La soirée est vivante, rythmée par la musique, et bien arrosée. Après le repas, tout le monde danse, même moi qui pourtant n’aime guère, contrairement à mon épouse qui adore. Éric, mon ami, danse aussi très bien. Il est souvent le cavalier des deux jeunes femmes. Il en profite pour les draguer, mais visiblement sans succès.
Minuit, tout le monde se souhaite la bonne année, puis la danse reprend ses droits. Pour ma part, j’ai besoin de m’asseoir, légèrement ivre, comme les autres d’ailleurs. Seul Éric est resté sobre. Il me remplace auprès de ma moitié infatigable. Ils dansent maintenant un zouk love particulièrement suggestif : ils sont collés l’un à l’autre, se trémoussent, les mains d’Éric posées sur le haut des fesses de Marie. Les bretelles de sa robe glissent sur ses bras, dévoilant les tétons de ses seins. Éric n’est pas le seul à mater; un des convives me dit en souriant :
– Ta femme est superbe. Elle se défoule à fond. Par contre, tu devrais la surveiller car je les trouve bien chauds tout les deux.
– Ils ne font rien de mal, c’est la danse qui veut ça. Puis les seins, on ne les cache plus de nos jours.
– Oui, je veux bien; m’enfin, il lui tripote bien le cul à Marie.
Je suis mal à l’aise devant cette remarque; à l’évidence, ses mains se sont aventurées sous la robe; je ne sais que répondre, je rougis et bois un verre de plus. Je voudrais demander à ma femme de mieux se tenir, mais je n’ose pas. Je crains aussi qu’elle m’envoie sur les roses. Je laisse donc la fête battre son plein. Je connais pourtant la justesse des propos de l’invité.
Avec l’avancée de la nuit, les gens partent. A quatre heures du matin, il ne reste plus que mon cher ami. Je souhaiterais qu’il parte, pour être enfin plus serein, mais il n’a pas l’air décidé: ils sont là, à tenir des propos grivois, à rigoler. Je crois qu’à cet instant, je n’existe plus pour eux. Je tente timidement de ramener ma femme, à moitié ivre, à la raison :
– Il est tard chérie, je crois que je vais me coucher.
– Déjà! Bon, vas-y, si tu as sommeil, je te rejoins dans un moment.
– Ok, je vais prendre une douche. Baissez la musique. Salut Éric, bonne nuit.
– Merci, toi aussi.
Je vais me doucher, le cœur triste, redoutant la suite. Quand je sors, je leur jette un regard furtif, puis monte à l’étage où se trouve la chambre. Mais je ne peux pas aller me coucher. Assis en haut de l’escalier, hors de leur vue, j’écoute, j’espionne.
– Je prendrais bien une douche moi aussi, j’ai transpiré en dansant. C’est possible ? dit Éric.
– Oui, bien sûr, je t’accompagne sous la douche. Tu viens ?
– Allons-y. Julien ne se réveillera pas ?
– Non, il a trop bu ce soir. Tu peux être tranquille, coquin !
Et ils filent à la salle d’eau. Sans bruit, je descends et m’approche. Je ne les vois pas; j’entends seulement quelques murmures rendus incompréhensibles par le bruit de l’eau. J’imagine parfaitement ce qui se passe : mon ami prend du plaisir avec ma femme. Alors que je suis excité quand elle baise avec ses amants, le fait qu’elle se paye un collègue me torture l’esprit. La situation est différente et surtout difficile à vivre pour moi… Ils ferment les robinets; je remonte vite à l’étage. A nouveau, je tends l’oreille. La lumière du salon s’éteint. Je descends quelques marches; la pièce est à peine éclairée par la lueur de la chambre d’ami. Je continue à descendre, m’approche suffisamment pour voir la porte de cette chambre entrebâillée. Je ne peux les voir, mais le bruit du lit, les gémissements de ma femme, les râles de l’intrus, en disent long sur l’instant présent. Je ne le supporte pas et je suis tout prêt à faire irruption dans la pièce pour mettre fin à leur doux moment; mais une peur stupide me bloque. Je les laisse faire l’amour et monte me coucher. J’attends ma chérie, qui ne vient pas, je veux lui faire l’amour, je meurs d’envie, j’ai besoin de jouir, mais viendra-t-elle me rejoindre? Je me caresse, me masturbe et jouis en solitaire…
La nuit a été courte et mon sommeil agité. Je me lève avec la gueule de bois. J’enfile une robe de chambre et descends. Dans la chambre d’amis, aucun bruit; je regarde à l’intérieur par la porte entrouverte; ils dorment encore. Je file à la cuisine faire du café, mais je ne suis pas bien dans ma peau ce matin. Je n’arrive pas à accepter que Marie ait déserté le lit conjugal pour me trahir avec mon ami; ce qui me perturbe également, c’est de décider de l’attitude à tenir face à lui, comment me présenter à lui à leur réveil, mais aussi ultérieurement, au travail ? Je ne sais pas, je me sens déprimé.
