Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 3 – Du sexe dans les grottes par Maud-Anne Amaro
Dans ses jumelles Caribou voit l’échafaudage s’écrouler comme un château de cartes. Il prend une photo qu’il diffuse sans attendre sur les réseaux dits-sociaux assorti d’un commentaire : ‘les amis de la montagne ne laissent pas impunément les pollueurs saccager notre bel environnement. »
– Rémy a bien travaillé ! Commente-t-il
– Oui, mais je vais être obligée de baiser avec lui, répondit Dorothée d’un air contrit.
– Eh alors, c’est pour la cause !
– La cause, mon cul .
– Tu ne vas pas te dégonfler, t’étais d’accord !
– Ça me dit plus rien !
– Que ça te dise ou pas, je m’en bas les couilles, ce que je veux savoir, c’est si tu le fais ou pas ?
– Je sais pas.
– C’est pas une réponse.
– Alors je refuse !
Elle ne vit pas arriver la gifle.
– Salaud !
– C’est toi la salope, tu trahis le mouvement.
– Tout de suite les grands mots.
– Alors maintenant écoute-moi, tu baises avec lui et tu arrêtes de faire ta pucelle, ou je t’en fous une autre.
– Bon, bon, mais…
– Mais quoi ?
– Rien, je vais le faire, voilà !
Dorothée avait failli menacer son compagnon, mais elle s’était ravisée au dernier moment. Pour ce qu’elle projetait de faire, il lui valait mieux jouer à la fille soumise. Elle n’avait nullement l’intention de s’éterniser avec un type qui commençait à la frapper. Elle s’en irait donc à la première occasion en espérant que le Rémy ne se pointe pas avant qu’elle puisse partir. Elle rassembla en douce ses maigres affaires dans son sac à dos et descendit. Elle ouvrit la porte donnant sur l’extérieur avec précaution. Horreur, Caribou était dans la cour en train de fumer un pétard sur un vieux transat..
– Bon on va attendre !
Elle partit s’allonger, pas longtemps, parce qu’au bout d’un quart d’heure Caribou déboulait avec Rémy.
Que faire ?
– Voilà tu peux y aller ! Déshabillez-vous tous les deux, ce sera plus sympa.
– Tu me laisses seul avec elle ? S’inquiéta Rémy.
– Bien sûr. Tu n’as pas besoin de chaperon !
Dorothée est au pied du mur.
– Tu vas me sucer la bite ? Demande Rémy
Ce n’est même pas une demande. Pour le type ce genre de chose semblant aller de soi.
Dorothée se penche alors afin d’accomplir cette pipe obligée. Elle a de suite un mouvement de recul.
– Qu’est ce qui y’a ?
– Non mais, t’as vu ta bite ? Tu te l’es lavé quand ? L’année dernière ?
– C’est rien du tout .
– Oui, bon, je ne suce pas ça,
– Tu m’avais promis !
– Les promesses c’est un chose, le respect c’est pas mal non plus .
– C’était ma récompense, je vais cafter à Caribou, il est où Caribou ? Caribou ?
– Ferme ta gueule, si t’as une capote, tu peux me baiser.
– Je veux que tu me suces !
– Avec capote !
– Non.
– Alors fous le camp !
– T’es qu’une salope, Caribou ? Caribou ?
Et voilà que Caribou se radine
– C’est quoi ce bordel ?
– Dis à ton copain d’aller se laver, sa bite sent le vieux camembert,
– Bon, c’est pas un peu fini ? Tu fais ce que tu as à faire et tu arrêtes tes jérémiades !
– Il n’en est pas question !
– Ah, oui ! Hurle Caribou en levant une main prête à la gifler.
Dorothée esquive le coup, avise une pelle de jardin qui avait l’opportunité de se trouver là et en assène un grand coup sur la tête de Caribou lequel, complètement sonné s’en va dans les pommes. Elle regarde circonspecte, le corps inanimé et le visage en sang. Rémy pour sa part ne semble plus savoir que faire.
– Toi tu te casses, connard !
Rémy, en pleine confusion, se rhabille prestement et disparaît précipitamment.
Dorothée se rhabille à son tour, descend, récupère son sac à dos et se retrouve dans la cour où Georges est en train de couper du petit bois.
