De la lumière dans la cave récit « anonyme, « arrangé » par Marie-Paule Perez

De la lumière dans la cave récit « anonyme, « arrangé » par Marie-Paule

Je me prénomme Marie-Paule. J’ai trente-deux ans, mon mari trente-cinq. Nous
tenons tous les deux un petit commerce, un bar qui fait un peu de
restauration le midi. Nous fermons régulièrement à huit heures le soir. A ce
moment-là, j’en profite pour aller rendre visite à ma mère qui est impotente
pendant que Bernard reste pour faire les comptes. Du moins, c’est ce que je
croyais qu’il faisait en mon absence, jusqu’à ce dimanche du mois dernier où
j’ai dû revenir en catastrophe au bar parce que j’avais oublié le cadeau
d’anniversaire de ma mère derrière le zinc. La lumière de la grande salle
était éteinte. J’ai cru que Bernard était déjà parti, je suis entrée avec
mes clés.

Et voila que j’aperçois de la lumière qui venait de la cave.

Ça m’a intriguée, parce que nous n’éteignons pas la lumière de la salle
d’habitude quand nous descendons à la cave. J’ai cru à une erreur, et je
m’apprêtais à appeler Bernard, quand j’ai entendu qu’on parlait dans la
cave. Une voix féminine que je ne connaissais pas ! Mon cœur a fait un bond
dans ma poitrine : Bernard avait une maîtresse… Je ne croyais pas si bien
dire. Je suis descendue sans faire de bruit, bien décidée à les surprendre.
Je comptais faire un éclat, j’étais folle de rage. Et là, en pleine lumière,
j’ai eu la surprise de ma vie ! Bernard était bien là avec cette femme: Il
était nu… et attaché à la tuyauterie par des courroies de cuir. L’une
d’elle était fixée au plafond et rejoignait une ceinture de cuir passée
autour de sa taille. Une autre lui maintenait les poignets solidement
attachés ensemble, et rejoignait un gros tuyau de plomb auras du sol, ce qui
le maintenait plié en deux le cul en l’air… Il avait les yeux bandés, et
pire que tout le reste, la femme était derrière lui et l’enculait
frénétiquement avec un gode à ceinture.

J’étais secouée par des sentiments contradictoires en voyant cette scène
incroyable… Jalousie, étonnement bien sûr, mais aussi un trouble dont je
ne m’expliquais pas la cause. Je suis restée bouche bée en bas des marches à
les regarder. Ça a bien du prendre deux minutes avant qu’ils ne réalisent ma
présence, vu le délire dans lequel ils se trouvaient tous les deux. La femme
avait dans les quarante ans, c’était une belle femme si on aime le genre
plantureux, brune avec un visage typé d’Espagnole, très grande, au moins un
mètre soixante-quinze. Elle était vêtue d’un corset de cuir à lacets qui lui
comprimait la taille comme un corset 1900, et qui comportait quatre portes
jarretelles de cuir retenant des bas de nylon noir. La ceinture de cuir
cloutée retenant le gode, qui disparaît presque entièrement entre les fesses
écartées de mon mari, était noué par-dessus le corset. Elle portait
également des souliers à talons-aiguilles en cuir noir : elle devait avoir
l’habitude de porter ce genre de chaussures, car malgré les ondulations très
rapides de ses hanches, elle ne perdait absolument pas l’équilibre et
gardant une certaine grâce dans ses mouvements. J’ai remarqué tout cela très
vite parce que j’étais littéralement fascinée. Tout cela me fait l’effet
d’une apparition surnaturelle.

Enfin, ils ont du se rendre compte de ma présence. La femme s’est retournée
la première. Mon mari, lui, ne pouvait pas me voir de toute façon puisqu’il
avait les yeux bandés par un foulard de coton noir (qui, entre parenthèses,
m’appartient…) Je ne sais pas pourquoi, mais ce détail m’a fait entrer
dans une colère noire, bien plus que le fait de le trouver dans cette
position insolite avec une autre femme. Je me suis jetée comme une folle sur
la maîtresse de mon mari et je lui ai donné une gifle retentissante. Il faut
que je précise que je suis moi-même ce qu’on peut appeler une
maîtresse-femme, je mesure un mètre soixante-dix-huit, J’ai toujours fait du
sport (musculation et natation), et je n’ai pas froid aux yeux comme on dit.
Ma rivale en est restée sonnée. Sous le choc, le gode est sortie
complètement du trou du cul de Bernard qui, les yeux voilés par son bandeau,
se demandait ce qui se passait. Il a du reconnaître ma voix quand j’ai
traité cette femme de tous les noms possibles :

– Salope, morue, putain, pouffiasse…

Je lui ai dit que je ne voulais pas qu’elle vienne faire ses cochonneries
sous mon toit. J’ai fait un paquet avec ses affaires qui se trouvaient
entassées dans un coin et je l’ai poussée dehors. Elle a du enlever très
vite son gode ceinture pour enfiler ses vêtements. Celui-la, je le garde,
ai-je précisé en lui confisquant l’objet. J’avais déjà une idée précise de
la manière dont je me vengerais de mon obsédé de mari…

– Qu’est-ce qui se passe ? C’est toi, Marie-Paule ? M’a-t-il demandé d’une
voix anxieuse quand je suis revenue dans la cave.

– Tais-toi et prépare ton cul ! Ai-je répondu d’une voix terrible.
J’étais dans un état de colère et d’excitation tel que je tremblais des
pieds à la tête. Le gode-ceinture de sa maîtresse (dont j’ai appris ensuite
qu’elle se prénommait Virginie)était composé de trois lanières de cuir assez
larges, deux pour la taille et une troisième qui devait passer entre les
lèvres du sexe, elles se rejoignaient au milieu des reins avec un système de
clip spécial. Ma vulve était recouverte par une coque de cuir rigide de
forme triangulaire qui supportait une fausse bitte de bonnes dimensions (7
cm de diamètre x 25 cm de long, j’ai mesuré par la suite). Je me suis dit :

– Toi, mon cochon, tu ne vas pas tarder à te le prendre dans le cul.

Je me suis préparée. Je n’aurais pas su dire si c’était d’excitation ou de
crainte réelle. C’est vrai qu’il était totalement réduit à l’impuissance. Je
pouvais faire tout ce que je voulais pour me venger de l’outrage, et je
n’étais pas du genre à m’en priver. J’ai disposé la pointe du pénis de
plastique rigide sur sa rosette, après lui avoir fermement écarté les fesses
d’une main. Il n’arrêtait pas de gémir et de me demander ce que j’allais
faire. Je n’avais jamais regardé son anus en dix ans de mariage. Il m’a
semblé un peu bizarre, rouge brun, crevassé, les plis distendus… J’ai
pensé qu’il avait déjà du en voir de drôles. De fait, le gode est rentré
dans ses flans comme dans une motte de beurre frais. Ça m’a énervée parce
que je faisais ça pour le punir : je voulais qu’il souffre, qu’il me demande
pardon. Alors je me suis tortillée de telle façon que la bite lui a baratté
le cul sans pitié. A la fin, J’ai saisi la base du godemiché entre mes
doigts et j’ai carrément touillé son rectum. Je ne me suis arrêtée que
lorsqu’il s’es mis à gueuler et à me supplier d’arrêter. J’avais du lui
élargir encore un peu son anus, qu’il avait pourtant déjà bien accueillant.
Je ne m’estimais quand même pas vengée. Je lui ai donné une bonne fessée de
toutes mes forces, de la main droite. Quand J’ai eu trop mal au bras pour
continuer , car sinon il y aurait eu droit, et pas seulement sur les fesses
: je lui aurais cravaché le sexe et les testicules, et les jambes sur toute
la longueur. Je lui ai planté une dernière fois le gode entre ses fesses
écartées, comme pour souligner mes paroles. Je me suis retirée sans douceur,
ça a fait un bruit de bouteille qu’on débouche et je me suis esclaffée pour
l’humilier davantage.

C’est seulement en passant devant lui pour le détacher de ses liens que j’ai
réalisé que ce pervers avait le nombril tout éclaboussé de sperme frais. Ma
punition n’était pas si sévère que cela, apparemment: cela avait été plutôt
une récompense. Nous n’avons pas parlé ce soir-là, mais seulement deux jours
plus tard. Il m’a appris qu’il me trompait avec cette Virginie depuis six
mois. Il ne s’agissait pas d’une relation sentimentale, non c’était purement
physique, il avait besoin de ce genre de relations sexuelles et n’avait
jamais osé me les proposer. Pourtant, quelque chose en moi lui indiquait
depuis le début que j’étais une dominatrice dans l’âme. Il était heureux de
ce qui était arrivé. Il m’a demandé d’un ton humble si je consentirais,
éventuellement, à recommencer…

– Nous verrons ! ai-je grogné.

C’est tout vu… Dès ce soir, quand j’aurai terminé de ce récit, il aura
droit à une bonne fouettée…

Marie-Paule

à suivre…
PS : Ce récit anonyme (titre original : Mon mari a une maitresse) a
été trouvé sur le web (sur Sophiexxx) je l’ai juste un peu arrangé !
Crime ! Vol d’histoire ! Non, puisque je l’avoue ! Et puis cela m’a donné
envie d’écrire une suite, j’ai attendu longtemps, je voulais l’écrire avec
quelqu’un. Le quelqu’un je l’ai trouvé, mais il fut bien décevant alors je
l’ai écris moi-même ! Merci en tout cas au véritable auteur de ce texte, il
a tout simplement suscité une vocation


Marie_paule_perez@hotmail.fr

Première publication sur Vassilia, le 04/06/2001

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5 réponses à De la lumière dans la cave récit « anonyme, « arrangé » par Marie-Paule Perez

  1. Colibri dit :

    Devrait-on comprendre que dans toutes femmes, il y a une dominatrice qui sommeille ? .

  2. Bigoudi dit :

    Très bien écrit et décrit, je m’en vais lire la suite de ce pas

  3. Claire dit :

    Quelle idée aussi, de faire ça dans sa cave, ? 😉
    Mais il ne l’eut pas fait , le scénario tombait à l’eau…
    Donc..
    En fait ce récit est très bon, j’adore les femmes dominatrices et leur façon de raconter leurs fantasmes.

  4. Fritz the Cat dit :

    Bonjour Marie Paule

    J’ai énormemment apprécié ton récit sur la maîtresse qui s’occupe de ton mari dans la cave. Si tu le veux bien, j’aimerai continuer un bout avec toi.
    Mais dis-moi, bien que tu précises que c’est imaginaire, n’est-ce pas un de tes fantasmes forts ?

    Fritz the Cat

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