Ils me rejoignent une heure plus tard. Eric s’est rhabillé, Marie a juste enfilé une robe de chambre. Nous nous disons bonjour; elle s’approche et me pose une bise sur les lèvres :
– Excuse-moi pour hier soir, me dit-elle, j’avais trop bu. Je comptais te rejoindre mais je me suis endormie.
– De toutes façons, on ne peut pas revenir en arrière. Je compte surtout sur ton silence, Eric; cette histoire doit rester entre nous trois.
– Cela va de soi, tu n’as aucun souci à avoir, Julien.
– J’imagine que tu as passé une excellente nuit.
– Je ne vais pas faire l’hypocrite. Tu as une femme merveilleuse et elle m’a comblé; j’espère qu’il en est de même pour toi, Marie ?
– A ton avis ?
Son visage illuminé nous donne la réponse. Eric s’en va après avoir bu son café. Je m’approche de mon épouse, repousse sa robe de chambre; il me semble redécouvrir ce corps nu que j’adore; je veux en reprendre possession :
– J’ai tellement envie de toi depuis cette nuit; je t’ai attendue longtemps.
– Tu t’es soulagé avec la veuve Poignet, dit-elle en rigolant.
– Oui, je me suis masturbé; mais là, j’ai un besoin impérieux de te faire l’amour.
Nous allons dans la chambre d’amis et nous nous retrouvons enfin. Je la prends d’abord avec douceur, puis plus violemment, à la limite de la brutalité parfois. Nous jouissons ensemble. Pendant que nous récupérons, j’ose aborder son escapade, je veux en savoir plus sur ses sentiments et surtout ses intentions à venir.
– Comment as-tu pu agir de la sorte devant nos amis? C’était une soirée très difficile pour moi, tu sais.
– Oui, bien sûr, je le comprends aisément; mais il n’y avait aucune préméditation. La faute à l’alcool, l’ambiance. Eric m’a branchée; il profitait des zouk love pour frotter son sexe contre le mien, il a les mains baladeuses. Pendant les slows, sa bouche se posait sur mon cou, ses mains flirtaient avec mes seins ; difficile de rester insensible, d’autant qu’il est charmant. J’ai eu envie de lui. Je ne regrette rien, tu sais, d’autant qu’il baise bien. Ne te formalise pas pour ça. Avec lui ou un autre, quelle différence ?
– La différence? C’est un collègue de travail !
– Ne t’énerve pas. Remets-toi dans ta peau de cocu, que tu as toujours voulu être et assume; je suis sûre que tu peux y trouver une véritable source d’excitation.
– Tu veux me dire que tu souhaites donner une suite à cette escapade ?
– Oui. A notre réveil, ce matin, il m’a caressée et embrassée longuement, sans pénétration; je lui ai fait une bonne pipe; tu aurais dû voir dans quel état il était; il a eu envie de me foutre, mais je t’entendais dans la cuisine; j’ai donc refusé. Il a demandé à nous revoir. Je lui ai dit que j’aimerais beaucoup aller en boîte avec lui. Nous devons aller danser ce samedi soir. Tu peux venir si tu veux.
– Je ne sais pas, j’ai besoin de réfléchir. Je vais me doucher.
Sa réponse me contrarie. Au fond de moi, j’espérais qu’il n’y aurait pas de suite à cette relation de la Saint-Sylvestre, mais connaissant Marie, c’était un espoir utopique! Elle a toujours revu ses amants.
Le samedi soir, Eric passe nous prendre; j’ai finalement pris la décision de me fondre dans la peau du parfait cocu, et de faire abstraction que l’amant est mon collègue de travail. Par ma présence ce soir, il prend acte de mon consentement de mari trompé, contrairement à la nuit du nouvel an.
D’autorité, ma femme prend place sur le siège du passager avant, et moi à l’arrière. Pendant le trajet, seules des banalités sont échangées. Même en conduisant, ses yeux se posent souvent sur les cuisses de ma moitié, découvertes par une mini trop courte. Il finit par les caresser, jetant de furtifs coups d’œil dans le rétroviseur. Sa main progresse vers le triangle intime et disparaît sous le string; elle y reste, bien au chaud.
– Pas trop troublée par cet attouchement, Marie ? Dis-je.
– Si, quand même, c’est bien agréable. Réplique-t-elle.
– Elle me mouille les doigts, ajoute Eric. Je vous apprécie vraiment tous les deux, vous êtes formidables.
