Serj et Coco
14 – Nous emménageons
par Smooty
Très souvent nous repensons à notre premier logement et au 1er jour où nous en prîmes possession…. Nous avions décidé de louer un petit appartement au cœur de Brest, avec une vue imprenable sur la rade. Nous étions arrivés tôt le matin avec une équipe de déménageurs et dès midi nous avions les plus belles pyramides de cartons, boîtes et autres babioles empilées dans l’appartement. C’était un mois de mai et l’air était lourd, annonciateur d’orages. En short tee-shirt et baskets, nous déambulions dans l’appartement, nous amusant à repérer les cartons par leur numéro et leur pièce d’appartenance. Je m’assis sur le lit et son matelas tout juste déballé, ouvris la fenêtre sur la mer et pris le temps de souffler un peu. La chambre donnait sur un petit balcon sans vis-à-vis. Colette me rejoignit. J’admirai un instant ses jambes bronzées et ses seins mis en valeur sous un tee-shirt gris clair. On aurait dit qu’elle revenait d’une séance de sport. Belle, craquante, adorable. Elle me tourna le dos pour regarder la mer. Doucement je mis à lui caresser les jambes remontant jusque sous le short, découvrant une de ces culottes légères qu’elle aimait porter pour être à l’aise et qui donnent très facilement accès à sa petite toison…. Je la sentis frémir à la remontée de mes mains. Elle écarta légèrement les jambes pour laisser mon doigt vagabonder librement d’avant en arrière.
« Tu sais que tu m’excites mon amour ? »
« Mais j’espère bien ma belle. Quel effet cela fait de regarder la mer, le doigt de ton amant te câlinant…. »
« C’est plutôt divin…. »
Enhardi par l’ondulation qu’elle prenait maintenant, je glissais de ses lèvres vers l’ouverture de son sexe et c’est tout naturellement qu’elle vint doucement s’empaler sur mon doigt, jouant de son sexe pour m’aspirer, me relâcher, puis m’aspirer à nouveau. La scène était assez irréaliste.
« Viens, mais laisse ta main ».
Je me levai pour la suivre, ma main sous son short ample. Elle partit s’accouder à la rambarde du balcon. Deux petits murets à gauche et à droite, nous empêchaient d’être vus par les voisins. Quant à la rambarde elle était en verre dépolie et sauf à s’imaginer ce que nous faisions, il aurait fallu un œil averti pour savoir depuis la rue que je la caressais…. Pourtant nous n’étions qu’au 3ème et dernier étage et nous percevions les passants pas si loin que cela…. Colette se pencha en arrière et, m’embrassant sur la joue, me glissa de lui ôter son short. Comment désobéir ? Je commençais à avoir une bosse non équivoque dans mon propre short…. Je libérais cette belle culotte de couleur rouge.
« La culotte aussi mon chéri…. ».
« Je faisais glisser l’étoffe le long de ses jambes et la portait à mon visage. J’adorais sentir les odeurs de son plaisir et je ne fus pas déçu…. Ma douce amoureuse du balcon profita de ce petit intermédiaire pour approcher une table basse en pin, fruit de l’entassement du déménagement. Et là, de la manière la plus impudique et la plus naturelle qui soit, Colette y posa une jambe, écartant ainsi ses fesses magnifiques. Puis elle se cambra, totalement offerte….
Vas-y mon trésor, je surveille la rue…. ».
Suprême indécence…. Je n’eus qu’à ôter mon short, mon sexe palpitait de désir. Elle gémit en le sentant glisser sur sa peau. Je fis jouer mon gland sur l’infinie douceur de ses fesses et, blotti contre elle, je la pénétrai millimètre par millimètre …. Un bon observateur dans la rue, aurait pu voir nos visages et comprendre dans la seconde. Mais nous étions emportés par le désir et qu’importaient les passants. Ma main glissa sur son clitoris et je la caressai jusqu’à qu’elle me demande de jouir en même temps qu’elle…. Si notre râle de plaisir n’atteignit jamais la rue (et nous n’en fûmes pas certains…), il fut sans aucun doute entendu par les voisins de droite et de gauche. Qu’ils s’habituent, Colette et moi vivions maintenant ensemble et quoi qu’il arrive nous n’allions pas nous priver de jouir de la vie sous toutes ses formes y compris de gémir dans des moments aussi magiques….