Une rencontre peu ordinaire 2 – Si seulement c’était tous les jours mon anniversaire
par Biscuit84
Ce récit fait suite à mon premier : « Une rencontre peu ordinaire ». Et c’est (hélas) toujours une fiction…
Plusieurs semaines ont passé depuis cette fameuse soirée. J’ai bien sûr revu plusieurs fois mon amant Nicolas, mais je n’ai plus eu de nouvelles de Laurie. Ca n’est peut être pas plus mal car Sophie, ma compagne, si elle accepte très bien le fait que je puisse avoir un amant, n’accepte pas du tout l’idée que je puisse avoir des relations avec une autre fille qu’elle. C’est ainsi que fonctionne notre couple, elle a ses amantes et moi les miens ou plutôt le mien depuis que je connais Nicolas. D’ailleurs lorsque je lui ai raconté ma folle soirée avec Laurie et lui, elle m’a fait la tête pendant trois jours. Heureusement que notre coquine d’un soir n’est restée que spectatrice… Mais je ne vais pas me plaindre, j’ai tout de même beaucoup de chance d’avoir une copine comme elle. C’est une femme intelligente, ouverte, belle, coquine. Elle est tout pour moi. Nous partageons beaucoup de choses, nous pouvons tout nous dire. Elle me parle parfois de ses conquêtes féminines et aime bien lorsque je lui raconte mes nuits passées entre hommes. Elle connaît très bien mon amant et l’entente entre eux est excellente. Elle m’a confié un jour que ça ne lui déplairait pas de vivre notre premier trio avec lui, même si je crois qu’elle ne se sent pas tout à fait prête. Elle sait que cette idée m’attire beaucoup mais elle a encore un peu de mal à se décider à passer à l’acte. Quand à Nicolas, je sais qu’il ne dira jamais non pour ce genre de choses. Sa compagne à lui est une vraie libertine et chez eux tout est permis !
Dans quelques jours c’est mon anniversaire. Je voulais organiser une petite fête entre amis à la maison mais Sophie en a décidé autrement. Elle m’a simplement dit :
« Nous allons passer toi et moi une nuit torride, et tu verras que tu n’oublieras jamais cette soirée d’anniversaire en amoureux ».
Je n’ai aucun doute pour ce qui est des instants torrides, mais bon une soirée rien que tous les deux on en passe déjà toute l’année. Je ne suis donc pas trop emballé par cette idée.
« Fais moi confiance » ajoute t’elle avec un regard pétillant plus que coquin.
De toute façon, elle semble tellement décidée, je crois que je n’ai pas trop le choix…
Le soir de la surprise est arrivé. Sophie m’a demandé de me faire beau et sexy, et a surtout insisté pour que je ne la voie pas se préparer. Je suis donc passé à la salle de bain en premier, une bonne petite douche, j’ai épilé mon intimité, mis du parfum, puis j’ai revêtu un string noir transparent et le haut assorti avec un jeans bien moulant et une chemise ouverte.
Elle me regarde descendre les escaliers avec des yeux qui me déshabillent, me caresse les fesses au passage, me fait un baiser doux et chaud sur les lèvres, puis monte prendre ma place.
Je me demande bien dans quelle tenue elle va redescendre, elle qui sait si bien mettre en valeur son corps de déesse. Car elle a bel et bien un corps de déesse ma grande brune aux mèches rouges. Un visage doux, que l’on dirait très sage si elle n’avait pas ce regard noir profond et coquin lorsque le désir l’envahit, et un corps presque parfait qui lui ouvre la porte à toutes les folies vestimentaires. J’aimerais tant qu’elle ose enfin remettre sa longue robe noire. Elle ne l’a portée qu’une seule fois, lorsque nous étions en vacances au bord de mer, et m’a promis que lorsqu’elle la remettrait ce serait sans rien en dessous. J’imagine sa belle poitrine libre sous ce tissu trop fin pour être vraiment opaque, et aucune marque de string dans le bas de son dos, laissant planer un doute qui en troublerait plus d’un. Je commence à m’exciter tout seul à faire ces songes éveillés. Il faut que je me calme ou sinon je vais lui sauter dessus lorsqu’elle va redescendre. Il faut dire qu’elle est longue à se préparer. Je vais me changer les idées sur mon ordinateur. Je consulte mes emails. Il y en a un de Nicolas avec une pièce jointe. C’est une série de photos très osées mettant en scène deux beaux jeunes hommes. Cela ne m’étonne pas de lui. Il sait très bien l’effet que va me faire cette vision de deux Apollons en train de faire l’amour. Pour ce qui est de me changer les idées c’est donc raté. Mon excitation revient au galop et j’ai déjà la main posée sur mon string devenu trop étroit.
