Dur métier par Dilom

Chapitre I
Encore une journée qui commence mal. Pourquoi ? Ben simplement parce que je suis là et c’est une raison bien suffisante. Assis derrière mon bureau à attendre patiemment que ces imbéciles d’utilisateurs décrochent leur téléphone. La messagerie est tombée cette nuit ce qui signifie plus de mail, plus de calendrier. Grâce à la technologie et aux fameuses alertes par SMS et autres BlackBerry j’ai été réveillé à 4 heures du matin, et par la même occasion ma femme qui assez étrangement ne l’a pas bien pris du tout.

« Pfff c’est quoi ce bordel, déjà que t’es payé une misère mais en plus ils te réveillent au milieu de la nuit. Mais qu’est ce que tu fais, tu vas pas y aller tout de même.
– euh… Ben c’est mon boulot, il faut que j’y aille. C’est un problème sérieux, tu comprends.»

Elle s’est tournée dans le lit me présentant son dos et dans un soupir m’a signifié sa désapprobation la plus profonde.

Du coup je suis là depuis plus de 2 heures. Je ne sais pas ce qui s’est passé, tout ce que je sais avec certitude c’est que nous sommes coupés du monde extérieur. Pour moi ce n’est pas bien grave, à part le fait que je ne peux pas aller sur le site de Vassilia et deux ou trois blogs que je consultent régulièrement. Par contre pour eux c’est une question vitale, vous comprenez ces gens brassent des Affaires Importantes, connaissent des Personnalités.

J’ai bien entendu envoyé un mail en interne pour prévenir de la catastrophe en précisant comme il se doit que le service sera rendu le plus rapidement possible et veuillez nous excuser et blablabla… mais il y a toujours quelques irréductibles pour continuer à décrocher leur téléphone et appeler la hot line qui devrait vraiment faire quelque chose parce que c’est inadmissible que des choses comme celle-la arrivent.

Si seulement ils savaient comme je m’en moque, s’il savait ce que je peux penser d’eux. Ils sont fous ses avocats, imbus de leur personnes, sur d’être important alors qu’ils ne peuvent pas se passer de moi tandis que l’inverse est vrai.

En plus c’est fou comme ils ont peu de considération pour moi, le tech/admin/psy/assistant social. Vous croyez que je blague mais allez vous promener un peu au niveau du service informatique d’une société et discuter avec les techniciens et vous vous apercevrez que je ne suis pas si loin de la vérité.

Le problème est que le plus souvent le bug se situe BTKATC. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas ce joyeux acronyme cela veut dire entre la chaise et le clavier, à savoir l’utilisateur lui-même. Et là il faut parfois des trésors de patience et d’ingéniosité pour ne pas au choix hurler sur l’utilisateur qui a supprimé le répertoire qu’il ne fallait surtout pas bougé, ou bien ne pas éclater de rire quand on appuie sur l’interrupteur de l’écran et que l’image apparaît.

Heureusement dans ce métier il existe aussi quelques compensations. Car parfois BTKATC, ce qui s’y trouve n’est pas désagréable du tout. Et dans ce cabinet d’avocat c’est particulièrement vrai que ce soit au niveau des avocates que des assistantes. C’est jupe tailleur à foison, décolleté profond, chaussure à talon et démarche féline.

Et puis l’un des avantages de l’….

Ah ben tiens qu’est ce que je disais mon premier appel de la journée.

« Frederic bonjour »
« Bonjour, Sarah, assistante de Maître D, il est très énervé et ne comprends pas pourquoi ça ne fonctionne pas. Pourriez vous le prendre au téléphone pour lui expliquer ? »
« Mais bien sur passer le moi ».
BIP… BIP… BIP…
« Oui ici maître D, pouvez m’expliquer ce qui se passe, parce que j’attends un mail très important pour une affaire en cours. »
« Bonjour maître, nous avons subi une série d’attaque ciblée sur notre serveur de messagerie. Manifestement ces attaques émanaient d’une personne ayant une bonne connaissance de l’architecture du site. Le résultat est que le serveur exchange a été vérolé, qu’il s’est mis à envoyer des mails par centaines et que la société qui nous permet de faire le routage des mails vers l’extérieur, voyant un flux anormal de données nous a coupé l’accès. Le serveur a été nettoyé, les services concernés relancés. Je suis actuellement en attente d’un retour de la part de notre fournisseur d’accès… » et le voila qui s’énerve
« Ecoutez. Je me moque des problèmes rencontrés, du pourquoi du comment, je veux que cela fonctionne. » Et il raccroche.

Vous voyez quand je vous disais qu’ils sont insupportables. En plus ils demandent des informations et quand on leur fournit ils nous disent qu’ils n’en ont rien à faire.

Bon je vais à nouveau joindre le FAI et nous verrons bien ou nous en sommes.

Et m….. Encore le téléphone.

« Frédéric bonjour »
« Bonjour Frédéric, c’est Marthe. Pouvez vous passer me voir. J’ai un petit problème euh… personnel ».
« J’arrive tout de suite ».

Elle c’est une perle. Avocate, pressentie pour devenir associé de ce noble établissement, elle se souvient que les personnes qui ne font pas parties de son monde sont aussi des êtres humains. C’est le cœur un peu moins lourd que je monte le petit escalier de service qui va me permettre d’arriver à son bureau, enfin si l’on peut appeler cela un bureau. J’ai toujours cru que dans les films avec des avocats les gros dossiers étaient pour faire style mais depuis que je travaille ici, je sais que c’est la réalité. J’entre dans un indescriptible capharnaüm. Partout se sont des dossiers ouverts ou non, des feuilles volantes jonchent le sol. Le bureau croule sous des kilos de papiers avec juste un petit espace pour le clavier, la souris et l’écran. La seule chose qui soit rangée est l’étagère qui lui sert de bibliothèque. J’ai déjà eu l’occasion de lire quelques titres. Entre le code pénal et des guides juridiques se trouvent un traité sur les caresses, le tome I des infortunes de la belle au bois dormant et le livre qu’elle a écrit.

Elle me sourit, pas de ces sourires que l’on a quand on croise une simple connaissance, non un vrai sourire, de ceux qui signifient ‘je suis heureuse de vous voir’.

« Re bonjour, que vous arrive t-il ? »

« Je suis désolée de vous déranger alors que vous êtes débordé mais je dois remettre un roman à mon éditeur et je n’arrive pas à démarrer mon ordinateur. J’ai tout dessus. Il faut que vous le répariez. »

Elle se lève et me laisse la place. J’appuie sur le bouton de la satané machine et… Rien, nada. Même pas la plus petit bruit, pas la plus petite lumière. Je vérifie le câble d’alimentation, RAS. Ne reste plus qu’à passer sous le bureau. Là, dans un fouillis de câble je repère c lui de l’alimentation, le suit jusqu’à la multiprise… Qui est éteinte. J’appuie sur le bouton et pour une fois sans aucune arrière pensée lui demande d’essayer. Sans prévenir elle s’assoit sur la chaise et s’installe. Je pousse un petit cri quand je vois ses jambes s’approcher de moi mais avant de m’écraser complètement elle écarte les cuisses et passe une jambe sur chacun de mes cotés. J’en suis tout retourné et troublé. J’ai devant les yeux deux superbes cuisses largement écartées à la jonction desquelles je vois un adorable string blanc moulant fermement un sexe que j’imagine chaud et accueillant. Je n’ose pas bouger, ne fait aucun bruit de peur qu’elle n’interrompe ce moment magique que j’ai longtemps rêvé. Elle se recule me libérant enfin de cette vue imprenable.

Je sors tout penaud de sous le bureau, osant à peine croisé son regard bleu azur.

« Merci Frederic, merci beaucoup. Vous me sauvez la vie. »

J’ai très envie à ce moment là de lui montrer l’effet qu’elle m’a fait et me fait encore mais mon professionnalisme l’emporte

« Je vous en prie c’est normal ».
« Bonne journée Frédéric »

Ma foi oui cette journée n’est finalement pas si mal.

« Bonne journée »
« Euh… Frederic, pour être poli il faut dire Madame ! »

Un je ne sais quoi dans son regard et sa posture me fait hésiter un peu.

« Bonne journée Madame »
« C’est bien vous pouvez y aller ».

Je retourne dans mon petit bureau encore tout tourneboulé par la vision féerique de ces deux jambes et celle non moins enchanteresse de la blancheur de la culotte.

