Martinov 24 – L’énigme du hangar – 12 – Assaut sur le bipède par Maud-Anne Amaro

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 12 – Assaut sur le bipède par Maud-Anne Amaro

Brachet

Caroline, la copine de Brachet a donc fait sa valise et est retourné chez sa maman.

Une situation qui ajoutée à la visite musclée de Gérard Petit-Couture n’arrange pas le moral du dit Brachet

Inquiet il téléphone à Kamel dont il sait qu’il est l’un de ceux qui surveille le hangar de la ZI des trois couronnes..

– Dis donc, tu sais exactement ce qu’on nous fait faire ? Lui demande-t-il
– Juste de la surveillance peinard. On se fait chier, mais au moins c’est pas fatigant.
– Tu sais ce qu’il y a dans le hangar ?
– Non mais je m’en fous.
– Je te dis ça parce que j’ai eu la visite d’un mec, peut-être un flic mais c’est pas sûr, il m’a laissé ligoté et bâillonné pendant toute une partie de la journée et pendant ce temps-là une pétasse surveillait ma femme.
– Oh ! Tu me racontes pas des conneries ?
– Non !
– Et quel rapport avec le hangar ?

Brachet lui explique mieux…

– Bon tu ne sais vraiment pas ce qu’il y a dans le hangar ? Insiste-t-il.
– Pédro m’a dit que ce devait être des armes !
– Je m’en doutais un peu, j’ai la trouille je vais me retirer de ce truc… Et toi ?
– Je vais voir, je vais réfléchir.

Brachet raccroche et il lui vient une idée qu’il pense géniale. Il s’habille, prend sa bagnole et s’en va à la porte de Montreuil. Il s’arrête devant une boutique indiquée « téléphonie » C’est le magasin des frères Attar. Ils vendent des téléphones, des godasses de marques mais ils ont aussi une arrière-boutique avec des choses plus hard, pas de drogue, (personne ne trafique de la drogue, c’est bien connu !) mais des armes interdites à la vente ou des produits pharmaceutiques qui ne sont normalement délivré que sur ordonnance.

– J’ai l’adresse d’un hangar où est déposé un stock d’armes, ça vous intéresse ?
– Le tuyau est sûr !
– Complètement.
– Ça peut nous intéresser ! Tu veux quoi en échange ?
– Une belle enveloppe !
– Avec combien dedans ?
– C’est vous qui verrez !

Il leur donne l’adresse, ce qui leur permet de repérer les lieux dans la foulée. Et le soir même les frères Atar volent une camionnette qui leur servira d’abord de voiture bélier pour enfoncer la porte du hangar et ensuite de voiture relais pour acheminer leur butin.

Ils ne passent même pas par la case « vigile », ils foncent dans la porte qui s’écroule et entrent. Le maitre-chien tente de s’interposer. Le chien est froidement abattu, le vigile violemment frappé au visage.

– Bon comment on allume ?
– On s’en fout, on a nos lampes torches !
– Putain, tu as vu le nombre de caisses !
– Allons-y, c’est quoi ça ? Des éponges, encore des éponges… j’ai compris faut trouver les bonnes caisses, ça risque de prendre un moment.
– Balise pas !

A plusieurs kilomètres de là, l’écran de contrôle de la vidéosurveillance couine, Olivia et Amélie accourent

– Merde c’est qui ceux-là ? S’égosille Olivia
– Les sbires de Krypton à tous les coups.
– Appelle la police.
– S’ils remontent jusqu’à Krypton, on ne pourra pas faire l’opération ! Objecte Amélie.
– Ils ne remonteront pas jusqu’à Krypton, il a dû prendre ses précautions.

Amélie prévient la police qui est sur les lieux cinq minutes plus tard.

Les frères Atar n’offrent aucune résistance.

– Vous foutiez quoi là-dedans ?
– On nous a dit qu’il y avait un trésor.
– Et vous l’avez trouvé ?
– Non pour l’instant on a trouvé que des éponges en métal.

Deux policiers vérifient les caisses qui sont devant eux : des éponges, encore des éponges.

