Jusqu’à ce jour fatidique j’avais toujours été porté sur le sexe, mais pour
moi le sexe se conjuguait au masculin-féminin, ou en solitaire. L’onanisme
est-il l’antichambre de la bitophilie ? Je ne sais pas mais toujours est-il
que ce jour là j’allais réaliser que j’étais bitophile !
Je rentre chez moi, dans la proche banlieue parisienne, après un dîner chez
des amis. En sortant du métro je suis pris d’une envie pressante. Je fais un
détour au coin du bois où je sais pouvoir trouver des pissotières publiques.
Des cinq urinoirs quatre sont déjà occupés, je m’installe donc à la seule
place laissée libre, je baisse le zip de ma braguette, sors mon sexe et
commence à uriner. Machinalement, ne sachant pas trop où poser mon regard,
je jette un oeil autour de moi et à mon voisin de droite (il n’y a qu’un mur
à ma gauche). Sans vraiment lui prêter attention, je constate que mon voisin
est un Noir, assez foncé me semble-t-il. En baissant les yeux je me rend
compte qu’il est en érection et se masturbe consciencieusement. Un peu gêné
je détourne la tête. Puis intrigué et pour tout dire un peu curieux sinon
émoustillé je regarde à nouveau en direction de sa taille. Il a bougé et je
peux contempler à loisir son bel engin. La vue de cette belle queue dressée
m’excite. Mon voisin fait coulisser son prépuce avec une lenteur extrême
dévoilant puis cachant son gland gonflé. Un frisson me secoue le bas du dos,
je me surprend a faire moi aussi un lent mouvement de va et vient sur ma
queue qui relève la tête. Je ne quitte pas des yeux son sexe. Lui s’est
aperçu que son manège n’est pas sans effet sur mon anatomie. Après quelques
instants d’observation, il étend rapidement la main et saisi mon sexe entre
ses doigts sans cesser de se caresser. Sa main est chaude, ses doigts un peu
rugueux amorcent une caresse plus prononcée. Je dois être rouge de
confusion, je ne sais où me mettre et regarde affolé autour de moi, mais
personne ne semble prêter attention à nous. Mes jambes flagellent un peu. Je
m’enhardi et le laisse faire, quelle excitation !
Quelques instants plus tard il retire sa main de sa queue et avance son
bassin vers moi comme pour une invite, j’avance la main, saisi sa queue et
commence à le masturber doucement. Sa queue est douce, un peu humide, j’ai
des bouffées de chaleur, j’ai envie … de quoi au juste? Subitement il
arrête sa caresse se dégage doucement de ma main et m’entraîne quelques
mètres au dehors. Nous sommes à deux pas des toilettes dont nous profitons
encore de l’éclairage blafard. Mon partenaire a maintenant son pantalon sur
les chevilles, sans plus réfléchir, je dégrafe ma ceinture et fais de même.
Nous nous branlons mutuellement sans plus aucune retenue. Nos mains vont et
viennent sur nos cuisses, nos couilles. Le galbe de ses fesses rondes est un
régal. Sous la pression de sa main, j’écarte légèrement les cuisses, il en
profite pour glisser un doigt fouineur qui fini par se poser sur mon
péritoine puis sur mon anus, quel délice! Je suis de plus en plus fou.
Autour de nous il y a des bruits bizarres c’est alors que je me rend compte
que nous ne sommes plus seuls. Les autres « pisseurs » ont du sortir, je crois
même apercevoir d’autres personnes que je n’avais pas remarquées jusque là.
Je pense qu’ils se masturbent en nous regardant. Je n’en ai cure, ma honte
est passée… Le regard des autres doit me rendre incontrôlable, je ne sais
plus ce que je fais. Tout à coup je me penche sur mon partenaire et englouti
son gland dans ma bouche, c’est doux, c’est chaud, çà a un goût délicieux,
une petite odeur de musc. J’ai pris sa queue et ses testicules avec mes deux
mains, je masse, je suce, je glisse un doigt en direction de son anneau. Mon
partenaire a l’air d’apprécier. Il commence à donner des petits coups
d’avant en arrière avec son bassin faisant pénétrer sa chair plus avant.
Lorsque sa queue sort de ma bouche je lèche cette douce colonne avec la
pointe de la langue en insistant à la naissance du gland, sur le frein.
C’est une sensation incroyable je n’ai jamais connu pareille excitation. Mon
partenaire a posé ses mains sur ma tête, il caresse ma nuque et mes cheveux
et guide le mouvement.
Tout à mon plaisir je n’ai pas tout de suite remarqué que deux hommes se
sont approchés de nous. Ils sont maintenant tout près et encadrent mon
partenaire. Ils se masturbent à la hauteur des mes épaules. La vue de ces
deux autres membres décuple mon excitation. L’un est plutôt court mais épais
(la queue est un peu grasse me dis-je!) l’autre est long, fin, courbé et
nerveux. Soudain, je n’y tiens plus, ma bouche quitte la queue de mon
partenaire initial (j’ai toujours ses bourses dans ma main) et « j’avale » la
queue « grasse ». Ce ne sont plus les mêmes parfums mais c’est tout aussi
délicieux. Sa queue est mouillée, un suc un peu amer s’en échappe, je lape
avec délice, il me semble que le bruit de succion est plus perceptible, sans
doute à cause du diamètre de l’engin… Après un instant je change
légèrement de position pour me tourner du coté de la troisième queue, la
« nerveuse ». Là encore changement de parfums, son propriétaire a du forcer
sur l’eau de toilette… Pourtant je l’avale tout aussi goulûment que les
deux autres. Sa queue est dure presque sèche comme un bâton de bois. Avec ma
main gauche je masturbe cette queue longue, Je décalotte à fond et remonte
tout doucement après avoir lapé le gland mis à nu. Soudain, je sens une
présence derrière moi. Des mains se sont posées sur ma croupe. Je sursaute
un peu et lance un regard rapide en arrière sans pour autant interrompre la
pipe. Deux hommes, le pantalon sur les chevilles se sont placés derrière
moi, le sexe à la main. Quelque chose d’humide me glisse dans la raie des
fesses. Puis un doigt fouilleur force doucement l’entrée de mes reins,
d’abord réticent je fini par le laisser faire. Le doigt s’y insinue tout
entier, je crois. Drôle de sensation.
