J’attendis en vain, et Odile ne vint jamais, j’en étais très déçus, ne sachant que penser. Je revins trois fois dans la journée en voiture espérant encore… Une semaine s’écoula, je revins sur les lieux, j’attendais, repartais. A chaque fois que je revenais dans cette ville, je regardais car je n’avais ni adresse, ni téléphone.
Mes passages au lieu de rendez-vous s’espacèrent, mais me permirent de croiser une femme, mûre cette fois qui occasionna une merveilleuse aventure dont je parlerais ultérieurement.
Le souvenir s’estompa, trois ans d’écoulèrent, mais en passant de temps à autre dans cette avenue, un jour je remarquais une fille marchant dans mon sens sur le trottoir de gauche. La silhouette est intéressante et je me gare un peu plus loin pour venir à sa rencontre et je l’aborde :
– Pardon Mademoiselle, je peux vous demander quelque chose ?
Elle s’arrête, me dévisage.
– Oui ! Bonjour Bernard !
Au même moment, je la reconnu :
– Ça alors ! Quelle heureuse surprise !
Je restais là, le cœur battant à la contempler, puis :
– Odile ! Tu ne peux pas savoir combien de fois je t’ai cherchée ? Combien de temps je t’ai attendu ?
– Tu sais, je ne t’ai pas oublié, mais je suis marié maintenant depuis trois mois !
– Tant pis, mais je ne peux pas laisser passer ça, te voir repartir ! Viens dans la voiture !
Je n’en reviens pas, elle est superbe, poitrine aussi » pointue « , plus à l’aise, bien que toujours timide. On s’assied, parle un moment, puis, je lui dis :
– Je n’avais pas mon appareil, la première fois, mais aujourd’hui, j’en ai un, il faut que je te fasse des photos !
Elle rechigne un peu, elle doit rentrer, etc… Je ne l’écoute pas, je démarre, et sans aller très loin au bord d’un chemin tranquille, je sors l’appareil et la prends portière ouverte assise, en portrait, en buste, puis, je lui dis de soulever son tricot. Elle le fait sans discuter dévoilant un soutien-gorge noir un peu pigeonnant, une merveille. Puis, je lui dis d’enlever le soutien et elle le fait ! A ma grande surprise et joie apparaissent ces superbes seins dont je rêvais depuis trois ans ! Je fais quelques vues, finit la pellicule (12 poses) et je lui dis que même marié, il faut qu’on se revoie et elle accepte, ce qui m’étonne aussi. Mais cette fois, elle me donne son adresse et on convint d’un rendez-vous pour lui montrer les photos et elle veut bien en faire d’autres.
Je l’abandonne comblé, pensant à ma chance, et déjà à ce qu’on pourrait faire ensemble.
Et le jour du rendez-vous arrive enfin, nous étions au printemps, temps superbe. Je trouve son adresse, immeuble curieux, premier étage où elle loge, en rond avec quatre portes qui se font face donc peu de discrétion. Sa porte est à gauche de l’escalier… J’écoute et entend une radio, pas de bruits ailleurs. Je vois une serrure ancienne et y colle mon œil : en pleine face, je la vois assise à une table… Je vois ces cuisses sous la table, mais elle se lève, elle est en nuisette blanche au raz des fesses ! Elle disparaît et je tape discrètement. J’entends ses pas :
– Qui est-ce ?
– Bernard !
Un verrou et elle m’apparaît tout sourire.
Elle me fait deux bises en se poussant sur la pointe des pieds, toujours aussi petite… on se regarde sans rien dire, puis d’un coup on s’embrasse à pleine bouche en s’enlaçant ! Je ne sais plus où je suis, car je ne pensais pas aussi rapidement sentir son petit corps contre le mien, ses seins pointus, et ses fesses dans mes mains ! Incroyable ! Puis, elle me demande les photos, je les montre, on s’assied à la table, elle les trouve très bien… Je vois ses aréoles à travers le fin tissu… Je passe derrière elle, caresse son dos, son cou, que j’embrasse en prenant ses seins dans mes paumes… Elle semble beaucoup apprécier, tourne le visage et on s’embrasse. Mais soudain, on tape à la porte ! Panique ! Elle se lève, me fait partir vers la pièce à côté, la chambre où sans savoir comment je me retrouve dans un placard ! Elle ne répond pas, les coups redoublent :
– Odile ! Tu es là ?
Voix de femme !
Je suis rassuré un peu, mais quand même ! Et la radio qui marche ! On essaie d’ouvrir, mais elle avait du remettre le verrou. Les coups s’arrêtent, je vois par la porte du placard une robe de mariée accrochée à un porte manteau, pensant à une photo coquine ! Elle vient m’ouvrir, elle tremble :
– C’était ma mère !
Je la prends dans mes bras.
– Elle est partie, tu crois ?
– J’espère !
Je n’en menais pas large non plus. On décide de se voir dans l’après midi dans une rue à côté, je l’attendrais, c’était plus prudent. Décidément rien n’est simple, mais cela pimente la vie de se retrouver dans un placard, non ?
A 14 h 30 je la vois enfin arriver, en pantalon, dommage mais avec un sac où elle avait mis à ma demande quelques vêtements que je désirais lui voir porter.
Et cette fois, je sens que je touche au bonheur, car on retourne dans les collines tout en discutant de ce qu’on a fait en trois ans, de son mariage peu souhaité par elle, en fait, mais pour faire plaisir aux familles, c’est fou !
Je lui dis combien, je suis heureux de la retrouver malgré l’incident du matin, vite arrangé car elle dira à sa mère s’être endormie à cause de médicaments.
On refait le même parcours, pour mieux se souvenir, mais cette fois, je prends mon appareil, lui fait quelques photos y compris avec une perruque courte qui lui va très bien, mais toujours habillé. Puis, le petit coin tranquille est retrouvé, mais là je lui enlève moi-même son tricot, lentement pour bien savourer cet instant… Je lui dégrafe le soutien-gorge, le fait glisser des épaules derrière elle, puis, je la fais pivoter.
Quelle merveille cette poitrine ! Elle les cache en riant, aussitôt je lui prends les mains et les écarte, puis, je me mets à genoux, frottant mon visage contre ses rondeurs.
C’est là que je remarque qu’elle a les tétons » rentrés « , c’est un creux en fait, je lui fais remarquer :
– C’est normal, mais après ils sortent !
J’y pose ma bouche, les titille, les aspire, le premier apparaît, puis le second, bien raides !
Plusieurs tenues défileront ainsi et elle prend goût quand même à se montrer, il fait chaud, je me déshabille et reste en slip, cachant mal mon érection, elle n’y prête pas attention, mais je me frotte de plus en plus à sa peau de velours, mon torse contre son dos, je prends ses seins dans chaque main… je l’embrasse dans le cou, les oreilles, le visage, puis sur la bouche enfin pour un vrai baiser, long, sensuel…
Je me penche, lui suce un téton et elle plaque mon visage contre elle. Je caresse ses cuisses, elle est à ce moment là dans la nuisette du matin, un sein dehors, sans culotte… Je touche ses poils, enfin… Elle tressaille, me laisse faire, et enfin, je sens sa fente, chaude, humide que je parcours d’un doigt…Elle tremble et soudain elle murmure :
– Bernard ? Je te fais bander ?
(Quelle idée ?)
Je dis oui, évidemment et elle se dégage de moi, s’allonge, écarte les cuisses et me dit simplement :
– VIENS !
Fin de l’épisode.
Bernard