Cathy, ma voisine chérie par Etranges Delires

A 30 ans, je n’avais encore jamais eu d’expérience homosexuelle et je n’en avais même jamais eu le fantasme. Non pas que de voir des femmes ensembles m’eusse dérangé, chacun mène sa vie comme il l’entend, mais en mon âme et conscience ce n’était pas mon truc. Aujourd’hui encore je ne pense pas être lesbienne, même si souvent les apparences sont contre moi. En tout état de fait je ne me ressens pas comme telle. D’ailleurs, Catherine mise à part, je n’éprouve vraiment aucun désir de ce côté.

La Catherine en question est une petite brune mignonnette qui est venue s’installer avec son mari près de chez nous il y a trois ans environ. Aussi brune que je peux être blonde, mais à peu près le même gabarit : 1 m 65, 50 kilos, petits seins pointus, fesses rebondies et petite foufounette très peu poilue, mais bien sûr ça ne se voit pas quand les gens nous croisent dans la rue. J’ai tout de suite sympathisé avec elle, dès les premiers jours en fait. Nous allions faire nos courses ensemble et je l’ai très vite affranchie sur tout ce qui peut être intéressant dans notre petite ville… En deux ou trois mois c’est devenu une de mes meilleures copines. Je dois dire que c’est loin d’être le cas de nos maris respectifs. Je ne sais pourquoi mais ils n’ont jamais pu se blairer malgré nos efforts respectifs pour essayer de les rapprocher. C’est vrai qu’au départ ils n’ont pas beaucoup d’atomes crochus. Le mien est cérébral, spirituel, cultivé et intellectuel alors que le sien est plutôt du genre sportif à fond la caisse aussi bien dans les salles de sport que devant sa télé. Mais malgré tout ils auraient quand même pu faire un effort d’autant plus que Claude est charmant et que Damien, malgré sa timidité, est très abordable. Mais non, il doit y avoir quelque chose de particulier dans leurs caractères respectifs, quelque chose de répulsif qui fait qu’ils ne peuvent pas se supporter. Et après avoir imposé deux ou trois soirées, Catherine et moi, pendant lesquelles ils se sont regardés en chien de faïence, nous avons décidé d’arrêter. Et nous nous voyons sans eux, dans la journée, pour ne pas les déranger.

Nos rapports faits d’amitié et de complicité auraient pu rester ainsi toute la vie si un jour en rentrant chez Catherine à l’improviste, je ne l’avais trouvée à moitié nue sur son canapé et en train de se caresser. Elle était allongée sur le dos, la tête posée sur l’accoudoir, la jupe complètement relevée et les cuisses largement écartées. Elle se branlait comme une folle en fermant les yeux et en se mordant les lèvres et avait l’air de vraiment prendre son pied. Pour moi c’était nouveau, c’était la première fois que je voyais une fille se caresser en réel devant moi-même si bien sûr je l’avais déjà vu dans des films érotiques. Aussi, je restai là quelques instants par simple curiosité. Simple curiosité oui, aucun voyeurisme et aucun désir trouble. Je pensais même que j’allais m’éclipser pour la laisser tranquille et que je reviendrai plus tard. Partir à petits pas de loup comme j’étais venue, sans rien dire pour qu’elle ne se sente surtout pas violée dans son intimité, et j’allais le faire… Mais tandis que je reculais, j’entends une voix qui me dit :

– Excuse-moi Valérie, je suis désolée, j’aurais du pousser le verrou pour faire ça.

Et je la vois qui se redresse lentement.

– Euh ! Non, c’est moi, j’aurais du frapper avant d’entrer.

Et comme je continue à reculer.

– Non, reste, tu ne me déranges pas. D’ailleurs j’ai fini et je peux recommencer plus tard si j’en ai envie.
– Je suis navrée, je t’ai tout coupé ma pauvre.

Elle éclate de rire.

– Oh ! Arrêtes, ce n’est vraiment pas grave. Je ne t’ai pas choquée au moins.
– Non pas du tout, moi aussi ça m’arrive. (Ce qui était vrai, bien qu’assez rare j’en conviens !)
– Et si on le faisait ensemble ? Tu penses à quoi quand tu le fais ?

