Esbée (nouvelle collective) 1 – Le fantasme d’Esbée par Georline

Esbée (nouvelle collective)
1 – Le fantasme d’Esbée
par Georline

Le récit qui suit a commencé sa vie en tant que “nouvelle collective“ dans le forum “histoires de forum“ d’après un fantasme de Sbmjc. De nombreux visiteurs ajoutèrent leur délire à ce travail de création collective. J’y ai ajouté une contribution, puis une autre, et en définitive je me suis rendu compte que ça me plaisait d’écrire, alors petit à petit, j’en suis devenu le seul auteur régulier. Les chapitres 2 et 3 font partie de cette collaboration. Le chapitre 1 est tout neuf.
je remercie Bathory, Claude Lefer, Délice, Ellenlui, Fantôme, Sbmjc, et Wasabi qui ont participé à ce projet et pour lesquelles j’ai pris la liberté avec leur accord d’arranger un peu leur participation ».

Le fantasme d’Esbée
Je m’appelle Esbée, je suis ce qu’on appelle une “belle plante“, de taille moyenne, plutôt mince, attention, pas maigre ! du côté des “formes“, je suis assez contente de ce que le ciel m’a accordé. Pour tout dire, hommes ou femmes m’ignorent rarement, et j’aime ça. Ma jeunesse a été heureuse, les premiers émois de l’adolescence m’apportèrent une grande révélation : celle que mon corps était un merveilleux terrain de jeux, mais je raconterai cela peut-être une autre fois. J’ai eu mon lot d’aventures avec des amies – très, très – intimes, elles m’ont fait découvrir qu’il existe peu de choses plus agréables qu’une langue inventive sur un clitoris. Je me suis aussi envoyée en l’air avec de beaux mecs, – soyons honnêtes, ils n’étaient pas tous si beaux que ça – bref, je me suis bien amusée. Et un jour, je me suis mariée.

Du mariage lui-même que puis-je rajouter ? Si je dis que pendant les années qu’il a duré, nous avons, mon mari et moi, essayé de réaliser une véritable union ? Mais la vie n’a pas voulu qu’amour rime avec toujours. Pourtant nous avons été très amoureux l’un de l’autre et comme nous n’avions pas trop d’inhibitions, nous nous sommes joyeusement éclatés en essayant tout ce à quoi nous pensions.

Par exemple, une fois où nous prenions notre douche en commun, comme souvent, nos mains devenaient de plus en plus hardies, et il m’a demandé de me mettre à genoux devant lui. J’ai pensé à ce moment-là qu’il voulait que je le suce, et j’adore ça comme il le savait très bien, mais non, il voulait me pisser dessus.

D’abord surprise, j’ai eu un moment de recul, mais très vite, de voir le liquide qui sortait d’un jet dru de sa belle bite, ça m’a excité : j’ai entr’ouvert la bouche et essayé de goûter un peu, pour voir ; cette saveur inhabituelle ne m’a pas rebutée et j’ai enfourné sa queue dans ma bouche pour ne rien perdre.

Mais ça l’a fait passer d’une bandaison molle à une superbe érection, et plus rien ne voulait sortir, alors je l’ai libéré et restant à genoux devant lui, la bouche grande ouverte, j’ai attendu qu’il se détende. Un petit jet, puis plus rien du tout.

De me voir lui offrir ma bouche comme ça, langue sortie, le faisait bander comme un malade.

Pendant ce temps-là, mes mains n’étaient pas restées inactives, et je continuais à me savonner la motte, une très agréable occupation. J’ai arrêté de me toucher le bouton, car j’allais jouir trop vite, et j’ai commencé à me taquiner l’œillet. Grâce au savon, c’était tout glissant. Je tournais tout autour, je me sentais toute chaude ; petit à petit j’ai fait pénétrer le bout d’un ongle, et l’environnement lubrifié aidant, tout doucement le doigt entier est entré. Je l’ai fait aller et venir lentement puis de plus en plus vite, rapidement un second l’a accompagné, et chose que je n’aurais pas imaginé une heure plus tôt, je me suis retrouvée à me branler le cul avec trois doigts, et c’était bon, c’était même très bon… mais en même temps insuffisant. Il m’était déjà arrivé de me caresser l’anneau joli ainsi d’un doigt, ou bien mon mari le faisait pendant qu’il me faisait l’amour, mais j’avais toujours refusé qu’il me prenne par le petit trou. Un reste d’interdit ? Toujours est-il que j’étais encore vierge de ce côté-là.

