Je ne sais pas quelle idée m’a pris, mais quand je suis monté dans ma
voiture en sortant du bar ou je venais de passer une partie de la soirée
j’ai eu envie de me branler, il fait presque nuit et il n’y a plus beaucoup
de circulation, je me suis dit qu’à cette heure il y avait peu de chance que
quelqu’un me remarque.
Ca fait cinq minutes que j’ai la bite a l’air et que je me branle doucement
en conduisant d’une main, voilà un des avantages de la boite automatique
auquel on ne pense pas assez souvent, on peut se branler en conduisant, j’ai
déplié un Kleenex sur le siège a coté de moi, au cas ou…
Je traverse la ville quasi déserte en me faisant reluire à petites touches
et comme je ne veux pas risquer le moindre problème je respecte
scrupuleusement les limitations de vitesse et les feux tricolores.
J’ai verrouillé de l’intérieur les portes de la voiture et c’est en toute
sécurité que je savoure mon onanisme.
Je me branle doucement, je caresse ma bite, je vire, je freine, j’accélère
et je me branle, j’ai décidé de faire durer la chose jusqu’à ce que je sois
arrivé chez moi, cinq kilomètres pour me branler c’est bien plus qu’il n’en
faut, mais je prendrai mon temps.
Je suis arrêté à un feu rouge, une voiture freine derrière moi, je jette un
coup d’œil machinal dans le rétroviseur, c’est un couple qui profite de ce
bref arrêt pour se bécoter, je les observe dans le miroir tout en jouant
avec ma queue.
Je devais être absorber par mon observation parce que je ne l’ai pas vu
arriver, il est à la hauteur de ma portière et me regarde avec des yeux
agrandis par la surprise, c’est un livreur de pizzas sur un scooter,
j’hésite sur l’attitude à adopter ou je l’engueule ou je me marre.
Je n’ai pas encore décidé quand il me fait signe d’ouvrir ma fenêtre.
– J’ai fini mon service, vous m’attendez?
– Et pourquoi je t’attendrai?
– Pour qu’on se branle ensemble !
Le feu passe au vert, il démarre en trombe et me fait signe de le suivre, je
n’ai rien décidé, j’avais juste envie de me branler en voiture et je ne suis
pas sûr d’avoir envie d’un témoin et surtout pas d’un môme livreur de
pizzas, pourtant quand cinq cent mètres plus loin il m’indique un parking en
face de la pizzeria, je me gare et j’attends.
J’en profite pour me mettre à l’aise, j’ai baissé mon slip et remonté mon
pantalon ainsi en plus de ma queue, j’ai les couilles a l’air et
accessibles, j’allume une cigarette et je reprends ma caresse, j’ai
entrouvert une fenêtre à cause de la fumée, l’air de la nuit pénètre dans la
voiture, je ferme un instant les yeux et je me laisse envahir par une
étrange sensation ou se mêle le plaisir et l’étrangeté de la situation.
– Je suis là.
Il est debout devant la voiture, coté passager, je déverrouille les
portières, il s’installe et je démarre, personne n’a rien dit, à peine dans
la voiture il s’est déboutonné et a extirpé de son jean une bite
impressionnante, c’est seulement à ce moment là que je l’ai regardé, c’est
un jeune beur, il n’a sûrement pas vingt ans ou alors à peine.
Il s’est branlé vigoureusement quelques instants, le temps d’acquérir une
belle érection et maintenant il ralentit le mouvement, lui aussi a envie de
faire durer son plaisir le plus longtemps possible.
Chaque fois que les circonstances me le permettent je le regarde, c’est une
belle queue qu’il est en train de manipuler, longue avec un gland foncé
presque brun, je me demande un instant sur quels critères j’ai ainsi décidé
que c’était une belle queue, jusque là je n’avais pas d’avis en la matière,
je ne trouve pas de réponse à mon interrogation, mais je maintiens que c’est
une belle queue.
On sort de la ville et je m’aperçois que je n’ai rien changé à mon
itinéraire je rentre chez moi en me branlant et sa présence ne modifie pas
mes projets, sauf que quelques minutes plus tard nous sommes devant chez moi
et nous sommes toujours en train de nous branler, maintenant que nous sommes
arrêtés, je l’observe mieux, il doit faire pas loin de vingt centimètres, je
vois son poing serré monter et descendre le long de son engin.
C’est la première fois que je vois une bite d’aussi prés, à part la mienne
bien sûr, je suis surpris d’en être aussi intrigué et aussi vivement
intéressé, je découvre que j’éprouve du plaisir à le regarder.
– Viens, on se finira à l’intérieur.
A cette heure là je ne risque pas les regards des voisins tout le monde dort
dans l’impasse, je ferme le bouton de ceinture de mon pantalon, mais je ne
prends même la peine de ranger mes attributs que je continue d’ailleurs à
entretenir dans le court chemin qui nous mène à ma porte.
Nous n’avons toujours pas échangé le moindre mot, arrivés dans le living je
décide de me mettre à l’aise, je retire chaussures, slip et pantalon et je
m’assois jambes écartées sur un canapé imité en cela par cet étrange et
silencieux compagnon.
Nous sommes assis côte à côte, chacun de nous s’occupant de sa bite, je suis
fasciné par les dimensions de sa queue, dans ma main je sens que la mienne a
un regain de raideur sans doute dû à la proximité de la sienne.
L’atmosphère s’est chargée d’une dose d’érotisme perceptible et il flotte
dans l’air une légère odeur de musc, c’est moi qui en ai pris l’initiative,
j’ai allongé le bras et je me suis saisi de sa bite, maintenant je me branle
de la main gauche et je secoue sa queue de la droite, mais comme il ne veut
pas rester inactif sa main gauche vient très vite remplacer la mienne.
– T’es vachement dur.
Je prends ça pour un compliment flatteur.
– La tienne est vachement grosse.
C’est une étrange sensation que de sentir dans ma main les contractions de
ce jeune sexe, de voir le gland luisant sortir d’entre mes doigts, je
cherche, mais sans trouver à quoi je pourrais comparer ce contact nouveau
pour moi.
Cette fois c’est lui qui a pris l’initiative, il veut que nous nous mettions
debout, face à face, aucun de nous n’a lâché la bite de l’autre, nous devons
offrir un bien étrange spectacle moi avec ma chemise qui me recouvre le
ventre, lui avec son Tee-shirt qu’il a roulé pour être plus a l’aise, quand
il se rapproche, je sens sa queue au contact de la mienne et je ne peux plus
me retenir, il a tout de suite su que j’allais jouir, il a fermé sa main sur
l’extrémité de ma bite et m’a serré très fort.
en même temps que nous avons jouis, moi dans sa main, lui sur mon ventre, je
sentais son sperme chaud s’étalait sur moi, j’ai pressé sa bite contre moi,
il devait bien avoir deux fois plus de jus que moi, il n’en finissait plus
de me balançait son foutre, je l’ai regardé jouir, je voyais le méat
s’ouvrir à chaque giclée, j’aurai voulu qu’il ne s’arrête pas.
Quand il a ouvert sa main, il a regardé mon sperme, puis se l’est étalé sur
la poitrine en jouant avec les pointes de ses seins, moi je le branlais
toujours, je sentais sa bite diminuer de vigueur et de volume, mais je le
branlais toujours, j’étais devenu amoureux de sa bite.
Après nous être essuyés avec des Kleenex, j’ai servi deux whiskys, il m’a
dit « c’était bien » et j’ai répondu « oui » c’est un peu court comme dialogue,
mais ni lui ni moi n’avions trouvé autre chose à dire, quand il a eu vidé
son verre il s’est allongé sur un canapé, il a fermé les yeux et a repris sa
bite dans la main.
– T’as encore envie?
– Oui, mais cette fois je voudrai le faire moi-même, la deuxième fois,
j’aime bien me branler très vite.
Alors je me suis accroupi a coté de lui je l’ai regardé se branler à
quelques centimètres de moi, très vite il s’est arc-bouté et il a joui une
deuxième fois, moins abondamment, mais je voyais son sperme faire de longues
arabesques en l’air avant de retomber sur lui, je lui ai caressé les
couilles, j’ai caressé sa queue.
Nous nous sommes rhabillés et je l’ai ramené devant la pizzeria ou je l’ai
rencontré, il a pris sa mob, m’a fait un signe de la main et il a disparut.
Je ne l’ai jamais revu, je ne sais même comment il s’appelle, je passe
souvent au même endroit, à la même heure, mais en vain, aujourd’hui, en
écrivant cette histoire, je repense à sa superbe bite, j’ai l’impression de
me souvenir de son contact dans ma main, d’éprouver encore les palpitations
qui l’animaient et je ne peux m’empêcher de me branler…
Eric
eric.num@wanadoo.fr