Martinov 22 – Univers parallèles – 10 – Martinov et ces dames par Maud-Anne Amaro
Samedi 2 avril
Le lendemain, Mathilde se rendit chez le libraire ésotérique qui avait publié l’opuscule de Beautilleux sur les univers parallèles.
– Ah ! Ça fait longtemps que je ne vous avais pas vu, j’ai pas mal de courrier.
– Les ventes marchent bien, alors ?
– Oui pas mal, surtout par Internet !
– Il devrait peut-être en écrire un autre ?
– Pourquoi pas, mais sur un autre sujet, alors, parce que pour les univers parallèles, à mon avis, il a fait le tour de la question !
– Vous auriez une suggestion ?
– Pourquoi pas les fantômes, un petit bouquin dans le même esprit que le précèdent et maintenant que l’auteur a acquis une certaine notoriété…
– Je vais essayer de lui en parler, mais il ne m’écoutera pas, il est assez misogyne, voyez-vous ! Par contre si vous, vous lui téléphoniez…
– Je vais le faire !
Beautilleux ne se sent plus pisser, les nouvelles sont bonnes même si les rentrées d’argent consécutives aux droits d’auteurs sont longues à venir. Il accepte évidemment la proposition du libraire.
Il consulte à la bibliothèque nationale ce qui s’est déjà écrit sur le sujet, il est stupéfait par l’accumulation de stupidités que l’on peut y lire. Mais il comprend la méthode généralement employée consistant à noyer le lecteur avec une profusion de termes abscons, ce qui fait que celui-ci va vite renoncer à l’usage d’un dictionnaire pour gober sans comprendre. Il note aussi quelques titres afin de les reporter en références. Les références et les notes de bas de pages, ça fait toujours sérieux même quand elles renvoient à des absurdités.
Puis il se met à écrire :
« Le cerveau physique se détruit à la mort de l’individu, mais son contenu s’échappe en conservant sa cohérence et constitue alors un plasma holographique. L’ectoplasme ainsi constitué peut voir, entendre, sentir, mais ne peux parler. Il peut prendre une forme proto-humaine, mais la plupart du temps, il reste flou, voire invisible. On ignore si la situation des fantômes est pérenne ou non. A priori l’ectoplasme ne peut rester physiquement stable indéfiniment. On ignore pourquoi certains fantômes hantent les lieux qu’ils ont fréquentés. En fait beaucoup de questions restent sans réponse. Sans que l’on puisse l’expliquer, un ectoplasme peut communiquer avec le monde des vivants soit en utilisant la télékinésie soit par l’intermédiaire d’un médium »
« Voilà un joli commencement ! »
Beautilleux travailla tard la nuit, restant éveillé à coup de café, mais finit par s’endormir sur sa table au petit matin.
Mardi 5 avril
Bref, trois jours après, le manuscrit du nouvel opuscule était fin prêt. Comme la fois précédente, le libraire proposa quelques correctifs que Beautilleux accepta sans sourcilier.
Vendredi 8 avril
On imprima, on fit un peu de pub pour la conférence de lancement, tout allait bien.
Beatrice avait rendez-vous en soirée avec Brigitte Silverberg, son amie détective, dans un restaurant de fruits de mer parisien. Les deux femmes sont heureuses de se retrouver et bavardent comme des pies.
– Tu sais ce qui va t’arriver tout à l’heure ?
– Oh, maman, j’ai peur ! S’amuse Bea.
– Au fait, tu en es où avec ton mauvais payeur ?
– Pour l’argent, on l’a récupéré, mais c’est toute une histoire…
Et Beatrice lui raconte tout ce qu’elle sait avec force détails.
– Eh bien quelle salade !
– Comme tu dis, donc Beautilleux s’apprête à donner une conférence pour lancer son nouveau bouquin débile, je vais y aller avec Martinov, Inès et madame Descloseaux. Le but de l’opération est de lui casser sa baraque en l’accusant d’escroquerie devant tout le monde !
– Ça risque d’être amusant, je peux venir ?
– Bien sûr, plus on est de fous… Tu pourrais même intervenir en premier, ce serait génial puisque personne te connaît.
