Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 9 – Topar et la masseuse par Nicolas Solovionni

Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 9 – Topar et la masseuse par Nicolas Solovionni

Après un voyage sans grand encombre nous arrivâmes dans le système de Vargala après être sortis de l’hyperespace.

J’en profitais pour envoyer sur les réseaux locaux la déclaration d’Edina par laquelle elle affirmait ne plus être otage, qu’elle acceptait de recevoir un journaliste ou un enquêteur (mais un seul) pour confirmer ses dires etc… etc…

Petite digression technique pour comprendre comment sont véhiculés les messages en ces temps futurs. Les messages interstellaires sont acheminés automatiquement sur les vaisseaux en partance. Lorsque le vaisseau atteint son système de destination, le message rejoint la planète à la vitesse de la lumière. C’est tout simple, non ?

Donc quand je débarquerai, d’ici deux heures environ, le message aura déjà bien circulé et sans doute d’aucuns l’auront réacheminé vers d’autres planètes.

On s’est posé gentiment et c’est à ce moment-là que la tour de contrôle se met à causer.

– Attention, attention, nous sommes en procédure d’urgence, tous les occupants de votre vaisseau doivent en descendre, le temps que nous appliquons le protocole sanitaire.

Qu’est-ce qui leur prend ?

– Nous vous rappelons que la procédure comporte l’envoi d’un gaz létal à l’intérieur du vaisseau. Pensez à vos animaux domestiques.

Le matou du bord, Dyane va s’en occuper, mais il y a les deux détectives….

– On va avoir droit à un petit contrôle ! Les avisais-je. Après vous serez libre d’aller au diable, j’espère bien ne plus jamais vous croiser !

Mais le vrai souci si toutefois c’est véritablement un souci, c’est Topar. Je ne pouvais pas prévoir ce qui risque de se passer. Le type est bon pour une exécution en règle, et pas forcément en douceur. Tant pis pour lui !

Je le mets au courant, il reste impassible. L’approche de la mort provoque parfois des réactions insoupçonnables. Il descend du vaisseau avec tout le monde, tandis que haut-parleur de la tour intervient de nouveau

– Le gaz sera dissipé dans dix minutes, vous pourrez alors regagnez le vaisseau si vous le souhaitez. Monsieur Topar, faites trois pas en avant en éloignant vos bras du corps, nous vous invitons à suivre pacifiquement les agents qui viennent à votre rencontre, faute de quoi nous serions obligés d’utiliser la force.

Ça se complique ! Topar m’interroge du regard.

– Allez-y mon vieux, il n’y a pas d’autres issues, soyez courageux.

Topar se laisse d’abord emmener placidement par deux bonhommes… et soudain… tout alla très vite.

La mafia locale a à sa disposition des tueurs sans scrupules, artistes du poignard et du fil d’étranglement mais peu aguerris aux techniques de combat à mains nues. Topar, lui a reçu une formation paramilitaire pointue. Avant que les deux mafieux aient le temps de réaliser quoi que ce soit ils sont estourbis par Topar à grand coups de poings et de savates. Il fonce droit devant lui, cavale comme un cheval fou et sort du tarmac par l’arrière. Trop puissant le mec !

Topar a gagné la ville, il a une adresse de repli.

– J’ai quelques problèmes, héberge-moi jusqu’à demain matin…
– Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
– Une grosse opération en cours, je t’expliquerai, mais là faut absolument que je dorme, je ne tiens plus debout…

En fait, Topar n’avait pas sommeil mais n’avait nulle envie de taper la conversation avec son hôte.

Il attendit sagement sur la couchette qu’on lui avait prêté, jusqu’au lendemain midi puis après une douche rapide il se fit préciser le chemin pour se rendre au Pied de Gazelle. Endroit où il n’avait évidemment aucune intention de s’y rendre, mais parfois lancer des fausses pistes a du bon.