– C’est quoi ce cirque ?
– Bon on les embarque.
– Mais qui a appelé la police ? Demande l’un des poulets.
– On s’en fout, on ne va pas ouvrir une enquête pour un vol d’éponges !
– Il y a une porte de défoncée et un homme blessé.
– Bon on les embarque, on appelle une ambulance pour le monsieur qui est au sol. Pour le reste il faudra prévenir le proprio.

Evidemment, les policiers échouent à trouver le propriétaire.

– Bon tant pis on ne va pas se prendre la tête avec ça !

Les frères Attar sont inculpés de détérioration de matériel, violation de propriété privée, coups et blessures, violence sur animal, mais sont laissés libres après leur garde à vue.

Alors la première chose qu’ils font, c’est de chercher Brachet, ils le trouvent chez lui et sans prononcer une seule parole, lui casse les jambes à coups de barre à mines.

Après les premiers soins, Brachet de son lit d’hôpital prévient Kamel qui cette fois prend son collègue au sérieux (et pour cause, il n’était pas très loin quand les frères Attar ont défoncé la porte du hangar). Du coup toute la bande est bientôt au courant.

Et Monsieur Ferdinand, déjà empêtré dans l’affaire de son vétérinaire hippique se retrouve du jour au lendemain sans petites mains.

Alors quand Krypton le convoque afin de savoir où en est son plan d’action, il faillit lui rire au nez.

– Y’a comme un gros problème, chef !
– Et c’est quoi le gros problème ?
– Je n’ai plus d’équipe !
– Ils sont en grève ? Se gaussa Krypton.
– Un de mes gars a déconné et s’est fait démolir, et il y a eu comme un effet contagion !
– Mais vous allez reconstituer une équipe ?
– Oui, mais ça ne se fait pas en huit jours.
– Caroulet, trouvez-moi une solution sinon je vais péter un câble !
– Je ne vous promet rien.

Deux semaines plus tard

C’est à ce moment-là qu’Olivia demanda au professeur Martinov d’enclencher le plan prévu. Celui-ci impliquait Florentine Petit-Couture.

Le professeur téléphona donc à Krypton.

– J’ai une nouvelle qui devrait vous intéresser, j’ai obtenu le nom du propriétaire du hangar.
– Quoi ?
– Puisque je vous le dit.
– Attendez, j’aimerais comprendre, nous ne sommes plus en contrat et vous continuez à enquêter ?
– Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé. L’un des contacts que j’avais sollicité suite à votre requête, m’a demandé si le renseignement m’intéressait toujours. J’ai répondu oui, parce que je subodore que vous allez me payer grassement.
– Vous voulez combien ?
– 20.000 euros !
– Vous ne vous faites pas chier !
– Jamais !
– Je suppose qu’il faut que je vienne !
– Vous supposez bien.

« Et c’était un piège ? Et je n’ai plus les sbires de Ferdinand pour me protéger ! Tant pis, je prends le risque, j’en ai vu d’autres ! »

Sur place et devant Krypton, le professeur Martinov appela au téléphone Florentine Petit-Couture.

Martinov mit l’ampli et passa l’appareil à Krypton.

– Euh bonjour !
– Bonjour Monsieur ! Alors il paraît que vous cherchez le propriétaire d’un hangar ?
– Exactement.
– C’est moi !
– Et vous êtes ?
– Peu importe, mais maintenant que vous m’avez en ligne, il va falloir me dire ce que vous souhaitez exactement ?
– J’ai un objet à moi dans ce hangar, je veux simplement le récupérer.
– C’est tout ?
– Oui !
– Vos nom et prénom, monsieur ?
– Parce que ?
– Juste pour le vigile !
– Renaud Piérac.
– C’est noté, je fais ajouter votre nom sur la liste des personnes autorisées à entrer. Vous souhaitez cette autorisation pour combien de temps ?
– Disons une semaine, le temps que je m’organise pour faire sortir mon truc.
– Ce ne sera pas gratuit !
– Vous abusez !
– Pas d’argent, pas d’entrée. Allez juste 5 000 euros
– O.K.
– Bon, je vais vous demander d’effectuer un virement Western Union aux cordonnées que je vais vous communiquer.
– Non, on ne fait pas comme ça, je me déplace immédiatement jusqu’au hangar et je verrais bien comment ça se passe.
– Ce n’est pas un problème, il est normal que vous preniez vos précautions.