– Comment ça ?
– Je vais t’expliquer…
Et quand le repas fut terminé…
– Tu viens chez moi, boire le dernier verre ?
– Je me méfie de tes « derniers verres ».
– Tu ne veux pas venir ? tu ne veux pas jouer à être ma petite esclave que je vais punir bien comme il faut !
– Oh ! Si !
Arrivées chez elle, elles boivent tranquillement le fameux dernier verre qui ne fut pas alcoolisé, les deux amies ayant déjà sifflé une bouteille de bon pinard au restaurant.
– J’ai envie d’être très méchante aujourd’hui ! Annonça Brigitte.
– Ce n’est pas un problème !
– Evidemment si tu en as marre, tu arrêtes.
– J’espère bien.
– Alors, on se met à poil !
Après qu’elles se furent déshabillées complètement, Brigitte annonça à sa victime consentante qu’elle allait lui attacher les mains.
– Non, tu ne m’attaches pas !
– Tu n’as pas confiance ?
– La question n’est pas là, personne n’est à l’abri d’un coup de folie, alors tu me fais ce que tu veux, mais tu ne m’attaches pas.
– Je vais faire des liens lâches que tu pourras enlever facilement, d’accord ?
– Bien lâches, alors ?
Effectivement l’attachement fut plus symbolique et fun qu’autre chose.
Brigitte s’assoit dans le fond du canapé et relève ses jolies jambes.
– Embrasse-moi un peu les nichons et après tu vas me lécher la chatte.
Pour l’instant ça n’avait donc rien de méchant, Béatrice se régala des tétons turgescents de la belle détective privée avant de descendre lui lécher la minouche.
– Lèche moi bien, sale gouine ! Gougnotte dépravée !
Béatrice ne peut s’empêcher de rire.
– Et ça te fais rire, grosse pouffe, tu vas voir ce qui va t’arriver ! Continue de lécher, je ne veux plus t’entendre, ou plutôt non, attend un peu…
Brigitte prend les cheveux de sa soumise de façon à rapprocher son visage du sien.
– Ouvre la bouche !
La brune lui crache dedans plusieurs fois de suite. Béa avale sans broncher.
– T’as pas honte de te faire cracher dessus ?
– Non !
– Alors tiens !
La gifle n’est pas très forte, mais c’est quand même une gifle, pas une caresse. Une seconde suit dans la foulée.
– Allez, lèche !
Et c’est qu’elle lèche bien Béatrice, elle aime ça, et elle se régale de cette chatte dégoulinante de mouille. Brigitte sens monter son plaisir et se tortille comme un asticot.
Béa croit alors que sa partenaire va s’abandonner au plaisir, mais non, elle préfère le retarder, elle se retourne et lui présente son cul.
– Lèche moi mon trou à merde. Tu sais tout à l’heure au restau quand j’ai été aux toilettes, j’ai été chier et je ne me suis pas essuyé. Je l’ai fait exprès, ça sent la merde, n’est-ce pas ?
Brigitte bluffait probablement, mais fun pour fun la jeune chimiste alla dans son sens.
– J’aime l’odeur de ton cul !
– Vicieuse, trainée ! Hum tu me lèches bien mon trou du cul, reviens sur ma chatte maintenant, je vais partir.
Pratique assez peu hygiénique, diront d’aucuns, mais il suffit de bien se nettoyer après…
Brigitte ne se retourna pas et resta cul contre langue, Béa n’eut que quelques coups de langues à donner sur le clitoris de la brune pour que celle-ci jouisse dans un hurlement de damnée.
Pour la remercier de lui avoir donné du plaisir la détective ne trouve rien de mieux à faire que de cracher de nouveau au visage de sa soumise et de la gifler. Béatrice qui a l’entrecuisse inondée, se garde bien d’élever la moindre protestation.
Brigitte abandonne sa victime quelques instants et revient harnaché d’un gode ceinture de taille respectable
– Suce ! suce ma grosse bite !
Béa ne voit pas trop l’intérêt de la chose, mais puisque ça a l’air de faire plaisir à sa tourmenteuse qui pendant ce temps-là s’amuse à lui gifler les seins.
