Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 15 – L’orgie des vampires
– Faut qu’on arrose ça ! Propose Marie-France Grandvoisin de la Clitoune. Il y a du champagne ici ?
Quentin est parti en chercher à la cave. On trinque on est tous là : Sidonie, Helga, Thomas, Amina, sept personnes en comptant Marie-France, Quentin et moi.
– Je ne sais pas ce que j’ai, je me sens tout excitée, ce matin, nous confie Marie-France.
– C’est le champagne ! Répond bêtement Thomas.
– Ça ne t’excite pas, toi ? Reprend Madame Grandvoisin.
– Si, si !
– C’est bien vrai, ça ! Dit-elle tout en portant ostensiblement sa main sur la braguette de l’homme.
– Maman ! S’offusque Sidonie.
A moins qu’elle ne fasse semblant de s’offusquer… parce qu’au point où elle en est !
– Ça te fais bander, quand je te touche, hein, mon cochon ?
– Forcément !
– Montre-moi ça !
Thomas hésite un instant, scrute l’assistance afin d’y détecter un éventuel regard désapprobateur. Mais non, les regards sont amusés, curieux ou indifférents, seule Sidonie semble ne plus savoir quoi penser.
Thomas sort donc sa queue de sa cachette, Marie-France s’en empare, la branlotte quelques instants et se la met dans la bouche. C’est ce qui s’appelle ne pas perdre de temps !
Quentin appliquant le vieux précepte qui dit que quand il y en a pour un, il y en a pour deux, s’approche du couple et sort à son tour son engin.
Cela permet à notre belle mature d’alterner ses mouvements de fellation, un coup pour Thomas, un coup pour Quentin.
L’un des deux coquins suggère à Marie-France que ce charmant tableau serait encore plus charmant si elle se mettait à poil. Elle n’hésite pas une seconde, elle se déshabille avec un grand sourire et en tournoyant sur place, faisant ballotter ses lourds nichons aux pointes excitées.
– Maman, t’es vraiment une salope ! Lui balance sa fille, mais sans animosité.
– Viens donc me lécher mes tétons au lieu de dire des conneries
– Bien sûr, Maman !
Il fallait que Marie-France se débarrasse de sa culotte, elle l’envoie valser d’un énergique coup de pied. Helga se trouve tout étonnée de la recevoir sur la tronche. Elle la hume et est surprise par l’odeur. Il faut dire que Marie-France sans doute quelque peu troublée par tous ces événements n’avait, ce matin, pas changé de culotte. Par jeu, je lui suggère de la lécher, ce qu’elle ne fait pas, du moins pour l’instant.
Les deux hommes en ont profité pour se mettre nus.
– Allez, c’est la fête, tout le monde à poil ! Lançais-je à la cantonade en montrant l’exemple.
C’est comme un vent de folie sexuelle qui s’abat sur ce salon bourgeois, Et tandis que Marie-France a repris son double suçage de bites. Amina vient me flatter les fesses. Est-ce qu’elle va encore me demander des sous, je m’en fous ce n’est pas moi qui paie !
– C’est gratuit aujourd’hui ? Lui demandais-je par défi.
– Bien sûr que c’est gratuit.
Et voilà Helga qui nous rejoint et vient m’embrasser les seins, elle a toujours la culotte de Marie-France à la main.
C’est fou, comme le vampirisme favorise de genre de contacts.
– Elle exagère, me dit-elle de m’envoyer sa culotte sur le visage, elle n’est pas propre sa culotte, regarde.
Effectivement, c’est un peu jaune devant, quant à l’arrière, il y a quelques trainées marrons discrètes mais bien là. Quant à l’odeur, ben ça sent la culotte portée, quoi !
– Elle n’est pas désagréable, cette odeur ! Commentais-je
Et histoire d’en ajouter dans la provocation, je porte le bout de ma langue sur la culotte.
– Ça a quel goût ? demande-t-elle
– Un goût de vieille pisse, je préfère la fraiche !
– T’as goûté de la pisse ?
– Oui j’aime bien !
– J’ai jamais fait ça, tu me fera gouter, dis ?
– Mais bien sûr ma chérie !
– A moi aussi tu me feras gouter ! Intervient Amina ?
– Mais oui, on fera ça tout à l’heure, si vous êtes sages.
– Mais on va être sage ! Précise Helga, qu’est-ce tu aimerais qu’on te fasse.
– Pour l’instant continuez à me caresser.
Quand je vous dis que le vampirisme libère les gens de leurs tabous sexuels… même s’il y a des tabous plus tabous que d’autres…
Helga a jeté son dévolu sur mes seins qu’elle caresse, lèche, et en aspire les tétons. Quant à Amina elle me ramone le trou du cul d’un doigt énergique.
Et Sidonie, me demandez-vous ? Eh bien Sidonie, elle continue de lécher les tété de sa maman sucer pendant que cette dernière n’en peut plus de sucer des bites.
D’ailleurs la double pipe touche à sa fin, Marie-France souhaitant maintenant quelque chose de plus « pénétrant ».
Elle fait coucher Quentin sur le dos, écarte ses fesses et vient s’empaler doucement sur sa bite avant d’entamer des mouvements de montée et de descente.