Sur place, Florentine l’attendait, le vigile les fait entrer, Krypton constate que son immense caisse est toujours en place.

– Signez moi l’ordre de virement et je vous laisse la semaine pour récupérer ce qui vous appartient.

Il n’en revient pas « Krypton ». Mais il est enchanté ravi ! Il va enfin pouvoir reprendre possession du bipède articulé.

Sur la frontière

Gérard a trouvé trois « durs à cuire » qui devraient faire l’affaire. L’un d’eux se contentera de prendre des photos. Les autres seront là en couverture.

Le monstrueux bipède avance dans la savane sans rencontrer personne, mais le premier village n’est plus très loin.

Deux jeeps avec chacune quatre hommes à l’intérieur à la solde de Krypton, suivent très lentement 100 mètres plus loin.

La jeep de Gérard après avoir repéré la direction prise par le bipède et ses acolytes, avance en parallèle à 300 mètres sur la gauche, dépasse le groupe et quand la végétation devient touffue, se met en planque.

Sur un signal de Gérard la première jeep est promptement attaquée.

– Rendez-vous vous êtes cernés !

Les quatre bonhommes descendent de la jeep en levant les bras au ciel. L’un deux veux en découdre mais reçoit un coup de crosse sur la tête. Le chauffeur de la seconde jeep a déjà fait demi-tour et s’est enfui en direction de la côte sans chercher à comprendre mais en maugréant.

« On m’avait pourtant assuré que c’était sans aucun risque ! »

L’homme dans le bipède a entendu du bruit derrière lui, la structure n’est pas équipée de rétroviseur. (ben oui, on ne peut pas penser à tout !) Il est donc obligé de la faire pivoter afin de voir ce qui se passe.

Gérard et l’un des mercenaires le contourne puis effectuent des tirs de sommation à l’arrière du bipède.

– Sortez de là-dedans les mains en l’air ! Dépêchez- vous, nous allons mettre le feu à cette horreur.

Le clapet s’ouvre.

– Ne tirez pas ! Implore le courageux artilleur.

On désarme le bonhomme qui avait dans ses fouilles une arme de poing et un couteau de trappeur. On met le feu à la vilaine sculpture. Et c’est fini.

Le groupe de Gérard attache les mains des cinq prisonniers et les laissent désarmés en pleine brousse. Il n’y a plus qu’à regagner la côte en jeep.

– C’est peut-être embêtant de les laisser, il paraît qu’il y a des lions. Fait remarquer l’un des mercenaires.
– Penses-tu, ils vont se détacher rapidement et foutre le camp…

Krypton est prévenu que l’opération s’est conclue par un fiasco.

– Tant pis pour moi, je n’avais qu’à pas confondre guérilla et carnaval. Soupire-t-il

Olivia s’est démenée comme une petite fée pour fournir un dossier savamment illustré et commenté aux principaux organes de presse.

Pratiquement personne n’a relayé l’information, à l’exception de quelques officines sans grande audience. Sur les réseaux sociaux le sujet n’a convaincu que ceux qui l’étaient déjà et n’a pas fait le buzz.

Olivia avait envie de parler, elle a invité Béatrice au restaurant à midi en plein Quartier Latin.

– Tout ça pour rien ! Qu’est-ce qu’il faut faire pour que les gens prennent conscience de tout ça ? Se plaint Olivia auprès de Béatrice en vidant d’un trait son troisième verre de rosé.
– Je crains qu’il n’y ait pas grand-chose à faire.
– C’est triste !
– Il reste le sexe !
– Même pas, les gens ont un rapport hypocrite avec le sexe, ils en consomment, mais en ont honte et jouent les pères la morale.
– Pas nous ! Répond Béa.
– Alors viens m’embrasser !