– Et maintenant je t’encule !
Voilà qui convient mieux à notre blondinette qui offre ses fesses à sa dominatrice. La chose entre plutôt facilement et ç’est parti pour un pilonnage en règle.
– Ça te plait d’avoir une bite dans ton trou du cul de salope !
– Oui. Aaaaah…
– C’est pas vrai que tu vas jouir déjà !
– Aaaaah !
– Non mais c’est pas vrai, quelle vicieuse !
Brigitte se dégage de l’anus de Béatrice ressortant le gode pollué de matière.
– Lèche !
Béatrice qui s’est libéré de ses liens, hésite à la façon d’un plongeur qui retarde le moment qu’il sait inéluctable.
– Ben alors ? Fais mine de s’impatienter Brigitte.
– On y va !
Béatrice respire un grand coup, puis entreprend de prendre le gode dans sa bouche et de le lécher consciencieusement.
– Fais-moi gouter ! Lui dit Brigitte après un instant.
Et les voilà en train de lécher de conserve le gode merdeux.
Après quoi, elles s’embrassèrent… Un baiser brun comme disent les spécialistes, mais néanmoins passionné.
– Et si je disais à Monsieur René de monter avec son chien ?
– Hum , ça me paraît une très bonne idée !
Cinq minutes plus tard, René était là revêtu d’une simple robe de chambre, accompagné de son chien Husky.
– Viens mon toutou, viens dire bonjour aux belles dames.
Le chien déboule en remuant la queue, Brigitte et Béa le couvrent de caresses, des caresses bien sages, du moins pour le moment.
– Je fais quoi, moi ? Demande René.
– Rien, tu t’assois, tu regardes et tu as la permission de te branler.
Les caresses des deux femmes deviennent osées, le chien se couche sur le côté, sa bite est sortie de son fourreau et passe d’une bouche à l’autre.
Les deux coquines s’en lèchent les babines.
– Tu vas te faire grimper maintenant ? demande la détective.
– Je suis prête.
Brigitte chausse les pattes de devant du chien avec des gants de toilettes, Béatrice à quatre pattes attend l’assaut, Le chien lui grimpe dessus, sa bite cherche l’ouverture, la trouve et se met à s’agiter avec une frénésie incroyable, le pénis semble grossir, la jeune chimiste enchaine orgasme sur orgasme tandis que sa partenaire vient en-dessous d’elle lui lécher les tétons. Le chien s’immobilise, semble collé pendant plusieurs minutes avant de se retirer avec un bruit incongru.
Béa repu et satisfaite tombe dans les bras de sa complice, tandis que sur sa chaise René finit de se masturber.
– J’ai soif, donne-moi à boire !
Lundi 11 avril
La salle de conférence est un peu moins remplie que la dernière fois, mais cela n’émeut guère notre escroc qui ne s’aperçoit pas de la présence dans la salle de Mathilde Descloseaux et d’Inès Kermaillard, mais aussi de Béatrice. Ces dames perruquées et chaussées de lunettes noires sont méconnaissables. Quant à Brigitte Silverberg, il ne la connaissait pas.
Ce n’est pas Beautilleux qui parla le premier mais le libraire qui débita un court spitch vantant les mérites de l’auteur et de son premier opuscule.
– Un texte remarquable, sortant des sentiers battus en ouvrant des perspectives insoupçonnées… Conclut-il doctement.
– Et ça ne vous dérange pas d’être le complice d’un escroc ! Intervient Brigitte en coupant l’orateur.
Mouvements divers et réprobateurs dans la salle, qui réagit négativement aux propos de la perturbatrice. Normal, les gens n’aiment pas qu’on vienne bousculer leurs certitudes.
– On se calme, on se calme ! Commence le libraire.
Mais Inès intervient à son tour :
– La dame a raison, cet individu m’a escroqué de 15 000 euros.
– Moi aussi, renchérit Béatrice, ses univers parallèles sont des bidonnages pour escroquer les gens !
Brouhaha indescriptible !
