…
Sylvie m’allonge délicatement sur le bureau hâtivement débarrassé par deux vigiles, tout en m’ouvrant les cuisses. Ayant fait claquer la boucle de son ceinturon, le pantalon lâché sur ses rangers, dévoilant une courte toison brune joliment taillée, sous laquelle elle enfouit d’un geste précis et rapide la poignée de son arme, plantée devant moi, elle m’envoie un baiser, et me sourit en disant d’une voix sourde :

– « Je vais te faire jouir, ma petite pute… »

Ce que suppose le spectacle qu’elle m’offre m’électrise instantanément, la vague de frissons qui parcourt mon corps me donne envie de m’offrir à elle totalement. Mon sexe gonflé de désir n’attend que les assauts de cette arme dont l’extrémité saillante me semble parfaitement adaptée à mon anatomie.

Sylvie, s’approche de moi un léger sourire sur les lèvres, la vue de cette magnifique créature me fait à nouveau frémir.

… Le bout de cette verge improvisée se pose avec précision sur mon anus, ce qui me déclenche une profonde inspiration bruyante. Je sens mes tétons durcir d’avantage, elle n’aurait aucune difficulté à me pénétrer.

– « Caresse-toi » me souffle Sylvie, « …Et vous, messieurs, approchez-vous, montrez-lui l’effet qu’elle vous fait! »

Le tonfa se met à glisser délicieusement en remontant vers ma vulve, commençant un mouvement de va et vient entre mes lèvres, se mêlant à mes doigts. Je découvre alors tout autour de moi, quatre belles bites prêtes à exploser…

…C’est trop tentant, mon bras se dirige vers la plus proche, dotée d’un gland énorme et… Haoutch ! Sylvie se colle à moi, m’enfonçant son dard jusqu’à la garde.

L’effet de surprise, le choc contre mon col, la vue de toutes ces queues dressées, suivis des coups de reins puissants de cette femme flic me font à nouveau perdre la tête.

– « Attachez-moi ! ATTACHEZ-MOI ! Et faites-moi ce que vous voulez! » M’entend-je dire.

Aussitôt un cliquetis de menottes se fait entendre, et mes poignets se retrouvent immobilisés dans de l’acier. Ce gros gland qui m’avait inspirée se présente à nouveau à moi, je l’avale goulûment.
Tandis que des mains viriles me parcourent tout le corps, me pétrissent les seins, me caressent le ventre, les cuisses, deux doigts agiles se glissent dans mon trou encore disponible, faisant écho aux frottements divins que me dispense Sylvie. Quel bonheur que de se sentir envahie totalement…

Les yeux de l’un des flics ne quittent pas mon bas-ventre. Et de manière saugrenue, j’ai une pensée amusée : mais oui !! Je n’étais pas en règle, plus un poil, même pas un “ticket de métro“.

… Me sentant abandonnée et perdant ma belle sucette, je me rends compte alors que Sylvie est maintenant assise face à moi. Elle a retiré le bâton de son sexe et le lèche avec délectation, tout en se frottant vigoureusement le clito.

Un des vigiles s’approche d’elle et commence à se branler entre ses beaux seins.

Sur le bureau, à nouveau empalée sur une bite, je regarde le visage de son propriétaire. Beau mec, ce flic! Me fixant droit dans les yeux, il me demande :

-« Ça va ? Tu aimes ? »

Quelle question, sa grosse queue, après la bonne préparation de Sylvie, s’est engouffrée comme happée par ma chatte qui semble n’avoir été conçue que pour elle.

Pour toute réponse, je m’agite pour mieux qu’il se visse au plus profond de moi.
Mon bel étalon me prend les épaules, m’attire vers lui et m’embrasse fiévreusement.
Hum! Ses lèvres sont douces et sa langue aussi passionnante que son organe.
La chaleur de ses pectoraux se diffuse dans ma poitrine. Nos cœurs battent à l’unisson.
Je sens alors deux mains m’ouvrir les fesses tandis qu’à nouveau un doigt s’y fraie un chemin.

Soudain, un bruit de clefs se fait entendre dans le couloir…

Affolement général, tous m’abandonnent en pleine vue, menottée sur le bureau, et tentent de se cacher ou de se rhabiller soit derrière une armoire métallique soit dans la partie la plus sombre de la pièce.

La porte s’ouvre et la lumière s’allume sur un maître-chien accompagné d’un énorme dogue allemand, tous deux de noir vêtus.

-« Waaah ! On fait la fête ici !… »

Refermant la porte, il sort de sa poche une « langue de belle-mère » et la fait siffler par deux fois.