Les deux femmes s’embrassent avec fougue .

– Attends; il y a des gens qui nous regardent ! Finit par dire Béatrice.
– On s’en fout.
– Oui mais si on veut s’envoyer en l’air, on ne va pas le faire, là.
– Bon argument, on y va, je t’emmène à la maison !
– J’ai pas bu mon café !
– Amélie nous en fera un, ça te rappellera des souvenirs !
– Hi hi !
– Je vais l’appeler et lui annoncer qu’on arrive.

Les deux femmes quittent le restaurant bras dessus bras dessous et hèlent un taxi. Olivia lui indique son adresse.

– J’espère que ça ne vous dérange pas si on s’embrasse et si on se plote un peu dans votre taxi ?
– Oh, non ! Vous savez, j’en ai vu d’autres. Répond le chauffeur, un black immense.

Il en a peut-être vu d’autres mais n’empêche qu’il ne rate pas une miette de ce qu’il aperçoit dans son rétroviseur car derrière non seulement ça se bécote et ça se caresse mais ça se dépoitraille; et Béatrice a maintenant un sein dehors. Olivia qui est en jupe ne trouve rien de mieux que de retirer sa culotte, comme ça par pure provocation.

– Vous faites toujours ça entre femmes, vous n’aimez pas les hommes ? Leur demande le chauffeur.
– Regardez donc la route, vous risquez d’avoir un accident ! Lui répond Olivia.
– C’était juste une question !

Mais la question n’obtient aucune réponse.

– Parce que si ça vous intéresse, j’en ai une grosse ! Reprend le chauffeur.
– On aime pas les grosses ! Lui rétorque Olivia.
– On dit ça, on dit ça ! Vous savez, m’essayer, c’est m’adopter !
– On est trop cher pour vos moyens !
– Parce que vous êtes des putes !
– Hi ! Hi !
– Désolé, moi je ne paie pas pour faire l’amour !
– Eh bien tant mieux pour vous, arrêtez-vous au prochain feu rouge, on est arrivé !

Les deux femmes réajustent leur tenues

– Voilà, ça fait 40 euros avec le pourboire.
– Le pourboire vous l’avez eu dans votre rétroviseur, le compteur indique 35 euros, alors voilà 35 euros.

Le chauffeur cherche une réplique assassine, mais ne trouve que celle-ci qui ne l’est pas (assassine) :

– Tenez, je vous laisse ma carte, si un jour vous avez besoin de moi.
– Vous avez raison, que serait la vie sans une part de rêve !
– Pardon ?
– Laissez tomber !

Les deux femmes sont accueillies par Amélie qui se balade dans l’appartement revêtue d’un simple kimono avec rien en-dessous. Elle enlace sensuellement Béatrice.

– Apporte-nous des cafés ! Lui dit Olivia, vous aurez le temps de vous gouiner après !

Mais voici que le carillon de la sonnette d’entrée se fait entendre. Amélie se réajuste, va voir et ouvre à un immense black.

– Qu’est-ce que c’est ?
– J’ai accompagné deux charmantes dames jusqu’en bas, mais l’une d’elles a oublié quelque chose dans mon taxi alors je lui rapporte.
– Donnez, je vais lui rendre !
– C’est que c’est un peu personnel !
– Ah, bon ! Olivia, il paraît que tu as oublié quelque chose de personnel dans le taxi !

Olivia arrive, reconnait le chauffeur de taxi !

– Mais qu’est-ce que vous faite-là, vous ?
– Ben, je vous rapporte votre petite culotte !
– C’est gentil, mais vous pouvez la garder, ça vous fera un souvenir.
– Je croyais bien faire.

Il dit ça avec un air tellement malheureux qu’Olivia éprouve pour le type une sorte de compassion.

– Bon, entrez cinq minutes, je vous offre un café, mais ensuite vous nous laissez.

Béatrice s’étonne qu’Olivia ait fait rentrer le bonhomme, mais n’en souffle mot, elle n’est pas chez elle !

