Chanette 33 – L’escroc de Bourges 9 – Lits jumeaux

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 9 – Lits jumeaux

Léger retour en arrière

Sachant que Paturel est descendu à l’hôtel des Mimosa à Bourges, le capitaine de police Pierre Orsini et le lieutenant de police Tatiana Cartier, ont commencé eux aussi à se mettre en planque devant l’hôtel.

– Quelle perte de temps ! Fulmine Orsini. Alors qu’il est là dans cet hôtel, il suffirait qu’on aille le déloger et ce serait fini. Une fois revenu à Paris on lui fout la pression et voilà !
– C’est pas ce que veut le patron ! Objecte Tatiana. T’as lu la feuille de route qu’il nous a refilé ! C’est surréaliste.
– On s’en fout de la feuille de route on va faire à notre façon ! J’ai pas envie de faire le con dans une bagnole pendant huit jours.
– Tu veux qu’on le cueille maintenant ?
– Non, faut donner le change, on va glander pendant quatre ou cinq jours, ensuite on le serre et on le cuisine avant de l’amener à Paris..
– Je marche ! Répondit Tatiana. Et on va faire quoi pendant ces quatre ou cinq jours ?
– Quartier libre, on va prendre une chambre ici, il a l’air pas mal cet hôtel.
– Pourquoi une chambre ? On est deux !
– C’est comme tu veux, mais je vais te faire une confidence, j’aimerais bien coucher avec toi !
– Tu plaisantes, j’espère ?
– Non je tâte le terrain ! Qu’est-ce que t’en penses ?
– Je suis mariée.
– Mariée et fidèle ?
– Je n’ai pas dit ça.
– Bon alors, une chambre ou deux chambres ?
– Une chambre avec des lits jumeaux

– C’est vrai que t’aimes bien les fessées ? Lui demande Tatiana.
– Qui c’est qui t’a dit ça ?
– Peu importe, il ne faut jamais raconter ses fantasmes aux collègues, il y en a toujours qui en font leur gorges chaudes. Si tu veux je peux te donner la fessée. Moi, j’aimerai bien, ça me défoulerais.
– Alors soyons fou !
– Baisse ton futal et ton caleçon et allonge-toi sur mes cuisses.
– Mais toi tu vas rester habillée ?
– Au début, oui !

Du coup, Orsini revigoré par ce qu’il considère comme une promesse, se positionne avec enthousiasme dans la position demandée.

– Pas trop fort quand même !
– Je ne suis pas une brute !

Elle n’est peut-être pas une brute, mais elle tape dur. Dur à s’en faire mal aux mains ! Orsini quant à lui a maintenant le cul rouge comme un babouin.

– Si j’essayais avec ma ceinture ? Propose-t-elle
– Peut-être pas !
– Juste pour essayer ?
– O.K.

Tatiana le cingle plusieurs fois sans trop forcer. Orsini ne proteste pas mais quand elle augmente la pression, il lui demande de stopper et se reculotte.

– Je ne vais plus pouvoir m’assoir pendant huit jours !
– Pas grave, tu resteras debout !
– C’est malin ! Au fait tu m’avais fait une promesse…
– Une promesse de quoi ? De me déshabiller ?
– Il me semble bien, oui !
– C’est mes nichons qui t’intéresse ?
– Entre autres, oui !
– Bon, je vais être bonne joueuse.

Sans se presser le moins du monde, elle déboutonne son chemisier bleu poulet, laissant apparaître un joli soutien-gorge de dentelle blanche.

– Et maintenant attention les yeux…

Tatiana nous la fait à la façon des stripteaseuses professionnelles. Elle se retourne, dégrafe le soutif, empaume ses seins en faisant de nouveau face à son collègue, puis fait retomber ses mains en faisant dandiner son corps.

Le pauvre Orsini (qui a toujours mal au cul) n’en peut plus. Il ne pense maintenant qu’à sauter sa collègue… mais sera-t-elle d’accord ? il ne va pas la violer tout de même ! Ce sont des choses qui ne se font pas. Alors il prend son courage à deux mains et ose demander :

– Tu sais ce qui me ferait plaisir, maintenant ?
– Evidemment !

Voici une réponse qui ne fait rien avancer ! Alors il fait lui-même la réponse.

– C’est qu’on fasse l’amour !
– Dans tes rêves !
– Fallait pas me faire bander !
– Fallait pas me demander de te montrer mes nichons !
– Bon puisque c’est comme ça, je vais me pieuter !
– De toute façon t’avais pas de capotes ! Reprend Tatiana.
– Ben si, j’en ai toujours une ou deux dans mon portefeuille.

Une réplique qui désarçonne un instant la jolie Tatiana.

– Et tu t’en sers souvent ?
– Bof !
– Si ça se trouve, elles sont périmées.
– Ça ne se périme pas !
– Si ! Il y a même une date de péremption d’indiquée. Tu ne savais pas ?

Persuadé que la fliquette le bluffe, il regarde son portefeuille… et il est bien obligé d’admettre…

– T’avais raison, il y une date, mais elles ne sont pas périmées.
– Mais tu fais quoi, là ?
– Je me branle en regardant tes nichons, j’ai le droit, non ?
– Arrête tes conneries, je vais te faire une petite pipe, ça te calmera !

Il n’en revient pas, Orsini, que sa collègue lui propose ça !

« Elle fait ce qu’elle veut, elle me manipule, cette belle salope ! »

Mais il ne rêve pas, sa bite est bien en place dans la bouche de Tatiana. Et elle suce avec application…

« Où a-t-elle appris à sucer aussi bien ? Elle a dû prendre des cours sur « Je suce comme une déesse.com » !  »

Elle fait coulisser la verge en d’énergiques va-et-vient, elle titille le méat, s’aventure à gober les boules… et puis soudain sa main dont l’index a été humecté de sa salive s’aventure entre les fesses endolories de l’homme et d’un coup d’un seul lui pénètre l’anus.

– Mais tu fais quoi ?
– Humpf, humpf
– Retire moi ce doigt !
– Pourquoi c’est pas bien ? Rétorque Tatiana, interrompant sa fellation.
– C’est un truc de pédé !
– En voilà une idée ! Monsieur se sentirait-il atteint dans sa virilité ?
– Hein ?
– Puisque c’est ça, j’arrête et on va dormir !
– Non, continue !
– Si je continue, c’est avec le doigt.
– Mais pourquoi ?
– Parce que j’aime bien et que ça m’amuse !
– Bon alors, d’accord !

Ce doigt qui s’agite dans son trou du cul, lui procure un plaisir inavouable. Il se sent près de la jouissance et Tatiana s’en rend compte. Aussi lâche-t-elle sa proie.

Eh, oui toutes ces péripéties ont bien excité notre jolie fliquette qui réclame maintenant sa part de jouissance.

Elle s’installe en levrette sur la moquette, cul tendu, cuisses écartées, trésors exhibés…

– Encule-moi ! Encule-moi vite !

Orsini se demande s’il ne rêve pas, s’encapote gauchement et s’apprête à lui pénétrer le cul

– Non, lubrifie un peu avant !
– Avec quoi !
– Ta salive, voyons, lèche-moi bien le cul !

Orsini n’a jamais été un adapte de la feuille de rose. Mais en de telles circonstances, il ne voit pas comment refuser. Il approche sa langue du trou étoilé et commence à lécher rencontrant un goût âcre et salé.

– Ça te plait de me lécher mon cul merdeux, hein Orsini !

Il ne répond pas.

« Cette salope ne fait rien que de me manipuler et m’humilier, mais comment je vais te l’enculer, ça lui apprendra ! »

Il abrège son anulingus et présente sa bite devant le trou brun et étoilé. Un coup de rein, et hop ça entre comme un couteau dans une motte de beurre.

