Vive le sport !
par Karl
Avec mon ami Pierre, nous avions pris l’habitude saine du footing. Nous courrions régulièrement le soir, deux à trois fois par semaine après le travail. Petit à petit nous nous sommes pris au jeu et à nous inscrire dans des courses hors stade, de cinq ou dix kilomètres, puis même une fois un semi-marathon. L’expérience fut très agréable, et nous aimions bien nous retrouver pour nous entraîner.
Un jour, nous décidâmes d’un commun accord de nous préparer pour le grand saut, à savoir la distance mythique des 42,195 kilomètres, celle du marathon.
Nous avons donc suivi une préparation spécifique et un petit régime en vue d’être au maximum le jour J. Nous avions choisi une épreuve particulière, le marathon du Médoc, puisque le parcours est jalonné de dégustations gratuites des grands crus locaux… Il y a même un buffet d’huîtres, d’entrecôtes à la bordelaise (évidemment) et de fromages pour les plus courageux (vers la fin).
Comme vous le voyez une épreuve pour les jouisseurs…
Nous arrivâmes la veille au soir dans un gîte que nous avions loué dans la pinède près de Pauillac et nous endormîmes très tôt.
Au matin, nous partîmes gaillardement pour la course qui se passa plutôt bien pour une première… Nous nous retrouvâmes après l’arrivée, heureux d’avoir terminé, à la fois épuisés et très excités. L’après-midi était belle (c’était début septembre), et nous décidâmes de profiter de la terrasse de notre location.
Dès l’arrivée, Pierre partit se doucher pendant que je récupérais et faisais des étirements. Il sortit de la douche et je lui succédai. Une fois bien propre je revins dans la chambre et le vis allongé à plat ventre, nu, qui bronzait sur la terrasse.
Je m’approchai de lui et lui offrit une bière ;
– Comment te sens-tu ?
– La vache, je suis cassé de partout ! J’aurais dû me faire masser à l’arrivée mais il y avait trop de monde…
Sans préméditation aucune je répondis :
– Tu veux que je le fasse ? J’ai de l’huile dans mon sac…
– Super ! Vas-y !
Je récupérai l’huile de massage et m’agenouillai à ses pieds, une serviette autour des reins. Je me frottai soigneusement les paumes avec l’huile et commençai à lui masser les mollets. De doux va-et-vient sur ses muscles longs et durcis par l’effort ne tardèrent pas à les détendre… Il soupirait doucement et je commençai à remonter sur ses cuisses puissantes et lisses (en bon sportifs nos jambes étaient épilées, et j’avais constaté que Pierre était lui totalement imberbe). J’évitais soigneusement de toucher ses fesses rondes pour faire monter son désir car j’étais tout à coup très excité…
Ma position était malcommode et je m’enhardis : toujours à genoux, j’avançai, enfermai ses genoux entre mes jambes et commençai à lui tripoter le cul…
Cela dura un bon moment et il soupirait de plus en plus fort…
J’arrachai alors la serviette qui me ceignait les reins (je m’étais mis à bander durement) et pressai plusieurs fois le flacon d’huile de massage sur son dos et sur mon ventre : le liquide jaillit par saccades prémonitoires, nous éclaboussant de filaments prometteurs. Je les étalai de mes mains et me couchai sur Pierre, lascif, glissant d’avant en arrière. Il gémissait maintenant, alors que mon sexe durci se frottait dans le doux sillon de ses fesses luisantes.
Après quelques minutes de ce traitement, je soulevai une jambe et le fis mettre sur le dos. Je pus voir avec plaisir qu’il était en proie à une érection de fort calibre, son sexe circoncis congestionné.
Alors je n’y tins plus : j’écartai ses cuisses, me penchai et commençai les caresses avec ma langue sur ce gland luisant et vibrant, tournant autour, forçant doucement l’orifice, puis descendant jusqu’à ses petites couilles dures.
Enfin je l’entonnai.
Hétérosexuel, c’était la première fois que je suçais une belle queue et j’y trouvais un plaisir rare et inédit. Je me prosternai sur son sexe, humble esclave de cette idole de chair, au service des plaisirs et de la jouissance. Je n’arrivais pas à l’avaler complètement, mais je compensais avec l’agilité de ma langue et en massant son gland contre ma joue. Il m’accompagnait de lents mouvements du bassin, puis se dégagea avant de se retourner de profil.
Tête-bêche il me saisit par les cheveux pour m’intimer de recommencer et se mit lui aussi à me sucer. Notre 69 dura longtemps, nous nous amusions à échanger les mêmes caresses presque au même moment, coups de langue sur le frein, lissage du gland, dans une transe et une osmose perverse que je n’avais jamais connue.
Il souleva une de mes jambes et fit alors glisser sa langue dans ma raie. Je gémis. Je ne lui rendis pas la pareille car j’avais été directif jusque-là et je souhaitais maintenant lui laisser les rênes ; tout en léchant mon petit orifice il me branla en cadence ; puis, ayant de nouveau huilé sa main, il se mit à mettre son index dans mon anus, bientôt suivi de son majeur. Le souffle me manqua. Pris par mon plaisir, j’avais cessé de sucer son sexe de silex et me laissais aller à ma jouissance de chienne. Chienne encore, je me dégageai et me mis au soleil à quatre pattes, croupe tendue vers le ciel, offrant mon cul d’esclave à la tyrannie de sa bite triomphante.
Alors il se leva, se mit derrière moi et me pénétra tout doucement, avant d’accélérer le rythme petit à petit. Ainsi violé, investi, rempli de chair chaude, dure et palpitante, je criai des sons sans suite, comme un animal. Sa queue me limait maintenant durement, son gland venait cogner au fin fon de mes entrailles, ses couilles heurtaient mon périnée en cadence ; passant ses mains sous moi il tritura et pinça durement mes tétons durcis et me fit crier de plaisir. Je n’étais plus rien que ce plaisir. Sans cesser de m’enculer divinement, il se redressa, me tenant par les hanches et avançant ses pieds. Je me tordis alors davantage, recroquevillé, et les léchai avant de sucer son gros orteil comme j’avais naguère sucé sa bite. Empli de la bouche au cul je me laissai aller au délice de n’être qu’un instrument de plaisir. J’aurais voulu que Pierre me pourfende de sa queue, j’aurais voulu qu’il en ait plusieurs, j’aurais voulu être pris sans fin. Je le sentis vibrer et me dégageai brusquement avant de me retourner très vite : je savais qu’il allait jouir. Toujours à quatre pattes je présentai mon visage à son gland tressautant pour recevoir sa liqueur d’amour. Il m’inonda la figure et la bouche en gémissant, j’avalai et goûtai le suave foutre avant de me pourlécher et de reprendre en bouche son sexe alangui pour bien le nettoyer. Pendant que je le mâchouillais doucement, il me branla en me doigtant et je giclai très vite sur mon ventre. Il me nettoya de sa langue puis m’embrassa, et nous goutâmes ensemble nos spermes, sueurs et sécrétions dans une communion sensuelle et moite.
Pas un mot n’avait été prononcé depuis ma proposition de massage et un long moment plus tard Pierre me dit :
– Cette nuit c’est toi qui m’enculeras.
Un bon texte gay très bien écrit et qui donne envie de sucer de la bite
Une belle histoire bien écrite
une histoire magnifique et plein de sensualité
Merci beaucoup !