– Rémy et Caribou se sont battus, Caribou a perdu du sang, il faudrait lui faire un petit pansement.
– Je vais voir ! Tu vas où toi ?
– Je reviens !
Elle n’en avait évidemment aucune intention, elle emprunta un sentier peu fréquenté et envahi par la végétation, elle marcha ainsi sur près d’un kilomètre. Le sentier ne menait nulle part sinon à une sorte de petit espace assez dégagé surplombant le vide. Dorothée s’assit sur une grosse pierre afin de faire le point.
Elle avait rencontré Caribou à l’occasion d’une manifestation pour le climat à Paris. De suite ce fût l’amour fou, le garçon avait une telle emprise sur elle qu’il pouvait lui demander n’importe quoi, quand il lui proposa au bout de quinze jours seulement de rejoindre sa communauté alpestre, elle le suivit sans problème.
Dans la communauté, on partageait tout, y compris les femmes, Cela ne lui avait posé aucun problème particulier, les amis masculins de son homme s’étant comportés avec douceur et respect, sauf quand ils étaient bourrés, quant aux filles, ce fût une découverte qu’elle ne trouva pas désagréable, bien au contraire.
Quand Caribou projeta de détruire l’échafaudage, il lui fit part de son idée de payer Rémy au moyen de son corps, elle protesta à peine puisque c’était pour la bonne cause et puis Caribou serait tellement content d’elle. Mieux, elle chauffa le garçon et lui roula une pelle.
Sauf que la nuit portant conseil, le lendemain matin, la perspective de coucher ave Rémy ne lui disait plus grand-chose n’en retenant que l’aspect glauque.
Elle était loin de penser que ses atermoiements révèleraient le caractère violent de Caribou. Moralement ça lui a foutu un choc, il n’est jamais évident de voir ses illusions dégringoler comme un château de cartes. Alors de fut la crise nerveuse avec les grosses larmes qui vont avec.
Que faire à présent ? Retourner à Paris ? Mais elle n’a plus un rond en poche. Bien sûr il reste le stop, tout un périple !
Mais quelque chose d’imprécis l’empêche de partir de suite, parfois on s’accroche à des chimères. Elle se dit que si Caribou a pété les plombs, cela peut arriver à tout le monde. S’il était capable de s’excuser. Mais comment ?
– Pour l’instant, il doit être dans le coltar, j’espère que je ne l’ai pas trop abîmé ! Je prendrais bien des nouvelles, mais ça risque de faire bizarre, tant pis, j’essaie.
Elle n’appelle pas Caribou, on n’est jamais trop prudent, mais Georges
– Allô, je suis en courses à Glandville en ce moment, comment va Caribou ?
– Il est bien amoché, il est très en colère après toi il dit que c’est toi qui l’a frappé !
– N’importe quoi, c’est Rémy qui l’a cogné
– C’est pas ce qu’il a l’air de dire,
– Tu peux me le passer ?
Un blanc puis Caribou parle :
– Je t’écoute !
– Non, c’est moi qui t’écoute répond Dorothée
– Qu’est-ce que tu veux que je te raconte, espèce de grosse merde ?
– D’abord je ne suis pas une grosse merde ensuite si tu avais la grande bonté de t’excuser pour un comportement qui ne te ressemble pas, on pourrait discuter entre gens intelligents
– Va te faire enculer ! Dit-il avant de raccrocher.
Et voilà, Dorothée se raccroche néanmoins à un futile espoir…
– Il va rappeler…
Dans la grotte l’ambiance devient pesante, tout le monde se relaie pour tenir la bannière que l’absence de vent rend flasque.
Le professeur Martinov se mit à tuer le temps en prenant les cotes des sous-verres destinés à protéger les dessins muraux de la grotte.
– Il y a trop d’aspérités, dit-il à Béatrice, on ne pourra pas faire des cadres à l’exact, ce qu’il faut, c’est faire du standard en bois vernis et derrière, poser du silicone qui sera collé à la paroi. Qu’en pensez-vous Monsieur Verrier ?
– C’est vous qui voyez ! Répondit Justin, pas contrariant.
– Il faudra donc qu’on revienne poser tout ça et ensuite faire le vide à l’intérieur.
– Le vide ? Si on ne fait pas le vide ça se verra ?
– Ben non ça ne se verra pas, mais pourquoi cette question ?