– Je ne sais pas si c’est un escroc, mais c’est un incapable, intervient une dame que l’on n’attendait pas, je lui ai demandé de m’envoyer dans un univers parallèle dans lequel mon mari serait toujours vivant, il n’a pas su faire, c’est bizarre quand même !
On ne s’entend plus, on s’invective, Mathilde à son tour en rajoute une couche. Deux bonnes femmes en viennent pratiquement aux mains. Béatrice se marre.
– Messieurs dames s’il vous plaît ! S’égosille le libraire en tapant sur sa table avec le poing.
– Escroc, voleur, bandit !
– Ouh !
– Gauchiste !
Les noms d’oiseaux fusent de droite et de gauche.
– Manifestement, tente de dire le libraire, des éléments perturbateurs sont venus saboter la conférence ! Elle sera donc reportée à une date ultérieure.
Et il se lève pour quitter la salle !
– On ne fait pas la vente dédicace ? Lui demande naïvement Beautilleux !
– Non, on ne fait pas la vente dédicace !
Brigitte, Mathilde, Inès et Béatrice quittent la salle à leur tour heureuses du joyeux bordel qu’elles ont créé et sans s’occuper de l’ambiance délétère qu’elles laissent derrière elles !
Elles vont boire un verre ensemble, histoire de faire plus ample connaissance puisqu’elles ne se connaissent pas toutes réciproquement. Et pour faire bonne mesure, Mathilde invite tout ce petit monde à venir sabler le champagne le mercredi chez elle en fin d’après-midi et précise que le professeur Martinov sera évidemment le bienvenu.
– C’est quoi ce bordel ? Hurle le libraire dans les coulisses. Vous avez une explication ?
– C’est un coup monté ! Répond bêtement Beautilleux.
– Et votre secrétaire, elle joue à quoi ?
– Ma secrétaire ?
– Ben oui votre secrétaire ! Elle était bien là en train de vous invectiver avec les autres !
– Je ne comprends pas !
– Oui ben moi je comprends trop bien, je ne sais pas ce que vous avez foutu, mais je ne veux en aucun cas être mêlé à vos magouilles ! Je suis un honnête homme, moi !
– Y’a pas de magouilles ! Et mon bouquin alors ?
– Il se vendra sur Internet en province, à moins que je décide de foutre tous les exemplaires au pilon !
Et c’est ce qu’ordonna dans la foulée, le libraire et pour faire bonne mesure il en profita pour faire pilonner également le stock résiduel du premier opuscule.
Beautilleux erre dans les rues de Paris, en pleine confusion mentale, il ne sait plus quoi faire, n’a plus de projets.
Rentré chez lui il trouve dans son courrier électronique une sommation à payer émanant d’Inès Kermaillard !
» Bof ! Un formulaire sans aucune valeur piqué sur Internet. Inutile de m’affoler, mais je fais quoi, je lui rends ce qui reste ? J’essaie de le jouer au poker ? J’investis dans un coup, mais il me faudrait une idée ? »
Mardi 12 avril
D’idée, il lui en vient une : modifier légèrement ses manuscrits, modifier les titres et les proposer à une autre librairie ésotérique, il y en a plusieurs dans Paris, et ces gens ne s’estiment guère entre eux, mais personne n’en veut comme si un invisible téléphone arabe avait été déclenché.
Mercredi 13 avril
Le lendemain, il décida de se rendre chez Mathilde, comme ça, sans plan précis, afin de faire exploser sa rancœur. Auparavant, il s’acheta un pistolet d’alarme histoire d’impressionner son monde.
C’est Fabienne, la soubrette qui lui ouvre :
– Je vais voir si Madame peut vous recevoir, c’est de la part ?
– Beautilleux, vous ne me reconnaissez pas ?
– Je suis myope, monsieur !
Quelques instants plus tard, elle revenait munie des instructions de sa patronne :
– Madame vient de sortir, elle sera là à 17 heures, mais j’ignore si elle consentira à vous recevoir !
– Allez-vous faire enculer !
– Avec plaisir, mais surement pas par vous !
– Conasse !
– Non, Fabienne, monsieur !
Il revint plus tard à l’heure indiquée
– Madame Descloseaux ne pourra probablement pas vous recevoir, nous avons du monde.
– Insistez, j’en ai pour une minute
« Tant mieux s’il y a du monde, je vais lui foutre la honte devant ses invités ! »
La soubrette revint l’informer qu’il pouvait entrer et que Madame pouvait lui accorder cinq minutes, pas une de plus.
Il entre et là il ne comprend plus rien, trois femmes et un homme sont installés dans des fauteuils en compagnie de Mathilde qui vient de se lever.
Mais sa surprise est encore plus grande quand il découvre que l’une des femmes est Inès, l’autre, Béatrice, il ne connaît pas Brigitte mais l’homme c’est le professeur Martinov.
– Qu’y a-t-il pour votre service, jeune homme ? Lui demande posément Mathilde.
– C’est dégueulasse ce que vous m’avez fait ! Eructe Beautilleux.
– Je croyais que tu étais venu me rendre mon fric ! Lui balance Inès.
– Vous n’aviez pas à me traiter de cette façon ! Répète-il, on aurait pu s’arranger autrement.
– Ah, oui et comment ? Persifle Inès
– On aurait bien trouvé.
– On aurait rien trouvé du tout, si tu n’as rien d’autre à nous dire, débarrasse-nous le plancher et va chercher l’argent.
– C’est vous qui m’avez foutu dans la merde ! Hurle-t-il en pointant un doigt accusateur en direction de Mathilde, moi je voulais juste me faire un peu de sous en écrivant des bouquins…
– Des trucs de charlatans ! Le coupe Mathilde.
– Qu’est-ce que vous en savez, vous n’y connaissez rien.
– Ce que je sais c’est que tu m’as fait marron de 15 000 balles ! Réplique Inès
– Et alors, je vous les aurais rendus, mais vous ne m’avez pas laissé de temps. Vous m’avez manipulé avec vos gros nichons et votre gros cul…
– D’abord, elle n’a pas un gros cul et si tu ne dégages pas de suite on va t’aider à trouver la sortie ! L’invective Mathilde
– Empêcher un écrivain de s’exprimer, c’est dégueulasse
– Les chèques falsifiés aussi, maintenant dehors ! Fabienne raccompagne moi ce clown à la porte.
– Je connais le chemin, mais vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi !
– Tant mieux, ça nous distraira.
Nous avons là dans le salon de Mathilde, quatre femmes chaudes de la culotte, ainsi que le professeur Martinov qui n’est pas avare de croustilleries, sans oublier Fabienne. Il va donc probablement se passer quelque chose.
Béatrice, bien coquine a soufflé dans l’oreille de Brigitte que les deux matures n’étaient guère farouches. Tout est prêt pour une petite partie, il ne manque que l’élément déclencheur.
Pour l’instant on boit, on rigole, Brigitte tient la vedette en racontant quelques-unes des plus pittoresques enquêtes de détective privée. Mais pour l’instant personne ne parle de sexe.
C’est Mathilde qui tente un ballon d’essai.
– Fabienne ! Va chercher une autre bouteille !
En même temps, elle lui souffle quelque chose à l’oreille. Fabienne se marre.
La soubrette revient et remplit les coupes.
– Mais Fabienne, ôte-moi d’un doute, tu n’as pas mis de culotte, n’est-ce pas ?
– Non, madame, je n’ai pas mis de culotte.
– Et tu n’as pas honte ?
– Non madame, j’aime bien avoir la chatte au frais.
Tout le monde s’esclaffe.
– Non mais quel culot ! Fais-nous voir.
Et voilà la Fabienne qui tourbillonne, en soulevant sa jupette montrant ainsi cul et chatte à toute l’assistance.
Il faut juste maintenant que quelqu’un suive et la partie pourra démarrer.
C’est Brigitte qui s’y colle !
– Quelles belles fesses, on peut toucher ?
– Bien sûr, à moins que Fabienne s’en aille en courant.
Mais Fabienne se laisse peloter. Du coup Béatrice en fait autant.
Inès qui est assise à côté de Brigitte lui fait un sourire complice fort explicite
– Ça devient chaud ! Dit-elle.
– Hé !
– Vous avez beaucoup de charme !
– Mais vous aussi ma chère !
Les deux visages se rapprochent. Et hop les voilà qui se roulent une pelle, tandis que les mains s’égarent et caressent.
– Mais elles sont déchainées ! Dit Béatrice à Mathilde en lui faisant les yeux doux.
– Ça fait envie, n’est-ce pas ?
– Bisous ?
Et voilà un second couple de formé.
Et Martinov, il fait banquette ? Mais non, c’est Fabienne qui vient le voir, s’assoit sur lui par devant et entame une chevauchée de façon à ce que sa chatte touche la braguette de l’homme, une sorte de laps dance en quelques sorte. Et comme elle connait les petites ficelles de cette pratique, elle ouvre la chemise du professeur, trouve ses tétons et les serre dans ses petits doigts délicats. Il bande Martinov, il bande même très fort.
Spontanément, Inès s’est dégagé un nichon qu’elle offre à la langue agile de Brigitte.
– Vous avez une superbe poitrine !
– Lèche-moi, c’est bon !
– Comme ça ?
– Oh oui ! Répond-elle en dégageant l’autre sein, je peux être très salope, parfois.
– Ça tombe bien, moi aussi, je vais te les bouffer tes seins.
– Tu me boufferais la chatte aussi ?
– Bien sûr.
Et les voilà qui se dirigent vers le canapé, ça tombe bien, c’est un grand canapé d’angle avec de la place pour tout le monde.
On a droit alors à une scène hallucinante. Fabienne qui avait à présent la bite de Martinov dans la bouche est dérangée par sa patronne qui malgré le fait qu’elle se fasse lécher les nénés par Béatrice a néanmoins les yeux partout :
– Fabienne, va chercher de grandes serviettes et va recouvrir le canapé.
C’est beau le sens pratique !
Ce pauvre professeur se retrouve avec la bite à l’air sans savoir s’il y a aura une suite ou pas…
Mais Fabienne revient vite.
– Vous permettez mesdames, je pose ça en vitesse et je vous laisse vous amuser, moi je retourne sucer la bite de ce gentil monsieur.
Le professeur a à peine débandé pendant cette interruption, Fabienne peut donc reprendre sa pipe.
– Soulève un peu tes fesses ! Lui dit la soubrette qui avait le tutoiement facile.
Martinov ne répond pas mais marque son étonnement, alors la fille explique :
– Tu ne veux pas que je t’enfonce un doigt dans le cul ?
– Ah ? Si, si, j’aime bien !
Fabienne demande alors au professeur de se changer de position « parce que c’est plus pratique », il se place donc à genoux sur le fauteuil, le visage tourné vers le dossier. Fabienne peut ainsi lui doigter le trou du cul plus facilement.
C’est qu’il aime ça notre vert professeur, d’ailleurs il ne tarde pas à émettre des grognements de plaisir.
– Et un gode tu aimes ?
– Oui !
– Alors, bouge pas, garde la position, je vais en chercher un !
– Il n’est pas trop gros quand même ?
– Mais non !
Sur le canapé, Ines a dégagé la poitrine de Brigitte et c’est à son tour de se régaler de ses beaux nichons. Puis prise de frénésie elles enlèvent tous leurs vêtements. Inès peut ainsi admirer le corps parfait de la belle détective.
– Whaouh ! S’écrie Inès.
Brigitte écarte ses cuisses, invitant sa partenaire à venir s’occuper de son intimité. Celle-ci évidemment ne se dérobe pas, elle doigte, elle lèche et se régale, et tandis que se doigts ont accrochés les tétons et les serre fortement, La jolie détective finit par jouir en libérant un geyser de mouille.
– Occupe-toi de moi ! Dit ensuite Inès à sa complice I
De son côté, Mathilde s’est employée à dépoitrailler Béatrice.
– Quelle belle poitrine !
– On fait ce qu’on peut.
– Je peux gouter ?
– Bien sûr.
Mathilde s’éloigne de quelques pas et s’en va chercher un verre de champagne entamé sur la table, ce n’est pas le sien mais ça n’a aucune importance. Revenue près de Béa, elle fait couler un peu de liquide sur son sein avant de le laper.
– On t’avais déjà fait ça ?