Lorsque Sophie descend enfin, je suis en train de me masturber comme un adolescent coupable devant son écran. Elle sait très bien que j’aime m’adonner à ce genre de petits plaisirs solitaires, mais il n’empêche qu’une gêne m’envahit lorsque je comprends qu’elle est derrière moi.
« Tu aurais pu m’attendre » me dit-elle.
Jamais je ne l’ai vue aussi belle et sexy. Elle porte un petit haut très fin, près du corps et totalement transparent dont j’ignorais jusqu’à maintenant l’existence. En dessous, un soutien- gorge noir en dentelles qui lui fait une poitrine irrésistiblement provocante, sa petite jupe noire très courte que j’aime tant, des bas résilles, et des talons aiguilles qui subliment ses longues jambes. Je reste immobile et sans voix devant une telle beauté. Elle s’approche de moi, m’embrasse sur les lèvres, pose ses bras autour de mon cou pour mieux s’appuyer contre mon torse. Je sens ses tétons frôler les miens, sa langue chercher la mienne. Puis elle s’écarte, me regarde en souriant, se met à genoux devant moi comme si elle allait me donner ce plaisir buccal que tous les hommes raffolent, approche ses lèvres de mon sexe brûlant de désir, me fait un simple, minuscule et frustrant baiser sur le gland et se relève aussitôt. Elle va me rendre dingue. Je le suis pourtant déjà, dingue de sa beauté, dingue du regard qu’elle me fait. Je suis au bord de l’orgasme rien qu’en devinant le désir qui brille dans ses yeux amoureux. Elle se penche vers moi et m’attrape les poignets, pose ma main droite sur ma queue comme pour m’inviter à poursuivre ma masturbation solitaire et glisse ma main gauche sous sa jupe. Je constate alors qu’elle est aussi chaude et excitée que moi, mais surtout qu’elle ne porte rien d’autre que ce que j’ai déjà vu. J’atteins l’orgasme en enfonçant un doigt dans son intimité trempée. Je n’en pouvais plus, je suis devenu totalement incontrôlable. Je ressors mon doigt de son intérieur et le lèche tandis qu’elle s’applique à récupérer avec sa langue mon sperme encore chaud sur mes doigts et sur mon gland. Elle me donne un baiser très spécial, inondant ma bouche de ma propre liqueur qu’elle me force à avaler. Lorsque se termine cet échange de saveurs, je suis empli du bien être caractéristique qui suit une intense jouissance. Je me lève et prends mon amoureuse dans mes bras. Nous nous câlinons quelques minutes puis elle me murmure à l’oreille :
« J’espère que tu es en forme car cet orgasme là n’était pas dans mes plans, ça t’en fera donc un de plus que prévu… »
Ces mots sonnent en moi comme une question sans réponse, un problème sans solution. Je comprends enfin combien cette soirée sera spéciale, même si je n’ai en fait aucune idée de ce qui m’attend…
Nous partons dîner à l’extérieur. Je ne sais dans quel endroit elle a décidé de m’emmener. Elle prend donc le volant. Sa jupe remonte tout au long du trajet. J’aperçois même la dentelle du haut de ses bas. Voyant que je fixe cette partie de son anatomie elle remonte carrément sa jupe pour m’exhiber son insolente nudité, et continue à conduire comme si de rien n’était. Je pose ma main sur sa cuisse mais elle me l’enlève aussitôt, prétextant que ce n’est pas raisonnable de se laisser caresser de la sorte en conduisant. Nous arrivons au restaurant. Je ne connaissais pas cet endroit qui m’inspire beaucoup de chaleur et de convivialité tout en étant très classe. Nous nous installons et passons commande. Le repas se déroule sans incident notable mis à part l’obsession permanente dans ma tête de mon amour de femme devenue exhibitionniste d’un soir et qui me lance des regards très subjectifs à chaque fois que ses lèvres se referment sur la nourriture succulente qui nous est servie. Je languis de terminer ce repas pour connaître la suite du programme tant je sens ma coquine excitée ce soir. Enfin nous repartons, sommes restés là bas à peine deux heures mais ce fut bien trop long à mon goût. Le sourire coquin de notre serveur lorsqu’il nous souhaite une bonne fin de soirée me laisse deviner qu’il en a vu plus que ce qu’il aurait du…