– Je vais vous faire une confidence, venez par-là, je ne veux pas l’autre con entende.
Béatrice s’éloigne, elle n’a pas besoin d’écouter, Martinov lui répétera ce qu’il y a d’intéressant.
Martinov écoute poliment les élucubrations de Verrier qui se dévoile comme un petit escroc sans grande envergure et qui a envie de se confier.
– J’avais lu un article sur un mec aux Etats-Unis qui faisait visiter un grotte où il avait trouvé soi-disant des débris d’un truc extraterrestre. Apparemment son truc marchait, les gens sont tellement crédules ! Ça m’a donné une idée, il me fallait une grotte difficile d’accès de façon à ce que les visites soient forcement payantes. J’ai trouvé celle-ci et je me suis amusé à peindre des conneries…
– Mais la datation au carbone 14 ?
– J’ai acheté des pièces romaines aux puces, je les ai fait broyer et j’ai saupoudré mes dessins avec, le carbone 14 a donc daté les pièces. Ça me permet de présenter un joli certificat d’authenticité,
– Mais vous pensez que ça va être rentable votre truc ?
– Bien sûr, avec au début 600 visiteurs par mois, ça me fait du 12 000 euros ! Alors bien sûr il faut que je rembourse mon investissement, la location de l’échafaudage que je vais faire remplacer par un ascenseur, il faudra aussi que je vous paie…
– C’est gentil ! Se gaussa Martinov
– Mais je vise plus haut, ce qu’il me faut c’est des sponsors, et pourquoi pas une participation des collectivités locales, je comptais sur Rimaillon pour s’occuper de ça, mais vu la façon dont ce connard m’a traité, c’est mal barré !
– Vous allez faire quoi ?
– J’en sais rien, faudrait déjà qu’on se sorte de cette situation ! Bon je m’en vais tenir la banderole, ça fait une demi-heure qu’Isabelle s’y colle.
– Vous l’aimez bien Isabelle, je vois !
– C’est un amour !
– C’est votre compagne ?
– Compagne occasionnelle, elle est très volage, mais elle est super gentille et elle a un cœur d’artichaut. Si ça vous dit, vous pouvez tenter votre chance, je ne suis pas jaloux ! En fait je suis très libertin, on ne peut pas être à la fois libertin et jaloux !
– Vous fréquentez les lieux libertins ?
– Ça m’arrive, ce que je préfère ce sont les saunas, c’est d’ailleurs là que j’ai rencontré Isabelle, un sacré numéro, je vous assure !
– Hum !
– Le problème c’est que dans ces endroits, il y plus d’hommes que de femmes et certains ont les mains baladeuses, mais je suis très large d’esprit, ça ne me dérange pas tant que ça.
– Vous vous laissez faire ?
– Ma foi, cela permet de varier les plaisirs.
– Vous avez raison !
– Parce que vous aussi…
– Question de circonstances, mais on va dire que ça ne me dérange pas.
– Vous m’avez l’air d’un sacré coquin, essayez de brancher Isabelle, je suis sûr qu’elle ne dira pas non.
Voilà qui rendit notre vert professeur dubitatif, se demandant comment concrétiser une si troublante proposition qui n’osait même pas dire son nom.
Solène s’était trouvée beaucoup d’affinités avec Béatrice et lui contait sa vie qui n’était pas d’un intérêt fantastique : engagée comme mannequin dans une entreprise de prêt-à-porter à porter, elle finit par s’en aller, dégoûtée par l’ambiance locale. Si le fait de sucer des bites lui paraissait comme un rite obligatoire, tantôt corvée, tantôt délire, les jalousies et les mesquineries entre filles l’exaspéraient, sans parler du racisme latent… N’était-elle pas autre chose que la négresse de service ? Quant aux hommes, quand elle acceptait, c’était une salope, quand elle refusait c’était une allumeuse.
Elle travailla ensuite comme hôtesse dans un bar à putes, la procédure était simple, enivrer le client jusqu’à la limite de la conscience, puis lui faire une fellation tarifée dans l’arrière-salle. Si dans ce cadre elle rencontra pas mal de connards, elle fut surprise d’y rencontrer également des hommes tout à fait charmants et corrects, c’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle fit la connaissance de Corentin Rimaillon, lequel se proposa de l’entretenir. Carrément !
Et en ce moment, Rimaillon, parlons-en justement, il continuait à énerver son monde et toutes les occasions lui étaient bonnes pour rouspéter. Alors que Verrier s’était allumé une cigarette, il vociféra :
– Vous allez pas nous enfumer en plus ?
– Je vais fumer au bord, ça ne vous enfumera pas.
– Si, la fumée va rentrer.
– Vous n’avez pas un peu fini de nous casser les couilles ?
– Oh ! Restez correct ou je vous fous mon poing dans la gueule ! .
– Essaie un peu pour voir !
Martinov arrive à la rescousse et s’intercale entre les deux hommes.
– On se calme ! Vous n’allez pas recommencer !
– Et puis d’abord c’est pas marqué « non-fumeur » ! intervient Beatrice en allumant une cigarette.
– Vous n’allez pas vous y mettre, vous aussi, s’agace Rimaillon.
– Calmez-vous, monsieur !
– Pfff.
La nuit tombe vite en montagne, et c’est ainsi que les six prisonniers de la caverne, conscient qu’ils ne seraient pas secourus avant le lendemain dans le meilleur des cas, se préparèrent pour la nuit avec le ventre vide.
– On pourrait peut-être dormir ensemble, je veux dire l’une à côté de l’autre. Propose Solène à Béatrice, Comme ça on se tiendra chaud.
– O.K., on va retourner où on était quand on fait des bêtises.
Pas de couvertures, rien pour s’allonger correctement sur le sol inégal.
– On va se réveiller avec les côtes en long !
Elle s’installent tant bien que mal,
– Bon on essaie de ronfler ! Dit Solène, vautrée contre Béatrice, en lui faisant un bisou.
– T’as les lèvres toutes fraîches !
– Ah, tu trouves ?
– Embrasse-moi mieux avant de dormir !
– Tu ne vas pas me dire que tu veux recommencer ?
– Moi, je ne dis rien !
– T’es trop coquine, toi !
– Alors il vient ce bisou ?
Et pendant qu’elles se roulaient une gamelle, Beatrice plotait les seins de la métisse pardessus son haut.
– Tu veux me laisser mes nichons tranquilles ! Fit-elle mine de protester.
– Les nichons ? Quels nichons ? Je t’ai touché tes nichons, moi ?
– J’ai dû rêver, alors ?
– Et d’ailleurs, ils sont où tes nichons ?
Et Béatrice passa sa main sous le haut de Solène, la fit avancer jusqu’au soutien-gorge, passa par-dessous le bonnet, caressa le galbe du sein, puis vint pinçouiller le téton.
– Aah… Mais t’es vraiment une salope ?
– T’aimes pas ?
– Si, j’aime bien, t’es contente, espèce de gouine lubrique.
– Humm, j’adore le petits mots romantiques !
Et pendant ce temps Béatrice, de son autre main avait entrepris l’autre téton.
– Aah !
Puis bientôt les lèvres de la jolie chimiste remplacèrent ses doigts, se régalant de la délicate texture de ces ravissantes pointes de seins.
– Ça te fais mouiller ce que je te fais, Hein ?
– Même pas !
– Menteuse, tu veux que je vérifie ?
– Tout à l’heure !
– Je vais te dire un truc : t’as le droit de me ploter les miens !
– Je suis pas ta gouine !
– T’es sûre ?
– Je ne suis plus sûre de rien, dégage-moi tes nénés, je vais essayer de te faire plaisir.
– Tu vois quand tu veux !
– Tu n’as pas honte de me dévergonder ?
– Non pas vraiment.
– Humm, c’est doux ! Dit Solène après avoir déposé ses lèvres sur le galbe de la poitrine de sa camarade de jeu.
– Tu veux que je te lèche les tétons ?
– Ben oui !
Elle le fit, Béatrice adorait cette caresse, mais maintenant les filles étaient excitées comme des puces. Comment conclure dans le noir avec le pantalon en place ?
Eh bien, il suffit de les baisser les pantalons, et c’est ce qu’elle firent.
– On se met en 69 ? Proposa Béatrice.
– Tu m’auras tout fait faire, toi !
– Non pas tout, je connais plein d’autre jeux, mais disons que les circonstances nous restreignent un peu.
– Le problème c’est qu’il faudrait que je fasse pipi.
– Vas-y ! C’est dommage qu’il fasse noir, je t’aurais bien regardé !
– Mais t’es vraiment dépravée, toi !
– T’as jamais joué à des jeux de pipi ?
– Non, mais je sais que ça se fait.
– Peut-être qu’on aura l’occasion un jour…
– Et puis quoi encore ?
– C’est juste une idée comme ça, allez va pisser.
– On y va !
– Et pas la peine de t’essuyer, je me chargerai du petit nettoyage !
– N’importe quoi !
Quand Solène revint, elle se coucha sur le sol, le pantalon à moitié baissé, Béatrice grimpa sur elle, tête bêche et elles entreprirent de se lécher mutuellement.
Solène ne s’était pas essuyée.
« Brave fille ! »
Elle jouirent l’une après l’autre moins intensément que cet après-midi, mais cela les apaisèrent et elles s’endormirent collées l’une à l’autre après s’être longuement embrassées
De son côté le professeur Martinov encouragé par les propos de Justin Verrier tenta sa chance auprès d’Isabelle :
– Les nuits sont froides en montagne, il faut mieux se serrer les uns contre les autres pour dormir.
– Vous êtes rigolo, vous ! Auriez-vous des intentions cachées ?
– Non, non, je suis un vieux coquin, mais je sais me tenir !
– Ça tombe bien, j’adore les vieux cochons, mais n’en profitez pas, je ne suis pas celle que vous croyez !
– Je ne crois rien du tout, mais j’ai horreur d’avoir froid.
– O.K., je vais te réchauffer mon gros lapin. On va se mettre dans le petit renfoncement là-bas.
On n’y voyait plus rien du tout.
– Blottissez-vous contre moi, voilà comme ça ! Ça vous fait du bien de sentir mon corps contre le vôtre ?
– Oh la !
– Ça ne vous fait pas bander quand même ?
– C’est une réaction purement mécanique.
– J’adore la mécanique, voyons voir ça ! Dit-elle en portant sa main sur la braguette du professeur. Hum vous avez l’air en forme ! Je vais dégager tout ça, cette bite a probablement besoin d’air.
– Je vous en prie, faites !
Et pendant qu’Isabelle entamait une petite branlette sur la bite du professeur, ce dernier pelotait les seins de la belle en passant sa main sous son petit haut.
– Attendez, je vais retirer tout ça !
– C’est dommage qu’on ne voie rien.
– Je pourrais allumer la lumière de mon portable, mais vu les circonstances il vaut mieux économiser la batterie. Sucez-moi les tétons, j’adore qu’on me les suce.
Ce brave professeur Martinov ne se le fit pas dire deux fois et se mit à lécher et à sucer les tétons de la belle.
« Ce doit être la première fois que je lèche des tétons à tâtons ! »
– Attends, je vais te sucer la bite !
Bien sûr, il se laissa faire, Isabelle aimait sucer et le faisait bien, travaillant à la fois du bout de la langue pour exciter le gland, de ses lèvres pour faire aller et venir tout cela dans sa bouche, tandis que sa main agile flattait les bourses.
– Justin m’a dit que tu étais t’avais l’esprit très ouvert !
– Comment ça ?
– Admettons qu’il nous rejoigne…
– Oui, admettons…
– Tu ferais quoi ?
– On peut faire beaucoup de choses.
– Tu lui sucerais la bite ?
– Pourquoi pas ?
– Ça fait partie de tes pratiques ?
– De mes pratiques occasionnelles, on va dire !
– T’aimes ça ?
– Bien sûr, sinon, je ne le ferais pas.
– C’est bien ce que je pensais, tu es un petit cochon.
– Oui, mais j’assume !
– C’est tout à ton honneur ! Et tu suces ou tu fais d’autre choses ?
– T’es bien curieuse, dis donc…
– C’est que ça m’excite ces trucs-là, tu sais l’autre fois on était au sauna avec Justin. Il y avait deux blacks qui voulait me sauter, je leur ai dit d’accord, mais si vous vous occupez d’abord de mon copain.
– Et alors ?
– Attends, je m’occupe un peu de toi et je te raconterais la suite après.
La main d’Isabelle reprit ses activités coquines, mais cette fois, elle s’égara derrière, jusqu’au petit trou du professeur dans lequel elle s’introduit.