Malheureusement à mon retour la réalité me rattrape sous la forme d’un petit tas de post it déposé sur mon clavier : merci de rappeler Maître D, urgent.

Pour la forme j’appelle le FAI qui m’indique tout faire pour remettre en service l’accès et patati et patata.

J’appelle Maître D et une nouvelle fois me fait incendier. Je lui en veux à ce gros c…, je lui en veux de gagner énormément d’argent de plus que moi et de se plaindre tout le temps, je lui en veux de prendre les gens pour des demeurés parce qu’ils n’ont pas un appart à Neuilly et qu’ils ne vont pas passer leur vacances à la Barbade, je lui en veux d’être ce qu’il est…

La journée se passe ainsi, pris entre les feux de tous ces utilisateurs qui veulent récupérer leur accès à Internet et à leur messagerie. Puis à 17 heures c’est la libération. Mon téléphone sonne, un appel extérieur.

« Bonjour, M. C société Trucmuche. Je vous appelle pour vous signaler la clôture du ticket 100510 concernant la remise en route de votre service d’accès. »

Ouf enfin. Je suis sur les rotules, j’envoi un mail à l’intégralité des membres du cabinet pour leur apprendre la bonne nouvelle, éteint mon ordinateur et m’en vais.

Arrivé en bas, je croise Maître Marthe B qui interrompt sa conversation pour me lancer avec un grand sourire « Bonsoir Frédéric à demain ».

« Bonsoir Madame ».

J’ai l’impression qu’elle parle de moi. Je l’entends dire « il peut aller loin ce petit, je suis sur de pouvoir faire quelque chose de lui » mais comme d’habitude je rêve. J’ai de plus en plus de tendances paranoïaques.

Au fur et à mesure que j’approche de chez moi je sens la tension qui remonte. J’ouvre doucement la porte et trouve ma femme avachit sur le canapé, dans un position qui n’a absolument rien d’érotique ni même de tendancieux. Juste un tas qui me regarde du haut de son amas de coussins d’un œil torve.

«Tiens t’es déjà là. T’es pas resté à ton boulot qui te plait tant. Ben fais pas cette gueule parce que si t’es rentré pour me tirer la tronche, retourne bien vite voir tes avocats chéris. »

Sans mot dire je retire mes chaussures et monte l’escalier. Mais qu’est ce qu’elle me gave. Et je suis sur que quand je vais redescendre elle n’aura pas bouger le petit doigt. Je suis sur qu’elle sera toujours au même endroit, à se goinfrer de merde en tout genre. Tien qu’est ce que je disais, fidèle au poste, la télécommande à la main.

« Puisque t’es la de bonne heure pour une fois, tu vas pouvoir nous préparer à manger »
« Et tu veux quoi ? »
« Je ne serai pas contre un petit poulet coco avec du riz à la créole. »

Et voila elle est repartie, mais elle croit que je suis son chien ou quoi. Je sors en fermant doucement la porte pour qu’elle ne puisse pas me reprocher de faire du bruit et vais acheter le nécessaire. Tout le temps que je fais les courses je me remémore cette vision qui a embellit toute ma journée, qui m’a permit ce soir de ne pas peter les plombs et d’envoyer ma douce valser avec ses remontrances à répétition.

La fin de soirée est à l’image du début, détestable. Rien n’est jamais assez beau, assez rapide. Le poulet trop cuit, le goût coco pas assez prononcé, le riz trop brun et le vin pas assez chaud.

Je me couche deux heures après elle pour ne pas avoir à la subir et sombre dans un sommeil sans rêve.

Chapitre II
Après que le réveil ait sonné, je me suis levé sans faire de bruit et ait quitté notre appartement le cœur léger de quitter pour quelques heures cet enfer. Soit je me dirige vers d’autres tourments, mais cela au moins j’en maîtrise une partie, je sais ce que je fais, ce que les gens attendent de moi et parfois même je suis remercié. Alors qu’à la maison rien de tout cela. Quoi que je fasse ce n’est jamais suffisant, jamais assez bien. Je pousse la porte de mon bureau avec plaisir, et toujours avec plaisir m’aperçoit qu’aucun e-courrier incendiaire n’est arrivé dans la boite mail dédié au support.

Ah enfin une journée qui s’annonce bien. J’expédie les affaires courantes, m’assure que tous les serveurs font bien leur travail et vais surfer un peu sur le net. Je visite le blog d’Isa et Ô surprise elle vante le livre de Maître Marthe B. Ce que je lis me donne grande envie de le lire, de le dévorer, tout comme son auteur d’ailleurs.

Quelques coups de fil et problèmes en tout genre viennent mettre un peu d’animation à cette matinée ainsi que la réception de pas mal de colis de matériel informatique plus d’autres paquets, livres, CD…

Je déballe consciencieusement tout cela faisant bien attention à m’assurer que tout ce que j’ai sous les yeux correspond bien à la commande quand j’aperçoit un petit paquet ne portant pas de notion d’expéditeur. J’ouvre le paquet et découvre le livre de Marthe B. Je le tourne et le retourne entre mes mains, vérifient l’adresse sur le paquet, non c’est bien moi, c’est bien mon nom qui est inscrit sur l’étiquette avec l’adresse du cabinet. J’ouvre le livre et sur la page de garde trouve un post-it. ‘Lisez le et apporter le moi, je me ferai un plaisir de le dédicacer.’

Je sens mon visage qui s’empourpre. Il faut que je m’asseye, mon cœur bat à cent à l’heure. C’est Elle qui me l’a envoyé, c’est son écriture sur ce petit post-it jaune, aucun doute là-dessus. Et en plus Elle veut me le dédicacer… Je suis aux anges. Immédiatement je laisse tout tomber et commence à lire. Les pages défilent, succédant les unes aux autres. Je regardent de temps en temps ma boite mail ou les messages s’accumulent mais ce que j’ai sous les yeux est tellement prenant, tellement excitant que je ne peux rien faire d’autres que de lire encore et encore. Le téléphone sonne je décroche, répond à la question en ne prêtant que moyennement attention à la demande et me replonge dans ma lecture. Je vais déjeuner mon livre sous le bras, dévorant autant mon assiette que ses mots qui m’excitent.

Au dessert j’attaque les dernières pages et le café voit apparaître le mot fin. Je n’y crois pas. Elle m’a envoyé son livre et quel livre. Je me lève certain que tout le monde remarque la gêne que me procure mon sexe tendu sous mon pantalon. J’arrive au bureau dans un état de tension incommensurable, devant faire appel à toute ma retenue pour ne pas me précipiter aux toilettes afin de me soulager. Heureusement que le travail est là. Je m’y plonge avec délice, traitant avec facilité des problèmes qui me semblaient ardus quelques heures auparavant. J’attends impatiemment 18 heures, heure à laquelle le helpdesk ferme. Les interventions succèdent aux interventions dans un rythme suffisamment soutenu pour que je pense un peu moins à mon état et à ce que j’ai lu.

Enfin l’heure est arrivée. Je monte à son bureau. Son assistante absente, je frappe à la porte et entre. Elle est là dans son tailleur, assise sur sa chaise, tout sourire.

« Bonjour Frederic »
« Bonjour »
« Auriez vous déjà oublié ce que je vous ai dit »
« Bonjour Madame »
« Voila c’est mieux. Avez reçu mon cadeau ? »

Je lui lance un timide oui et lui tend le livre.

« Avant de mettre quoique ce soit, j’ai à nouveau un problème avec mon PC, pouvez vous regarder ? »
« Bien sûr Madame ».

Je m’approche, ayant un peu de mal à ne pas laisser mon regard se perdre dans le décolleté vertigineux de son tailleur. Son poste est éteint. J’appuie sur l’interrupteur, rien ne se passe.

« Excuser moi Madame, je dois me glisser sous le bureau ».