-« Contrôle des billets, vous avez votre ticket, Mademoiselle ? »
-« Quel con ce Bathory ! » lance Sylvie.
-« Pfuuu ! Tu m’as fait débander, imbécile… On frappe avant d’entrer! » S’écrie l’autre flic.
-« Ben… Désolé… On est vendredi d’accord, mais j’pouvais pas savoir. Jolie! Sympa la surprise. J’espère que vous aimez les animaux, Mademoiselle… »
-« hummmm ! Oui j’aime les animaux…. Pour les léchouilles… celui-ci est si impressionnant ! Que pourrait-il me faire ? J’en tremble »…
-« Léchouilles, léchouilles ? Vous avez dit léchouilles, comme c’est bizarre !
Apprenez, Mademoiselle, que les léchouilles, pour Nuyts, ne sont que des amuse-gueules »
-« Amuse-gueules ? Euuuuh, que voulez-vous dire par là ? »

Le dogue se déplaça vers Sylvie après que son maître eut claqué des doigts.
Sylvie regardait ce monstre s’approcher d’elle….

Un ombre fugitive passa dans son regard puis assise sur sa chaise, elle ouvrit en grand les cuisses afin que Nuyts flaire l’odeur de désir intense que sa chatte gonflée et ruisselante exhale sans pudeur. L’animal puissant retrousse ses babines sort une langue géante et vient lécher le sexe de Sylvie offert au bon vouloir de la bête….

Le corps entier de Sylvie se tend, ses tétons durcissent…

Le dogue, indifférent aux mouvements de Sylvie, tout en continuant à baver, fouille de sa langue irrésistible l’intimité de la fliquette.

Sylvie, l’entrejambe baigné par la pluie qui dégouline du mufle de la bête se tord pour qu’elle la pénètre au plus profond de son chaudron intime, lui instillant à chaque seconde un désir qui lui fait taper le sang dans les tempes.

Violacée et toute vibrante…

La bite du chien gonflait inexorablement …

Et quelques gouttes commençaient à perler de cet énorme bout turgescent (j’adore les lieux communs, et puis j’ai le droit, c’est moi qui raconte). Le chien imperturbable, son sexe gonflé au maximum, formant une trique boursouflée identique à celle que son maître tenait à la main, continuait à haleter.

Sylvie avait le visage quasi contre la verge de l’animal, et n’y résistant plus, elle allongea la langue vers le sexe palpitant….

Du bout, elle le toucha comme pour se rassurer sur le goût. Un sourire vint éclairer son visage : je compris que l’animal semblait lui convenir. J’étais un peu frustrée : tous ces mâles excités par l’entreprise de Sylvie m’avaient complètement oubliée, moi, ma nudité et mes menottes. Mais j’étais comme eux, captivée par la scène qui se déroulait là, sous mes yeux…

Sylvie se releva alors en regardant Bathory avec insistance puis se mit à quatre pattes sur le sol, offrant sa foufoune inondée à nos regards et à celui du chien qui bavait comme un enragé. Bathory prit alors son animal par le collier et lui approcha doucement le museau du nid convoité. Il renifla puis se remit à lécher avec avidité. Sylvie gémissait, les autres s’astiquaient et moi je haletais dans l’indifférence.

Le chien, brutalement se mit sur les pattes arrières et affala son poitrail sur le dos de Sylvie ; Bathory lâchant son animal, se mit à genoux et d’une main il guide le membre du danois, l’autre palpant les seins de Sylvie qui commençaient à se balancer d’avant en arrière… C’était stupéfiant ! Sylvie geignait comme la bête qu’elle était devenue à son tour. Elle-même devançait les mouvements pourtant rapides de l’animal en s’empalant de toute la force de ses reins… Totalement sidérant…

C’était la première fois que je voyais ça en « direct live »… Je n’en pouvais plus : j’étais au paroxysme de mon excitation ! Et j’étais là, attachée comme une chienne sans même pouvoir assouvir mon désir ! Un des vigiles éjacula dans un râle suivi rapidement d’un second dont le jet atterri sur les dos de Sylvie et de l’animal. Je jetai un œil à mon flic maintenant assis : il se branlait lentement, comme pour mieux s’imprégner du spectacle. Je me tournai alors vers le dernier vigile : son regard croisa le mien : je frémis… Il s’en rendit compte…
Il demanda alors à Bathory :

« Dis donc Batho, j’ai comme l’impression que notre exhibitionniste a l’air d’apprécier… Peut-être qu’elle pourrait en profiter aussi, non ? »
« NON ! Pas tout de suiiiiiite !!! » Cria Sylvie.

Elle continuait à s’agiter sous les assauts du molosse, tout en laissant aller la tête de droite et de gauche, disant non, ayant peur qu’on lui retire l’objet de son plaisir exacerbé.

