Hôtel du Bon Plaisir
1 – Pause pipi
par Atargatis
Cela faisait maintenant deux heures qu’ils avaient quitté Lyon. Assise aux côtés de son mari, à la place du mort comme on a l’habitude d’appeler le siège à la droite du conducteur, Nicole contemplait rêveusement le paysage qui défilait devant le capot de la 607. » My Heart Will Go On » du film Titanic résonnait doucement dans l’habitacle de la voiture et la voix cristalline de Céline Dion laissait la jeune femme méditative. Guillaume l’avait emmené voir le film quelques jours auparavant ; elle était sortie de la salle de cinéma, les yeux rougis et gonflés d’avoir trop pleuré. Et aujourd’hui en écoutant cette musique, les images du film et toute l’émotion éprouvée lors de la projection lui revenaient en mémoire, lui nouant la gorge.
A sa gauche, attentionné à la conduite de la Peugeot, Guillaume, son mari, responsable dans une importante société de travaux publics, avait été désigné par son directeur d’agence pour se rendre à un séminaire. A ce séminaire qui devait durer trois jours, Guillaume devait rencontrer d’autres responsables des différentes succursales de France afin de faire le point et de comparer les nouveaux engins disponibles sur le marché. Ce colloque devait se dérouler dans un château du XVIIe siècle transformé par leur propriétaire en hôtel grand standing, pour mariages, banquets et séminaires. Ce château, renommé » Hôtel mon Plaisir « , se trouvait situé dans les environs de Roanne et liberté avait été laissée aux participants d’y emmener leur conjoint, la société prenant en compte le surplus de dépenses que cela pourrait occasionner. Et c’est ainsi que Nicole, avait demandé un congé exceptionnel à l’agence immobilière où elle travaillait, pour accompagner son époux et passer trois jours de farniente dans un hôtel de luxe.
Cependant, ces deux heures passées à rouler, commençaient à sérieusement perturber la jeune femme ; sa vessie se rappelant à ses souvenirs :
– Si tu trouves un coin tranquille arrête-toi, demanda-t-elle à son mari. Il faut que je fasse pipi.
Guillaume sourit amusé. A chaque fois qu’ils effectuaient un long trajet en automobile le même scénario se répétait invariablement. Lâchant des yeux la route qui défilait devant le capot de la voiture, il détourna son regard vers sa femme dont la ceinture de sécurité faisait ressortir ses seins étonnamment ronds : » De vrais melons, lui avait-il dit un jour où étendus sur leur couche dévastée par leurs récents ébats amoureux, ils reprenaient doucement conscience »
A quarante ans, et malgré deux maternités, Nicole était restée une femme très séduisante et toujours aussi désirable bien que quelques minuscules rides lui soient apparues à la commissure des yeux. Son visage à l’ovale parfait s’encadrait d’une chevelure blonde et soyeuse qui retombait en boucles légères sur ses épaules, cachant ses oreilles qu’elle avait fines et délicatement ourlées. Même si de temps en temps elle se faisait faire des shampoings colorants, Nicole était une véritable blonde, elle en avait la peau laiteuse, très blanche, que le soleil rougissait invariablement chaque été, pour son plus grand désespoir. Ses yeux immenses brillaient d’un éclat particulier, comme deux astres incandescents ; de couleur noisette, ils changeaient de teinte, allant du mordoré au vert ténébreux suivant l’humeur du moment de la jeune femme. Son nez légèrement retroussé lui donnait un air de gamine espiègle, ce qu’elle était toujours un peu malgré son âge. Sa bouche aux lèvres longues et épaisses lui apportait un charme sensuel particulier ; et lorsqu’elle souriait, ses dents, petites et parfaitement alignées, apparaissaient pareilles à deux rangées de perles nacrées. Enfin, ses yeux légèrement allongés et ses pommettes hautes et saillantes révélaient qu’elle avait certainement eu des aïeuls venus des plaines de l’Europe de l’Est.
Guillaume ne put s’empêcher de songer combien il aimait sa femme, même si au cours des vingt années qui venaient de s’écouler depuis leur mariage, il lui était arrivé de la tromper deux ou trois fois, lors de rencontres fortuites. Des erreurs de parcours qui jamais n’avaient mis en péril son ménage et encore moins l’amour qu’il portait à celle qui lui avait offert de partager sa vie, et qui lui avait donné deux magnifiques enfants.
Ils avaient traversé plusieurs hameaux et commençaient à attaquer la montée du col des Sauvages, lorsque Guillaume aperçut un coin dégagé sur le bord de la route, servant de parking. Jugeant le coin suffisamment tranquille, il ralentit progressivement la voiture, tandis que Nicole, dont l’envie devenait pressante, serrait désespérément les cuisses pour bloquer son sphincter, ne voulant pas tacher l’entrejambe de sa culotte blanche de son urine.
Roulant lentement, Guillaume chercha un endroit où se garer lorsque son regard remarqua un endroit déboisé d’où partait un chemin de terre qui s’enfonçait dans un sous-bois. Jugeant l’endroit parfait pour que son épouse puisse s’isoler et satisfaire son besoin naturel, il stoppa la 607. Fébrilement, Nicole fouilla dans la boite à gants pour en sortir un paquet de mouchoirs en papier qu’elle garda en main, puis elle quitta promptement la voiture. Une fois dehors, elle fut enveloppée par les bruits de la nature : le vent soufflant dans les hautes branches des chênes et des bouleaux, le cri strident de plusieurs merles dérangés dans leur recherche de nourriture et le jacassement de deux ou trois pies furieuses de cette intrusion dans leur domaine.
– Viens avec moi, demanda-t-elle à son mari.
– Tu as peur de rencontrer un satyre ? Plaisanta Guillaume en descendant de voiture, amusé par la demande de son épouse.
Ils s’engagèrent l’un derrière l’autre dans l’étroit sentier. Nicole, à la recherche d’un endroit discret pour pouvoir enfin soulager sa vessie, devança rapidement son mari de quelques pas. Suivant nonchalamment sa femme, Guillaume laissa errer son regard sur le doux balancement des hanches de cette dernière, s’attardant plus particulièrement sur les fesses rondes qui oscillaient au rythme des pas pressés de leur propriétaire, et qu’une jupe courte et serrée mettait particulièrement en valeur, faisant ressortir le galbe de la chute des reins.
Grâce aux différents sports qu’elle pratiquait assidûment, natation, jogging et VTT, Nicole avait gardé un corps que beaucoup de femmes plus jeunes pouvaient lui envier. Ses seins ronds et hauts placés avaient conservé leurs fermetés, malgré deux grossesses suivies d’allaitements, même s’ils étaient devenus un peu plus lourds, plus volumineux, ils en étaient que plus sensuels. Son ventre était redevenu si plat que jamais on n’aurait pu imaginer qu’il avait par deux fois porté un enfant. Sa taille ayant, grâce aux exercices, retrouvé sa finesse, donnait à la jeune femme une allure d’adolescente. Sa croupe, ronde et musclée, avait la fermeté du marbre tout en ayant la douceur d’une peau de bébé. Quant à ses cuisses, fermes et fuselées, elles avaient, grâce aux différents sports pratiqués, acquises une telle force, que lorsqu’elles se refermaient autour des reins de son mari, lors d’un orgasme violent, elles empêchaient ce dernier de se retirer du ventre dans lequel il s’était enfoncé.
A contempler l’affolant déhanchement de sa sensuelle épouse, Guillaume sentit un sournois désir l’envahir ; et le souvenir de certaines promenades dans les bois, du temps de leurs fiançailles lui revint en mémoire, achevant d’affoler sa libido. Il n’était pas rare à cette époque que leurs balades champêtres se terminent sur un lit de mousse fraîche et odorante, sur lequel ils se prouvaient leurs passions réciproques. Et plus d’une fois ils avaient failli être surpris par d’autres couples d’amoureux, qui comme eux cherchaient un endroit pour s’aimer.
