Soubrette, te rappelles-tu ? par Honoré Letellier
Soubrette, te rappelles-tu de ta promesse
Qu’en fin de journée, tu me montreras tes fesses
Que tourne la vie que tournent nos cœurs
Pour que nous vivions nos moments de bonheur
Et si par hasard au détour de nos jeux
Nous rencontrions ta mère la belle putain
Nous l’inviterions à nous lécher tous les deux
Pour que nous puissions à trois jouir sans fin !
Honoré Letellier dit Telius (1733-1793)
Cet horloger et astrologue fut un précurseur puisque 237 ans avant l’affaire du calendrier maya, il associait déjà l’alignement des planètes à la fin du monde. Réalisant ses démonstrations à l’aide d’un automate truqué, il tenait baraque sur le Pont Neuf à Paris et vendait fort chers des réservations d’abris qu’il était impossible de visiter puisque prétendument situés dans le domaine royal de Satory. Il fut aussi chansonnier et auteur de quelques poésies grivoises
Le premier vers est fautif : On se souvient DE quelque chose, mais on se rappelle quelque chose. Il aurait donc fallu écrire soit :
Soubrette, te rappelles-tu ta promesse
soit
Soubrette, te souviens-tu de ta promesse
1) L’auteur étant décédé en 1793, il va être difficile de lui demander de corriger 😉
2) Les feuillets manuscrits sur lesquels sont écrits ces poèmes sont très peu lisibles, on a été parfois obligé d’interpréter.
3) J’avoue que cette règle qui devient de plus en plus obsolète dans le langage courant, m’a échappé !
4) Et puis bon, est-ce si grave ?
Ah ! La charme de ces poésies du passé !