La maîtresse de Tib 1 – Rencontre par Tib01

La maîtresse de Tib
1 – Rencontre
par Tib

L’aventure que je vais vous conter m’est arrivée il y a quelques temps.

Mais auparavant je me dois de préciser que je ne suis pas un pratiquant pur et dur de la BDSM (les aficionados, les vrais vont me couvrir de honte et d’opprobre, je le sens).

Tout au plus un amateur curieux et un peu pervers (un peu beaucoup diront certains), désireux de s’immiscer par jeu dans cet univers qui m’intrigue et (faut bien le dire) me fascine. Certains traits de mon caractère tels que mon intransigeance sur certains principes et aussi mon irritation chaque fois que mon autorité semble mise en cause, font que dans ces jeux, je me situais du côté des dominants (s’ajoutaient à ça sans doute aussi, des restes ataviques transmis par des générations de phallocrates).

Ceci dit; entrons dans le vif du sujet.

Dans un club SM que je fréquentais, j’avais fait la connaissance d’une femme (une Maîtresse femme) qui m’attirait physiquement et que j’aurais bien voulu accrocher à mon palmarès (bien grand mot car le contenu était des plus modeste).

Grande, brune, l’allure austère (presque revêche) mais hyper bien foutue (bandante comme on dit dans la haute société). Toujours vêtue de noir, très ajustée, chaussée en permanence de bottines à talons aiguilles d’où s’échappaient une paire de jambes gainés de soie noire et dont les mollets ronds aux muscles longs me faisaient fantasmer à outrance (existe-t-il un fétichisme des jambes ? alors j’en suis un adepte, heu… gros mollets poilus aux muscles saillants passés votre chemin, je parle d’autre chose).

Quel âge pouvait-elle avoir ? Je ne l’ai jamais su mais sûrement plus de quarante printemps.

Seulement voilà, une Maîtresse, ça ne se séduit pas comme ça. Je décidais alors de jouer les innocents, naïfs et inexpérimentés, aspirant à connaître les délices de la soumission pour tenter ma chance. Les débuts ne furent pas faciles cependant j’insistais pour qu’elle accepte de me dresser.

– Te dresser ? Hum… tu n’as pas l’air d’avoir de dispositions pour la soumission. Ta façon de hausser la tête quand tu parles ne me plait pas. Tu manques d’humilité.
– Ce n’est qu’une apparence, Madame, que je me donne en public pour masquer ma véritable nature mais dans l’intimité ma nature servile reprend le dessus.
– Ouais et bien de toute façon je ne suis pas un centre d’éducation, les débutants sont par trop décevant parfois.
– Je suis certain que votre expérience ferait de moi en peu de temps un esclave modèle, Madame.
– Tu risques de souffrir, je suis exigeante et cruelle.
– Souffrir sous le joug de votre toute-puissance, serait pour moi l’accès au plaisir suprême, Madame.
– Mouais, tu es un beau parleur, ta faconde me laisse songeuse.

Elle me fixa de longues secondes. Je m’appliquais à prendre l’air con et humble qui devait convenir (pour l’air con j’ai des dispositions).

Enfin elle reprit:

– Bon je vais réfléchir, mais ne t’attend pas à ce que j’accepte. C’est peut être oui, peut être non. Donne-moi tes coordonnées au cas où je me déciderais.

Youpi, ça avançait dans le bon sens. Nous échangeâmes nos adresses et téléphones (heu pour elle je dus me contenter juste de son numéro de portable).

– Inutile de m’appeler tant que je ne t’y invite pas. Si je me décide je t’appellerais pour te fixer mes instructions.

Je n’en tirais pas plus ce soir-là et je dus ronger mon frein une bonne semaine avant d’avoir un contact, enfin un message sur le répondeur :

« J’ai décidé de te donner ta chance. Rendez- vous vendredi prochain en soirée à xxxx c’est un petit village en bordure de l’A6 pas très loin de Paris, tu y trouveras une auberge appelée : La Gentilhommière. Prends une chambre et attends-moi. Je n’arriverais que bien après 20 h, tu devras être allongé, nu, sur le lit, bras et jambes en croix. Arrange-toi pour qu’il n’y ait qu’à pousser la porte pour entrer. Silence complet à mon arrivée N’oublie pas d’amener une bouteille de champagne, je ne bois que ça. Inutile de me donner ton accord mais ne t’avise pas de ne pas être au rdv. Quand tu seras en place laisses un message sur mon répondeur avec juste le numéro de ta chambre ne cherches pas à me parler je ne réponds jamais sur ce portable. Asmodéa. »

Asmodéa !!! C’est son pseudo, tout un programme (si c’est une allusion à l’Asmodée de la bible, je ne suis pas sortie de l’auberge moi !!!)

Je cherche sur la carte le patelin, plus de 80 bornes (son « pas loin de Paris », bonjour!!!), sur le bottin, l’auberge en question existe bien, nous sommes mercredi et par téléphone je réserve une chambre pour vendredi soir.

Faut vraiment qu’elle me fasse envie cette nana-là. La trotte jusqu’à l’hôtel (j’espère qu’il n’est pas borgne), c’est moi qui raque et en plus, la Madame ne siffle que du roteux. Si elle se fout de ma gueule et qu’elle ne vient pas, je vais avoir l’air con toute la nuit affalé à poil sur le plume à me geler les meules (ou bien si elle se pointe avec une bande de rigolos qui n’en finiront pas de se taper sur les cuisses en me montrant du doigt !!!).

Bon c’est décidé, j’y vais malgré tout (j’aime vivre dangereusement moi).

La chambre est agréable, d’un style un peu désuet mais bien équipée et spacieuse (ce qui est de moins en moins le cas). Je colle ma boutanche dans le mini frigo et descends pour casser une petite croûte au bar (pas question de se bourrer la panse, juste de quoi calmer les grognements d’estomac).

19h35, il est temps de rejoindre la carrée et de me préparer. Je dois laisser la porte ouverte mais cette bourrique se referme d’elle-même. Je la cale avec un bout de papier roulé en boule mais maintenant elle a tendance à s’ouvrir lentement en grand, avec un petit grincement sinistre, pff (si elle s’ouvre pendant le passage d’une soubrette ou autre personnage, alors que je gis à poil sur le lit, ma pudeur naturelle ne s’en relèvera pas). Je l’immobilise avec le bout de ma godasse de façon qu’une simple poussée, même légère, l’ouvre.

Je suis de plus en plus nerveux, je prends une seconde douche pour me calmer.

20h, à partir de maintenant, elle peut débarquer n’importe quand, je devrais pour lui obéir prendre la pause sur le plumard mais je suis trop énervé. Je me poste au coin de la fenêtre, sans bouger le rideau, elle donne sur le petit parking de l’hôtel. Normalement, bagnole ou piéton ne peuvent échapper à mon guet mais je soupçonne cette gazelle d’avoir un esprit tordu et je prends le risque de la voir débarquer sans crier gare.

21h, rien, l’anxiété dont je suis la proie monte en flèche.

21h 20, une tire entre lentement, c’est une petite bagnole genre pot de yaourt, elle se gare, sous la portière ouverte, deux bottines atterrissent sur le bitume, c’est elle !!! (ouff l’est temps)

Je saute sur le page et prends la pause en respirant à grands coups pour reprendre mon calme.

Cliquetis de talons dans le couloir qui s’arrêtent devant ma porte. Elle s’ouvre lentement découvrant la silhouette de celle que j’attends. Elle rentre, boucle la porte, fais quelques pas, pose son sac sur la tablette.

Elle n’a pas eu un regard pour moi, je dois être transparent. Mains sur les hanches, elle examine la piaule, puis reprenant son sac, elle s’enferme dans le cabinet de toilette. Ça démarre bien (elle va pas me laisser jouer les couvre-lits toute la nuit quand même).

Elle revint peu de temps après, elle avait changé de vêtements ou plutôt en avait ôté quelques-uns. La taille prise dans une guêpière noire à lacets croisés sur le devant, dont les demi-bonnets transformaient ses seins en obus, démasquant l’aréole et le bourgeon arrogant que l’on devinait gorgé de sang. Des bas noirs aussi à coutures, ciselés de fines dentelles croisées, c’était plutôt un collant dont le haut était largement ajouré à l’entrecuisse, sur les hanches et les fesses. Curieusement son slip, son string dirons-nous, car de dos on ne le voyait pas, n’était pas noir mais d’un vert électrique, vaporeux et presque transparent. On devinait aisément le triangle sombre du buisson pubien, lequel était très renflé, saillant et hyper velu. Ce qui ne respectait pas l’affligeante mode de la bande maillot ou pire de l’épilation complète (faut dire que je suis pour le tout poil, c’est naturel et de plus c’est un piège à senteur, je suis très sensible aux odeurs de femmes, mmm l’exhalaison d’une intimité féminine, touffue et luxuriante, ayant marinée quelques heures sous la protection du petit bateau … mmm, délices de Capoue -Ça pue arff- bien sur je suis moins enthousiaste devant le genre chimpanzé avec tablier de forgeron remontant jusqu’entre les nénés et moustaches débordantes sous les aisselles, façon group-captain de la RAF quoique … si la carrosserie est harmonieuse …). Bref, le genre Vampirella en chair et en os.

Bien campée sur ses jambes, mains sur les hanches, elle daigne enfin poser ses yeux sur moi (avec dans le regard l’attendrissante lueur de bienveillance qui luit au fond des prunelles quand on aperçoit une crotte de chien sur le trottoir).

– Bonsoir Maît…
– SILENCE !!!

Brrr… ça claque et ça me coupe net le sifflet d’autant plus qu’elle ponctue sont ordre par un coup appuyé sur mon ventre avec le plat de sa cravache (ça fait mal ce truc).

Elle reprend d’une voix douce :

– Tu ne parles que si je te le demande, compris?

Je me garde bien de répondre me contentant d’acquiescer d’un battement de paupière.

– Lèves-toi.

Je m’exécute, content de bouger un peu, les fourmis commençaient à me bouffer les arpions.

Debout devant elle, bras ballants, je me sens tout con. Bien que je sois plus grand qu’elle, son air hautin, arrogant, le pli dédaigneux de sa bouche et aussi les talons aiguilles qui doivent dépasser les dix centimètres, me donne l’impression d’être un nabot insignifiant (ça va me foutre des complexes).

Lentement elle tourne autour de moi en donnant de temps en temps des petites tapes gentillettes sur ma cuisse, une hanche, une fesse… j’ai l’impression d’être à la foire à bestiaux et qu’elle me jauge comme le ferait un maquignon mâtin (sauf que le bourgeron est plus coquet). Elle me retrousserait une babine d’un pouce curieux pour vérifier l’état de la dentition ou me ferait lever la papatte pour voir la corne de mes talons, que je n’en serais pas plus étonné que ça.

Face à face de nouveau, elle plante ses yeux dans les miens. Je ne sais pas si je dois soutenir son regard ou baisser servilement les yeux. J’opte pour moitié-moitié et ne baisse qu’une seule paupière. L’esquisse fugitive d’un sourire s’arrondit sur ses lèvres puis elle soupire un « pfff » de découragement (bon, l’humour n’a pas complètement déserté cette belle tête de dominatrice).

L’examen continu, bouche, menton, épaules, poitrines (alouette, vais pas laisser passer ça, non), pectoraux tout y passe, enfin pause insistante vingt centimètres en dessous du nombril (sur quoi? Je vous le demande?).

Du bout plat de sa badine, elle me soulève délicatement le zizi.

– Première recommandation : lorsqu’il est en présence de sa Maîtresse, un soumis se doit de lui signifier son admiration et le désir qu’il a de lui plaire. Tu as 30 secondes pour te rendre présentable.

Vlan! Elle souligne la fin de sa phrase par une légère tape vacharde sur les roupettes dont je me protégé par un instinctif mouvement de protection arrière.

C’est vrai que la longue attente et les débuts assez réfrigérants de cette rencontre ne m’ont guère enclins à pavoiser (autrement dit, je bande mou). Bon, concentration, regard filtrant vers les atouts de la Madame et le processus de développement s’engage. Lentement d’abord (j’allais dire avec majesté, mais faut pas exagérer) l’outil de reproduction se redresse, s’allonge, monte à l’horizontal, le dépasse même et pour montrer ses bonnes manières, se décoiffe (politesse oblige).

Je ne sais pas si je suis dans les temps, mais son regard m’indique que je viens de marquer un point.

De sa main gantée, elle me l’empoigne, me l’astique de deux trois coups rapides et dit :

– Bien on fera avec ça (histoire de ne pas trop m’en laisser accroire quant à l’excellence de mes attributs masculins, j’t’en foutrais moi des avec ça… heu pour l’instant c’est mal barré). A genoux, nez au plancher, mains dans le dos (bon c’était à prévoir, faut y passer).

Elle farfouille dans sa sacoche et … clic-clac me voilà menotté.

– Tu vas lécher mes bottes en partant de la pointe puis tu remonteras lentement.

Langue en drapeau j’entame mon boulot. Le cuir n’est pas d’un goût terrible (quand elle m’autorisera à l’ouvrir je lui demanderais de changer de cirage) et je mets les bouchées doubles (sic) pour remonter vite au-dessus de la bottine. Là c’est mieux, je sens la chaleur de sa peau sous le fin maillage, plus besoin de concentration pour maintenir le chibouk en position de tire anti-aérien, cela vient naturellement.

Je monte lentement mais sûrement, j’adore ça. J’aborde le creux poplité (hein! Ça vous la coupe celle la), mmm le parfum est plus net, plus entêtant, ma langue perçoit l’imperceptible battement d’une veine, je m’attarde, j’explore puis je monte et…

– STOP !! On ne monte pas plus haut, redescends et lèches l’autre botte.

Bigre de bigre, j’eusse volontiers poursuivi mon ascension (me voyais déjà en haut de la cuisseuuu… non c’est pas ça les paroles).

Déçu mais obéissant, je repartais de zéro, côté gauche cette fois, le droit ayant eu sa part de léchouille. Brûlant d’impatience, je voulus brûler les étapes mais un coup de cravache sec et vachard sur les fesses (et brûlant pour de bon) me fit reprendre la vitesse autorisée.

