Comment Yann est devenue femme 5 – Aller plus loin par Betwo21

 

Comment Yann est devenue femme
5 – Aller plus loin
par Betwo21

Pendant tout le week-end, sans parler de quoi que ce soit à mes parents, je ne cessais de penser à ce que m’avait dit le toubib et surtout au fait que je n’étais mâle que par accident et qu’il n’y avait vraiment rien d’étonnant à ce que j’aime être comme une femme avec Pat. L’idée d’une transformation radicale me taraudait aussi : après tout, si l’on m’avait « couturé » un vagin, pourquoi ne pourrait-on pas réaliser l’opération inverse et si je ne produisais pas d’hormones mâles normalement, pourquoi ne pourrai-je pas devenir une femelle sur ce plan. C’est bien ainsi que j’avais compris ce que m’avait dit le doc en parlant de transsexuelles. Qu’est-ce qui pourrait bien empêcher que je devienne biologiquement la femme de Pat ? Je ne repartis pas de chez moi sans avoir essayé un soutien-gorge léger en dentelle parmi la collection de ma sœur et de l’avoir rangé dans ma valise.

Toutes ces idées je les transmis à mon amant dès mon retour chez nous, avant même de faire l’amour malgré son envie de me prendre après quatre jours « sans ». Patrick me dit que nous devions procéder dans l’ordre : faire tous les examens et que si la possibilité existait alors nous pourrions prendre ensemble une décision. Cet accord me mit en joie parce que j’étais sûr que nous en arriverions là. Alors notre baiser fut long qui prépara une séance d’amour parmi les plus jouissives pour nous deux : j’en ressortis pantelante, lovée contre son corps d’athlète et l’anus tout frémissant encore de ce très long coït.

Pour fêter cette nouvelle je proposai à mon homme que je m’habille très soigneusement en femme, avec tous les artifices nécessaires, dont le soutien-gorge qui serait légèrement rembourré par deux paires de bas, et que nous sortions pour une soirée restaurant dans un établissement où nous serions sûrs de ne pas rencontrer de connaissances. Il hésita, puis, finalement accepta en disant que cela ouvrait une nouvelle période dans notre vie de couple, sans que cela soit une façon quotidienne de vivre car nous avions à assurer nos études. Décidément mon amant était plus raisonnable que sa petite femme.

Cette soirée fut parfaite : après la petite appréhension de la sortie dans mes vêtements résolument féminins, il n’y eut que des satisfactions. Personne ne se rendit compte de ma véritable personnalité, ni au restaurant où le service et les plats furent à la hauteur de l’événement, ni dans le bar de nuit dancing où nous sommes restés jusqu’à un peu tard : c’était la première fois que je dansais en public dans les bras de Pat et cela me parut tout à fait naturel et agréable ; un couple « normal » plus âgé nous félicita d’ailleurs pour nos évolutions harmonieuses sur la piste.

Pour la première fois je me sentis complètement femme, rien dans mon corps ne venait remplacer cette impression d’être la compagne virevoltante de Pat, admirée par les hommes et sûre que aucun regard ne soit suspicieux. Mon seul regret à ce moment était que ma poitrine relevait d’un artifice qui d’ailleurs ne me permettait pas de jouir à plein du torse de mon homme mais cela comptait peu au regard de la joie d’être vue femme et enserrée comme telle dans les bras de mon amant.

Je décidai que ce ne serait pas la dernière fois que je sortirais avec mon apparence nouvelle.

Avec les moyens du bord, le peu d’argent que nous pouvions « gaspiller », même si les parents de Pat étaient assez généreux, je commençai à me constituer une garde-robe de jeune femme. L’expérience de notre sortie en couple m’avait convaincue que je passais sans problème pour une femme et j’allais donc seule dans les magasins de lingerie et de mode pour essayer mes acquisitions : seulement trois tenues jupe et chemisier et une robe un peu courte pour mettre ma silhouette en avantage et ce qu’il fallait de lingerie pour être femme : gainettes qui me permettaient de comprimer mon petit appareil mâle, porte jarretelles et bas, et deux soutien-gorge à petits bonnets que je remplissais d’un rembourrage bien formé. Chaque fois que je le pouvais, notamment pour aller faire les courses nécessaires à notre vie de couple, je sortais féminisée. Cela me renforçait dans ma personnalité et dans mon envie d’en finir avec ce qui la contrariait.

C’est sans surprise que vers la fin février mon toubib m’entendit lui demander un nouveau rendez-vous : je souhaitais que l’on commençât les examens dont il m’avait parlé.

C’est à ce moment que Pat me demanda s’il n’était pas temps de parler à nos parents, en particulier parce que les siens, s’ils adhéraient à notre projet pourraient nous être d’une grande aide.

« Oui pour les tiens si tu le sens bien, mais je pense que les miens auront besoin d’une préparation pour comprendre la situation. Ce n’est pas parce qu’ils m’ont laissée dans l’ignorance de mon passé qu’ils sont pour autant prêts à tout entendre et je n’ai pas envie de leur imposer en les culpabilisant… ».

Nous décidâmes donc d’en parler ensemble avec ses parents le jour où je devais aller régler les détails des rendez-vous avec mon toubib.

A suivre

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