Elle roule un peu, me laissant juste de quoi passer. A peine suis-je dessous qu’elle reprend sa place, à nouveau les cuisses largement écartées. Je ne cherche pas à comprendre ce qui peut se passer. J’appuie sur l’interrupteur de la multiprise et me retourne dans le peu d’espace qu’elle m’a laissé. Mon regard se perd entre ses interminables cuisses pour se perdre dans une légère toison châtain clair qui cache difficilement le sillon encore serré de sa bouche intime. Elle s’avance sur sa chaise, limitant encore mon espace et approchant dangereusement son intimité de moi. Je ne pense plus à rien, ma femme oubliée, mon boulot idem, mes amours, mes emmerdes et tout le reste aux oubliettes. Plus rien n’existent que ces deux jambes et l’endroit ou elles se joignent. Timidement je pose mes mains sur ses genoux, certains qu’elle va se reculer, qu’elle va rire de moi et me chasser. Rien à part peut être un frémissement et l’impression qu’elle écarte encore plus largement les cuisses. Je glisse doucement sur ses cuisses, appréciant sous mes doigts la douceur de la peau.

« Non »

Mais je n’entends pas, obnubilé par ce contact, par cette chaleur irréelle qui cours le long de mes mains pour descendre jusqu’à mon sexe qui n’en peut plus de gonfler.

« Non »

Plus fort cette fois-ci. J’arrête ma progression, certain qu’elle va se reprendre et me jeter comme une vieille chaussette. D’ailleurs la voila qui recule sa chaise arrachant ses cuisses à la douce caresse de mes mains. Elle me regarde droit dans les yeux. Je remarque que plusieurs boutons ont sauté de son tailleur et qu’un de ses seins à jaillit, le bout joliment rosé quelque peu tendu.

« Sans les mains, tu m’entends »

Je souris et met les mains dans mon dos. Un de ses pieds vient entre mes cuisses et me caresse doucement à travers mon pantalon.

« Mais c’est qu’il est excité le petit, je dirai même qu’il bande. Je verrai plus tard ce que je peux faire pour toi, pour le moment j’ai dit sans les mains. »

Comme je tends le cou pour pouvoir embrasser l’une de ses cuisses elle me repousse du pied toujours en souriant.

« As-tu compris ce que j’ai dit ? »

Je hoche la tête, le regard perdu sur ce but que je veux atteindre, puis tirer.

« Regarde moi quand je te parle ! »

Le ton est sec, sans appel. Je lève les yeux vers elle et m’aperçoit que son regard est dur alors qu’un sourire orne ses lèvres sensuelles.

« As-tu compris ? »
« Oui Madame ».
« C’est bien. Mets les mains dans le dos, voilà comme ça. Je ne veux plus les sentir sur moi »

Elle semble attendre quelque chose, son regard est fixé sur moi. Elle me lance une petite tape dans l’entrejambe m’arrachant une grimace de douleur.

« Tu as compris ? »
« Oui Madame »
« J’aime bien être sur que mes ordres sont bien compris, tu as intérêt à ne pas l’oublier ».
« Oui Madame »
« Voila c’est bien ».

Disant cela elle avance sa chaise et se pose au bord, me présentant son fruit que j’aurai cru à jamais défendu. Je regarde avec avidité ce sexe qui me tend les poils et délicatement passe la langue dessus. Je la fais légère, attendant patiemment que les tendres pétales s’ouvrent la passant encore et encore sur toute la longueur de la fente. Je sens ses mains sur ma tête et d’un seul coup elle me pousse contre elle. Je suis le nez dans son sexe, la langue en elle. Elle mélange ses doigts dans mes cheveux et se sert de moi comme d’un gode.

« Durcit ta langue que je me baise ! »

J’accède à sa demande et la voila qui me fait aller d’avant en arrière. Mon nez bute sur son clitoris pendant que sa cyprine coule sur ma langue. Son bassin balance au rythme de ses coups de boutoir et puis brutalement elle me plaque contre elle et pousse un long râle. Je suffoque, je blêmis. Je n’ose pas bouger mais l’air me manque. Je suis sur le point de poser mes mains sur ses cuisses quand doucement elle me repousse. Elle fait rouler sa chaise pour me permettre de sortir de sous son bureau. J’ai une trique d’enfer. Je suis sur qu’elle va me tailler une pipe. Ah sentir sa bouche sur ma queue, la voir avaler mon chibre, s’en régaler. Je ne rêve que de ça, de pouvoir me vider les couilles qu’elle a gonfler à bloc avec son délire. Mais non elle se contente de passer sa main sur ma braguette

« Et bien, je remarque que cette petite mise en bouche vous a fait énormément d’effet. Je vous remercie pour ce service rendu. Vous passerez demain à la même heure pour récupérer votre exemplaire de mon roman ».

J’ai très envie de la prendre par sa queue de cheval, la basculer sur le bureau et lui montrer ce que je sais faire mais je n’ose pas, espérant qu’elle ne va pas me laisser ainsi.

« J’ai dit que vous pouviez y aller. Merci »

Je marmonne un « bien Madame » et retourne dans mon bureau récupérer mes affaires et rentre chez moi. Ma tendre et douce m’accueil avec son humeur accoutumé.

« T’a vu l’heure, ça t’aurai troué le cul de m’avertir que tu serais en retard ! Et puis j’ai faim, qu’est ce qu’on mange ? »

Je suis toujours excité par cette aventure, mon sexe ne s’est pas remis de tant de désir inassouvi.

« Pourquoi tu parles pas ? C’est pas possible on dirait que t’a baisé une de tes avocates, à moins que ce ne soit un qui t’a enculé ! »

En disant cela elle sourit, certaine de me faire du mal.

« Non rien de tout ça. Je vais préparer des spaghettis à la carbonara ».

Je m’enferme dans la cuisine pour préparer le repas. J’ai encore sur mes lèvres et mon nez l’odeur de son sexe, cette senteur si particulière. C’est étrange mais je lui trouve un petit quelque chose de raffiné, de fin, pas comme chez ma femme ou c’est lourd, entêtant à faire mal. A mon avis ce ne sont que des idées. Tout le temps du repas elle me cherche des noises, cherchant à savoir pourquoi je suis arrivé si tard. Se douterait elle de quelque chose ? Ce n’est pourtant pas la première fois que je suis en retard… et à ce rythme là pas la dernière.

Chapitre III
Comme d’habitude c’est avec plaisir que je quitte mon chez moi. Comment pourrait il en être autrement avec cette mégère qui me sert de femme ? enfin me sert c’est beaucoup dire puisque cela fait longtemps que nous n’avons pas fait l’amour, même pas baisé, c’est peu dire.

Par contre c’est avec bonheur que je prends le chemin du bureau à la pensée de ce qui m’attend le soir. Toute la matinée je suis d’humeur guillerette, plaisantant avec les secrétaires, montrant un bel empressement à dépanner tout le monde et à faire les petites bricoles qui d’habitude m’énervent. C’est vers 11 heures que mon humeur a changé. Madame a téléphoné pour un problème informatique. Je suis monté rapidement, encore plus que d’habitude, j’ai frappé à la porte et suis entré le sourire aux lèvres, m’attendant à être accueilli tel le messie. Mais son regard a tout de suite refroidi mes ardeurs.

« Frederic c’est comme ça que votre mère vous a élevé. Vous ne savez pas qu’il faut attendre que l’on vous dise d’entrer avant d’ouvrir une porte. Et puis j’ai une assistante alors passez par elle je vous prie ! »

Pris au dépourvu par cette pluie de remontrance je ressors et ferme la porte. Je vais voir son assistante et lui demande de m’annoncer.

« Faut pas t’inquiéter Frederic elle est d’humeur massacrante aujourd’hui. »

Je souris bien tristement à cette nouvelle. Et moi qui espérais qu’elle allait enfin me faire parvenir au 7ème ciel, j’ai comme l’impression que ce n’est pas pour aujourd’hui. Son assistante décroche le téléphone et m’annonce.

« c’est bon tu peux y aller. Bon courage »

Je frappe à la porte et comme elle me l’a indiqué et attends qu’elle m’invite à entrer. J’attends… j’attends… je m’impatiente… frappe à nouveau un peu plus fermement.

« Entrez Frederic » La voix est dure, dépourvue du charme que je lui ai maintes fois entendu alors que j’étais sous le bureau. J’entre enfin.

« Mon ordinateur fait des siennes. Impossible de lancer le truc pour écrire. Faut que vous m’arrangiez ça et vite. J’ai absolument besoin d’apporter des modifications à mon script à la demande de mon éditeur alors je compte sur vous. C’est compris ? »
« Oui Madame ».
« Bon. Je vous laisse, il faut que j’aille prendre l’air. J’espère pour vous qu’à mon retour cela fonctionnera ! »
« Comme vous le voulez Madame, au revoir Madame. »

Je suis dorénavant seul dans son bureau. Je m’attelle à la tâche, corrige quelques fichiers, relance la machine et victoire cela fonctionne à nouveau. La tentation est grande de farfouiller un peu. Aller je me lance. Une petite recherche des jpeg, quelques images légèrement tendancieuses mais rien de palpitant. Un petit tour du coté des fichiers vidéo, rien non plus. Je m’apprête à quitter son fauteuil quand j’avise posé à coté de l’ordinateur un disque dur externe. Je le branche et… la porte s’ouvre, la voila de retour. Un petit alt+F4 pour fermer les fenêtre en cours puis je me lève.

« Votre poste fonctionne à nouveau Madame »
« Merci Frederic, vous pouvez y aller. N’oubliez pas je vous attends ce soir à 18 :00 précise et j’ai horreur d’attendre. »
« Bien Madame, à ce soir Madame ».

Je passe le reste de la journée dans une espèce de brouillard intellectuel, me demandant quelle sera son humeur, son accueil. J’imagine quantité de scénario sur ce que nous allons faire ce soir. Dans le meilleur des cas, elle me rend mon livre avec une petite dédicace et me demande de sortir. Dans le pire des scénarios elle n’est plus là et je me trouve planté devant sa porte. A la limite, vu ses envies un peu bizarres je ne sais pas si je suis prêt à jouer avec elle.

18 heures sonnent. J’éteins mon ordinateur et monte sans me presser les quelques marches qui me séparent de son bureau. Arrivé devant la porte, après m’être assuré que son assistante n’était pas là, je frappe à la porte.

« Entrez ! »

Bigre, elle ne semble pas d’humeur. Mon petit moment de plaisir qui m’a donné des ailes ce matin finit de s’étioler.

« Bonsoir Mad… »
« Vous êtes en retard et je ne tolère pas ce manque de politesse. Vous avez bien travaillé pendant mon absence ? »
« Oui Madame »
« Et vous n’avez fait que votre travail ? »
« Euh… »
« Répondez ! Je vous ai posé une question ! »
« Oui Madame, je n’ai fait que travailler. »
« Ah oui ! Alors comment ce fait-il que mon disque dur était connecté à mon poste à mon retour ? Pouvez-vous m’expliquer ce tour de magie ? »
« C’est-à-dire que… euh… »
« Répondez ! »

Son ton est devenu hystérique. Dire qu’elle est fâchée est peu de chose, le terme exact est plutôt furax, très en colère. Sa respiration est accélérée faisant monter et descendre sa poitrine. Je suis là tout penaud à attendre la suite, ne sachant pas bien sur quel pied danser.

Elle me dit d’une voix adoucit

« Allez vous pouvez bien l’avouer, vous avez un peu farfouillé dans mes affaires. »
« Oui c’est vrai … »

J’aurai du me douter qu’il y avait un piège, comme dans ces films policiers ou il y a le gentil flic et le méchant flic qui tournent à tour de rôle lors des interrogatoires.

« C’est absolument inadmissible. Approchez que je vous punisse comme vous le mériter. Et mettez vous à genoux. »

Je ne bouge pas, trop interloqué par cette demande qui sort tout de même quelque peu de ce que je fais d’habitude.

« Maintenant ! Ou alors j’envoie un mail à votre employeur pour lui signaler que vous avez quelque peu outrepassé vos fonctions et que vous avez volé des documents pouvant compromettre les chances d’un gros client, accessoirement également client de votre société, de gagner son procès. »

J’hésite à peine un instant, elle est tellement énervée que je suis sure qu’elle est capable de mettre sa menace à exécution. Je me rapproche d’elle et attend.

« A genoux j’ai dit ».

Je m’exécute, heureux de la présence de moquette dans son bureau.

Elle me domine de toute sa hauteur et qu’elle est grande quand je suis dans cette position.

« Embrassez mes pieds !»

Je la regarde un instant, totalement atterré par sa demande.

« Quoi ! ça va pas la tête ! »
« Ah oui ! Quand je vous dis d’embrasser mes pieds, vous embrassez mes pieds, sinon le mail, je l’envoie. C’est compris »

Je baisse les yeux et marmonnent un faible oui. Elle m’attrape par les cheveux que j’ai pourtant pas très long (il faudra vraiment que je les fasse couper) et me tire la tête en arrière.

« Auriez-vous déjà oublié ! Je veux que vous me parliez de manière correcte. Et puis arrêtez de prendre ce petit air abattu. Vous verrez ce n’est pas si terrible que ça. Alors je reprends, compris ? »
« Oui Madame »
« Et bien qu’est ce que vous attendez ».

Je dépose rapidement un petit baiser sur chacune des pointes de ses bottes et me redresse.

« Mais qu’est ce que vous pouvez être empoté c’est pas possible. Je vous ai dit d’embrasser mes chaussures, pas de leur faire un petit bisou. Je sais que vous êtes doué de la langue et je voudrai que mes chaussures en profite, alors appliquez vous ».

A nouveau je dépose mes lèvres contre sa botte. L’odeur du cuir envahit mon espace, mes lèvres effleurent cette surface en une série de baisers rapides, je remonte sur le dessus du pied et ait presque atteint la cheville quand elle me repousse de son autre pied et va s’asseoir sur une chaise.

« Venez continuer »

A quatre pattes je m’approche d’elle et entreprend d’embrasser son autre chaussure. Mes lèvres volent sur la douce matière, j’estime avoir presque finit quand je sens la semelle de son autre chaussure sur mon cou et qui appuie pour me faire redescendre. J’esquisse un mouvement de désapprobation mais d’une pression contre ma nuque elle inhibe toute velléité de rébellion.

« Ma botte ne brille pas beaucoup, je crois que tu serai bien plus efficace si tu utilisais ta langue. »

Tout en disant cela elle appuie encore un peu contre ma nuque. Timidement je sors ma langue et commence à lécher sa botte. C’est fou mais l’odeur du cuir, le goût du cuir devrais je plutôt dire me rappelle un moment de ma jeunesse. Un moment fort agréable puisque c’est mon dépucelage par une fille de la campagne, dans la sellerie que tenaient ses parents. Le cuir est agréable par contre la poussière qui se trouve dessus, même si elle invisible à l’œil est bien là et elle m’empâte la bouche. Elle ne dit rien, semble ne rien faire sinon farfouiller dans un des tiroirs de son bureau. Je m’arrête un instant certain qu’elle ne le remarquera pas mais à nouveau la pression contre ma nuque m’incite à continuer le nettoyage de sa botte. J’arrive à hauteur de sa cheville et décide que c’est bien suffisant. Apparemment elle est du même avis que moi puisqu’elle retire son pied de mon cou me permettant de me redresser. J’ai le dos en compote à être resté courbé sur son pied pendant si longtemps.

Elle regarde un instant sa botte puis me sourit. C’est fou mais ce simple sourire me fait oublier la sensation de la poussière qui a envahit mon palais. Et puis elle ne se contente pas de me sourire. Je n’avais pas remarqué que pendant que je nettoyai son soulier elle avait défait les boutons de sa veste libérant sa poitrine de leur prison de soie.

Mes yeux restent braqués sur ses seins. Qu’ils sont beaux, magnifique. Un peu lourd avec des pointes très claires pointant au milieu d’une petite aréole. Je me lève avec la ferme intention d’en prendre possession mais d’une voix ferme elle m’intime de ne pas bouger. Je n’en peu plus. C’est la première fois que je suis dans une telle situation. Elle vient déjà de me rabaisser, est-elle obligé en plus de m’allumer sans même me laisser la possibilité d’éteindre le feu. Elle m’indique que je peux si je le souhaite les toucher, les caresser mais en aucun cas les embrasser, je n’ai, à son avis, pas été assez gentil pour le mériter. ‘Gentil’ c’est le mot qu’elle a employé. Comme si j’étais un petit garçon qui venait demander un bonbon à se maman. Mais elle n’est pas ma mère sinon je peux dire que le complexe d’Œdipe, je ne l’aurai jamais passé.

Je les prends dans mes mains, les soupèses tendrement avant de les caresser, de laisser glisser mes pouces sur ses aréoles en appuyant doucement sur les pointes. Elle penche la tête en arrière, lèvres entrouvertes laissant passer un petit soupir d’aise. Mes doigts se font plus fermes sur les pointes, les titillant, les pinçant légèrement puis de plus en plus fort. Elle relève la tête avec un tendre sourire et me demande d’arrêter.

« Je suis sur que vous bandez, vous permettez ? »

Sans attendre ma réponse elle ouvre ma braguette et plonge sa main à la recherche de ma hampe. C’est vrai que je bande, et pas qu’un peu. Et ce n’est certainement pas ses doigts qui me caressent à travers mon shorty qui vont améliorer cet état et faire baisser la pression. Quoique si elle continue sur ce rythme, la pression elle va finir par gicler et après c’est sur je serai nettement moins tendu. Mais non, toujours avec le même sourire elle retire sa main.

Mais qu’est ce qu’elle fout, elle voit pas que j’ai besoin d’elle, qu’elle peut faire quelque chose pour moi, pour me soulager.

« Frederic, vous n’avez tout de même pas cru que j’allai m’abaisser à vous faire jouir. Il faut être réaliste tout de même ! »

Et vlan prend ça dans la gueule ! T’es qu’une petite chose qui m’amuse alors je te caresse volontiers entre les deux couilles mais faudrait tout de même pas pousser mémé dans les orties.

« Mais bon je vois que vous êtes un peu serré. Alors vous allez vous masturber devant moi, ce serait tout de même dommage que vous partiez avec cette petite chose dans cet état. » et avec un sourire elle ajoute « par contre je ne voudrai pas que vous tachiez ma moquette alors il va falloir que vous jouissiez dans votre main et que vous la léchiez après, si vous accepter je vous ferai un petit cadeau. Vous êtes d’accord ? »

Et voila j’étais bien sur que cela ne pouvais pas être aussi simple. Mais bon je ne vais tout de même pas faire la fine bouche.

« Euh… c’est quoi la surprise Madame ? »
« En temps normal je devrai vous punir pour oser me poser une question sans y avoir été invité mais vous m’amusez alors je vais vous dire. Regarder dans mon tiroir, celui du bas. Non celui du bas, je sais que vous êtes un peu troublé mais à ce point là c’est pas possible. Là, regarder derrière les dossiers, tout au fond. Vous voyer le petit bouton, appuyer dessus et prenez le gode qui se trouve dans le l’emplacement. Il est beau n’est-ce pas ? »

Et comment qu’il est beau, en une matière douce, étrangement chaude. Et de belle taille en plus.

Je lui donne l’objet en question. Elle le prend et le porte à sa bouche. Mon dieu Mesdames si vous saviez ce que vous pouvez être sexy quand vous utilisez votre bouche, c’est absolument dingue. De voir cette langue sortir pour le lécher tendrement, les yeux à moitié fermés, le parcourir sur toute sa longueur avant d’ouvrir ces lèvres pleines pour le glisser entre elles me fait beaucoup d’effet. Tout en la regardant je sors mon sexe et debout devant elle commence à me masturber lentement. Elle passe une cuisse de chaque coté des accoudoirs de son fauteuil et relève sa jupe au maximum me dévoilant dans une totale impudeur son sexe déjà trempé de désir. Elle plonge ses yeux dans les miens, pose le sexe de plastique entre les lèvres d’en bas et d’une lente et longue poussée le fait entièrement pénétrer en elle tout en feulant. Je quitte son regard et me fixe sur cette bouche avalant cet olisbo. Elle sourit et commence à le faire aller et venir en elle pendant que son autre main s’occupe de ses seins. Mais qu’est ce qu’elle est belle, enfin belle n’est pas le terme. Disons plutôt qu’elle est vraiment chienne, et que là dans l’état ou je suis, si elle m’en laissait l’occasion je ne pourrai que la prendre à quatre pattes en la tenant par sa queue de cheval. Je me cale sur son mouvement, faisant aller venir ma main sur mon sexe, le pressant doucement … Elle accélère et sa respiration suit également. Elle commence à martyriser sérieusement ses seins, prenant l’une après l’autre les pointes et les étirant, les pinçant sans aucune pitié. Je n’aurai jamais osé faire ça, ils sont tellement mignons, tellement doux. Merde je sens que je vais venir. Qu’est qu’elle m’a dit déjà, ah oui ! il faut que j’éjacule dans ma main pour ne pas salir sa moquette qui est pourtant déjà bien dégueulasse avec toutes les taches de café que j’arrive à voir entre les feuilles qui jonchent le sol. Je viens… oui … Oui … OUi … OUI … En longues et brutales saccades je me vide dans la main. Je me tends pendant que mon sperme fuit mon corps pour se poser au creux de ma paume. La vache, je me suis déjà branlé un certain nombre de fois mais cela faisait longtemps que je ne m’étais pas taper un tel orgasme. Et elle elle… Ô put … Elle fait aller et venir le gode à pleine vitesse en elle, elle se pilonne, se défonce. Elle a posé les pieds sur les accoudoirs et c’est à grand coup de poignet qu’elle se laisse aller. Puis elle se tend, le corps s’arque. Pas un cri, pas un râle, le temps s’est arrêté pour elle. Elle lévite au dessus du fauteuil retenu sur terre par ses talons et les épaules, seuls parties de son corps en contact avec le fauteuil. Lentement elle sort le gode de son intimité, le dépose avec tendresse sur le bureau et s’écroule dans son siège. Elle me regarde et je me sens un peu con avec mon sexe tout ramolli qui pendouille entre mes cuisses et ma main qui contient ma semence.

Elle sourit, les yeux brillants.

« Vous n’allez quand même pas rester planté comme cela, il faut que vous vidiez votre main. Je suis désolé je n’ai pas de kleenex pour vous, il va donc falloir que vous la léchiez. »

Pfffu encore un de ces jeux pervers. Bon il est vrai que j’aime quand ma partenaire me prend dans sa bouche et avale mon sperme. Si c’est bon pour elle pourquoi pas pour moi. Je ferme les yeux, prends une grande inspiration, porte la main à ma bouche et en verse le contenu sur ma langue. Beur… Ben non en fait, pas de quoi en faire tout un fromage. On ne peut pas vraiment dire que cela soit bon, ça non. Mais ce n’est pas non plus absolument dégueulasse. Elle est toujours assise les cuisses largement écartées. Je vois son plaisir qui a coulé le long de sa fente, les poils qui sont collés par son humidité. Elle tend la main, ouvre un tiroir et en sort un paquet de kleenex. Arrrrggg la salope, elle en avait. C’est vraiment histoire de continuer à m’abaisser. Je la regarde s’essuyer, le passer tendrement sur son sexe, se tendant quand elle le passe sur son clitoris.

« C’est bon Frederic vous pouvez y aller. Je suis désolé je n’ai toujours pas trouvé le temps de mettre votre dédicace. Repassez demain, je verrai ce que je peux faire pour vous ».

« Bien Madame, à demain alors ».

Il est quelle heure ? Oh bordel, déjà 19 :30. Le temps que je rentre il sera 20 h 20 :30. Qu’est ce que je vais me prendre encore. Et puis même si j’ai jouis comme je ne l’avais pas fait depuis longtemps, j’ai toujours une envie qui me tenaille le bas ventre. Rien que d’y penser je sens que ma vigueur revient.

J’arrive chez moi et une fois de plus je me fais allumer dans les règles de l’art. Elle ne peux pas bouger son gros cul ma douce et tendre, c’est vrai quoi elle a des jambes aussi, et des bras. Elle pourrait donc préparer à manger, descendre les poubelles, repasser mes vêtements pour le lendemain. Et puis qu’est ce que j’ai envie. Je me montre gentil attentionné allant jusqu’à lui proposer d’aller chercher à manger au libanais. Elle accepte et cela me remplit de joie. Je ne sais pas ce qu’ils mettent dans leur nourriture ces gens là mais ce que je sais c’est que cela lui donne de chaudes et agréables envies. En plus j’achète une glace, comble de bonheur pour elle.

