Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 16 – Vampyros lesbos
Mercredi 22 avril
Avec Sidonie on est parti à la tombée de la nuit, arrivée à Paris je ne reconnais plus rien de la ville que j’ai connue, un gigantesque tour a été construite dont je ne saisis pas l’utilité, les rues ont été considérablement élargies, je me demande si je ne me suis pas trompé de ville mais les tours de Notre-Dame et la tour Saint-Jacques sont toujours là ! On se pose sur l’une des corniches de la cathédrale pour humer l’atmosphère.
Bizarre, je sens deux sources d’odeurs, deux provenances différentes, une stable vers l’est et une autre plus diffuse et plus lointaine qui semble se déplacer.
On vole vers la première piste, elle se précise de plus en plus, une fenêtre est ouverte, on entre. Personne ! Ils doivent être dans un pièce à côté. On se détransforme.
Il va falloir aller vite, mais j’ai confiance, en principe, François-René n’est pas de taille à lutter contre mes pouvoirs.
On passe dans la pièce contiguë… et là…
La stupeur est partagée
– Qui êtes-vous ? S’affole un type dont le visage devient blanc comme de la craie.
– Où est le vampire ? Demandais-je.
– Le maître ? il est sorti ! Répond Cynthia manifestement troublée par notre arrivée impromptue.
Je comprends ce qui se passe, ce crétin de François-René a créé un nouveau nid de vampires, ça va tout compliquer.
La fille qui m’a répondu est une vraie vampire, la fille aux yeux bridés est une « fiancée de vampire » ! Mais où François a-t-il appris à faire ça ? Le sorcier, probablement ? J’espère que je vais être de taille à l’affronter ! Et pourquoi continuer à semer la terreur alors qu’il a une réserve de sang à volonté ? Que de questions embarrassantes !
Le troisième est un humain « normal ».
Bon on va essayer de gérer. Je fixe la fausse brune
– Présentez vous !
– Moi c’est Cynthia, lui c’est Aurélien, et elle là-bas c’est Na Ying.
– Tu sais qui je suis ?
– Une vampire, je suppose…
– Oui, mais pas n’importe quelle vampire, je suis la reine de vampires ! Prosterne-toi.
Cynthia ne sait pas trop comment faire, elle s’agenouille et incline la tête en signe de soumission.
– C’est comme ça qu’on se prosterne devant la reine de vampires ? Ton imbécile de maître ne t’as rien appris ?
– Je ne sais pas, je dois faire quoi ?
– M’embrasser le trou du cul, et que ça soit bien fait, je veux sentir ta langue !
Je me retourne, et elle me fourre sa langue dans le trou, j’aurais bien fait durer la plaisir, mais pour l’instant on n’est pas là pour ça ! Spontanément Na Ying vient l’imiter.
Quant à Aurélien, il est prostré dans son fauteuil, blanc comme un linge, quasiment en état de choc. On va en faire quoi de celui-ci ?
Je m’adresse aux nanas :
– C’est à moi, que vous devrez obéir à présent, celui que vous appelez le maître est un usurpateur et un criminel. C’est compris.?
–
Les deux filles opinent du chef.
– On dit, « oui votre Altesse »
– Oui votre Altesse !
Non mais dès fois !
– Alors essayons d’y voir clair, c’est qui le maître ? Comment il s’appelle ?
– Euh, on l’appelle le « maître » ! Répond Cynthia
– Il n’a pas de prénom ?
– François-René ! Précise Na Ying
– Et l’autre c’est qui ?
– Bertrand.
C’est quoi cette salade ? Et le sorcier, il est passé où ?
Je sens que Cynthia a envie de me dire quelque chose, je relâche un tout petit peu mon emprise.
– Les crimes, ce n’est pas le maître ! Me dit-elle.
– C’est ce qu’il vous a dit, mais bien sûr que c’est lui.
– Il nous dit qu’il y a un tueur en série qui se fait passer pour lui.
– Et la police n’aurait rien trouvé depuis le temps ? Il faut réfléchir parfois. Et d’ailleurs pourquoi, tu ne l’accompagnes pas quand il fait ses sorties ?
– Il dit que je suis trop nouvelle, qu’il y a des risques, mais que bientôt je pourrais l’accompagner.
– En fait il ne veut pas que tu saches ce qu’il fabrique… maintenant pourquoi cette attitude ? On essaiera de comprendre plus tard. Au fait toi, il te suçait le sang tous les jours ? Demandais-je à Na Ying,
– Non pas tous les jours ! Enfin si au début c’était tous les jours, mais maintenant ce n’est plus tous les jours.
– C’est bien la preuve qu’il se nourrit ailleurs. Bon, nous allons l’attendre bien gentiment, lui et son complice et mettre un terme à ses méfaits. Allez me chercher un couteau bien pointu, un truc qui soit long et qui pique, il me faudrait aussi un grand couteau scie ou carrément une scie.