Sophie insiste pour prendre le volant. Lorsqu’elle s’arrête dans ce petit chemin en rase campagne je comprends ses intentions. A peine la voiture arrêtée elle me saute dessus. Elle m’embrasse comme le font si bien les femmes amoureuses, et apparemment je n’étais pas le seul à avoir du mal à contenir mon désir. Elle pose ses mains sur mon torse et me masse les tétons à travers mon t-shirt tout en continuant à me lécher les lèvres avec sa langue chaude. Puis elle incline mon siège au maximum. Je me retrouve allongé et commence à lécher à grand coups de langue son entrejambe trempée qu’elle m’a collé au visage après quelques acrobaties. Elle s’est installée sur moi comme j’aime tant qu’elle le face, me donnant son sexe à déguster tandis qu’elle défait mon jeans. Elle libère ma queue de ce tissu trop étroit et la prend entièrement en bouche avec l’assurance de la femme coquine qu’elle est. Je sens ses seins contre mon ventre, ses mains s’agrippent à mes cuisses. Je lui masse les fesses et colle ma bouche contre son minou chaud et humide. Je lui suce son petit bouton de plaisir qui durcit à mon contact, je promène ma langue entre ses lèvres, et la rentre dans sa grotte magique. Je passe ma main sous sa jupe et masse du bout du doigt l’endroit qui déclenche à coup sûr tant de plaisir. Au bout d’une courte minute d’intenses caresses provoquant ses gémissements qui m’excitent plus que tout, elle finit par jouir et je bois sa mouille qui me coule sur le visage. Elle s’active sur ma queue, me tète le gland, la lèche sur toute sa longueur en descendant jusque sur mes boules imberbes qu’elle prend dans sa bouche chaude. Elle mouille un de ses doigts et le glisse entre mes fesses. Elle me masse le petit trou tout en suçant avec vigueur ma queue toute raide. Ma langue quitte son minou et se glisse entre ses fesses. Je lui rends ainsi les caresses anales qu’elle me prodigue avec son doigt. Au plus je rentre en elle le bout de ma langue, au plus son doigt s’enfonce en moi. Je pars dans un puissant orgasme et me vide dans sa bouche. Elle avale le fruit de ma jouissance, frotte une dernière fois son clitoris contre mes lèvres, et se relève. Elle se couche contre moi, dans l’autre sens cette fois ci, et me donne un doux et chaud baiser tout en continuant à se caresser. Elle s’active de plus en plus fort entre ses cuisses et se donne un second orgasme en me regardant bien dans les yeux, comme pour me dire qu’elle n’en a pas eu assez pour ce soir. Puis elle réajuste sa jupe maculée des preuves du plaisir qu’elle vient de prendre, s’installe derrière le volant, et démarre. Elle semble pressée de rentrer. Je me rhabille pendant le trajet.
Dès notre arrivée et à peine sortis de la voiture, elle m’embrasse sur les lèvres, me prends par la main et c’est à la manière de deux jeunes amoureux impatients que nous rentrons chez nous. La porte refermée, elle se colle à moi et me glisse à l’oreille :
« Mon amour tu vas vivre à partir de maintenant la nuit la plus chaude de ta vie ».
Je ne comprends pas trop pourquoi elle croit bon de préciser « à partir de maintenant » car pour moi, la soirée est déjà bien chaude depuis plusieurs heures. Elle ne me laisse pas le temps de réfléchir à ses mots et me pousse jusque dans notre chambre. Elle me déshabille complètement, me pousse sur le lit, et se couche sur moi. Elle me donne un interminable et torride baiser, comme si c’était notre premier. Puis elle se relève et se dirige vers l’armoire. Je n’ose pas bouger tellement elle semble vouloir tout diriger ce soir. Elle ouvre un tiroir et en sort un foulard de soie rouge. Elle revient vers moi, m’attrape les poignets, les ramène derrière ma nuque, et passe le foulard autour, les liant au sommier du lit. Elle fait un nœud suffisamment serré pour que je ne puisse pas me libérer, se relève devant moi et dit d’une voix forte en me regardant ainsi prisonnier de ses désirs :
« Vous pouvez venir il est attaché ».
Mon sang ne fait qu’un tour, je n’ai même pas le temps de comprendre ce qui m’arrive que la porte de la chambre s’ouvre. Je lève la tête et c’est avec une stupeur qui se transforme vite en bonheur que je découvre l’identité des complices de son petit jeu.
Nicolas et Laurie entrent tous deux dans la pièce main dans la main, entièrement nus, tout sourire en me voyant ainsi piégé.
« Bonsoir mon bébé » me dit mon amant en s’approchant pour m’embrasser.
Il me donne un doux, chaud, mais néanmoins viril baiser comme il sait si bien les faire puis se tourne vers Sophie et lui dit :
« Vous avez été bien longs, Laurie et moi avons du nous occuper seuls en vous attendant ».