Et il se déchaîne, il pistonne comme un fou, tant et si bien qu’il sent son plaisir imminent, et tandis que Tatiana gueule comme une baleine, il lui jouit dans le fondement.

Moment calme, il faut bien récupérer.

– C’était bien ? demande-t-elle.
– T’es une sorcière !
– Non je suis une pute, et tu me dois 100 balles.
– Je te les donnerais demain ! Répondit Orsini, incapable de savoir si sa collègue bluffait ou non. Parce que maintenant dodo !

Et revenons au présent.

Les quatre jours étant passés Orsini et Tatiana décident de passer à l’action.

– Police, veuillez nous indiquer la chambre de cet individu, demande Orsini au loufiat de service en exhibant sa photo.
– Mais attendez, j’ai déjà expliqué à votre collègue qu’il avait quitté l’hôtel !
– Un collègue ? Quel collègue ? S’étonne Tatiana.
– J’ai pas mémorisé son nom .
– Bon ! Le gars qu’on cherche, je suppose qu’il n’a pas précisé où il partait ?
– Ben non !
– Et notre « collègue » non plus ?
– Non, mais il m’a demandé comment se rendre rue du commerce !
– Et c’est tout ?
– Il a parlé d’un imprimeur !
– Eh bien, voilà !

Orsini se renseigne, il y a bien un imprimeur rue du commerce, il y vont.

– Mais ce faux flic, c’est qui ? Demande Tatiana en chemin.
– Un détective privé, je suppose !
– Diligenté par qui ?
– Par la personne qui s’est fait escroqué, pardi !

Quand les deux policiers présentent leur carte professionnelle, le gérant de Herbelin Publicité ne peut s’empêcher de pousser un soupir d’exaspération.

– Un de vos collègues est déjà passé il y a une heure…
– Ce n’est pas un collègue, c’est un détective privé ! Et il voulait quoi ?
– Que je le prévienne quand un monsieur Paturel viendra dans mon établissement.
– Le prévenir comment ?
– Ben par téléphone !
– Super, donnez-moi son numéro !

Orsini s’exécute…

Finalement, on va faire mieux que ça ! Appelez-le et dites-lui que Paturel est chez vous.

Et dès que Max et Sylvana eurent franchis le pas de la porte de l’imprimeur…

– Police nationale, il me semble que vous nous devez une explication, vous êtes qui, messieurs dames ?
– Mais où est Paturel ?
– Faisons les choses dans l’ordre. Je vous ai posé une question.
– Je m’appelle Max Minet, je suis détective d’entreprise. Je mène une enquête pour le compte d’une victime d’un escroc.
– Et votre cible, c’est Paturel je suppose ?
– Vous supposez bien !
– Je crains que nous soyons contraint de nous entendre.

A ces mots Sylvana comprend que si la police reprend la main dans cette affaire, elle peut dire adieu à l’argent que Paturel lui doit. Aussi lance-t-elle un coup de coude discret à Max qui comprend de suite.

– Nos motivations ne sont pas complétement convergentes ! Répond Max
– Monsieur Minet, si j’ai tout suivi, par deux fois vous vous êtes présenté comme un policier et non comme un détective privé. Je ne veux pas savoir pour le moment avec quel document vous avez réalisé cette confusion, mais je peux toujours changer d’avis. Faux et usage de faux c’est un délit.
– Bon on va pas se chamailler, je vais vous raconter ce que je sais…

Et Max évoque devant les deux policiers l’escroquerie à l’affiche ce qui ne l’engage à rien.

– Et maintenant puisque vous êtes là et que je n’ai plus de marge de manœuvre, je vous souhaite bonne chance. Annonce Max
– Il est bien évident, monsieur Caruso que quand Paturel sera dans vos murs, c’est moi qu’il faudra prévenir et en aucun cas monsieur Max Minet. Précise le policier.
– Oui, bien sûr !
A suivre

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Une réponse à Chanette 33 – L’escroc de Bourges 9 – Lits jumeaux

  1. Bernardin dit :

    C’est marrant de se faire donner la fessée !

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