– Qu’est-ce que tu vas foutre là-bas ?
– Je te dis, un coup fumant, je reviens ce soir, je te raconterai tout.
– Ok je te préparerai une bonne bouffe, tu veux que je fasse venir des filles ?
– Oui, génial !

« Et comme ça si on retrouve ma piste, ils ne vont pas la retrouver longtemps. »

Et c’est au Bar du Destin que Topar se rendit.

Rien ne distinguait ce bar des autres établissements de ce genre sur la planète. Eclairage approximatif, clientèle d’habitués et d’équipages en bordée, soiffards vaseux, alcools frelatés, serveuses accortes et montantes…

– Je voudrais voir le patron.
– C’est moi !
– C’est pour passer de l’autre côté.
– De l’autre côté de quoi ?

Topar fut un moment désarçonné mais se reprit.

– On m’a donné un code …
– Et c’est quoi ce code ?
– Crocodile …
– Ok, mais c’est pas gratuit.

Normalement le code aurait suffi, mais le patron n’a aucun scrupule, s’il peut plumer le gogo, pourquoi ne pas le faire ?

– Ce n’est pas un problème. Répond Topar
– Bon alors je t’explique, tu vas t’asseoir dans un coin, tu ne parles à personne, dans deux heures une fille viendra te draguer, tu montes avec, tu la payes et tu me payes, et elle va t’expliquer comment ça se passe …
– Pourquoi attendre deux heures ?
– Parce qu’avant c’est pas possible.

Topar s’en alla ronger son frein devant une mousse bas de gamme.

Deux heures plus tard une belle rousse vint le calculer.

– Bonjour je suis Laticia. Je t’emmène au paradis, mon biquet.

Sans trop comprendre il la suivit jusqu’à une minuscule chambrette.

– Déshabille-toi mon grand, je vais bien m’occuper de toi, et comme ça tu partiras avec un bon souvenir.
– T’es gentille, mais vois-tu, je n’ai pas vraiment le cœur à baiser.
– Mais si, mais si… et puis entre nous, le patron est un peu énervé en ce moment, si je lui dis que tu n’as pas été gentil avec moi, il est capable de ne pas te montrer la petite porte magique.
– Dans ce cas , je vais te payer, mais on ne fera rien et je voudrais partir de suite.
– OK, transmets-moi les sous, mais pour ce qui est de partir maintenant, c’est impossible, il faut attendre que la marée soit basse, dans une demi-heure ce sera bon !
– Ah, bon ?
– Tu m’as l’air un peu noué, je vais te faire un petit massage, ça va te faire du bien.
– Je ne sais pas.
– Moi, je sais, allez on se déshabille et on s’allonge sur la couchette.
– Je ne suis pas sûr…
– C’est quoi le problème, tu n’aimes pas les femmes ?
– Si, si… Mais pourquoi tu insistes tant ?
– Parce qu’il faut bien que je gagne ma vie.
– Mais puisque je t’ai dit que je te paierais même si on ne fait rien.
– Ça choque ma conscience professionnelle !

Mais qu’est-ce qu’il nous fait, Topar ? Se demandera le lecteur.

Il est sans doute temps d’évoquer la sexualité du bonhomme, en fait il est gay, gay à 90 % aime-t-il nuancer auprès des rares amis dans la confidence. Gay et exclusivement passif, ce qu’il aime par-dessus tout c’est sucer de bonnes bites bien raides avant de les accueillir dans son cul.

Alors les 10 % restants qu’en est-il ? Eh bien il apprécie parfois des femmes au look de garçonnes, poitrines d’anges (parce qu’on ne dit pas poitrines plates)

Or Laticia n’entrait pas vraiment dans cette catégorie non c’était plutôt le genre grosses loches en folie.

Mais craignant que les choses se compliquent s’il continuait à faire la mauvaise tête, il se résigna. Il quitta en conséquence tous ses vêtements et s’allongea sur la couchette.

– Ben voilà ! Oh le joli cul ! C’est rare un aussi joli cul chez un homme !