Le chauffeur boit son café debout, personne ne lui ayant proposé de s’assoir.

– Bon, je vais vous laisser… est-ce que je peux utiliser vos toilettes ?

Il est d’usage de ne jamais répondre négativement à ce genre de sollicitation…

– Au fond du couloir, la porte à droite…

Mais le type ne manque pas de toupet

– S’il y avait quelqu’un pour me la tenir, ça m’arrangerait.
– Elle est si lourde que ça ? Demande malicieusement Amélie.
– Non, mais j’aime bien !
– 50 euros, je vous le fais ! Réplique Amélie.
– C’est cher !
– La qualité, ça se paie ! Se gausse-t-elle.

Alors à la surprise générale, le chauffeur de taxi, fouille dans son portefeuille et en extrait un billet brun.

– On se calme, vous n’aviez pas compris que je plaisantais ? Lui dit-elle.
– Non Amélie, tu dois être bonne joueuse ! Tu l’as défié, il a accepté, maintenant tu dois le faire ! Intervient Olivia.
– Et si je ne fais pas ?
– Mais enfin, Amélie, ça ne va pas te tuer !
– Bon, bon !

Et résignée, elle conduit le chauffeur dans les toilettes qu’elle laisse ouvertes. Le type sort de sa braguette un gros chibre brun foncé. Gros mais pas démesuré.

– Oh quelle belle bite ! Ne peut-elle s’empêcher de se s’exclamer en tâtant la marchandise..
– Pour le prix que je t’ai payé tu peux peut-être la sucer un peu ? Suggère le chauffeur.
– Ma foi, ça fait envie, mais il ne faudra pas le dire aux autres !
– Motus et bouche cousue !

Alors Amélie prend en bouche ce joli membre et le suce avec fougue.

– Et si je t’enculais ? Propose le chauffeur.
– Et puis quoi encore, c’est pas Noël !
– Même si je rajoute un billet.
– Arrête de me faire parler, j’ai la bouche pleine !

Amélie accélère ses mouvements, elle sent une goutte de liqueur séminale sur sa langue, le type s’abandonne et crache son foutre dans la bouche de la belle antillaise.

– Bon maintenant tu peux pisser ! Lui dit-elle. Je te la tiens ou pas ?
– Non, ça va !

En fait il est dépité, certes il a eu sa pipe, mais tout ça s’est passé trop vite.

– Au revoir, mesdames ! Dit-il simplement avant de s’éclipser.

– Ben dis donc, Amélie, c’était un peu long ce pipi !
– Ah tu trouves ?
– Et qu’est-ce que tu as sur le menton ?
– Rien !
– On dirait du sperme !
– Quelle drôle d’idée !

Elle s’était pourtant essuyée, mais pas partout…

– Tu ne l’aurais pas sucé, par hasard ?
– Dieu m’en garde !
– Tu parles comme les bonnes sœurs maintenant ?
– Tu sais bien que c’est mon fantasme.
– Alors tu l’a sucé ou pas ?
– Juste un peu.
– Donc tu as menti et tu sais ce qu’on leur fait aux vilaines menteuses de ton espèce ?
– Oui !
– Où tu vas ?
– Ben chercher une cravache !

Olivia proposa à Béatrice de se charger de la punition, ce que la jolie chimiste accepta de bon cœur.

– Allez, allonge-toi sur mes genoux, ma chérie que je te rougisse le cul ! Lui ordonne Béa en se débarrassant de ses propres vêtements (parce que ça fait plus fun !)

Amélie se prête de bonne grâce à cette petite séance de panpan-cucul

Béatrice tape de bon cœur sur ce joli fessier en gratifiant sa suppliciée de tout un catalogue de noms d’oiseaux, tandis qu’Olivia qui ne sait comment s’immiscer dans ce duo insolite, se déshabille.