– T’aime ça, hein ?
– J’adore !
– Dommage que j’ai pas un petit gode sur moi, mais je vais mettre une deuxième doigt.
– Aaah !
– Mais c’est qu’il se régale, ce vieux cochon, et si j’allais chercher Justin pour qu’il t’encule.
– Pourquoi pas ? Mais tu m’avais promis la fin de l’histoire.
– C’est simple, les mecs ont accepté, faut dire qu’il y a beaucoup de mecs bisexuels dans ce sauna. La scène était très excitante; Justin s’est mis en levrette, l’un des blacks est passé derrière lui et l’a enculé, l’autre s’est mis devant et s’est fait sucer la bite. C’était super excitant de voir ça, je mouillais comme une éponge. Alors au bout de cinq minutes, j’ai demandé aux gars d’arrêter et j’ai pris la place de Justin.
– Wha !
– Attends, ce n’est pas fini, celui qui m’enculait m’a fait jouir rapidement et il a pris son pied, mais celui que je suçais n’arrivait pas à jouir, pourtant il bandait bien. Alors il a demandé à Justin de l’enculer.
– Eh bin…
– Ça t’a bien excité mon histoire, hein ? Ne bouge pas je vais chercher Julien.
– A tâtons ?
– Mais non, j’ai mon téléphone…
La professeur Martinov avait toujours un métro de retard sur les technologies modernes.
Le couple revint rapidement.
– Eclaire-moi, qu’il voit ma bite et après tu éteindras !
La queue de Justin était magnifiquement bandée, Martinov s’en saisit à tâtons et la pris en pleine bouche. Voilà un bon bout de temps qu’il ne s’était pas livré à ce genre de fantaisie et le fait de le faire lui provoqua une trique fantastique.
Il se régalait de la texture délicate de la bite de son partenaire, la faisant coulisser en de lents mouvements dans sa bouche et titillant le gland de sa langue rencontrant un gout particulier, un gout de mâle où se mêlait la sueur et l’urine, mais il adorait.
Et pendant ce temps, Isabelle lui suçait son propre membre tout en lui doigtant l’anus avec dextérité. Le bonheur, quoi !
– Je voudrais bien te sucer, moi aussi ! Réclama Justin.
Le professeur était dans ses fredaines bisexuelles plus passif qu’actif, mais en homme bien élevé, il acceptait les réciprocités, car ne dit-on pas que pour bien recevoir, il faut aussi savoir donner !
– Vous pourriez vous mettre en soixante-neuf ! Suggéra Isabelle.
La suggestion est retenue, mais l’obscurité n’est pas de nature à faciliter pas les choses, on se cogne, on se bouscule.
– Attendez, je vais vous aider, j’ai un peu des yeux de chats. Justin couche toi sur le sol, voilà…
– Oh, mais c’est dur ici !
– Déplace toi un tout petit peu, voilà ! Martinov tu va venir sur lui, attend je vais te guider. Voilà et maintenant sucez-vous la bite, petits pédés !
Sucer et être sucé ! C’est le paradis, non ? D’autant que cette coquine d’Isabelle ne reste pas inactive et doigte énergiquement le trou du cul du professeur.
– Ça te dirait de m’enculer ? Demande Martinov entre deux mouvements de fellation.
– Bien sûr que ça me dirait, mais là je n’ai pas de capotes, mais quand on sera sorti de ce merdier, on t’invitera et on pourra se faire une petite sauterie.
– Faudra inviter Béatrice aussi ! Intervient Isabelle.
– Mais bien sûr.
Mais voilà qu’au bout de quelques instants la bite de Justin est atteinte de soubresauts dans la bouche du professeur, qui bientôt est envahi par le sperme.
Il n’est pas vraiment un fanatique de cette pratique mais comme il n’a rien mangé depuis ce matin, il avale tout.
On change de position et Isabelle et Martinov viennent continuer à sucer la bite de Justin qui ne tarde pas à jouir à son tour.
Restait Isabelle, Martinov adorait lécher les chattes bien juteuses, il en trouva le chemin et la fit lentement mais surement monter au ciel tandis que son copain lui léchait les tétons.
A suivre.
J’ai fais l’amour à tâtons
Je lui ai sucé les tétons
Tontaine, tontaine et tonton