Ton amant le ruisseau
Descendant à pied vers le village
Devant la maison Escaïre tu es passée,
Un charmant et discret petit ermitage,
Tapi, caché parmi les rosacées.
Le Falgoux étouffé par la chaleur
Somnole ses fenêtres, ses volets fermés,
Nul bruit intempestif et aucune clameur
Ne troublent le bourg inanimé.
L’envie te venant d’aller te baigner
C’est vers le Mars que tu es descendue
Dans les sous-bois par un petit sentier
Sautillant joyeuse et détendue.
Une cascade gazouille tentatrice,
Vite tu te débarrasses de ta robe légère
Offrant ta nudité à cette eau salvatrice
Serpentant parmi les fougères.
Mutine tu m’as narré sans rougir
Combien être nue dans l’eau fut délicieux,
Tu as joui et puis tu as crié à n’en plus finir
Ta chatte offerte au ru malicieux !
Depuis tes courtisans empressés
Tu délaisses et tu reviens ici très souvent
Offrir à l’onde pure ton minou intéressé
Suivi de tes gémissements !
Serge Virinoviev
Qu’est ce que c’est beau !