La Fessée par Verdon

La Fessée par Verdon


La fessée est un art et le cul la matière
Et Dame callipyge jamais ne désespère
D’être, en ce bel endroit aimablement flattée.
C’est la preuve certaine qu’elle a de la beauté.
Or même très honnête, toute femme du monde
Ne l’est jamais assez sans être au moins fessée
Pour de menus péchés et être ainsi dressée
A bien utiliser sa superbe faconde.

Ainsi sur son fessier, une bonne mature
Apprécie que l’Artiste y pose signature.
Car cul bien apprêté se livre bien souvent
Avec plus de passion aux tourments de l’Amant.
Et si elle a recours à de si bons usages
C’est qu’en soi elle y trouve un sérieux avantage
Vu que bien avertie, pour le moins consentante
La chose lui procure une ivresse troublante.

Le plaisir que ressent une fesse soumise
Est sans doute aussi fort que la faute commise
Qui jamais innocente se fait souvent coquine
Afin de faire grimper un peu l’adrénaline
En excitant l’instinct du bon éducateur
Heureux de cultiver les superbes rondeurs
D’un cul gélatineux diablement insolent
Que sa main assagit et rend bien consentant.

Lorsque la fesse est jeune et le cul potelé,
Sorti que depuis peu de sa belle innocence,
La claque favorise par son outrecuidance
Autant de vexations que de joies éhontées.
Et un cul qui frétille sous la main qui clapote
Se soumet gentiment aux faveurs de son hôte
Qui de frappes en caresses tant vénère la fesse
Que la chair se relâche et s’ouvre à l’allégresse.

La jeunesse passée, le cul d’une bourgeoise
Est beaucoup moins revêche et bien souvent pavoise
Sous la claque ardente qu’une main lui impose
Car bien mieux avertie la meuf qui s’expose
À ces délicatesses, en adopte le rite
Et n’obtient finalement, que ce qu’elle mérite
Car sur sa croupe large, la gifle qui punit
Accorde à son plaisir encore plus de crédit.

Et bon sang qu’il est doux de tancer un beau cul
Dont la fesse impudique insolemment tendue
Se plie aux bons égards d’une main bienveillante
Tout en faisant semblant d’être un peu réticente.
Car bientôt échauffée, la Dame qui gémit,
N’attend plus qu’une chose tant son cul s’attendrit :
Qu’on la baise ou l’encule avec la même ardeur
Qu’on met à bichonner son gracieux postérieur.

(25.05.2018)

P.S.
Il ne faudrait pas croire, surtout à notre époque
Que femmes seulement, aient droit à ces égards
L’égalité faisant, la chose est réciproque
Et même s’il est vrai qu’elle est beaucoup plus rare
Les hommes tout autant méritent une raclée.
Les Dames connaisseuses ne s’en laissent conter
Qui savent corriger un joli cul musclé
Afin de l’inciter par une bonne tripotée
A ne pas oublier ses devoirs conjugaux.
Car il n’est point meilleure source de libido
Qu’une main de Nana ou batte de lavandière
Pour exciter un mec en frappant son derrière.
A l’homme qui douillet lui dira  » ça fait mal ! »
« voyons, répondra-t-elle, le geste est si banal ! « .

Ce contenu a été publié dans Histoires, Poèmes, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à La Fessée par Verdon

  1. Donadieu dit :

    Et qu’en je pense que les esprits chagrins
    ont interdit la fessée, se croyant très malins
    Comme si ce qu’on faisait chez soi
    caresse ou pam-pan, regardait l’état !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *