Je suis une serveuse
5 – Essayage
par Trinity
Le lendemain matin, au réveil, vers 10 heures, je me prenais une fois de plus la tête avec mon père. Il me fallait vraiment garder ce boulot pour partir rapidement d’ici, je ne le supportais plus. Après une nouvelle séance de course à pieds, puis le reste de la journée passée en ville, je partais en direction du bar comme convenu.
Annie ouvrait et me faisait rentrer à nouveau, comme la veille.
– Bonjour Eric, allez, on se dépêche, direction le vestiaire, il faut que je vérifie quelques petites choses.
– Bonjour madame, d’accord.
Je la suivais, elle était réellement envoûtante. Elle portait un tailleur pantalon noir, avec des escarpins noirs vernis. Ses cheveux tirés en arrière formaient un chignon strict et terminaient sa tenue de femme quelque peu dominatrice. Arrivés dans le dressing féminin, elle me tendait immédiatement la tenue en vinyle noir aperçue hier soir : composée d’une seule pièce, je me demandais déjà comment j’allais pouvoir rentrer dans quelque chose de si serré. Pas le temps de réfléchir à cela, qu’Annie m’ordonnait :
– Tu attends quoi ? Allez, déshabille-toi pour voir si tu peux passer cette combinaison !
– Tout de suite, là, maintenant ? Mais …
– Y a pas de mais Eric ! J’ai déjà vu d’autres mecs à poil, tu seras pas le premier, ni le dernier d’ailleurs ! Dépêche-toi je te dis !
– Bien madame !
Ne pouvant rien dire de plus, je me décidais et me déshabillais hâtivement et me retrouvais nu comme un ver. Elle me tendait à ce moment un string vinyle lui aussi. Je le passais sans réfléchir.
– Tournes toi pour voir !
– Mais c’est qu’il serait presque mignon comme ça, je te préfère ainsi plutôt qu’en garçon, tu sais. Tu as des segments courts et surtout fins. Beaucoup de filles envieraient une telle chute de reins, vraiment !
Je devais rougir à cette phrase car elle me sourit et me dit :
– Quoi, je me trompe !? Tu ne trouves pas que tu as un corps androgyne, tu ne dois pas t’en vouloir, c’est très joli, un corps mi-homme mi- femme, j’aime beaucoup, c’est charmant ! Et puis tu sais, les clients donnent d’excellents pourboires aux serveuses et serveurs qui savent se mettre en valeur. Alors, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ?
– Merci madame, mais cela va un peu vite pour moi. Il y a trois jours, j’étais un jeune homme attendant le grand amour et aujourd’hui, je suis vêtu de façon ambiguë, je ne sais pas quoi en penser, je suis un peu perdu, c’est si rapide.
– Cela te déplaît, tu veux raccrocher de suite et partir d’ici, je te paye tes deux soirées et on en parle plus !
– Non, madame, je ne veux pas et je ne peux pas, il me faut absolument être indépendant financièrement si je veux quitter le domicile de mon père qui m’exaspère de plus en plus.
– Si tu veux, d’ici une semaine, je pourrais libérer une chambre pour toi au-dessus du bar, qu’en penses-tu ?
– Vous feriez vraiment ça pour moi madame ?
– Cela dépend juste de toi. Je t’apprécie réellement Eric, et si tu continues à m’obéir comme tu l’as fait jusqu’ici, cela ne me posera aucun problème.
– Oh, merci beaucoup madame.
– De rien Eric. Maintenant, revenons où nous en étions. Je remarque que tu ne possèdes pas une pilosité trop fournie. Cependant, tu n’arriveras jamais à enfiler une telle tenue avec des poils aux jambes et ailleurs aussi. Il va falloir épiler tout cela pour demain.
Elle me tendait alors deux aérosols de types mousse à raser.
– Tiens, voici deux spray de mousse dépilatoire. Allez, file !!!
– Mais madame, je ne vais tout de même pas m’épiler, je ne suis peut-être pas très viril, mais de là à être glabre.