Sylvie ! Ce spectacle est magnifique ! Avec une fascination quasi religieuse, je contemple cette femme se donner dans l’impudeur la plus totale à un chien sous les yeux de ces hommes qui bavent et se branlent si fort qu’une marée de foutre va bientôt recouvrir le sol.

Je sens le liquide chaud de mon excitation couler sur mes cuisses, l’odeur de mon sexe gonflé mêlée à celles des autres me transporte dans un univers de rêve comme si j’avais fumé un pétard d’enfer.

Le moindre courant d’air venant chatouiller mon clitoris serait immédiatement déclencheur d’une jouissance que j’imagine fulgurante et d’une rare violence.

Sylvie…. comme j’aimerais que ce chien te laisse, comme je voudrais lécher cette chatte écartelée, offerte et avide…. Je me rends compte que les cris sourds et les gémissements que j’entends montent de ma gorge… serait-il possible que ma jouissance arrive sans autre cause que ce spectacle ? J’ai tellement envie de cet orgasme…

Me sentant prête à exploser, sensible à la prière de mes yeux, le flic, arrête sa branlette nonchalante et se met debout derrière moi. Il empaume mes seins, et entre le pouce et l’index fait rouler les tétons. Il les pince doucement, tirant sur les pointes.

Mes gémissements sont devenus incontrôlables, petit à petit mon corps s’arque sur le bureau, cette caresse sur mes seins, les halètements de Sylvie, le plaisir qu’elle prend sous les assauts de son amant animal; malgré mon sexe abandonné, l’excitation est telle que je vais jouir sans même un effleurement de mon clitoris. Le plaisir me monte des reins, ça y est… non… mon corps me refuse le plaisir, pourtant je frémis de partout, un souffle sur mon ventre me ferait partir, et le détonateur que j’attendais arriva : le flic qui me caresse les seins laisse échapper un petit jet d’urine dans ma bouche.

L’enfer et le paradis traversent alors mon corps, je jouis comme jamais, si des menottes ne m’avaient clouée en croix sur le bureau, je serais tombée. Le jet d’urine, timide au départ, est devenu abondant, j’en bois autant que je peux, et je m’engloutis dans un orgasme sans fin.

Il finit pourtant par s’apaiser… un peu… mon corps est électrique, j’en veux encore… Sylvie, qui l’espace d’un instant, s’était écroulée à plat ventre après sa joute avec Nuyts, se relève, et approchant son visage du mien m’embrasse en fouillant ma bouche de sa langue, puis telle une chatte, elle lèche mon visage, nettoyant toutes les traces d’urine avant de m’embrasser à nouveau.

Je suis à nouveau dans un état d’excitation incroyable, Sylvie monte alors sur le bureau, et plaçant ses deux genoux de chaque côtés de moi, plaque sur ma bouche sa chatte pleine du foutre du chien…

Je me sens autre… comme dédoublée… je prends dans ma bouche avide cette chatte offerte tant désirée et je la nettoie de ce foutre, je la purifie de ma langue, je la lèche de haut en bas entraînant son clito exorbité sous ma langue, hummmm ! Je la veux, comme elle est bonne, ma bouche est folle de son désir et ma chatte se remet à mouiller comme jamais.

« Haaaaaaaaaa ! Ouiiiiiiiiiiiii !» Sylvie, entame des mouvements de va et vient, son bassin s’enflamme, elle me tient la tête, m’entraîne vers son plaisir renouvelé, tire mes cheveux pour plus de précision… j’ai mal mais ce mal me fait du bien…. ma belle chérie… folle de sensualité… laisse toi aller dans ma bouche qui t’aspire et voudrait t’engloutir….

Sylvie sur ma langue jouit une nouvelle fois, et dans ses spasmes semble vouloir finir de m’arracher les cheveux, je souffre, mais quelle importance, encore un spasme, et tout son corps se détend. Elle halète, tremble un peu quand elle se remet debout, et m’embrasse à nouveau, avec douceur et tendresse cette fois. Elle me demande :

– « comment t’appelles-tu ? Nous venons de faire l’amour, et je ne connais même pas ton nom.»
– « Je m’appelle Esbée »
– « Hé bien Esbée ma chérie, grâce à toi, je viens de me prendre un super pied d’acier. Petite salope, si tu n’avais pas décidé de te mettre à poil au milieu de tous ces cons dans le métro, rien de ce qui vient de se passer n’aurait eu lieu. Jusqu’à présent, j’ai eu la meilleure part, mais je vais réparer ça. »

Elle prend les clefs des menottes et détache les bracelets d’acier qui retiennent mes bras aux extrémités du bureau. Elle me fait me retourner, je suis à présent les coudes sur le bureau, face au mur de verre noir, transparent pour nous seuls, les poignets à nouveau attachés, et la croupe offerte, je vois passer à un mètre de moi les passagers du métro.

