Serj et Coco
3 – Sur la plage
par Smoty
Certaines situations sont parfois cocasses, drôles ou particulièrement excitantes. Il en est une que bon nombre d’hommes et parfois même de femmes, apprécient, c’est simplement observer ou être observer dans son intimité. Et il en est une dont le sujet est bien souvent tabou, et pourtant fort apprécié…. Faire pipi…. Bon nombre d’hommes, (qui sait peut-être tous…) est bien souvent fort intéressé, voire fort excité de regarder sa compagne ou toute autre femme d’ailleurs se soulager…. Alors me direz-vous, voilà bien un truc de mecs. Le désir de savoir « ce que font les filles une fois enfermées derrière leur porte…. ». Et les fantasmes sont immédiatement alimentés. Le font elles parfois l’une à côté de l’autre comme les garçons ? Descendent-elles une culotte à la hâte ou profitent-elles de dentelles assez souples pour simplement l’écarter avant le petit jet ? Parlons-en justement de ce petit jet. Je crois que pour la majorité des hommes, c’est ce petit chuintement caractéristique qui leur donne l’envie de savoir, de voir, d’être dans la confidence. Deviner alimente le fantasme, voir émeut particulièrement, mais entendre sans être vu, c’est deviner un secret, croquer dans la pomme interdite. Alors bien sûr, on ne considère que l’homme curieux de voir la femme. Il est vrai que cela est le stéréotype, mais que l’on se détrompe. Il est des femmes qui aiment tout autant regarder hommes et femmes et des hommes qui ne regardent pas que les femmes, et oui ! En témoigne moult forums sur Internet, et pas seulement ceux de sexualité porno basiques…. Je me suis moi-même parfois posé la question avec ma compagne et je dois avouer que si elle me rend dingue dans certains de ces gestes sur le sujet, je suis aussi un garçon très curieux qui ne garde pas toujours son œil dans sa poche (d’ailleurs qu’aurait-il à y faire ?), lorsque je croise d’autres garçons dans de telles circonstances….
C’est ainsi que sur la plage un jour d’été, nous nous sommes retrouvés, Colette et moi, à bronzer par un beau mois de juillet sur le littoral de l’île Callot. Merveilleuse petite île dotée de plages encore plus merveilleuses. Une fois allongés sur le sable, nous eûmes la surprise de voir un autre couple s’installer à une dizaine de mètres puis un troisième un peu plus loin. Et c’est bien sûr dans de tels moments qu’une envie pressante vous prend et que vous vous demandez où allez-vous soulager sans que l’on vous prenne pour un pervers décidé de se montrer nu en public sur la plage….
Notre plus proche voisin quitta le sable et nous le vîmes se diriger vers des buissons d’ajoncs en haut de la grève. L’espace étant assez touffu et assez important je partis à mon tour à une bonne vingtaine de mètres du lieu où il avait disparu. Je trouvai un espace libre et, descendant mon short de bain, je me retrouvai presque face à face avec cet autre plagiste qui avait eu la même idée que moi et qui, sans s’en apercevoir, m’avait rejoint. Il y eut un moment de flottement et nous ne pûmes libérer notre gêne qu’en s’observant le sexe l’un l’autre en souriant puis en riant franchement.
« Je crois que nous n’avons plus qu’à faire ce que nous avons à faire » me lança-t-il très décontracté.
J’approuvais et me concentrais sur l’action…. J’avais de nombreuses fois partagés un côte à côte dans des toilettes mais jamais un presque face à face…. Aussi j’eus du mal à ne pas regarder l’appareil de mon vis à vis, une belle verge dont il tenait le gland avec douceur pour diriger le jet…. Nos regards se croisèrent et je vis qu’il était tout aussi intéressé par mon anatomie…. Nous faisions tous les deux une franche partie de voyeurisme et si je ne saurais jamais ce qu’il a pu en penser, j’en ai retiré à mon niveau un trouble certain. Le vit-il ? Je ne sais pas. Puis il fit disparaître sa virilité dans son slip de bain…. Une fois revenus à nos looks de baigneurs et avant de quitter les fourrés, mon voisin inopiné me lança d’une voix amusée
« Et bien nous connaissons maintenant le coin des garçons, peut-être à une prochaine fois…. Nous aurons fait on ne peut plus connaissance…. ».
J’acquiesçai d‘un sourire. Nous retrouvâmes la plage, sur ces paroles courtoises mais elles aussi troublantes….
C’est ce qui s’appelle rester sur sa faim… Ou alors l’auteur n’a pas osé aller jusqu’au bout de son fantasmes
La situation était pourtant bien amorcé, les deux gars n’avaient plus qu’à s’approcher, à se caresser la bite, se la sucer et même plus si affinité
La on a juste une vague promesse qui ne se réalisera jamais, c’est frustrant !
Moi je dis, il ne faut jamais reculer quand on a une occasion, la vie est trop courte pour pouvoir se le permettre