J’ai maintenant cinq queues en pleine forme autour de moi. Je me dis que je
suis devenu fou. Bref moment de lucidité. Sur le front avant, ma bouche
passe d’un sexe à l’autre, tandis que les mains de mes partenaires se
mélangent allégrement et se caressent les uns les autres. A l’arrière, on
m’écarte les fesses, et c’est quelque chose de plus gros qui semble vouloir
forcer le chemin de mon cul. Je ne suis pas trop d’accord. Je le fais
comprendre à mes deux invisibles profiteurs en agitant mon bassin de droite
à gauche. Il n’ont pas l’air de vouloir trop insister et reprennent leur
branlette sur la raie de mes fesses. C’est plus agréable comme çà.
de quelque chose de chaud, de gluant et d’amer ou salé ou les deux je ne
sais pas. Surpris je m’arrache un peu trop rapidement de la verge tendue
mais pas suffisamment vite pour éviter les autres jets de sperme qui
m’arrosent alors le nez, les yeux et même les cheveux. La première surprise
passée, j’englouti à nouveau le sexe arroseur pour lui en extraire son jus
entier. Ce n’est finalement pas si mauvais. C’est même bon ! Puis je repasse
à mon premier partenaire, lui aussi n’est pas loin de l’explosion qui fini
par arriver dans un grand coup de reins qui me déséquilibre à moitié. De
nouveau le membre m’échappe et je reçois une nouvelle décharge en pleine
figure. Mon visage est couvert de sperme. Je me lèche les lèvres et reprend
la verge dans ma bouche. Puis c’est au tour des deux de derrière de
décharger sur moi, mes fesses sont pleines de foutre. Celui-ci glisse entre
mes globes et ruisselle le long de mes jambes comme une caresse. J’ai la
sensation d’en avoir partout.
Sans doute pris au jeu la « grasse » fini par éjaculer enfin, mais là, elle
n’est pas dans ma bouche et à nouveau je prend tout sur le menton, la bouche
et le nez. Un sirop tout chaud me coule dans le cou.
Après avoir déchargé, tous disparaissent les uns après les autres sans un
mot. Seul l’homme Noir reste. Il a réajusté son pantalon comme si de rien
n’était. Il m’adresse la parole, ce sont les premiers mots échangés depuis
le début. Il veut m’emmener chez lui pour passer le reste de la nuit avec
moi. Je décline, il insiste. Gentiment mais fermement je refuse. Il
n’insiste plus et me tend élégamment un mouchoir en papier pour que je
m’essuie, je manque de m’étouffer de rire, compte tenu de mon état, c’est
une boite entière de kleenex qu’il me faudrait… Néanmoins je prend le
mouchoir le remercie et il s’éloigne non sans me dire qu’il vient souvent
ici et qu’il serait ravi de me revoir…
J’essaie de mettre de l’ordre dans ma tenue, je vais me rincer le visage
dans les toilettes, là où tout a commencé! Je rentre chez moi en rasant les
murs, si un voisin me voyait dans cet état! Mon pantalon trempé de sperme me
colle aux jambes, mes cheveux sont tout poisseux. Ce n’est guère agréable
mais je souris intérieurement en repensant à ces minutes de folie sexuelle.
Je n’ai pas joui, au sens éjaculatoire du terme, pourtant je ne suis pas
frustré, j’ai pris mon pied à palper, à masser, à caresser et à sucer des
queues, jamais je n’aurais imaginé çà. J’ai découvert quelque chose. Je suis
heureux, très heureux même de cette expérience.
Une fois rentré, je n’ai qu’une hâte, une bonne douche chaude. Sous la
douche je me caresse et me masturbe lentement jusqu’à l’explosion finale qui
est à la hauteur de l’intensité des moments que je viens de passer…
Cette histoire s’est passée il y a des années lumières, il y a exactement
vingt six ans, j’y repense de temps en temps en frissonnant de bonheur. Je
ne l’ai jamais renouvelée, du moins à cet extrême. Cette première expérience
m’a ouvert d’autres horizons de jouissance. Depuis j’ai caressé d’autres
hommes, d’autres femmes, des hommes et des femmes ensemble et toujours dans
le respect des désirs de chacun. De nos jours, en terme de santé une telle
expérience est beaucoup plus risquée qu’à l’époque. Alors aujourd’hui prenez
votre plaisir là ou vous voulez mais faites gaffe et sortez couverts …
Du bon gay. Probablement un événement réel quelque peu romancé. C’es très bandant si on aime les bites !
Sinon remarque de détail : L’année lumière n’est pas une unité de temps mais une unité de distance