Je suis très gênée car je n’ai pas trop l’habitude de ce genre de confidence, même à ma meilleure amie.

– Euh ! A Damien… Je revois des scènes érotiques.
– J’aimerais te demander quelque chose Valé mais je n’ose pas trop.
– On est copines ou pas ?
– Comme tu voudras ! Maintenant que tu m’as vue faire, est-ce que ça te gênerait beaucoup de me montrer comment tu fais toi, comme ça nous serions à égalité.

Je suis sous le choc, je n’ai pas imaginé ça, inutile de dire que je n’ai pas du tout envie.

– Euh…
– Si tu n’as pas envie dis-le-moi franchement, je ne t’en voudrai pas.

Malgré moi, presque à contrecœur, je me vois relever ma jupe et commencer à me caresser maladroitement par-dessus la culotte. Je suis hyper gênée, d’autant plus qu’elle me matte les yeux grands ouverts. J’essaie de m’appliquer. Sans grande conviction, j’écarte ma culotte et glisse mes doigts entre mes lèvres fines. Elle n’en perd pas une miette. De son côté, elle a relevé de nouveau sa robe et a recommencé à se caresser. Elle ne porte pas de culotte et sa petite chatoune est presque entièrement rasée avec simplement une petite touffe en haut. Elle est plus douée que moi en tout cas. En plus je suis stressée, coincée, je fais cela entièrement pour lui faire plaisir, mais pour ma part je n’ai aucun plaisir. Elle s’en aperçoit bien entendu.

– Allez viens Valé, c’est juste pour rigoler, viens t’asseoir près de moi, si tu veux on arrête.

Je viens près d’elle tout en continuant à la regarder. En passant à ses côtés, je sens son odeur qui me monte au nez, qui me monte à la tête. L’instant d’avant impersonnelle, maintenant je suis troublée. Alors assise à côté, je recommence à me caresser mais cette fois pour de vrai, je me sens mouiller, j’ai envie de plaisir et surtout je ne peux pas me détacher de l’odeur qui émane de son fruit. Alors je fais quelque chose qui me semble insensé, je me penche sur sa chatoune et pose mon nez sur sa touffe. Je suis bientôt saoule de son odeur, saoule et complètement excitée, ma langue glisse entre ses lèvres, ma bouche l’aspire, j’embrasse ce fruit défendu dans cette union qu’on dit contre nature. Et au lieu de me dire que je suis folle et de me repousser, la voici qui tombe en arrière pour m’offrir toute son intimité. Et moi de la lécher au plus profond de son ventre et de chercher son bouton d’amour avec ma langue…

C’est ainsi que tout a commencé. Et depuis c’est presque tous les jours malgré nos vies de couple et nos occupations professionnelles. Nous nous arrangeons toujours pour nous retrouver, ne serait-ce que quelques minutes, nous ne pouvons plus nous en passer. Et pourtant aucune de nous deux n’avait eu la moindre expérience féminine avant cette rencontre. Nous avons peu à peu appris à mieux nous connaître, à apprécier nos réactions et à les domestiquer, à nous exciter mutuellement, en cherchant à nous donner le maximum de plaisir. Et vraiment ce sont des moments inoubliables.

Depuis, elle et son mari ont quitté la ville, alors on s’est écrit, on s’est téléphoné, puis les contacts se sont espacés, trop espacés, sa ligne ne répond plus, sans doute a-t-elle déménagé une fois de plus…

Je n’ai jamais remplacé Catherine, et n’envisage pas de le faire… Je me masturbe en pensant à elle

Si un jour tu lis ce texte, Cathy, je suis convaincue que tu te reconnaîtras. Je veux que tu saches que je n’ai jamais éprouvé autant de plaisir qu’avec toi et que tes caresses me manque de trop, mon adorable petite chérie…

(publié en 1999 sur le site de Revebbebe, lègèrement remanié)

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Cathy, ma voisine chérie par Etranges Delires

  1. Baruchel dit :

    Mignon mais décidément trop naïf

  2. Muller dit :

    C’est bien connu :
    – Quand une femme veut se masturber, elle oublie de verrouiller sa porte
    – Quand une femme vient voir une copine, elle ne frappe pas avant d’entrer
    Comme voulez-vous que l’érotisme fonctionne après de telles erreurs de scénario ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *