Chanette 33 – L’escroc de Bourges 5 – Chanette et Sylvana

Une envie folle d’attraper cette bonne femme par le colbac et de la foutre dehors, mais pourquoi suis-je en train de la regarder autrement, ? Ses magnifiques cheveux roux-auburn, ses yeux bleus, son sourire malicieux… ses jolis bras nus qui invitent à la caresse.
Je suis en train de me faire allumer ! J’ai déjà connu de telles situations et il n’y a pas trente-six solutions, la première est de tout arrêter avant que l’engrenage ne l’emporte, la seconde plus perverse est de l’accepter mais en en s’efforçant d’en garder le contrôle…. Et, mais vous l’aurez deviné, c’est ce que je m’apprête à faire.
– Tu voudrais me baiser c’est ça ? Lui lançais-je.
– Ne soyons pas si crues, ce n’était qu’une proposition…
– Je ne suis pas contre, mais est-ce que Paturel t’a donné des détails sur la façon dont j’exerçais mon métier ?
– Des détails ? Non pourquoi ?
– Parce qu’en fait j’ai une spécialité, je fais de la domination !
– Ah ! Tu fais la fouetteuse ?
– C’est un peu ça, oui !
– Mais attends, ne mélangeons pas tout, je ne veux pas être ta cliente, je pensais simplement à une petite détente entre nanas.
Elle s’en sort bien sur ce coup-là cette salope !
– Alors oui ou non ? Ne t’inquiète pas, je ne serais pas lourde, si tu ne veux pas on n’en parle plus !
Et au lieu de l’envoyer promener, je tergiverse.
– Je ne suis pas contre, mais je suis un peu fatiguée, là tu vois…
– Je peux te faire un petit massage relaxant, ça te défatiguera !
Je suis pris au piège, cette salope est en train de m’ensorceler. Alors j’accepte mais en me répétant qu’il me faudra conserver le contrôle de la situation.
Nous allons dans la chambre, je me déshabille…
– Dis donc, t’es sacrément gaulée, toi ! Me fait-elle remarquer
– Je ne me plains pas.
Et comme elle se déshabille à son tour, je lui renvoie le compliment. Madame possède une bien jolie poitrine, je me retiens de la tripoter, mais on avait dit « massage », alors jouons le jeu…
Je me couche sur le ventre et c’est parti.
Sylvana commence par quelques mouvements de mains sur la nuque et les épaules. Il faut avoir l’imagination fertile pour nommer ça un massage.
Je parie que dans une minute, elle va me tripoter les fesses !
Bingo !
Je m’en fous, j’adore qu’on me tripote les fesses, et elle me les tripote bien, finit par les écarter, et hop j’ai sa langue sur ma rosette. Voilà qui ne dérange pas, j’adore qu’on me léché de trou du cul. Et quand elle s’arrête c’est pour y fourrer son doigt. Elle pourrait demander quand même ! Mais bon, ça n’a rien de désagréable.
Bon, on ne va pas jouer à la fausse masseuse tout la soirée. Je décide de reprendre l’initiative. Je me retourne, l’attire à moi et l’enlace, elle a la peau très douce, c’est agréable. Elle cherche ma bouche, je ne la lui refuse pas. On se galoche comme des vieilles goudous, puis je m’écarte un petit peu afin d’avoir accès à ses seins (enfin) dont je lèche les pointes avec gourmandise.
– Mais dis donc, tu me fais quoi ?
– Je te lèche les tétons, tu n’aimes pas !
– Si, continue !.
Bien sûr que je continue et je me régale de ces gros bourgeons qui me narguent.
Je ne sais trop comment elle s’est retrouvée entre mes cuisses, mais la voilà qui me bouffe l’abricot. Et elle s’y prend merveilleusement bien, on sent l’experte en la matière..
Alors bien sûr que je finis par jouir comme une folle, ça fait du bien, mais Sylvana réclame son dû, c’est de bonne guerre et ça ne me dérange pas du tout.
Elle jouit (plutôt bruyante la petite dame), m’indique qu’elle veut pisser. Moi aussi j’ai envie, est-ce que l’on va conclure ce moment de folie par une fantaisie dorée ?
A moi de tâter le terrain
– Les jeux de pipi, tu aimes ?
– Cochonne !
– Sans doute, mais ça ne répond pas à la question
– Tu veux que je te pisse dessus ?
– J’aime bien .
– Dans la bouche ?
– Tant qu’à faire !
C’était un bon pipi, bien goûteux, je lui ai ensuite proposé le mien. Les échanges il n’y a que ça de vrai !
On a pris une petite douche ensemble, et c’est après s’être séchées et rhabillées qu’elle est revenue à la charge.
– Alors on collabore ou pas ?
– Moi je veux bien, mais tu vas m’apporter quoi ?
– La piste du « Roitelet », ça peut être un bon début, non ? Ton détective privé il peut glaner des renseignements, des pistes, afin de le dénicher…
– Mais Sylvana, j’ai déjà dépassé ce stade, je sais où il est, Paturel !
– Ah bon ?
– Ben oui, donc si je résume la situation, je peux t’apporter des renseignements, mais toi tu ne peux rien m’apporter.
– Ben, merde, alors ?
– Comme tu dis !
– Donc tu ne peux pas m’aider à récupérer mes sous ?
– J’ai pas dit ça !
Non je ne l’ai pas dit, mais j’aurais peut-être mieux fait de le dire… Mais quelque part, ça m’embête de la laisser comme ça. J’aimerais bien avoir l’avis de Max.
– Bon, je téléphone au détective, je vais faire ça à côté, ne bouges pas !
J’attrape mon sac à main (on est jamais trop prudente) et file dans ma chambre.
– Allo Max, quoi de neuf ?
– Pour l’instant je suis en stand bye, j’espère que l’oiseau ne s’est pas envolé.
– De mon côté, je viens d’avoir une petit visite surprise… (je lui raconte)
– Hum… elle se l’est fait faire à l’envers, tant pis pour elle !
– Je lui dis quoi ?
– Passe lui mon numéro de téléphone et propose-lui de me rejoindre à Bourges, je ne sais pas si j’en aurais besoin, mais à priori à deux on peut faire du meilleur boulot.
Max est toujours en planque…
Vers 19 h 30 un type sort de l’hôtel, costume cravate.
– C’est bien sa tronche avec sa moche verrue sur la joue !
Il sort de la voiture et le filoche.
– Il va où cet abruti ? Evidemment je pourrais le coincer en pleine rue, mais il y a du monde partout ce soir, je vais attendre une opportunité.
Paturel pénètre dans un restaurant huppé, Max laisse passer plusieurs minutes puis entre à son tour, constatant que le type est attablé seul.
Et là Max commet une petite erreur, on explique :
– J’ai un petit creux, je vais me payer une bonne bouffe.
Il s’assoit en lointain vis-à-vis de sa proie, et commande une choucroute royale accompagnée d’une bonne bière.
20 minutes plus tard, il voit Paturel se lever. Max croit d’abord qu’il part pisser, mais en fait il se dirige vers la casse et paye son addition.
– Il a déjà fini de bouffer, cet abruti ?
Pris de court Max hèle le maître d’hôtel, lequel occupé avec un autre consommateur, lui répond, un « Oui monsieur j’arrive tout de suite »
Le souci c’est que le « tout de suite » dure plus d’une minute. Un laps de temps qui a probablement permis à Paturel de disparaître dans la nature.
– Monsieur désire ? Demande le Maître d’hôtel avec une gueule enfarinée.
– Je ne me suis pas rendu compte de l’heure, j’ai un rendez-vous urgent, apportez moi l’addition
– Bien monsieur, Répond le Maître d’hôtel, impassible, en desservant la choucroute entamée.
Plusieurs minutes passent encore, après avoir payé Max se précipite à toute vitesse à l’extérieur, tente d’apercevoir Paturel. En vain, comme on pouvait le craindre !
Max revient dans le restaurant devant les yeux ébahis du Maître d’hôtel.
– Mon rendez-vous vient d’être annulé, vous pouvez me rapporter ma choucroute ?
– Mais monsieur, nous l’avons jeté…
– Alors que des gens meurent de faim ! Vous n’avez pas honte…
– Mais monsieur…
– Il n’y a pas de « mais monsieur », vous êtes un gaspilleur et content de l’être en plus !
– Monsieur, vous allez trop loin !
– Ta gueule pauvre pantin ! Hurle Max en quittant l’établissement sous les yeux ahuris des consommateurs.
Fallait bien qu’il se défoule sur quelqu’un !
– J’ai été un véritable con sur ce coup-là ! S’autocritique-t-il. J’aurais dû attendre 5 minutes, entrer pour voir s’il dinait seul, puis ressortir et attendre qu’il le fasse à son tour…
Eh, oui, l’esprit d’escalier…
– C’est foutu pour ce soir, j’ai encore faim je vais m’acheter un sandwich et demain je reprendrais ma planque.
A suivre
Chanette et ses amours’ lesbiens. Un régal !