– Ecoute moi bien Eric, tu t’en fais vraiment pour pas grand-chose. De nos jours, il y a bon nombre d’hommes qui s’épilent totalement en institut. Martin par exemple, tu as dû le remarquer, non ?
– Oui, mais sur lui cela fait pas mal, vu sa musculature.
– Ca c’est sûr, mais sur toi cela aura aussi un certain charme, plus féminin certainement. Ne t’inquiètes pas, beaucoup de femmes apprécient les hommes qui prennent soin de leur corps. Détends toi, tu n’as qu’une vie, profites d’être jeune, si tu m’écoutes, tu ne le regretteras pas. Bon, tu te décides ? Il te reste 35 minutes avant l’arrivée des autres, alors je te conseille de faire vite sinon, ils vont te trouver en fâcheuse situation.
– Je ne sais plus où j’en suis.
– Allez, enlève-moi ce string et fonce aux douches !
– Bien madame.
Je rentrais dans les douches des filles. Elles sont identiques à celles des hommes. Je lisais rapidement le mode d’emploi, et sans trop réfléchir, je commençais à appliquer la mousse sur mes jambes. Il fallait attendre dix minutes avant de rincer afin d’enlever les poils. A ce moment, Annie rentrait dans les douches.
– Alors, cela se passe bien ?
– Oui madame, j’attends les dix minutes et je vais rincer.
– Tu n’auras pas le temps de tout épiler si tu attends pour chaque partie du corps. Ne bouges pas, je vais m’en occuper.
Annie approchait rapidement, et avant que je ne réagisse, elle avait passé de la mousse sur mes bras, mon torse et sous mes aisselles.
– Mais madame, je ne veux pas être totalement épilé, je croyais qu’il ne s’agissait que de des jambes pour enfiler la tenue en latex ?
– Tu rigoles ?! Tu as bien regardé la tenue tout à l’heure, elle comporte des manches tout autant moulantes que les pour les jambes. Et si tu laisses des poils au torse et sous les bras, ce sera de plus mauvais effet. Pour le reste, sexe et fesses, je te laisse le choix, mais je te déconseille fortement de le faire avec cette mousse. Fais le plutôt avec mousse à raser et rasoir manuel. J’arrive avec tout le nécessaire.
– Madame, je ne pense pas vouloir le faire pour le sexe et encore moins pour les fesses.
– Je te le conseille pourtant, le rendu sinon sera vraiment inégal, beurk ! J’arrive.
– Bien madame.
Résigné, j’attendais sans bouger. Annie arrivait rapidement. Sans même me regarder, elle humidifiait mes parties à l’aide d’un gant humide. Elle allumait la douche et me rinçait les jambes. Elle frottait avec le gant accompagné de savon. Quelle étrange sensation de voir mes jambes sans poils. Elle mettait ensuite de la mousse à raser sur mon sexe et mes parties génitales. Là aussi, sensation bizarre. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir la réaction que tout homme a lorsqu’on lui touche les bijoux de famille : mon sexe prenait de l’ampleur et durcissait.
–
Je vois que cela te plaît, tant mieux. Le fait que tu sois en érection va permettre un rasage plus rapide et surtout plus efficace. Laisse-toi faire, sinon je risque de te couper.
– Bien madame.
Elle continuait ainsi son travail en allant vite tout en faisant attention. Après quelques minutes, elle rallumait à nouveau la douche pour le rinçage complet du reste de mon corps. Mon érection était maintenant totale. Annie me regardait en souriant. Elle insistait sur cette partie de mon corps. Cette femme savait être persuasive. Elle me tendait une serviette rose.
– Allez, essuie-toi vite et rejoins-moi dans le dressing, nous n’avons plus beaucoup de temps.
– D’accord madame.
Voilà pour le moment, je travaille sur la suite, mais si vous souhaitez me proposer des idées d’autres scénarii, je suis preneuse.
Bises
Trinity
trinitytrav@gmail.com