Nous mangeons sans nous agresser pour une fois. La conversation est même agréable. Je lui propose de prendre le dessert sur le canapé. Ce soir c’est bon je le sens, je vais pouvoir faire trempette. Je l’approche discrètement, surveillant chacun de ces gestes, sa respiration. Ma main sur sa jambe nue remonte lentement. Signe encourageant elle écarte les cuisses me laissant libre dans ma progression. Je l’embrasse délicatement dans le cou, respirant son parfum, m’enivrant de son odeur. Je pars à la recherche de sa bouche qu’elle ne me refuse pas pendant que ma main la caresse au travers de sa culotte. Ah j’avais oublié combien sa langue est agile, douce. Elle écarte encore plus les cuisses, en passant une sur la mienne. Mes doigts se faufilent sous l’élastique, s’attarde sur sa toison frôle la fente déjà humide. Ça y est j’y suis. Je vais me la faire. Elle met fin à notre baiser, attrape mon poignet, sort ma main de sa cachette.

« Arrête je suis fatiguée. Arrête je te dis j’ai pas envie ! »

Et la voilà qui se lève avec son air outré et qui monte les escaliers pour aller se coucher. Et moi qu’est ce que je fais hein ! T’en as rien à faire que moi j’ai envie. Que j’en crève d’avoir cette trique qui me fait mal, que je ne pense plus qu’à ça, qu’à tes seins, à l’odeur de ta peau, de ton sexe. Je m’allonge sur le canapé après avoir éteint toutes les lumières et attends que tout se calme sous mon crâne.

Chapitre IV
Je me réveille la tête à l’envers encore tout habillé, toujours sur le canapé. J’en ai marre de ces femmes, j’en ai ras le bol de cette vie. J’en peux plus. Douche rapide, petit déjeuner express, tout cela en essayant de ne pas réveiller la dragonne qui dort certainement du sommeil de la juste. Et me voila dans le RER, avec la même tête que tout ces parisiens qui m’entourent. Une tête triste à mourir, ou chacun fait semblant de ne pas voir son voisin, ou personne ne laisserait sa place à la pauvre femme enceinte qui debout tente désespérément de s’accrocher quelque part pour ne pas tomber, encombrée qu’elle est par son ventre qui la précède partout où elle va. Franchement la journée s’annonce pourrit. J’en ai connu des mauvais jours mais là je crois bien que je suis au summum de la pourriture. J’ai vraiment l’impression que rien ne va, et quand je suis dans cet état je sais que je suis limite asocial, voir psychopathe agressif.

J’arrive au boulot dans mon petit bureau sans fenêtre, enfin pas tout a fait puisqu’il y a une lucarne en haut à droite qui donne sur un mur que je pourrai presque touché.

Un coup d’œil dans la boîte mail et voila la série qui continue. Maître D voudrait que je passe le voir. Il semblerait que certain de ses collaborateurs aient eu à se plaindre de mon travail et il souhaiterait m’en toucher deux mots.

Putain, vraiment une journée galère qui s’annonce. Je regarde un peu plus attentivement son mail et j’ai l’agréable surprise de constater que mon responsable n’est pas mis en copie. Bon j’ai encore une chance de m’en sortir alors. Par contre j’ai beau me creuser le crâne je ne vois pas de quoi il parle et cela me gène un peu. D’accord je n’ai pas toujours été très réactif mais de la à vouloir me rencontrer personnellement pour mettre les choses aux points !

J’expédie les affaires courantes et monte jusqu’à son bureau le cœur lourd.

La secrétaire m’accueille avec sa tête des mauvais jours, des mauvaises nouvelles. Elle me dit simplement que je suis attendu mais le ton est lourd et le regard triste. Mais qu’est ce que j’ai fait pour mériter cela ?

Je frappe sur la porte capitonnée à travers de laquelle me parvient en réponse une espèce de borborygme que je traduis par « entrez ». Je foule de mes semelles l’épais tapis qu’il a ramené d’un de ses voyages et m’assois dans l’excellent fauteuil tendu de rouge qui fait face à son bureau. A peine ai-je posé mon auguste postérieur qu’il me dit de me relever, qu’il ne m’a pas autorisé à m’asseoir. Je suis comme un petit enfant pris en faute et bondit pratiquement du siège. Je suis embarrassé de mes mains, c’est vrai quoi qui ne s’est pas trouvé bête avec ces deux machins qui pendouillent au bout des bras, ces deux trucs qui dans certaines situations ne servent à rien mais sont tout de même toujours là, alors je les croise dans mon dos et attend. Cela me rappelle un instant mon service militaire, avec cet homme assis à son bureau qui signe des papiers sans sembler le moins du monde me prêter attention.

J’en profite pour regarder ce qui m’entoure, m’attardant sur la toile de maître accrochée au mur, essayant depuis ma place de sentir le parfum de l’énorme bouquet qui trône au milieu d’une table basse dans un vase en porcelaine si fragile que j’aurai peur ne serait ce que de souffler dessus.

Enfin il lève les yeux de son travail et me regarde. C’est la première fois de ma vie que je suis aussi mal à l’aise simplement à cause d’un regard. Ce n’est pas comme ces regards d’intimidation que l’on peut croiser dans le RER, non c’est le regard qui vous fouille, vous transperce. Je me sens rougir sachant les secrets que cache mon cerveau. Il ne parle pas, se contentant de me regarder. Il sait que je n’aime pas cela, il ne peut pas ignorer mes yeux qui tentent de le fuir et mon visage qui s’empourpre.

«Frédéric vous m’avez déçu. J’avais placé énormément d’espoir en vous. Pour tout dire j’ai même songé un moment vous débaucher de votre société pour venir travailler directement pour nous. Mais là tout est remis en cause. Et par votre faute. Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
– Euh … je … c’est que … je ne comprends pas maître.
– et qu’est ce que vous ne comprenez pas ? Vous n’allez tout de même pas dire que vous ne savez pas ce que nous vous reprochons ! sa voix avait pris le ton d’un roulement de tonnerre sur ces derniers mots me faisant pratiquement trembler.
– Et bien … c’est-à-dire que non justement je ne sais pas ce que l’on me reproche.
– Je n’admets pas que vous vous réfugiez dans l’ignorance ! Vous avez eu des actes déplacés dans le cadre de votre activité et je me dois de vous en tenir rigueur. Mais nous reparlerons de tout cela ce soir à 18 heures. Au revoir.
– Au revoir maître. »

je murmure ces quelques mots et quitte son bureau totalement désorienté. Je laisse la porte se rabattre derrière moi dans un chuintement et descend dans mon bocal me servant de bureau. Mais qu’est ce que j’ai bien pu faire. Serait-ce Marthe B qui m’aurait descendu, non je ne crois pas. Pour en avoir le cœur net, je décide de lui téléphoner. Merde absente.

Toute la journée je m’interroge. Qu’est ce que j’ai bien pu faire entraînant une telle avalanche de catastrophe ? Je vérifie point par point les différentes interventions effectuées au court des derniers mois et à part cette interruption de service de la messagerie ne trouve rien pouvant justifier ces paroles.

Je mange à peine le midi, plein d’appréhension à l’idée de ce qui va se passer le soir même. En entrant au bureau mon premier mouvement est d’envoyer un mail à Marthe B pour m’excuser de mon absence de ce soir mais je ne pourrai pas passer la voir comme convenu. J’indique que Maître D m’a donné rendez vous avec la certitude qu’elle comprendra.

L’heure fatidique arriva enfin. C’est le cœur lourd que je pris le chemin du bureau de Maître D avec la quasi certitude d’en sortir défait et sans travail.

Je frappai à la porte et attendit que l’on m’indique d’entrée. Un faible son, je pousse la porte et m’introduis dans la pièce. Il est toujours derrière son bureau, comme si il n’en avait pas bougé. Seule différence, il ne fait rien. Simplement les mains posés sur son bureau, légèrement avachi dans son fauteuil.

« Ah Frederic vous êtes à l’heure c’est bien. Asseyez vous je vous en prie. »

Je suis particulièrement surpris par ce ton avenant, tellement différent de celui employé quelques heures plus tôt. Je m’assois sur le même fauteuil que dans la matinée, appréciant son confort. Je cherche à éviter son regard mais il me rattrape et là, surprise, je n’y vois absolument aucune animosité, plutôt une lueur faisant penser à de l’amusement. Ainsi pour lui il semblerait que casser quelqu’un, le faire plier, montrer son pouvoir soit une forme de jeu. Décidément il est vraiment dégueulasse ce maître D.

« Je suppose que vous avez réfléchit à notre discussion de ce matin.
– Oui maître.
– Et ?
– Et je n’ai trouvé aucune raison justifiant mon renvoi de cette mission. »

A nouveau il sourit. Il ferme même les yeux et le sourire s’agrandit encore. J’attends impatiemment la suite.