« Comme ça, ce sera fait ! »

Evidemment ce que fait Béatrice l’excite et la fait mouiller, aussi après que le cul d’Amélie eut été convenablement rougi, à ce point que notre chimiste préférée en avait attrapé mal aux mains, celle-ci se met à caresser ostensiblement le joufflu martyrisé de la belle métisse.

Puis saisie d’une pulsion soudaine, elle se mouille le doigt et l’introduit dans le trou du cul de partenaire.

– Aaaa !
– T’aimes ça, hein ma salope ?
– Ouiiii
– T’as décidemment tous les vices, tu suces les bites des chauffeurs de taxi pour 50 balles, tu te fais doigter le trou du cul… et je dois en oublier !

Olivia disparaît un moment, puis revient avec un gode.

– Encule-moi cette salope avec ça ! Dit-elle à Béatrice en lui tendant le joujou.
– Oh, oui, encule-moi bien ! Réplique Amélie, pas contrariante.

Mais avant d’introduire le pénis de plastique, Béa tient à humecter ce trou du cul décidemment trop mignon, et c’est qu’elle aime ça lécher ce petit endroit et en apprécier ce petit goût bien particulier.

– Oh, ta langue !

Le gode n’eut aucun mal à entrer, Béatrice lui fait faire d’incessants allers et retours en utilisant toute la longueur de l’objet, Amelie se pâme d’aise à ce traitement, elle ne tient plus en place, elle gigote, elle gémit et finit par jouir peu discrètement.

Béatrice retire le gode d’un coup sec !

– Aaaaahhh
– T’as vu dans quel état tu as mis le gode ? T’es vraiment une salope. Nettoie maintenant.

Voilà qui ne pose aucun problème à la belle Amélie qui entreprend de nettoyer les traces brunes dont le gode était parsemé.

– Et maintenant, c’est à toi de me faire jouir !

Béatrice s’allonge de tout son long sur le canapé, Amélie commence par lui caresser les seins et d’en exciter les bouts avant d’entamer un cunnilingus en règle.

Et Olivia ? Eh bien, elle peut enfin participer, elle vient rejoindre les deux coquines et s’assoit carrément sur le visage de Béatrice lui offrant sa chatte à lécher.

Le trio infernal est en place, la position n’est pas des plus pratiques pour Béatrice qui respire mal et a du mal à lécher correctement Olivia. En revanche au niveau de sa chatte, ça va très bien, les coups de langue d’Amélie complètement déchainée lui procurent d’inimaginables frissons. Elle sait qu’elle est au bord de la jouissance, elle se tétanise, puis se lâche.

Amélie satisfaite du travail accompli, se redresse, Du coup Olivia adopte une position plus confortable afin que Béatrice la lèche et qu’elle puisse jouir à son tour.

Les trois femmes sont satisfaites, elles s’embrassent et se caressent.

Olivia prend les mains de ses deux complices et les entraine vers la salle de bain. Eh, oui, on a beaucoup pissé dans cette histoire, alors pourquoi ne pas finir par une dernière douche dorée ?

Béatrice et Amélie s’agenouillent sur le carrelage, Olivia se place au-dessus d’elles, respire un grand coup et ouvre les vannes. L’urine dégringole en un jet dru aspergeant les deux coquines qui en reçoivent autant qu’elles le peuvent dans leur bouches gourmandes.

Olivia se force à faire encore deux ou trois gouttes, puis la source se tarit. Alors Béa et Amélie s’échangent un tendre baiser parfumé à la liqueur dorée !

Rideau !

Fin de l’épisode

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4 réponses à Martinov 24 – L’énigme du hangar – 12 – Assaut sur le bipède par Maud-Anne Amaro

  1. Sapristi dit :

    Joli récit, Maud-Anne nous a gâté, une fois de plus !

  2. Biquet dit :

    Ceux qui croient que c’est le bipède qui est érotique vont âtre déçu.
    Je déconne, c’est une belle histoire !

  3. Muller dit :

    Le professeur Martinov a boudé le final, c’est dommage…

  4. Darrigade dit :

    Il fallait bien conclure et cette conclusion est très bien tournée.
    Encore une belle histoire des aventures du professeur Martinov !

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