La Confrérie des chants du Cul – 2. La partition des Moines par Verdon
La Confrérie des chants du Cul.002
2. La partition des Moines
Non loin de ce couvent vivent quelques bons pères
Et des jeunes abbés qui pendant la prière
Bandent comme des païens sous leur bure de laine
En entendant chanter les Dames mitoyennes.
C’est que bien éduqués au bon goût du péché
Par les vieux, spécialistes du trombone à coulisse,
Ces jeunes sybarites apprécient bien le vice
Qu’ils pratiquent entre eux à grandes chevauchées.
Donc par-dessus les murs du fameux monastère
Il leur parvient l’écho des sublimes musiques
Et des chants merveilleux apparemment bibliques
Que ces Dames entonnent le soir à la prière.
Devant tant de vertu, les moines médusés,
Pour les récompenser, chez elles ont accouru
Et de leurs goupillons aux manches moustachus
Ils se sont empressés de les canoniser !
Hélas ! Bien trop pressés les moines ont tout gâché
Leur fougue ayant garni les rondes cavités
Ont clos des saintes Dames les joyeuses gaietés
Que leurs culs diffusaient avant d’être bouchés.
Leurs rosettes éraillées tant elles avaient pété,
Aux pilons des curés ne peuvent résister.
Mais ces femmes en prière ne sont pas pour autant
Fâchées de faire reluire leur instrument à vent.
Certes elles ont quelques fois de leurs vieux confesseurs
Goûter sans enthousiasme, le serin vermoulu,
Profitant cependant que leurs doigts rédempteurs
Titillent gracieusement leur naissante vertu.
Mais côté opposé, point de bénédiction
L’endroit étant voué à d’autres occupations
Il faudrait être un diable pour y mettre son nez
Au risque de se voir au bucher, condamné.
Or un moine fervent pour être un bon chrétien
Et ne rien faire paraître de son esprit malin,
Se doit d’évacuer avant d’aller prêcher
De grosses impatiences sous sa bure cachées.
Mais aussi leur faut-il, pour pouvoir en parler
Connaître de la vie, les affres du péché
Et le soir en prière sur ces Dames, penchés
L’occasion est très bonne d’apprendre le métier.
Car qui mieux que des nonnes, motus et bouches cousues
A l’abri des regards dans un cloître, recluses,
Pourraient bien leur permettre ces plaisirs dissolus
Tout autant que la chose gentiment les amuse.
Ces Dames dévouées, de bonne volonté
Savent que ces bons moines allaient les tourmenter
En se logeant, bien sûr, en ce petit endroit
Mais sans que pour autant elles n’en perdent la foi.
» Pardonnez-nous Seigneur, disent les néophytes
De pendre dans le cul ces généreuses bites
A fin de soulager autant qu’ils le méritent
Les fantasmes pervers de ces bons sodomites « .
Celles qui sont novices ont le croupion si fin
Que ne peut ressortir la bite, du lieu saint
Et le souffle coupé, elles ne peuvent plus péter
Mais des bons pères, elles louent la générosité.
Tandis que les plus vieilles depuis longtemps rodées
Ont le trou assez large pour que des curetons
Les plombent allègrement avec leurs gros bouchons,
Chose plus jouissante que de pétarader
Cependant qu’aux plus vieux dont la bite est bien molle
Et les couilles pendantes tant ils ne furent pas sages,
Elles font le ménage de leur cul plein de colle
Après que les plus jeunes en aient fait grand usage.
La séance finit quand la mère supérieure
Découvre au dortoir toutes les filles en ferveur
Et malgré son vieil âge elle n’est pas la dernière
A vouloir avec elles, réciter la prière.
Or tant fut dans sa vie une bonne péteuse
Qu’un abbé à lui seul ne peut pas étouffer
Le bagout licencieux de la fesse verbeuse
Qui malgré l’imposteur continu à piaffer.
C’est pour ça qu’en duo, deux moines font la paire
Pour mater le conduit un peu trop réfractaire.
Et le souffle coupé, malgré quelques grimaces,
Gaillardement l’Abbesse savoure leurs coups de grâce.
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………………………….Ainsi soient-elles !
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(On dit dans la région que depuis ce temps-là
On entend tous les soirs le chant du trou-la-la.
Et comme les sirènes qui attiraient Ulysse
Ces Dames pètent de joie et les bons pères surgissent).
(15/06/2014)
Comme quoi les bons moines ont su depuis longtemps s’adapter au confinement et piquer les bonnes sœurs afin qu’elles sauvent le genre humain !