La chaleur qui avait envahi mon con, puis mon cul montait maintenant en moi jusqu’à ma gorge, et de voir cette belle bite en face de moi, littéralement je bouillais. Ce gland rouge violacé me narguait. Alors n’y tenant plus je me suis relevée, retournée, et attrapant sa queue, je me suis empalée dessus. J’étais tellement excitée, que toute vierge que j’étais du cul, en un seul mouvement, je l’ai fait pénétrer au fond de mes entrailles. Seules ses grosses couilles l’empêchaient d’aller plus loin.

Je suis restée un instant immobile, je n’étais pas préparée à cette sensation, cette révélation. J’aimais bien être prise par-devant, j’aimais beaucoup qu’on me taquine le clito, mais là, de me sentir l’anus dilaté, complètement remplie par le sexe de mon mari, j’ai découvert que l’adorais être enculée. L’eau chaude continuant à nous couler dessus, la salle de bain était remplie de vapeur d’eau, vissée sur lui, j’étais bien. En lui laissant le soin de maintenir notre équilibre, j’ai empoigné derrière moi ses fesses des deux mains pour qu’il me pénètre encore davantage. Savourant la sensation, doucement je l’ai fait ressortir, presque jusqu’à s’échapper, puis à nouveau je l’ai reprise en moi, puis l’ai fais ressortir, re-rentrer, encore, encore et encore. Prise de frénésie, j’accélérais de plus en plus le mouvement ; sa queue me remplissait, mais j’en voulais de plus en plus, cela durait déjà depuis un bon moment et mon chéri n’allait plus pouvoir tenir encore très longtemps. Je l’ai senti se raidir derrière moi, sa queue prise de soubresauts. Manquant de nous faire tomber, il m’a agrippé par les hanches et s’est déversé en moi. Sa jouissance a déclenché la mienne et j’ai découvert l’orgasme anal, c’était d’une violence que je ne connaissais pas, plus brutal, plus long et heureusement qu’il me tenait, sinon les jambes toutes molles, je serais tombée.

Pour faire durer la sensation, je refuse qu’il sorte de moi, et c’est toujours unis, lui en moi, qu’il s’est assis dans le fond de la douche. L’eau coule toujours. Petit à petit nous reprenons notre souffle, et je sens sa bite qui devient plus petite, ça ne fait rien, je ne veux pas qu’il me quitte.

Alors m’immobilisant à nouveau les hanches, il me dit « tu sais, il ne faut pas oublier de rincer » et il se met à me pisser dans le cul. Il n’y arrive que parce que je suis pleinement ouverte (et qu’il doit avoir une sacrée envie le pauvre chéri, je l’avais empêché de se soulager). De sentir ce liquide chaud qui me rempli m’électrise, et il suffit de quelques attouchements sur mon bouton pour me faire repartir à nouveau en relâchant sur la bite de mon chéri tout ce liquide (hum !) qu’il venait d’introduire. Ça aussi c’est nouveau pour moi, jouir en se vidant, quel pied, et avec une telle quantité, quel bonheur.

-« Salop, qu’est-ce qui t’a pris ? » je lui reproche avec la plus parfaite mauvaise foi
-« Ose dire que tu n’as pas aimé ! »
-« C’est pas la question, mais tu n’avais pas le droit ! »
-« Tais-toi et suce ! » ce que je m’empresse de faire, après toutefois avoir mis à contribution la savonnette et bien rincé.