– Des gants, il faut des gants aussi ! Ajoute Sidonie.
– Pourquoi faire ? Demandais-je.
– Les empreintes, l’ADN… je t’expliquerais.
– Je n’en peux plus, je suis malade ! Gémit Aurélien dans son coin.
– Ecoute bonhomme, je ne sais pas ce qu’on va faire de toi, mais à priori on ne te veux aucun mal; alors tu restes dans ton fauteuil et tu nous fiche la paix !
– Et nous ? S’inquiète Na Ying.
– Je suis là pour éliminer François-René et son complice,, uniquement pour ça, et en ce qui concerne le reste on en parlera après.
Une heure plus tard, un bruit d’ailes se faisait entendre dans la pièce dont la fenêtre est restée ouverte, François-René et Bertrand après s’être détransformés font leur apparition.
– Clara ! Sidonie ! Mais comment… Balbutie François René.
– Comme ça !
Pas de discussion, pas de discours pré-mortel.. J’aurais bien aimé le faire parler, mais la précipitation des évènements en a décidé autrement. Il faut aussi d’occuper de l’autre. le grand couteau se fiche dans le cœur de François René qui tombe, inanimé
Merde il me faut un deuxième couteau, on ne pense pas toujours à tout. Je bloque le passage vers la pièce adjacente, mais c’est qu’il est costaud, Bertrand, cet abruti me fait tomber, je m’agrippe à lui pour l’accompagner dans ma chute, je commence à prendre possession de son esprit, il commence à défaillir.
– Un autre couteau, vite !
Je le menace d’ un couteau de cuisine qu’on vient de me tendre. Sidonie lui maintient les poignets par précaution.
– Tu sors d’où, toi ?
Le type complètement sous mon emprise, me raconte toute son histoire, c’est donc lui qui a ressuscité François René. Ce n’est pas un sorcier, mais un érudit… Voilà qui me rassure. L’instant d’après, le cœur de Bertrand était transpercé.
– Bon, les filles si vous pouviez coucher ce monsieur… Dis-je en désignant Aurélien, ce que nous allons faire risque de ne pas lui plaire.
On a investi la salle de bain et on a découpé les deux ex-vampires en morceaux qu’on a ensuite emballé dans des sacs poubelles. Les sacs contenant les têtes ont été mis de côté.
– Comment on va se débarrasser de tout ça ?
– Vous avez une voiture ? Demande Sidonie aux filles.
– Aurélien en a une, je sais conduire ! Répond Na Ying, je peux prendre ses clés.
– D’accord, commencez à charger la bagnole, il faudrait aussi coller de l’adhésif sur les plaques. Et trouvez-nous des fringues et de quoi s’encagouler.
Elle m’est vraiment d’un aide précieuse cette délicieuse Sidonie ! Seule je n’aurais jamais pensé à tous ces détails !
Avant de faire la tournée de poubelles, je fais en sorte qu’Aurélien dorme sans interruption pendant plusieurs heures.
On s’est éloigné du quartier, on s’est retrouvé dans l’ouest de Paris, on a garé la bagnole et on a fait deux voyages dans les alentours pour jeter les sacs un peu partout. On a gardé les deux têtes pour la fin qu’on a disposé de façon visible dans une benne dans un tout autre endroit.
– On fait comment pour prévenir la police, on écrit une lettre !
– Non, on va faire plus simple ! Me dit Sidonie, il faut trouver un type tout seul. Vous allez m’aider, les filles, dès qu’on en trouve un, on le bouscule et on lui pique son portable, on ne fait rien d’autre… et surtout on ne le mord pas
Quelques instants plus tard :
– Celui-là devait faire l’affaire, Clara et Cynthia venez avec moi, Na Ying tu te gares dans la rue à droite, il ne faut pas qu’il voit la voiture.
Je suis un peu larguée là. Mais toujours est-il qu’on rattrape en courant le pauvre type qui se retrouve à terre, Sidonie lui subtilise son téléphone. On court vers la voiture et on redémarre en trombe. Ni vu ni connu.
– Et maintenant on y va, c’est le 17 la police ?
Quand je vous dis que je suis larguée.
– Allo, écoutez bien ce n’est pas une blague, vous trouverez deux têtes d’hommes dans une benne devant le 90 de la rue Amelot, on dirait bien qu’il s’agit des deux vampires que la police recherche depuis un mois.
– Mais vous êtes qui ?
Elle raccroche, on s’est ensuite arrêté un instant devant une bouche d’égout pour y jeter le téléphone portable.
On peut rentrer !