Je devine très vite ce qu’ils ont bien pu faire. Il suffit de les regarder, lui, fier comme un mâle qui vient d’accrocher une nouvelle conquête à son tableau de chasse, et elle, toute gênée, qui n’ose pas dire un mot et reste derrière lui, blottie contre son dos…
Sophie s’approche de Nicolas et l’embrasse sur la bouche, comme si c’était habituel entre eux. Ils prennent bien soin de me montrer leurs langues qui se rejoignent entre leurs lèvres. Il la déshabille, en prenant le temps de la caresser, de frôler de ses mains douces et expertes toutes les parties sensibles de son corps fragile. Cette scène m’excite au plus haut point et c’est avec une impudeur bien involontaire que j’exhibe mon érection. Une fois toute nue, Sophie vient me rejoindre, se place au dessus de moi, me frôle le torse, le ventre, puis la verge avec ses seins lourds. Elle m’embrasse le bout du gland puis remonte le long de mon corps en laissant sa langue glisser sur ma peau. Elle me couvre tout le corps de petits baisers tendres et appuyés. Elle part de mon cou, puis monte le long de mes bras jusque sur mes mains, puis redescends sur mon épaule, mon torse, mes tétons, mon ventre. Elle me léchouille le nombril, joue avec mon bijou, puis continue la lente exploration de ce corps qu’elle aime. Elle contourne habilement les parties les plus sensibles, me masse les jambes, les embrasse, et laisse glisser sa langue jusqu’au bout de mon pied. Elle me lèche un orteil comme si elle lui faisait une fellation, en me lançant son regard si profond et brillant qui me fait fondre. Elle remonte lentement vers ma bouche, en frottant son corps contre le mien, et m’embrasse à nouveau après m’avoir mordillé les lèvres.
Pendant ce temps Nicolas a allongé Laurie sur le lit à coté de moi. Il l’a ligotée elle aussi avec un foulard comme l’a fait Sophie avec moi. J’aperçois sa tête déjà entrain de s’occuper de son entrejambe. Laurie me regarde, elle me sourit et me transmet avec ses yeux le plaisir que doit lui procurer mon amant. Elle a le souffle qui s’accélère, elle ferme les yeux, contracte son corps tout entier sous les coups de langue et les doigts de Nicolas.
Sophie place ses jambes autour de mes épaules, et plaque son intimité chaude et humide sur mon visage. Elle se tient bien droite au dessus de moi et me lance un sourire ravageur en se léchant les lèvres et se caressant les seins. Elle sait combien j’aime lécher longuement son minou, combien j’aime titiller son bouton d’amour et darder sa grotte magique avec ma langue. Elle ne tarde pas à mouiller abondamment et à me faire avaler sa liqueur féminine. Je m’attarde plus longuement sur son bouton gonflé. Elle passe ses mains dans mes cheveux et me soulève la tête afin de mieux ressentir mes caresses buccales. Je sens son corps se crisper, elle se mort les lèvres, puis pousse un soupir de soulagement. Elle recule tout doucement et va se placer au dessus de ma verge tendue vers elle, la prends par la main et la positionne entre ses lèvres trempées. Je vois ma queue disparaître lentement dans le ventre de ma chérie, je ressens toute la chaleur et la moiteur de son intérieur. Je me laisse aller aux plaisirs de la passivité. C’est elle qui mène la danse, à son rythme, lent au début, puis un peu plus vif au fur et à mesure que le plaisir l’envahit. Elle pose ses mains sur mon torse et je prends toute la mesure de son excitation lorsque ses ongles griffent ma peau.
A côté de nous les choses s’accélèrent aussi. Nicolas a revêtu un préservatif et pénètre Laurie. Il s’enfonce tout au fond de ses entrailles en lui tenant les jambes bien hautes au dessus de ses épaules. Elle a le visage tendu, les yeux fermés, elle est complètement ailleurs. Elle a la beauté d’une femme en train de prendre un plaisir très intense.
Je l’envie, j’aimerais être à sa place, que mon amant me prenne ainsi, avec autant de vigueur, et de plaisir.
Je ferme les yeux, c’est l’extase d’avoir ma Sophie ainsi sur moi, et mon Nicolas juste à côté de moi qui fait l’amour à une autre fille. Sophie pivote son visage vers lui et lui sourit. Il se rapproche et l’embrasse à pleine bouche. Comme j’aurais aimé ajouter ma langue aux deux leurs… Elle lui murmure quelque chose à l’oreille, puis ils se lèvent tous les deux. Laurie est autant surprise que moi. Pourquoi s’arrêtent ils alors que nous prenions visiblement tous un pied d’enfer ?