Il y eut au cours de notre mariage, de nombreuses parties de jambes en l’air, mais jamais je n’ai ressenti comme cette fois là un tel épanouissement de mes sens, il faut dire que découvrir en une seule fois l’uro, la sodomie, les joies du clystère et le fait que j’étais multi-orgasmique, c’est quand même pas si mal.

Notre mariage a tenu longtemps, mais n’a pas tenu toujours, à qui la faute ? Il fut infidèle, je le fus aussi, nous avons divorcé. Nous ne sommes pas les premiers, mais ce n’est, je crois, jamais agréable pour personne. Ensuite j’ai vécu une période creuse, pas la déprime, non, mais pas trop envie de rigoler non plus, ni l’envie de voir du monde, pas envie non plus de voir les ami(e)s qui vont soit en parler, soit n’en rien faire et c’est aussi désagréable dans un cas que dans l’autre, et puis quelques aventures sans grande conviction… le boulot.

Intéressant le boulot, mais le plus agréable des travails ne garnit pas un lit. Pourtant je n’ai pas oublié la notion de plaisir, et tous les soirs avant de m’endormir je me caresse. Parfois je me place nue devant la grande glace pour bien me voir, attentive à la danse de mes doigts. D’autre fois, j’attends d’être dans le lit bien au chaud, mais toujours je commence par faire tourner un doigt autour des pointes de mes seins, très vite elles durcissent, mais je ne les touche pas immédiatement, j’attends d’en ressentir le besoin pressant. Bientôt, je me sens devenir humide, (je mouille toujours beaucoup). Et je me fais de jolis rêves. Alors je saisis mes tétons entre le pouce et l’index et j’en fais rouler les bouts doucement ; parfois je suis sauvage, et je les pince fortement, en leur faisant mal, me demandant si je vais arriver à me faire jouir rien qu’en me “torturant“ les seins ?

Une sensation de chaleur m’envahit les reins, et mon petit bouton m’appelle, je l’effleure très légèrement, pour l’énerver, et je fais glisser un ongle entre mes lèvres, jusqu’à l’entrée du vagin. Un doigt pénètre ma moiteur, il glisse tout seul ce doigt, mais un seul doigt c’est trop peu, habituellement je me branle avec deux doigts. Deux doigts dans la chatte et je les fais ressortir, courir dans la fente avant de tourner autour du clito, pour très vite replonger en moi. Une main est occupée, l’autre, c’est selon, souvent je la fais courir le long de mon corps : les cuisses, le ventre, soupeser les seins, remonter, se promener sur le cou, le visage, un doigt se glisse dans ma bouche et je le suce comme une petite bite, souvent je change de main pour goûter mon jus.

Des images de mes amants, de mes amantes ou d’un bel inconnu croisé récemment courent sous mes paupières, j’imagine ou je me rappelle… progressivement le scénario se synchronise avec mes caresses, le point culminant approche… mon clitoris devient le centre de mes attentions, encore un pincement du téton, tout le corps se tend à l’approche du plaisir… ça y est… je pars… le sommeil est tout proche maintenant… à demain…

De mes scénarii sensuels, il en est un qui me transporte plus que tout. Un fantasme que je ne réaliserai probablement jamais : je suis dans le métro à Paris ; placée bien en vue au centre du wagon, cernée par les voyageurs, une musique que je suis seule à entendre prend possession de moi, m’enlevant toute retenue ; par mes déhanchés langoureux et sensuels, j’ai amené les personnes autour de moi à s’écarter pour me laisser bouger plus à loisir et me laisser effeuiller mon corps de ses vêtements si gênants et rendus collants par la chaleur et la moiteur du lieu.

Je finis nue, plus que nue avec mon minou épilé, en bas et talons hauts, désirable, offerte, inaccessible et sacrée, nul n’ayant le droit de me toucher sauf avec les yeux… Les regards de désir se font de plus en plus pressants, une odeur de sperme et de cyprine se répand dans le wagon, hommes et femmes hypnotisés par ce spectacle insolite se caressent, une bacchanale peut commencer…

À ce point de mon délire, bien au chaud dans mes draps je jouis toujours très fort et très longuement avant de m’endormir.

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