Le fonctionnaire de police joint une voiture en patrouille et lui demande d’aller jeter un coup d’œil parce que « on ne sait jamais… »
Tout va ensuite très vite, les deux têtes sont identifiées, l’information remonte à la PJ. On réveille tout le monde, le directeur, le préfet et même le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur. Mais ce n’est plus notre problème.
Maintenant il faut gérer les trois rigolos
Je demande aux filles de me raconter toute l’histoire, Elle me débitent tout : la rencontre au cimetière du père Lachaise, la transformation volontaire de Cynthia, son initiation…
– Et il t’as fait mordre un type.
– Oui, une seule fois !
– Et t’a vécu ça comment ?
– J’ai honte !
– Faut pas, dis-moi…
– C’était comme une grande jouissance.
– Et ça te manque ?
Elle ne répond pas, mais son silence parle pour elle, bien sûr que ça lui manque.
– Je vais te faire connaître d’autres plaisirs, les vampires ont beaucoup de ressources.
– Des plaisirs comment ?
– Vous allez voir !
Le fait est que la réussite de notre mission m’a excitée comme une puce et j’ai une envie folle de m’amuser avec les deux vampirettes.
– On ne va pas repartir de suite, il faut qu’on s’organise, donc on a un peu de temps. Vous avez aimé me lécher le cul tout à l’heure ?
– Oui Altesse ! Répond Na Ying avec déférence.
– Laissez tomber l’altesse, vous me devez obéissance, je suis votre maîtresse et vous êtes mes esclaves, mais au diable le protocole, appelez-moi Clara et mettez-vous à poil que je vois à quoi vous ressemblez.
Elles sont bien mignonnes ces deux-là, brunes toutes les deux mais très différentes, je me demande d’ailleurs si la brunitude de Cynthia est naturelle ? Elle est bien faite avec une jolie poitrine mais le tatouage ridicule qu’elle a sur le bras représentant un diablotin ailé me déplait. Na Ying possède un charme exotique, elle doit venir d’une contrée lointaine, elle aussi à des tatouages sur les bras, des serpents, j’ai horreur des serpents.
Je sens mes instincts sadiques reprendre le dessus et je meurs d’envie de faire subir quelques misères et humiliations à ces deux pétasses, ne serait-ce que pour leur apprendre à arborer des tatouages débiles.
– J’ai bien envie de vous rougir les fesses à toutes les deux !
– Ne vous gênez pas, Clara ! Me dit Cynthia. Fouettez-moi, mais je vous en prie, ne m’abimez pas !
– Je n’ai jamais abimé personne ! Et toi Nadine ?
– Euh, c’est Na Ying.
– J’essaierai de m’en souvenir ! Tu sais que je vais aussi te rougir les fesses.
– Mais très certainement, si tel est votre plaisir !
Ça va, elles ne sont pas trop chiantes.
– Bon allez me chercher de quoi fouetter !
Les deux nanas se regardent, ahuries :
– Euh, me dit Cynthia, je crains qu’on n’ait pas grand-chose…
– Mais on accepte les fessées à mains nues, ce n’est pas un problème ! Ajoute Na Ying
– Votre Aurélien il n’a pas une ceinture ?
– Si !
– Eh bien, allez la chercher !
Cynthia revient avec une ceinture. Je m’en vais fermer les rideaux, si parfois quelques voyeurs voulaient donner vie à leur passion… Les deux filles chuchotent, mais je les entends, les vampires, ça entend très bien.
– Une ceinture ça va faire mal ! Proteste Na Ying, peu rassurée.
– Elle a dit qu’elle ne nous abimerait pas.
– Oui, mais elle va nous faire mal !
– On verra bien…
Je me mets toute nue, comme ça pour le fun, en fait j’adore être à poil.
Je me tourne vers Sidonie, manifestement elle a un gros coup de fatigue, c’est elle qui ce soir a tout organisé dans les moindres détails, elle a été formidable, sans elle, j’allais peut-être vers la catastrophe. Du coup, je l’embrasse goulument, ça a l’air de lui faire plaisir.
– Bon alors vous deux en position ! En levrette, le cul relevé, bien cambré.
J’arme la ceinture et je cingle, un coup pour Cynthia, un coup pour Na Ying. Elles poussent juste un petit cri. Je recommence, un peu plus fort..
– Aïe ! Couine Cynthia
– Y’a un problème ?
– Non, non pas du tout, fouette-moi bien Clara, je le mérite, je suis très vilaine !
J’adore quand on me parle comme ça ! Mais j’ai envie d’être encore plus joueuse.
– Et ta copine, elle aussi, elle mérite des coups de ceinture ?
– Oui, bien sûr !
– Et pourquoi ?
– Parce que c’est une salope !
– C’est vrai, ça Na Ying que tu es une salope !
– Oui, une vraie salope !