– Oui, mais avec une autre sorte de champagne.
Béa se demande si sa partenaire comprend l’allusion, celle-ci ne répond pas et se contente de lécher ce sein au goût particulier.
Puis Mathilde se déshabille entièrement, elle prend la main de Béatrice, celle-ci pense alors qu’elle va la mener jusqu’au canapé où continue de s’ébattre Inès et Brigitte.(nous y reviendrons), mais non, elle la fait sortir de la pièce et l’entraine jusqu’aux toilettes.
– Je vais faire pipi ! Dit simplement Mathilde.
Béatrice vient de comprendre la manœuvre. Peu certaine du sens de son allusion sur « l’autre champagne », la mature choisit donc de la tester.
– Et tu voudrais que je lèche après ? C’est ça le jeu ?
– C’est comme tu veux !
– Alors je veux bien.!
– Si tu veux je vais pisser debout, tu verras mieux !
– Bonne idée.
Mathilde retiens son souffle et ouvre de suite les vannes. Et c’est qu’elle avait une grosse envie la mature ! Un véritable torrent doré qui dégringole dans la cuvette avec un bruit de cascade.
Béatrice se dit que provocation pour provocation, autant y aller de bon cœur, et elle tend la main vers le jet se laissant asperger les doigts, elle les porte ensuite à la bouche en regardant vicieusement sa compagne de débauche.
– Salope ! Commente simplement Mathilde avec un grand sourire.
– Eh oui !
– Tu fais ça souvent ?
– C’est mon petit péché mignon, j’adore ça… Alors quand j’ai l’occasion… Et toi ?
– Moi, j’ai Fabienne sous la main, sinon, c’est plutôt rare, je ne fais jamais le premier pas, je ne sais pas pourquoi, d’ailleurs.
– Et avec Fabienne, tu donnes ou tu reçois ?
– Les deux, il m’arrive parfois d’aller plus loin encore.
– Tu bois ?
– Oui, mais ce n’est pas de ça dont je voulais parler.
– Caca ?
– Ça te choque ?
– Pas du tout, je ne suis pas accro à ce genre de choses, mais dans des moments de grande excitation, je me suis déjà laisser aller.
– Parfois Fabienne me fait un joli boudin bien moulé, j’adore la regarder et après je lui lèche le cul. Je suis vraiment une vieille salope dépravée, mais je m’en fous, je ne fais de mal à personne. Bon assez discuté, tu devais me nettoyer la chatte me semble-t-il.
Mathilde s’assoit sur la cuvette, Béatrice vient entre ses cuisses et lape les gouttes d’urine résiduelles, et quand il n’y en a plus, elle ne s’arrête évidemment pas et lèche avidement la chatte de la belle mature qui excitée comme une puce comme elle était, part au plafond au bout d’à peine trois minutes.
Les deux femmes se remettent debout, se caressent et s’embrassent, un baiser au goût un peu spécial…
– Tu embrasses trop bien ! Lui dit Mathilde
– Mais toi aussi, ta salive est délicieuse
– Alors ouvre la bouche, je vais t’en redonner
Béatrice cru alors que la mature allait de nouveau l’embrasser, mais elle avait une autre idée en tête
– Non ne bouge pas, on va faire quelque chose de très cochon…
Béatrice en voyant sa partenaire remplir sa bouche de salive comprit ce qu’elle avait l’intention de faire.
– Je veux bien, mais si me le fait je te le fais aussi !
– Pas de problème, vas-y crache-moi dessus ! Répond Mathilde en ouvrant une large bouche.
Elles jouèrent à ce petit jeu un petit moment ce qui finit par les faire éclater de rire.
– T’as pas envie de pipi toi ?
– Pas trop, mais je peux essayer.
– Directement dans ma bouche ?
– Ça peut se faire !
Béatrice reste debout et se concentre, mais ça a du mal à venir, Mathilde se met en dessous, la bouche ouverte en position d’attente.
– Désolée, mais on pourra réessayer tout à l’heure…
– Attends je vais t’aider ! Dit Mathilde en tirant une chasse.