« Ainsi vous ne savez pas ce que je vous reproche. Et bien voilà, j’ai entendu dire que vous entreteniez des relations très particulières avec une des avocates de ce cabinet. »

A ces mots je sens mon visage devenir blanc. Mon ventre se crispe dans un cri silencieux, tout mon corps devient moite. Ainsi il est au courant. Mais comment ? Comment cela est-il possible. Serait-ce Marthe qui m’aurait vendu ?

Il reprend de sa voix tranquille et posée.

« Oui c’est elle qui m’en a parlé. Elle est venue me voir et me dire qu’elle avait trouvé en vous des qualités qui me manquaient. Et m’entendre dire que vous me surpasser dans un domaine est quelque chose que je ne peux supporter.
– Je suis désolé, je ne savais pas. »

Malgré moi ma voix tremble, est mal posé, montant de manière désagréable dans les aigus.

– Ignorance n’est pas innocence comme vous le savez certainement. Voyez vous cette charmante personne sait ou se trouve ses intérêts. Et pour vous le prouver … »

Il se lève et … Il n’a pas de pantalon, pas de slip, pas de caleçon. Rien. Et il bande le bougre. Et bigrement en plus. Une grosse queue, dure, volumineuse. Je vois sortir de sous le bureau Marthe, un sourire aux lèvres. Sa veste et son chemiser sont ouverts, ses seins sortis de leur bonnet pointent durement vers moi, appelant ma bouche et mes mains.

– Marthe, ma chère, montrez moi donc ce qu’il fait que je ne fais pas.

Elle avance vers moi, perché sur ses talons hauts. Tout son corps appelle au plaisir. Je ne sais plus quoi penser, plus quoi faire. Son visage est radieux, son sourire engageant.

« Frédéric, approchez donc. »

Je me lève péniblement et …

« pas comme ça, à quatre pattes ».

Je n’en crois pas mes oreilles, elle veut que je me mette à quatre pattes dans ce bureau, que je m’abaisse à ça alors qu’elle est la cause de mes problèmes.

« Allez, ne faites pas le timide, je saurai vous récompensez, vous pouvez en être sur. »

Oh et puis merde, je n’ai plus rien à perdre. Je m’exécute et approche d’elle.

Elle me caresse la tête en me regardant droit dans les yeux, le visage radieux. Doucement elle me pousse sous sa jupe. Dés que j’ai la tête sous le tissu, mon nez est assailli par une odeur que je reconnaîtrai entre mille. Odeur suave laissée en liberté par un sexe humide qui ne demande qu’à ce que l’on s’occupe de lui. Je remonte le long d’une jambe en commençant au dessus du genou. Mes lèvres sont légères, effleurant à peine la peau légère. Je monte encore et encore, glisse mes mains sur l’arrière des jambes et emprisonnent les fesses rondes et douces. Leur contact m’électrise. Je les presse, les écrase, les écartes pour mieux les resserrer. Ma bouche continue son chemin et s’approche du lieu qui exhale ces aphrodisiaques senteurs.

« Continuer de m’embrasser ici, je vais aller m’asseoir »

Avant que j’ai pu réagir je la sens qui se déplace. J’essaie de suivre le mouvement, de rester collé à son sexe mais je peine. Finalement elle s’assoit lourdement, certainement dans le fauteuil que j’ai quitté quelques minutes plus tôt, écrasant mes mains sous ses fesses. J’essaie de les retirer mais quand elle sent leur mouvement, elle se fait plus lourde, les bloquant sous son adorable fessier. Tant que j’ai son sexe sous la langue cela ne me dérange pas. J’entends du bruit et je perçoit au mouvement de son corps qu’elle a du reprendre possession du sexe de maître D. Je suis sur qu’elle le pompe avec vigueur pendant que je m’escrime sur cette petite fente humide et largement ouverte. Ma langue plonge en elle, caresse le clitoris avant de le frapper durement puis replonge en elle. Ils se parlent. Afin de mieux les entendre j’arrête mon ‘travail’ mais une simple pression sur ma tête me fait reprendre activement. Elle pèse de plus en plus sur mes mains, me faisant presque mal. Heureusement que le fauteuil est confortable. Je sens… mais qu’est ce que c’est. Il est en train de me baisser mon pantalon c’t’enfoiré. C’est pas possible ça. J’essaie de sortir mes mains mais c’est comme si d’un seul coup elle pesait deux tonnes. Il faut faire quelque chose.

« Frederic, restez calme. Tout va bien se passer. Vous allez voir, je suis sur que vous allez aimer. Rester calme et continuer de vous occuper de moi, vous faites ça très bien. »

A ce moment là j’ai très envie de la mordre violement dans les tendres chairs de son sexe, de lui arracher le clitoris avec les dents pour qu’elle me libère de son poids. Mais EH …. C’est quoi ces mains qui me baissent mon shorty. Elles sont douces et chaudes sur mon sexe toujours bandé.

« Frederic, je sais que vous en avez envie, laisser vous faire, cela ne fait pas mal je vous assure. Et puis ce sera la réalisation d’un fantasme. Non ? »

Que lui répondre, qu’elle a raison, que je rêve depuis que j’ai fait l’amour pour la première fois de me faire sodomiser, de sentir un sexe chaud et dur me pénétrer. En tout cas celui qui tient ma queue sait s’y prendre. Son mouvement pour me masturber montre quand même une bonne habitude de cette activité. Il va et vient avec un petit mouvement rotatif quand il arrive à hauteur du gland qui m’arrache à chaque fois un soupir de plaisir et m’emmène au bord de la jouissance.

Les mains sur ma tête me rappellent à l’ordre. Elle me pousse à nouveau vers son sexe. Ma langue trouve naturellement le chemin du petit bouton et se met à tourner autour, dessus, le léchant, le frappant …

Une sensation de froid m’assaille le petit trou. Presque inconsciemment je creuse les reins et écarte les cuisses.

« c’est bien Frederic, voilà, laissez vous aller. Attention, il approche … Attention… Attention… ».

Je le sens contre ma rosace, il appuie doucement, pousse et je le sens qui m’écarte, qui se fraie un chemin dans ce que j’ai de plus intime. La douleur est là bien présente, il m’écarte, m’écartèle. Je veux fuir mais il me tient par les hanches. Alors que j’essaie de bouger, de m’écarter du chemin de sa verge, une claque sur ma fesse droite me fait sursauter. J’ai l’impression que son sexe est infini tellement il met de temps à me pénétrer. Je suis sur qu’il est en moi, au bout de moi. Mais non il continue de progresser. D’un seul coup il glisse en moi. Je sens son bassin contre mes fesses. Je profite de cet instant, j’ai mal, un feu inconnu me brûle l’anus. J’ai l’impression d’être déchiré, marqué au fer rouge et pourtant je me sens rempli, plein d’un plaisir que je découvre pour la première fois. J’ai envie de lui crier de bouger, d’y aller, de ne pas avoir peur. Lentement il recule et à nouveau la sensation de ce sexe qui glisse mais pas pour me remplir, pour me vider. Il laisse une place, un vide insoutenable. Je veux qu’il revienne et tout de suite, je veux le sentir en moi, je veux l’avoir tout au fond de moi. Je me jette de plus belle sur ce sexe qui n’a de cesse de ruisseler. J’ai l’impression qu’il a coulé jusque sur mes mains que je ne sens plus. Ma langue qui quelque minutes auparavant semblait fatiguée trouve une nouvelle vigueur et parcourt à nouveau ce sexe que je pourrai presque dessiner les yeux fermés tellement je l’ai parcouru, baisé de la bouche.