« Tu parles, elle doit dire la même chose à tout le monde ! » Se dit-il.

– Bon on y va ! Je suppose que tu voudrais voir mes seins ?
– Non, non, t’es pas obligée…
– Non, mais dis-donc, tu ne vas pas me vexer, tout de même ?
– Euh… Vas-y montre-moi ! Reprit-il, confus.

Et Laticia se dépoitrailla libérant deux magnifiques globes laiteux terminés par deux impertinents tétons arrogants.

– T’as le droit de toucher, c’est mon jour de bonté.

Topar caressa donc les mamelles de la jolie pute s’efforçant tant bien que mal de dissimuler son manque d’enthousiasme.

– Hum, tu caresses bien ! Lui dit la fille qui n’en pensais pas une miette, embrasse-les si tu veux, je ne le propose pas à tout le monde mais comme toi tu as l’air sympas…

« Manquait plus que ça, en plus elle continue à me sortir le baratin qu’elle doit débiter à tout le monde… »

Il le fit quand même, les yeux fermés appelant ses fantasmes les plus secrets à la rescousse.

– Ah, voyons voir comme ça se passe là-dessous…

Laticia fit écarter les jambes de l’homme, sa main passa sous le scrotum, puis atteignit la verge pas vraiment bandée.

– Ben alors mon grand, on est en panne ?
– Ben oui, ça arrive, ce doit être le stress, la fatigue…
– Ferme les yeux, je vais te faire le coup de la baguette magique !
– C’est quoi, ça ?
– Tu verras bien… en fait non tu ne verras rien, tu n’as pas les yeux dans le dos, mais n’empêche que c’est magique.

Laticia humecta l’index de sa main droite et d’un seul coup d’un seul le lui introduisit dans l’anus.

– AArfff !
– C’est bon, hein ?
– AArfff !
– Je continue ?
– Oui !
– Retourne toi et lève les jambes, que je puisse m’occuper de ta bite en même temps. !

Et tout en continuant à lui doigter le trou du cul, Laticia se mit à branloter la queue de Topar qui cette fois daignait montrer enfin sa rigidité.

Elle prit ensuite le membre en bouche, faisant virevolter sa langue en un ballet satanique. Nous l’avons dit Topar est un passif, il préfère sucer que l’inverse, n’empêche qu’il est bien obligé d’admette que Laticia est une sacrée professionnelle.

Et contre toute attente, Topar sentit son plaisir monter.

– Je, je …

Laticia lui fit signe de la main qu’elle avait compris et continua sa fellation. Topar jouit alors dans un spasme. La fille se releva et alla se rincer la bouche.

– Alors, content, mon gros lapin ?
– C’était bien !
– Je t’explique la suite, il va être l’heure. Tu descends aux toilettes, il y a un porte mitoyenne indiqué « réserve », je l’ai débloqué tout à l’heure. Tu la pousses et tu te retrouves dans un petit couloir, tu pousses la porte du fond et tu seras dehors, ce sera définitif, dans l’autre sens la procédure est différente.

Topar suivit scrupuleusement ces instructions et se retrouva dehors sur un étroite bande de terre encore humide des eaux de l’océan qui venaient de se retirer.

La presqu’île était devant lui, il s’y dirigea comptant sur son sens de l’improvisation pour la suite.

A suivre

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3 réponses à Stoffer 4 – A la recherche d’Edina Von Graz – 9 – Topar et la masseuse par Nicolas Solovionni

  1. Valdor dit :

    [Les salons de massages c’est de l’arnaque

    • Eddy dit :

      Ne généralisons pas, il y a des masseuses malhonnêtes, c’est vrai ! mais en règle générale elles se se débrouillent pour que le client revienne et ce n’est pas en l’arnaquant que ça fonctionne.

  2. Hélèna Sevigsky dit :

    J’adore masser, le moment le plus excitant c’est quand ma main passe sous les fesses du patient et commence à lui tripoter les couilles…

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