Je passe la plus grande partie de la soirée à regarder les gens bouger sur la piste, tout en buvant un verre d’alcool. Il y a de belles femmes, tout aussi sexy que mon épouse, mais elles sont accompagnées; sinon, j’aurais bien tenté ma chance. Je danse quand même un slow avec ma légitime; j’en profite pour lui caresser la poitrine et les fesses, l’embrasser langoureusement, sachant pertinemment qu’un régime d’abstinence sera mon menu de la nuit.
De retour, ils me demandent de conduire; mais je suis seul devant. Par le rétroviseur, je les observe, assis sur la banquette arrière. Ils s’embrassent. Il a déboutonné son chemisier et pétrit ses seins, les suce. Puis ma petite femme quitte la banquette pour se retrouver accroupie à ses pieds. Elle lui taille une pipe dans les règles de l’art; le salaud prend son pied !
Une fois à la maison, la question ne se pose même pas de savoir s’il reste ou non: il est comme chez lui. Ils prennent leur douche ensemble, puis montent dans notre chambre. Puis c’est mon tour de me laver. Je monte, à poil; ils sont allongés, nus sur le lit. Les préliminaires ont commencé. Mon épouse me dit :
– Tu peux nous regarder si tu veux, mais tu coucheras dans la chambre à côté, d’accord mon chou ?
– D’accord.
Il lui bouffe la chatte et le cul, pendant que Marie avale sa bite et ses bourses. Je me masturbe; je lui demande alors :
– Je peux te prendre avant de rejoindre ma chambre?
Elle me dit oui. Je me place sur elle et la pénètre de ma queue bien raide. Je l’embrasse tout en jouissant. Je lui souhaite une bonne nuit. Alors que je vais descendre du lit, elle me dit :
– Suce ton collègue avant de nous quitter.
Je m’exécute; je prends son sexe dans ma bouche, le branlant d’une main; lui embrasse Marie tout en jouant avec ses tétons.
– C’est bon, Julien, me dit-il, comme s’il s’adressait à un laquais, en repoussant ma tête, tu peux nous laisser.
Je prends la porte, reste un moment derrière; ils murmurent des phrases, rigolent. Se moquent-ils de moi? Puis le grincement du lit m’annonce que la chevauchée fantastique a commencé.
Le lendemain matin, je suis le premier debout. Je suis pensif, au salon, quand ma femme m’appelle. Je monte, frappe à la porte de la chambre et entre.
– Tu n’as pas besoin de frapper mon chou. Tu veux bien nous monter le café au lit, s’il te plaît ?
J’aimerais dire non, mais je me plie pourtant à sa demande. Elle m’énerve de m’appeler mon chou. Elle est décidée à jouer de ma faiblesse, à pousser plus loin l’humiliation du mari soumis. Bref, je reviens avec mon plateau de café, accompagné de deux tasses et de petits gâteaux secs; je le pose sur le lit, en demandant sur un ton ironique :
– Il ne vous manque rien, puis-je disposer ?
– Non, répond Eric, mais reste avec nous; quitte ton peignoir et assieds-toi sur le lit. Tu as passé une bonne nuit ?
– Oui, ça va, et vous ?
– Délicieuse. On ne s’ennuie pas avec Marie, vicieuse à souhait. Je comprends que tu ne puisses la satisfaire tout seul. Mais dis-moi, tu sais que tu suces aussi bien qu’elle? Ta bouche est vraiment faite pour ça.
– Il faut dire qu’il commence à avoir l’habitude, en rajoute Marie.
Mon visage rougit, mes joues brûlent.
– Tu as aimé ma bite, Julien? Continue Eric, tout en se découvrant.
– J’ai joué le jeu, ça te va ?
– Regarde, elle est toute molle; viens la réveiller.
Je lance un regard vers ma femme. Elle hoche la tête et dit :
– Vas-y, rampe jusqu’à ses couilles, embrasse-les.
Elle se lève, se poste derrière moi, puis me tape les fesses, ainsi que mes bourses pendant que j’approche mon visage du sexe de mon ami.
– Allez, occupe-toi de ton pote, pour le remercier de m’avoir satisfaite comme tu ne sais le faire.
Mon travail accompli, il refait une dernière fois l’amour à mon épouse, avant de nous quitter…
Cette relation a duré près de trois mois. Eric était assez souvent à la maison, que je sois là ou pas. Je dus leur laisser bien souvent le lit conjugal. Cette liaison a pris fin lorsqu’il a trouvé sa future conjointe.
Vous pouvez me contacter à sr34@wanadoo.fr
Bof ! J’ai lu tellement mieux…
On ne ressent aucun plaisir à la lecture de ce récit. Le candaulisme est un fantasme que je peux comprendre, mais pas raconté de cette façon !
Ce fantasme est difficile à faire partager, je n’ai pas l’impression que l’auteur ait réussi à le faire. Dommage sans doute ?