Et c’est magique, le bruit déclencheur débloque les sphincters du pipi, et la mature avale la petite giclette d’urine que lui offre Béa.
– Il est délicieux, ça va être à mon tour de te faire jouir, mais rien ne presse, viens on retourne avec les autres… Mais avant dis-moi une chose, Ce Monsieur Martinov avec qui tu travailles, est-ce qu’il apprécie aussi ce genre de jeux.
– Mais certainement, ma chère !
Les autres ? Ils sont toujours à la fête. Le professeur Martinov est en train de faire goder le cul par une Fabienne complètement déchainée, alors que sur le canapé Brigitte est en train de faire feuille de rose sur le cul bronzé aux U.V. d’Inès.
– Il est bon ton cul
– Normal c’est un cul de salope !
– J’aime lécher le cul des belles salopes !
Et bientôt la langue est remplacée par les petits doigts agiles de Brigitte. Oh, juste deux, qui pilonne avec une belle énergie l’anus de la femme aux cheveux d’argent, laquelle finit par jouir dans un spasme. Les deux femmes se redressent et s’embrassent.
Brigitte aperçoit le professeur se faire joyeusement engoder par Fabienne. Elle s’approche.
– Et ben dis donc, tu l’encules-bien !
– C’est que Monsieur à l’air d’apprécier. J’aime bien donner du plaisir aux gens !
– Tu es une brave fille ! Lui dit-elle après l’avoir embrassée voluptueusement, mais j’aimerais m’occuper un peu de ce monsieur.
– Comme il vous plaira. Répond la soubrette qui le gode à la main cherche une partenaire de libre.
Mathilde a délaissé Béatrice pour aller câliner Inès, mais notre chimiste de charme ne reste pas seule longtemps, Fabienne venant la solliciter tandis que Brigitte interpelle Martinov.
– Eh bien professeur, je crois que cette petite soubrette vous a gâté !
– Ma foi, c’était pas mal du tout.
– Il me semble bien que je n’ai jamais eu l’honneur de vous sucer la bite ?
– Si le cœur vous en dit, ne vous gênez pas !
– Et vous m’enculerez après ?
– Mais avec grand plaisir, ma chère.
– Je ne sais pas ce qui m’arrive en ce moment, je suis folle de mon cul.
– Ce sont de choses qui arrivent.
– Bon, voyons cette bite…
Brigitte suçait fort bien, elle adorait ça, tétant le gland, procédant pas des va-et-vient énergiques, puis quand elle sentit la goutte de liqueur séminale perler, elle s’arrêta.
– Je reviens tout de suite.
Elle alla farfouiller dans son sac à main, y trouve un préservatif, puis alluma une cigarette, en huma plusieurs bouffées avant de se mettre en levrette et d’offrir son cul aux assauts du professeur qui ne comprenait pas bien ce besoin qu’elle avait de cloper pendant la sodo.
En fait, Brigitte ne souhaitait pas que Martinov, parte trop vite d’où ce petit contre-temps tabagique..
Le professeur réussit à se maîtriser jusqu’à ce que Brigitte ait pris son plaisir, la chose faite il accéléra comme un dingue et jouit à son tour.
Sur le canapé, Mathilde et Inès sont en soixante-neuf et se lèchent la chatte et le trou du cul à qui mieux mieux. Tandis que Fabienne tripote avec énergie l’intimité de Béatrice.
Brigitte non encore rassasiée, vient rejoindre les deux matures, pour former un triangle infernal où on finit par ne plus savoir qui gémit, qui miaule, qui se pâme et qui jouit, dans une débauche de fesses et de belles poitrines. .
Moment calme, tout le monde s’est bien éclaté.
– Fabienne va nous ouvrir une autre bouteille ! Tu as vu ce que tu as provoqué en montrant ton cul à tout le monde ?
– Hi, hi !
A suivre
Toutes des salopes… mais c’est pour ça qu’on les aiment !
J’aime ce chapitre où Béatrice devient chienne
Martinov seul au milieu de toutes ces dames, le coq dans le poulailler, il en a de la chance, quoique il est peut-être déçu ne pas pouvoir sacrifier à ses tendances bisexuelles. Très bon chapitre