Ca y est il revient et me remplit à nouveau. C’est bon, fabuleux. Il semble qu’il ait trouvé son rythme de croisière, allant et venant au creux de mes reins, s’enfonçant toujours plus profondément me semble t-il. Je le sens qui accélère, ses coups se font plus brutaux et le plaisir plus intense. Son bassin claque contre mes fesses, je ne sais plus ce que je fais, ma tête repose sur une cuisse, je gémis doucement à chaque fois qu’il s’enfonce en moi. Je sens sa main qui s’abat sur mes fesses, je sens la brûlure du contact sur ma peau, la douleur qui diffuse dans tout mon corps, qui se concentre dans mon sexe avant d’exploser le long de tous mes nerfs. Il va de plus en plus vite, me prend les hanches pour mieux me projeter sur lui, pour mieux se lancer en moi. Je râle et d’un seul coup plus rien, plus de mouvement, simplement son sexe planté au fond de moi et il jouit, longuement. Je suis au bord de la syncope. Il se vide littéralement dans mon cul. J’ai l’impression que jamais cela ne va s’arrêter son sexe gonfle à chaque rasade de sperme qu’il envoie au fond de mon être comme s’il respirait. Je ne bouge plus, si l’on excepte les tremblements qui ont pris tout mon corps. Je sens un vide qui se creuse en moi au fur à mesure qu’il me quitte. Je voudrai tant qu’il reste encore, qu’il continue de me remplir de sa pine mais inexorablement il me quitte.

Marthe se lève libérant mes mains mais je ne bouge pas. Elle m’enjambe et je reste encore immobile. Lentement je redescends sur terre, parmi les hommes. Je les entends qui discutent mais je ne comprends pas ce qu’ils se disent. Je vois Marthe qui sort du bureau après avoir mis de l’ordre dans sa tenue et moi je suis toujours là, écroulé sur ce fauteuil. Mes fesses me font mal, j’ai les genoux en sang mais je suis heureux, épuisé, vidé malgré le remplissage que j’ai subi. Je me lève difficilement avec la sensation que je ne vais plus jamais pouvoir m’asseoir.

« Merci Frederic, vous pouvez y aller. »

Je me retourne et regarde maître D. Il est à nouveau derrière son bureau avec son air respectable. Seul son sourire est différent, beaucoup plus personnel, beaucoup plus chaleureux.

Je me rhabille et sort du bureau sur mes jambes tremblantes. J’ai l’impression de sentir son sperme s’écouler par mon derrière qui était vierge avant de franchir cette porte. Je passe à mon bureau pour récupérer mes affaires et rentre chez moi.

Chapitre V
Je m’endors dans le RER, enfin je devrai plutôt dire je m’écroule. Trop d’émotions, trop de sensations nouvelles. A mon réveil je suis arrivé à destination. Le temps d’aller jusque chez moi et mon cerveau a retrouvé sa vitalité. J’ouvre la porte et comme je m’y attends un déluge de parole me tombe dessus.

« t’as vu l’heure, c’est quoi ce bordel. J’en ai marre de toi, de ton boulot, … »

Je marmonne un petit « arrête » mais elle continue de plus belle

« tu veux que j’arrête alors que moi je me morfonds ici, que je me fais chier à t’attendre et que quand tu arrives chez nous la seule chose que tu fais c’est te comporter comme une larve, t’a qu’à aller te faire enculer, ça te débouchera peut être… »

Je ne lui laisse pas le temps de finir et d’une brusque poussée la fait chavirer sur le canapé. Elle plonge son regard dans le mien et je n’y vois que du défit. Alors je fais ce qui me passe par la tête, j’arrache son chemisier faisant sauter les boutons. Elle pousse un cri d’orfraie mais je continue, lui attrape les poignets et les tiens d’une main pendant que de l’autre j’ouvre son pantalon et vais à la rencontre de son sexe. Je le pétris avec rudesse, tirant sur les poils, enfonçant mes doigts en elle. Elle se débat mais j’évite sans trop de peine ses coups de genou et de pieds. Je retire ma main, retourne ma femme face contre le canapé et lui descend pantalon et culotte au genou. Elle cherche à m’échapper mais j’attrape à nouveau ses poignets et les attaches dans son dos. Je ne peux pas résister à une envie subite. Sans la prévenir je lui donne un claque sèche de la main sur ses fesses. Elle pousse un petit cri mais ne proteste pas. Une deuxième tape, plus fort, plus appuyé qui laisse la marque de mes doigts ne tarde pas à suivre. A nouveau à part un petit cri, presque un gémissement elle ne dit rien. Je me mets alors à la fesser avec rythme, trouvant une joie nouvelle à voir rosir puis rougir ses fesses. Je passe une main entre ses cuisses et découvre un sexe humide et ouvert dans lequel mes doigts plongent sans peine. Elle se met à bouger sur mes deux doigts, ondulant des reins pour mieux les sentir en elle. Je l’attrape par les cheveux, lui tire la tête en arrière et l’embrasse à pleine bouche, la fouille de ma langue, lui mord les lèvres. Je la redresse sur le genou, vais chercher un couteau et coupe son soutien gorge. Doucement je fais glisser la lame sur ses seins, m’attardant autour des mamelons. Elle n’ose plus respirer et j’aime le regard qu’elle me jette, plein de crainte et de plaisir. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une telle lueur chez elle. Je la bascule à nouveau sur le canapé, finis de lui retirer son pantalon sans difficulté, ouvre ma braguette et la pénètre violement. Elle cri, surprise peut être par cet introduction brutale mais je n’en ai que faire. Je me jette en elle, allant et venant rapidement, m’enfonçant le plus que je peux. Elle gémit, râle puis se met à crier. Je lui en veux pour tout ça, pour la vie qu’elle m’a fait subir, pour cette abstinence forcée, pour maître D et Marthe. Alors je me retire d’elle et la fesse, frappant ses fesses, son sexe. Elle creuse de plus en plus les reins, écarte les cuisses. Je vois son derrière qui bouge, fuit pour mieux revenir de lui-même sous ma main qui tombe encore et encore. A nouveau je la pénètre et reprends ma chevauchée, l’attrapant par les cheveux pour la cambrer, pour la tirer vers moi. Je sens la jouissance qui monte, le plaisir qui s’apprête à exploser. D’un dernier coup de rein je me jette en elle, au fond d’elle et jouit longuement tout en la tirant vers moi. Elle hurle au moment ou je me déverse en son intimité puis je sens tout son corps qui se relâche, se détend. Je sors de son sexe trempé, la détache et m’écroule à coté d’elle. Son souffle est court et ses yeux fermés. Puis doucement elle laisse apparaître ses jolies prunelles. Elle me sourit timidement, m’attire vers elle et m’embrasse tendrement puis elle me chuchote à l’oreille

« enfin je te retrouve mon homme, j’avais peur de t’avoir perdu ».

Je lui souris à mon tour et lui dis combien je l’aime. Nous restons quelques instants sur le canapé et allons nous coucher ensemble.

Chapitre VI
Au réveil je me sens frais et pour une fois bien réveillé. C’est le cœur léger que j’arrive au travail. Même si je me fais virer, même si je perds mon travail, peu importe je suis heureux, j’ai retrouvé ma femme et elle m’a retrouvé.

J’allume mon ordinateur et commence à lire mes mails. Rien de bien nouveau. Je jette un coup d’œil aux différents serveurs, RAS. Décidément une bien belle journée pour terminer cette mission. Je me promène un peu dans les bureaux, faisant bien attention de ne pas passer ni devant celui de Marthe B, ni devant celui de maître D. Je règle quelques soucis et retourne à ma place consulter la boite mail de ma société. Comme je m’y attendais je trouve un mail de mon responsable :

« Frederic,

Comme tu le sais certainement nous étions en pleine renégociation de notre contrat chez D. Voici trois jours nous avons reçu un mail nous annonçant leur intention de te garder. L’augmentation de ton salaire étant suspendu au prix auquel tu es vendu, maître D a souhaité te rencontrer avant que nous concluions l’affaire.

Dans son dernier mail daté d’hier soir il nous fait part de la grande satisfaction qu’il a de ton travail, de ton attitude et de ta profonde implication (sic) c’est pourquoi nous avons décidé de t’augmenter conformément à ton désir. De plus bien entendu tu restes sur cette mission.

Cordialement

J.F.C »

Arrrghhh les salauds.

Ce récit à eu l’honneur d’être nommé 2ème meilleures nouvelle pour 2006

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3 réponses à Dur métier par Dilom

  1. Georges dit :

    Diabolique et masturbatoire

  2. Beaudelaire dit :

    Mais c’est un véritable roman, ce truc, et c’est à la fois passionnant et très excitant avec ce petit passage bisexuel qui m’a fait un effet que vous pouvez imaginer.

  3. Orlando dit :

    Quel récit de ouf ! Je suis sur le cul ! C’est à la fois dément et complètement maîtrisé ! Du grand art ! Bravo

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