Et bien sûr, arrivé au creux machin (la réplique du précédent), même blocage.

Ah la la, c’est dur la soumission, moi j’vous l’dis (croyez-en mon inexpérience).

D’un coup de genou elle me repousse, je me retrouve sur le cul et me tords les bras en me recevant. Ces menottes commencent à m’énerver.

– Bien, voyons si tu sais choisir le champagne.

Elle sort la bouteille et fais semblant de chercher.

-Ou as-tu mis les verres?

Devant mon air effaré, elle reprend:

– Bien sûr tu ne sais pas que le champ’ se boit dans des flûtes, dans des coupes à la rigueur. Répond ?

– Bah, je n’y ai pas pensé, Maîtresse.

– Pas pensé hein !! Décidément ton insouciance me désole et mérite une punition. Nez au sol chien lubrique et tiens tes fesses bien haut !!

Bon me revoilà à prier Allah.

– Quelques coups de trique sur le fondement te mettront du plomb dans la tête. (Mon esprit cartésien a du mal à faire la relation fondement-tête)

Carrément, elle s’installe à califourchon sur mon dos, j’ai son fessier pratiquement sur la nuque (pourrais pas tenir longtemps comme ça, je vais m’écrabouiller la tronche). Je me risque à rompre le silence pour lui signaler mon inconfort.

– SILENCE !! Me prends-tu pour une idiote ?

Elle déverrouille un bracelets et tirant sur le bras resté menotté, l’attache au pied du lit.

Bon c’est déjà mieux le bras libre me permettant de garder l’équilibre.


Paf !! Le premier coup me fait sursauter et déjà le second coup atterrit sur l’autre fesse. Elle y va de bon cœur et ça fait mal. Maintenant les coups cinglants tombent à cadence régulière, sautant d’une fesse à l’autre à chaque fois. Elle accompagne ses gestes d’un mouvement du bassin, elle a sûrement écarté son slip car je sens la moiteur de sa touffe et j’ai le cou qui s’oint d’un jus de plus en plus abondant et épais (cette cochonne joindrait l’utile à l’agréable que ça m’étonnerait pas).

J’ai le cul en feu et une sainte trouille qu’un coup mal dirigé n’atterrisse sur mes breloques; d’autant que la frappe devient de plus en plus désordonnée et que le rythme s’accélère dangereusement.

Brusquement, ses cuisses se resserrent et se tortillent, elle émet une sorte de borborygme sourd, ses coups perdent leur puissance et leur régularité, elle prend son pied, j’en jurerais.

Et moi je suis là comme un gros bourrin en manque.

Ma cavalière se calme, avec un soupir elle libère sa monture et fait quelques pas lents pour, sans doute, récupérer son assiette.

– Bien, on va quand même goûter à ce breuvage.

Elle va piquer le gobelet du cabinet de toilette.

– Ya qu’un verre et j’aime pas qu’on bavoche dans le mien.

Elle regarde autour d’elle, avise le cendrier, s’assure qu’il n’est pas trop dégueulasse et me le colle sous le tarin.

– Après tout ceci fera très bien l’affaire, un clebs ça boit, ça lape plutôt, dans une écuelle n’est-ce pas.

Elle ne perd pas une occasion de me mortifier, de m’humilier (style 3 B, Belle, Bandante mais Bourrique).

Pendant que je bavoche lamentablement dans la coupelle en m’en collant plein les trous de nez, elle sirote son godet confortablement installée dans le fauteuil.

Elle me surveille d’un œil froid, sévère et semble réfléchir.

Elle se ressert un autre gorgeons que j’en suis encore à aspirer, lécher, laper (croquignolette, l’image que je donne) j’ai le moral à zéro et le roteux à un goût amer.

Elle se lève et disparaît dans la salle de bain.

Quand elle réapparaît, elle est fringuée comme à son arrivée.

– Bon suffit pour aujourd’hui. Peut-être la suite la semaine prochaine. Même conditions, même jour, même heure, taches de réserver la même chambre.

Elle jette vers moi les clefs des menottes.

– N’oublies pas de les ramener.

Sans un mot de plus elle sort.

Hé ben c’est pas gagné!!

Je me libère, regarde l’heure en me frottant le poignet, il n’est pas minuit. Pourtant j’avais l’impression que cela durait depuis des heures et des heures.

Pensif, je siffle le restant de champagne. Je vais dormir-là, je suis crevé, lessiver, surtout moralement.

La semaine prochaine, cette cinglée peut toujours se pointer, je ne viendrais pas (non mais des fois!!).

Ha au fait, demain matin, ne pas oublier de réserver pour vendredi prochain.

A suivre…

Tib

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