Je devine les plans de Sophie lorsqu’elle vient coller ses lèvres à celles de Laurie qui n’a d’autre choix que d’accepter ce baiser saphique. Laurie n’est pas du tout bisexuelle, et ma coquine de femme le sait bien. Je me demande si ce n’est pas une sorte de vengeance de sa part de profiter ainsi de la situation. Ma chérie aime les femmes, mais elle est aussi très jalouse lorsque l’une d’elles me convoite. Elle a décidément de la suite dans les idées. Je regarde avec délectation ces deux corps de déesses qui se frôlent, leurs seins qui se touchent. Les mains de Sophie se font de plus en plus entreprenantes. Je devine leurs langues qui se mélangent derrière les cheveux rouges et noirs de ma chérie qui tombent sur le visage de sa nouvelle conquête, résignée ou convertie à la bisexualité, difficile de le dire à ce moment là.
La seule certitude que je puisse avoir à cet instant c’est qu’il n’y a pas de plus beau spectacle pour moi que ces deux femmes faisant l’amour.
Nicolas vient se coucher contre moi, m’embrasse, me caresse le corps quelques instants. Il a une attitude presque amoureuse avec moi, comme si s’excusait d’être le complice de ce traitement qui m’est infligé. S’il savait comme cela me plait d’être ainsi attaché, d’être l’objet de leurs désirs sexuels, toute l’excitation que cette soumission me procure… Il se tourne au dessus de moi pour présenter à mon visage ses jolies fesses imberbes et musclées. Il passe ses mains sous les miennes et prends ma queue en bouche. Il colle ses fesses contre moi, ne me laissant d’autre choix que de glisser ma langue entre ses deux collines. J’adore cette position, aussi bien avec mon amour de femme qu’avec mon amant. Nicolas s’applique à me lécher la queue comme il aime tant le faire tandis que ma langue se fait de plus en plus aventureuse entre ses fesses. Il s’arrête lorsqu’il sent que je n’en peux plus, se relève, me détache les mains, et s’allonge sur le ventre. Il veut que je le pénètre. Je me couche sur lui et enfonce lentement ma queue dans son petit cul étroit. Je passe mes mains sous son torse et lui lèche l’oreille du bout de la langue en lui disant des mots tendres. Nous restons immobiles quelques temps, profitons de l’extase offerte par cette pénétration entre hommes.
Tout près de nous, nos deux coquines ne se quittent plus. Laurie est à nouveau libre d’utiliser ses mains et s’en donne à cœur joie. Elle découvre les plaisirs lesbiens et semble y prendre un plaisir certain. Elles s’embrassent, se caressent, leurs langues se cherchent, leurs mains se trouvent. Chacune masturbe l’autre, la lèche, la pénètre d’un ou deux doigts. Elles se font jouir mutuellement avec leurs mains expertes.
Je vais et je viens entre les fesses de mon beau Nicolas. Son corps se contracte à chaque fois que je m’enfonce au plus profond de son ventre. Je sais qu’il prend son pied et cela ne m’excite que davantage. Je ne tarde pas à jouir au fond de son étroite intimité de mâle. Nous restons allongés l’un dans l’autre encore quelques minutes. Je ne sais pas si il a jouit lui aussi, mais il semble apaisé et détendu comme si c’était le cas. Les draps me donnent la réponse à cette question lorsqu’il se relève…
Sophie et Laurie sont dans les bras l’une de l’autre, épuisées et câlines comme deux amantes. Nous les rejoignons et restons ainsi une bonne heure collés tous les quatre à nous couvrir de douces et tendres caresses.
Puis Nicolas et Laurie nous laissent en amoureux et disparaissent dans la salle de bain. Ma chérie m’embrasse tendrement et me murmure au creux de l’oreille :
« Joyeux anniversaire mon amour ».
Je lui réponds :
« Ce fut sans aucune hésitation le plus beau de ma vie. Qu’as tu prévu pour le prochain ? »
« Je ne sais pas, mais avant il y aura le mien… »
fin de l’épisode
Je n’avais jamais lu ce texte ancien (2005)
Certes on comprend le fantasme de l’auteur, fantasme très présent sur ce site, il y a cependant un problème
Soit on délire et la plupart du temps ça fonctionne
Soit on insiste consciemment ou inconsciemment pour nous faire croire qu’on est dans la réalité et là, ça ne fonctionne pas (ou pas très bien)
Et je crois bien qu’ici on est dans le second cas de figure