Je sens les mains de Sylvie se poser sur mes hanches, elle presse son ventre contre mon cul, avant de se coucher sur mon dos, je vois le reflet de son visage dans le verre au dessus du mien. Puis elle se laisse glisser vers le bas. Arrivée à mes fesses, elle les mordille, je sens ses mains les écarter, puis peu à peu sa langue remplace les dents. Je la sens qui effleure mon sexe, remonte, explore tout le sillon, redescend, s’attarde sur mon oeillet, insiste et tout doucement semble s’allonger pour pénétrer mon anus. Celui-ci n’en est pas à son premier assaut, je le sens s’ouvrir avec complaisance, s’écarter, tout mon corps se tend pantelant vers cette langue qui l’envahit.

Puis elle se retire, je ne sens plus sa langue, seulement son souffle chaud, ses mains caressent mon postérieur en un ballet enivrant, et tandis que je continue à me liquéfier, que ma cyprine coule le long de mes cuisse, que mon clitoris quémande une délivrance qui n’arrive pas, je me sens de plus en plus chienne. Sa langue revient me faire frémir, et ses doigts pénètrent ma chatte. La salope. Ses doigts, bien lubrifiés dans mon intimité courent le long de ma raie, l’un d’eux, plus hardi, se glisse dans mon œillet qui l’avale avec impatience, il ressort pour revenir accompagné d’un deuxième, puis d’un troisième. Je me redresse, plutôt je tente de le faire, mais les chaînes des menottes me retiennent, j’ai le souffle coupé, la salope, la salope, la salope comment a-t-elle compris que si j’aimais bien une queue dans ma chatte, ce que je préférais, c’est me faire prendre par mon petit trou ?

Ses doigts me pistonnent sans arrêter, puis ils me quittent, très vite remplacés par une queue. Et je suis là, enculée devant les voyageurs indifférents que je vois passer, mais qui me voient pas au travers de la glace noire. Cette queue au bout d’une douzaine de va-et-vient est remplacée par une autre, puis par une autre encore, puis encore une autre, sans fin. Elles profitent de mon cul grand ouvert. Sylvie est repassée devant moi et a repris mes seins à pleine main pour les malaxer délicieusement, elle a pris le commandement de tous les mâles présents qui l’un après l’autre me sodomisent. J’ahane comme une pouliche au dressage, mon esprit a pénétré dans un lieu où le plaisir est la loi, mes orgasmes ne forment plus qu’un seul long orgasme sans fin.

Je n’en peux plus, je vais mourir de plaisir, enfin le dernier s’est retiré de moi, et pourtant des spasmes continuent à me traverser, puis la jouissance peu à peu se calme, mes jambes ne me portent plus depuis longtemps. Ruisselante, je suis affalée sur le bureau, sans force, sans volonté, sans plus de désir. Je sens que mes mains sont libérées, et Sylvie me retourne, pose ses lèvres sur les miennes, puis s’adressant à mes baiseurs leur ordonne :

– «Virez vos capotes et jouissez sur la poitrine de cette chienne, recouvrez-la de votre foutre bande de connards, et magnez-vous, le relève va arriver, et il faut tout remettre en place avant que les nuiteux n’arrivent »

Et à moi :

– « Ne bouge pas » – comme si j’en avais la force –
– « Je veux profiter de tout ce foutre ».
Quand le déluge s’arrête, elle s’allonge sur moi, se frotte, ses seins contre les miens en une longue caresse gluante. Avec ses mains elle étale le jus sur elle et sur moi, elle m’embrasse longuement, une dernière fois nos langues se livrent bataille, puis elle m’oblige à me relever.

Tant bien que mal je suis à nouveau sur mes jambes. Elle me tend mon imper et fourre tout le reste de mes affaires dans un sac
-« mets ton imper, et ferme-le seulement avec la ceinture, je veux que tu sois à poil là-dessous et que ça se sente, tu ne bouge pas, je reviens tout de suite » déconnectée, j’obéis à ses ordres. Elle disparaît un instant dans le vestiaire, et quand elle revient, elle a enfilé un tee-shirt tout collé comme une seconde peau sur sa poitrine humide aux tétons saillants, une mini, un blouson posé sur les épaules. D’une main elle me tend le sac qui contient mes affaires, et passant l’autre bras autour de ma taille, elle m’entraîne, lançant à la cantonade

-« Faites le ménage mes poulettes, et branlez-vous bien cette nuit en pensant à nous » puis
-« Viens, je veux te présenter à mes maris »

à suivre

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Une réponse à Esbée (nouvelle collective) 2 – Les rigueurs de la loi par Georline

  1. Lucia dit :

    Ça pour être chaud, c’est chaud ! Même si le fait que ce soit écrit par plusieurs mains différentes se fait sentir

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