– Tu sais ce que tu vas faire, Cynthia ? Je vais te passer la ceinture et c’est toi qui va corriger ta copine.
Elle ne se pose aucune question, et entreprend de fouetter sa copine qui piaille comme une pintade.
– Bon, stop on permute les rôles.
Cette fois c’est Na Ying qui fouette et comme elle est d’humeur vengeresse, elle a tendance à taper trop fort, Cynthia supporte pour le moment, mais je lui demande de modérer ses coups.
– Bon relevez-vous et embrassez-vous… mieux que ça, je veux voir de la salive dégouliner sur vos mentons.
Je les toise, leur pince les tétons, les gifle et leur crache dessus. Elles encaissent avec une docilité satisfaite qui fait plaisir à voir.
Et j’ai soudain une idée salace.
– Allez me chercher un broc et de l’eau chaude !
– Un broc ? S’étonne Cynthia qui n’a sans doute jamais entendu ce mot-là.
– Ben oui un truc pour faire des lavements, vous ne faites jamais ça ?
– Ben non !
– Je crois qu’il y a une poire à lavement dans l’armoire à pharmacie.
– Eh bien va la chercher et apporte une cuvette d’eau chaude.
Je fais mettre les deux nanas en position le cul bien relevé, et je leur injecte alternativement le contenu de la poire dans leur intestin. Avec un broc cela aurait plus pratique, mais que voulez-vous…
Je leur ai injecté chacune le contenu de douze poires. Les deux nanas se tortillent. Ça m’amuse !
– Attendez que je vous le dise pour libérer tout ça !
J’attends une dizaine de minutes. Les filles font d’impossibles grimaces en s’efforçant de se retenir d’évacuer ce liquide.
– C’est Cynthia qui va se libérer en premier, Na Ying, tu viens derrière elle et tu colles ta bouche contre son anus !
Le premier jet surprit Na Ying, ce qui sortait du cul de Cynthia n’avait pas grand-chose à voir avec de l’eau claire, c’était en fait un liquide brun accompagné de morceaux de caca. Elle en avala un peu, mais recracha les petits bouts de crotte.
J’en ramasse un et lui fourre dans la bouche.
– Non, attends !
– C’est quoi le problème ! Protestais-je en ramassant une autre crotte et en la mettant dans ma propre bouche. Si je peux le faire, tu peux le faire aussi !
– Oui je vais le faire, mais après, là je ne tiens plus !
Donc inversion des rôles, cette fois c’est l’eurasienne qui se vide. Cynthia n’a pas les réticences de sa camarade et ne fait aucune manière.
– Maintenant nettoyez un peu par terre, c’est dégueulasse… Non, non avec vos langues. Et toi Na Ying tu m’avais promis quelque chose.
Na Ying se met alors une crotte dans la bouche et la garde un moment en me jetant un regard de défi. Tout cela m’a profondément excitée, je suis parfois un peu salope dans mon genre.
– J’espère que vous avez compris maintenant que vous êtes mes esclaves. J’ai tous les droits sur vous, mais soyez rassurez je n’en abuserais pas. Maintenant j’ai envie pisser, allongez vous par terre et ouvrez bien la bouche.
Les deux nanas s’étalent sur le carrelage souillé des rejets des lavements, je vise leur bouche et leur pisse dessus d’abondance.
– Oh, Clara ! Ta pisse est délicieuse ! Commente Na Ying.
– Oui ! Renchérit Cynthia, j’en veux bien encore un peu.
– Y’en a plus, mais tu vas avoir l’honneur de me lécher la chatte et ce jusqu’à ce que je jouisse.
– Oui Clara.
– Et toi Na Ying, tu vas faire la même chose avec Sidonie.
– Je ne suis pas trop motivée ! Me fait savoir l’intéressée !
– Essaie, ça te détendra.
– Ouais, peut-être ! Admet-elle en baissant son pantalon.
Les filles nous ont bien fait jouir. Elle savent très bien se servir de leur langues. En suite on s’est toutes embrasées sur la boche, elles sont trop mignonnes !
Maintenant il faut qu’on s’organise..
A suivre
La lecture du passage scato avec le lavement m’a mise dans un état je ne vous dis pas ! Dommage que je sois toute seule à la maison ce matin
Le titre est emprunté au film de Jess Franco « Vampyros Lesbos » sorti en 1971. Une belle référence (avec les sublimes Soledad Miranda et Ewa Strömberg
C’est malin, maintenant la nuit je fais des rêves érotiques de vampirettes !
L’art de faire passer les pires turpitudes sous le charme d’une écriture efficace (et puis d’abord ce ne sont pas des turpitudes, ça ne veut rien dire « turpitudes »)
Joliescène de sexe, j’en ai le tournis et l’excitomètre est au beau fixe
Délicieusement pervers !