La chatte par Jean-Sébastien Tiroir
La chatte
Poésie libertine en vers bon marché
Ce jour-là, Basile et ce n’est pas si souvent
Est rentré chez lui plus tôt inopinément
Surprise, la porte d’entrée n’est point fermée
Il ne voit nulle par son épouse adorée
Mais perçoit des miaulements qui vienne d’en haut
C’est Zazou, ma chatte sans doute bien au chaud
Mais voilà que sortant d’on ne sait où, le matou
Viens lui faire câlin et ronronne partout
C’est un mystère ? Ce félin ne peut à la fois
Se trouver devant moi et en haut sous les toits
Serait-ce un autre chat, allons voir en toute hâte
Là, il voit que le chat est la chatte coquine
De sa femme que le voisin fourrait de sa pine
Un autre homme que Basile aurait commis scandale
Rossé le malotru, corrigé à coup de sandales
Ou encore le truffer de plein de chevrotines
Avec un fusil, une vielle carabine
Mais Basile est un philosophe, mieux un sage
Et s’en va cheminer dehors dans les parages
Le soir, il demande à sa femme qui s’est fait belle
Notre jolie petite chatte comment va-t-elle ?
Mais elle est en pleine forme
Et elle t’attend, mon petit homme
Elle a grand besoin qu’on la nettoie
Et qui d’autre le ferait mieux que toi ?
Jean-Sébastien Tiroir
Octobre 2018
Elle est courte mais elle est bonne, et je dirais même plus elle n’est pas con !
Délicieusement pervers et puis c’est toute une philosophie cette affaire !
Vraiment une délicieuse poésie cochonne
Je sais pas si J.Sev et J.S Tiroir ne font qu’un, mais loin d’être bon marché ce poème grâce à son intrigue judicieuse, son bon scénario et un conclusion bien venue donne à ces quelques lignes de la tenue et beaucoup d’intérêt. Il te suffirait simplement pour émoustiller un peu plus tes lecteurs de jouer avec des mots et du rythme qui chatouilleront non seulement leur libido, mais la tienne aussi (mets-toi à la place de tes personnages). Ce à quoi tu arriveras à force de relecture de tes écrits, avec de la patience et quelques pauses entre temps pour décanter tout ça avant de le conclure.
Bon sang que ce Basile est un Mari bien sage
Qui pour gâter sa Belle et sans le moindre ombrage
Se plaît si gentiment à faire le ménage
Où l’autre au même endroit a rendu ses hommages !
Merci Verdon pour ce commentaire en vers
Mais mon pauvre poème fait bien triste figure
En regard des merveilles que tu nous sers.