Au bout du chemin de terre ils se trouvèrent devant un porche de pierre dont les piliers excessivement délabrés étaient tapissés de mousse. De chacun d’eux partait un muret recouvert de lierre et de ronces entremêlées clôturant une immense propriété délaissée depuis fort longtemps. Au-delà du porche, s’étendait devant eux, un parc qui avait dû être luxuriant quelques siècles plutôt, mais qui aujourd’hui se trouvait dans un état d’abandon complet. Au loin, masquées par les arbres, les tours en ruine d’un château attestaient de la splendeur passée de l’endroit. S’avançant avec émotion dans ce parc, témoin d’un passé certainement fastueux, Nicole découvrit un sentier étroit s’enfonçant parmi les taillis. Immédiatement elle s’y engagea, suivant une piste que formait l’herbe couchée par le passage récent de quelqu’un ou d’un quelconque animal. Certaine que le sillage ainsi marqué devait mener dans un lieu tranquille, elle suivit la trace. Lorsqu’elle découvrit un immense chêne, au tronc impressionnant par sa taille et aux fortes branches partant horizontalement, et au pied duquel s’étendait une épaisse couche de mousse duveteuse, elle comprit que l’endroit devait certainement fournir une couche moelleuse aux jeunes du coin en mal d’amour. Un emballage vide de préservatifs lui confirma que l’endroit devait être le témoin de nombreuses scènes amoureuses. Ce qui la laissa rêveuse, songeant au temps béni où Guillaume et elle avaient l’âge de s’isoler en de tel endroit pour calmer la passion qui les animait tous les deux.
Suivie de son mari de plus en plus perturbé sexuellement, Nicole après un rapide coup d’œil aux alentours, retroussa sa courte jupe sur ses cuisses longues et musclées, dévoilant à son époux admiratif son bas ventre emprisonné dans une fine culotte blanche tout en dentelle. Pressée de satisfaire le besoin urinaire qui lui taraudait la vessie, elle se contenta d’écarter l’entrejambe de son slip translucide ; et les jambes largement écartées elle laissa fuser son urine en un long jet copieux, qui jaillissant avec force de sa vulve alla arroser le sol moussu dans un murmure rappelant le bruissement d’une source.
Déjà fortement excité, Guillaume demeura complètement ébahi ; c’était la première fois en vingt ans qu’il voyait son épouse uriner de la sorte. D’habitude celle-ci s’accroupissait, comme la plupart des femmes, lui cachant le jaillissement de son urine. Jamais encore elle ne s’était soulagée ainsi debout, à la manière d’un homme, du moins devant lui. Ce jet mordoré qui jaillissait du sexe féminin, tel une cascade impétueuse fusant d’une faille ombragée l’affola encore un peu plus et il demeura sans voix, à fixer incrédule l’expulsion urinaire. Lorsqu’enfin, au bout d’un instant le jet se tarit, Nicole alla pêcher dans une de ses poches un mouchoir en papier afin d’essuyer l’intérieur de sa longue fente poilue toute imprégnée d’urine. Alors pris d’un désir soudain, Guillaume s’interposa :
– Attends, laisse-moi faire, se proposa-t-il.
Etonnée par cette demande étrange de la part de son époux, Nicole laissa cependant ce dernier lui subtiliser le mouchoir de papier, trop surprise par cette exigence pour songer à le lui refuser. S’agenouillant aux pieds de sa femme, autant déconcertée qu’amusée, et en prenant garde à ne pas poser ses genoux dans la mousse humidifiée par l’urine, Guillaume entreprit avec des gestes tendres, caressants, presque lascifs, d’essuyer les grandes lèvres sexuelles humides, les frôlant et les tamponnant délicatement avec le fin mouchoir de papier.
Sous ces attouchements pourtant extrêmement légers, Nicole d’abord amusée par ce qu’elle considérait comme un caprice de la part de son pervers époux, se surprit au bout d’un certain moment à éprouver un plaisir insidieux. C’était la première fois que son mari lui prodiguait ce genre de soins, et force lui fut de reconnaître qu’elle trouvait cela extraordinairement agréable, malgré le lieu où ils se trouvaient et le fait qu’ils pouvaient être surpris à tout moment par un quelconque promeneur. A l’idée qu’un badaud puisse les découvrir et assister à cette scène surprenant, procura un étrange sentiment dans l’esprit de la jeune femme où la crainte se mêla à un certain plaisir. Quelque peu inquiète quand même, elle jeta un rapide coup d’œil autour d’elle. Comme elle s’apprêtait à prévenir Guillaume du risque qu’ils couraient à être découvert par un flâneur, un long frisson voluptueux lui irradia soudainement le bas-ventre. Dans ses attouchements précis, Guillaume venait de frôler son clitoris qu’il avait adroitement déniché, provocant dans son sexe en émoi une onde de chaleur qui lui arracha un gémissement. S’il était bien un endroit de sa féminité où le moindre frôlement lui prodiguait une extrême sensation de volupté, c’était bien ce minuscule bourgeon de chair qui habituellement se tenait tapi à l’abri de ses grandes lèvres sexuelles ; Et cela depuis sa puberté.
Malgré la connaissance qu’il avait de la réceptivité clitoridienne de son épouse, Guillaume n’en ressentit pas moins un immense plaisir en constatant le trouble que son effleurement venait de faire naître dans le corps de sa femme. Désirant alors accentuer l’excitation qu’il venait ainsi de procurer, il abandonna le mouchoir de papier imbibé d’urine, pour saisir entre ses doigts les grandes lèvres sexuelles de ce sexe qu’il connaissait si bien pour l’avoir si souvent exploré. Avec une extrême tendresse, il les écarta délicatement l’une de l’autre. La vision affolante des chairs carminées de la vulve, luisant tel un rubis chatoyant augmenta encore son désir. Troublé par le spectacle affriolant de l’antre sexuel béant de son épouse, il laissa son regard plonger au plus secret de la féminité irisée que sa virilité avait tant de fois sondée. Emerveillé par ce spectacle particulier d’un sexe féminin soumis au désir, il laissa son regard s’attarder un instant sur le bouton de chair étonnamment gonflé, qui tel un minuscule pénis s’érigeait d’entre les replis supérieurs de la longue fente cramoisie. Déjà considérablement excité par la vision du déhanchement érotique de son épouse, lorsque celle-ci le précédant cherchait un endroit pour soulager sa vessie, Guillaume sentit son membre extrêmement gonflé, frémir dangereusement dans son slip devenu trop étroit. La gorge soudainement asséchée, il approcha son visage de la longue faille luisante afin de s’y désaltérer. Collant sa bouche assoiffée contre les lèvres sexuelles gorgées d’un suc abondant, il plongea sa langue dans les replis humides de la vulve à la recherche de cette source magique.
– Qu’est-ce que tu fais, gémit Nicole le corps déjà frissonnant d’attente… Tu es fou, si quelqu’un venait, insista-t-elle en tentant mollement de repousser le visage de son entreprenant mari d’entre ses cuisses et jetant un regard apeuré autour d’elle…
Sans se soucier des protestations, bien faibles, de son épouse, Guillaume appuya un peu plus son sensuel baiser, continuant de fouiller la profonde grotte sexuelle aux parois suintantes, d’une langue souple. Léchant avec gourmandise les replis vulvaires copieusement imbibés d’un jus abondant, il s’enivra au goût acre de l’urine mêlé à celui plus épicé des sécrétions vaginales, alors qu’un fumet particulier s’échappait de la chatte écartelée. Attentif à procurer du plaisir à son épouse, tout en tendant une oreille circonspecte aux bruits ambiants Guillaume se rendit compte que la pression des mains de Nicole sur son crâne pour le repousser se faisait plus molle, même si cette dernière continuait de protester d’une voix de moins en moins convaincante.
Bien qu’inquiète à l’idée d’être surprise par un promeneur, Nicole sentait une douce chaleur envahir son bas-ventre. Ne pouvant s’empêcher de jeter des coups d’œil anxieux autour d’elle, le moindre bruit dans les taillis la faisant sursauter, elle s’abandonna cependant aux délices que la langue diabolique de son époux lui procurait. Bientôt l’étrange plaisir qu’elle ressentait à être ainsi léchée en pleine nature, à la merci d’un randonneur qui pourrait les surprendre à tout moment, se fit plus sournois dans son corps soudain frémissant. La pensée que son pervers époux allait par ses sensuels baisers la faire jouir, là, debout, au pied de ce chêne centenaire qui avait certainement été le témoin de nombreux rapports amoureux au fil des siècles passés l’affola. Combien de Marquises ou de Comtesses s’étaient fait trousser en ces lieux, ne put elle s’empêcher de songer. A cet endroit même où Guillaume d’une langue habile la menait inexorablement à l’orgasme, sans qu’elle ne puisse l’en empêcher. Dans une ultime tentative de défense, elle essaya de repousser le visage de son pervers époux d’entre ses cuisses tremblantes et abondamment humidifiées de ses sécrétions vaginales :
– Non, laisse-moi, gémit-elle… Pas-là… Retournons à la voiture…
Sourd aux protestations de sa femme, Guillaume éprouvait un plaisir intense à sentir cette dernière tenter, bien timidement, de l’empêcher de l’amener à la jouissance qu’il sentait proche. D’une langue agile, il continua de fouiller la chatte de plus en plus liquide, alors que lui parvenait, assourdi, le bruit des véhicules circulant sur la nationale située à quelques mètres d’eux. Les mains crochetées dans les rondeurs charnues de la croupe ferme de son épouse, afin d’immobiliser cette dernière, la bouche étroitement accolée à la vulve baveuse, il s’ingénia à enfoncer sa langue le plus loin possible à l’intérieur du sexe dégoulinant d’un jus parfumé. Tout en léchant avec gourmandise la liqueur épicée qui s’échappait de la chatte enflammée, il s’ingénia à frotter habilement son nez contre le clitoris entièrement sorti de son nid de chair, sachant combien sa sensuelle épouse était sensible à ce genre d’attouchement. Et pour amener son ardente épouse à l’orgasme programmé, il insinua un de ses doigts entre les rondeurs jumelles des fesses rondelettes pour aller lutiner le minuscule orifice qui s’y cachait.
Sous la houle de moins en moins contrôlable qui lui éperonnait les entrailles, Nicole, dans un gémissement de défaite cessa alors de résister, acceptant sa défaite. Mais sachant comment allait se terminer ce baiser par trop voluptueux, elle repoussa le plus loin possible de sa vulve liquéfiée l’entrejambe de sa fine culotte à l’aide de la main droite, tandis que de la gauche elle pressait farouchement le visage de son mari contre sa chatte qu’elle sentait sur le point de se dissoudre :
– Ca vient, réussit-elle à gémir en s’arquant toute, tendant désespérément sa fente palpitante au-devant de la bouche qui l’a faisait fondre.
Alors que la jouissance la saisissait, la tétanisant toute, Nicole entrevit dans un brouillard, un visage de femme, la tête enserrée dans une guimpe, cette coiffure que les dames d’autrefois portaient, et qui par-dessus les taillis lui souriait d’un air complice. Un long cri de jouissance, qu’elle ne chercha pas à étouffer jaillit de sa gorge, faisant cesser immédiatement les pépiements d’une bande de moineaux domestiques à laquelle s’étaient joints quelques moineaux friquets à la calotte brune, perché à quelques centimètres sur une branche basse. De fut un véritable râle amoureux d’une femelle comblée, qui s’échappa de la gorge de la jeune femme pâmée, tandis qu’un flot impétueux d’un liquide chaud et odorant jaillissait de sa vulve bouleversée, éclaboussant le bas du visage de son diabolique époux.
Nicole faisait partie de cette minorité de femmes que certains connaisseurs nomment « des femmes-fontaines « … Cette particularité s’était révélée chez elle au moment de son premier véritable orgasme. Elle devait avoir dans les dix-huit ans lorsqu’elle s’était rendue compte de la singularité étonnante de son sexe.
Ce jour-là, profitant que ses parents avaient dû s’absenter pour le Week-end, elle s’était empressée d’inviter son flirt du moment à venir la rejoindre chez elle. Ce dernier, un garçon de son âge, était aussi innocent qu’elle dans les jeux de l’amour. Très vite ils s’étaient retrouvés dans sa chambre de jeune fille et même dans son lit. Extrêmement fébrile son jeune partenaire lui avait fait l’amour et l’avait prise avec une telle fougue, qu’il l’avait fait jouir comme jamais il n’avait réussi auparavant. Bien qu’ayant déjà eu plusieurs rapports sexuels dans des endroits aussi variés qu’inattendus, telles que l’encoignure d’une porte cochère, la banquette arrière d’une voiture ou même les toilettes d’un cinéma, elle avait ce jour-là éprouvé un orgasme d’une telle violence qu’elle en avait été littéralement anéantie. Et c’est ce jour-là qu’elle s’était rendu compte de la particularité de son sexe. Au moment où elle se cambrait frénétiquement sous cette première réelle jouissance, un flot inhabituel avait jailli de sa vulve, pourtant encore emplie par la jeune verge de son amoureux, leur éclaboussant les cuisses à tous les deux et trempant les draps dévastés de son lit. Etonnée devant pareil déluge, la jeune fille innocente qu’elle était, s’était imaginé que sa vessie, au moment de l’orgasme, s’était brutalement relâchée, se vidant de son contenu, ce qui l’avait énormément perturbée. Ce qui avait également quelque peu désorienté son jeune partenaire.
Pendant longtemps, Nicole avait vécu cet incident comme une tragédie, et de ce fait n’avait plus osé faire l’amour, se refusant catégoriquement à ses flirts qui le lui proposaient. Lassés de ses rejets répétés à l’encontre de leurs désirs sexuels, les garçons n’avaient pas tardés à l’ignorer, ne l’invitant plus à sortir au cinéma ou au bal, lui préférant des filles plus complaisantes.
Pendant ce temps de jeune forcé, lorsque ses sens réclamaient un apaisement, Nicole n’avait trouvé d’autre solution que de s’enfermer dans les toilettes. Là, assise sur le siège de faïence, elle pouvait se masturber en toute quiétude, son flot vaginal inopportun jaillissant de sa chatte allait se perdre dans le fond de la cuvette. Ce n’est qu’après plusieurs mois, qu’elle avait osé se confier à sa sœur aînée : celle-ci n’ayant jamais connu ce genre de mésaventure lui conseilla de consulter un gynécologue, lui proposant même de l’accompagner chez le praticien ; ce que Nicole avait accepté avec empressement.
Contrairement à ce qu’elle appréhendait, le gynécologue se montra d’une bienveillance exemplaire. Après l’avoir patiemment écouté, il lui avait alors expliqué que ce qu’elle subissait lors de rapports sexuels n’avait rien d’anormal, et que contrairement à ce qu’elle s’était imaginée, sa vessie ne jouait aucun rôle dans ces émissions de liqueur inopportune. Certaines femmes, lui expliqua-t-il, avaient la particularité d’émettre pendant la période de plaisir sexuel, un ou plusieurs jets d’un liquide différent de la lubrification vaginale habituelle et de l’urine. Cette émission provenait de petites glandes spongieuses, situées de chaque côté de l’entrée du vagin. Elles étaient plus ou moins développées chez certaines femmes. Sous l’effet du plaisir provoqué par des caresses, de la masturbation clitoridienne ou vaginale ou au moment d’un orgasme avec un partenaire, ces petites glandes se contractaient et expulsaient un liquide qui ressemblait à de l’eau. Sa ressemblance, éventuellement, avec l’urine, faisait croire à certaines femmes non averties, qu’elles urinaient pendant le plaisir, et de ce fait, elles se sentaient gênées au point de retenir leur plaisir et leur orgasme. C’est parfois une véritable inondation qui, commenta le gynécologue, pouvait aller, jusqu’à quinze centilitres par orgasme…
Les jambes flageolantes sous la violence de son orgasme. S’agrippant d’une main au crâne de son époux toujours à genoux entre ses cuisses frémissantes, Nicole tâcha de maintenir l’entrejambe de sa culotte le plus loin possible du raz-de-marée qui avait reflué de sa vulve. Le corps penché en avant, les yeux clos sur son plaisir ; indifférente à tous ce qui l’entourait, elle laissa au temps le soin de calmer ses esprits et ses organes perturbés, alors que son Guillaume continuait de la lécher délicatement… Lorsque enfin les spasmes de son bas-ventre se calmèrent, que les lèvres de sa vulve se refermèrent sur le secret de son sexe palpitant, elle se redressa et repoussant le visage trempé de Guillaume elle le gronda affectueusement, tandis qu’autour d’eux les chants des oiseaux avaient repris de plus belle, comme pour fêter cet événement et l’annoncer au bois entier :
– Tu es content ? Tu es arrivé à ce que tu désirais !… Je n’ai plus qu’à enlever ma culotte, elle est trempée…
A suivre
Excellent texte uro, j’en ai l’eau à la bouche
De l’uro bien détaillée et bien écrite, il est évident que je me suis régalée
Terriblement hot !
J’aime bien l’uro, mais pour moi c’est juste une pratique fantasme parmi d’autres. Pour d’autre c’est leur truc avec un T majuscule ! C’est le cas de l’auteur de ce récit et il faut bien constater qu’il met tout son cœur et tout son talent à essayer de nous le faire partager