– Qu’est-ce que c’est bon de se faire enculer ! Commente-t-elle dans un grand élan poétique.
Quant à Thomas, il ne sait pas quoi faire de sa bite, alors Marie-France lui demande de se coucher près de Quentin. Celui-ci croit alors que la belle mature va changer de bite, mais ses intentions étaient différentes, elle sollicite sa fille.
– Viens faire comme moi, tu verras, c’est trop bon.
Telle une zombie, Sidonie s’approche et après un nouveau coup d’œil vers les mouvements coulissant de sa maman, elle s’accroupit au-dessus de Thomas et descend doucement…
– Dans le cul, Sidonie, ce sera encore meilleur.
– Mais je ne l’ai jamais fait…
– Essaie !
Son anus est maintenant en contact avec le gland de l’homme, elle s’ouvre, descend légèrement pour faciliter la pénétration. Thomas tient sa bite dans les mains pour éviter que ça ripe, et après quelques secondes de tâtonnements, la queue la sodomise.
Joli spectacle que celui-ci, la mère et la fille, qui se font enculer l’une à côté de l’autre. Le salon ne tarde pas à s’emplir de râles de plaisir. Quentin n’en peut plus et lâche sa purée dans le conduit anal de Marie-France, laquelle continue son pistonnage jusqu’à sa propre jouissance, fort peu discrète. Elle se désemboite et vient nettoyer cette bite qui venait de l’enculer, et qui en avait grand besoin.
– Hum, c’est délicieux le jus d’une bite qui sort de mon cul !
– Maman, t’es vraiment une salope !
– Tu serais pas un peu mal placée pour me dire ça ! Je te signale que tu es en train de faire enculer !
– N’empêche !
Quentin s’en va alors rejoindre un fauteuil dans lequel il s’affale, épuisé, malgré le fait que ce soit Marie-France qui a fait tout le travail.
Quelques minutes plus tard, Thomas et Sidonie jouissait à leur tour. Cette dernière voulant épate sa mère, lui nettoie la bite en fermant les yeux et laisse couler un peu se sperme sur son joli menton
– Ça va, ma fille ? Lui demande sa mère.
– Oui, c’était bon, mais j’ai un peu mal au cul.
– Ma pauvre bibiche, ça va passer, viens me lécher la chatte.
– Que je te lèche la chatte ?
– Oui j’aimerais bien !
– Peut-être pas aujourd’hui…
– Allez fais-moi plaisir, viens lécher la chatte de ta maman.
– C’est fou ce que tu me demandes !.
– Eh bien soyons folles. Viens déjà m’embrasser !
La mère et la fille s’échangèrent alors un patin bien baveux.
– Ta langue sens la bite, ma fille !
– Tu ne vas pas me dire que ça te gêne !
Et l’instant d’après, Sidonie après s’être baissée dardait sa langue dans les chairs intimes de sa génitrice.
– Alors elle est comment ma chatte !
– Délicieuse, Maman !
Oh, tu m’excites de trop, je crois que je vais faire quelques gouttes de pipi !
– T’es une salope, Maman, mais pisse si tu as envie, ça ne me dérange pas… au point où j’en suis !
Sidonie ne tarde pas à faire joui sa mère qui nos fait un raffut pas possible, puis en femme bien élevée, elle propose à sa fille d’inverser les rôles. Y’a pas de raisons !
Joli spectacle, mais mes deux glues n’arrêtent pas de me tripoter tant et si bien que je retrouve par terre. Helga en profite pour venir me lécher la minouche; Amina vient à ses côtés et les voilà qui me lèchent alternativement. A un tel régime je ne tarde pas à jouir. Les deux nanas se mettent alors spontanément en soixante-neuf et se font jouir à leur tour.
J’ai envie de pisser, dès que les deux filles sont de nouveaux disponibles, je les emmène dans la salle de bain, les fais se mettre semi couchées, torse et visage relevés et la bouche ouverte, très près l’une de l’autre et je pisse d’abondance, remplissant le gosier de ces demoiselles, lesquelles après quelques gouttes moyennement appréciées se mettent à s’habituer et mêmes qu’elle en redemandent.
Je reviens au salon, Sidonie me saute au cou !
– Embrasse-moi, j’ai encore le goût de la chatte de ma mère dans la bouche !
Eh bien mes amis quelle partouze !
Dimanche 22 mars
Il est minuit passé, Aurélien et sa petite bande n’ont pas souhaité déroger à leurs habitudes et se sont laissé enfermer au cimetière du Père Lachaise afin de se livrer à leurs fantaisies érotico-gothiques.
François-René et Bertrand ne les ont pas suivis. Voilà une semaine qu’ils se nourrissent du sang de Na Ying. La police ne relève donc plus de meurtres par morsure.
Le préfet a relevé Chevrolet de ses fonctions et l’a remplacé par l’inspecteur Djibril.
– Toujours rien ? Demande-t-il
– Ils ont dû se calmer, où alors ils se sont blessés, mais ça ne nous dit pas où ils sont ?
– Aucune piste ?
– Rien du tout !
– Et la presse ?
– Pour l’instant ils parlent d’autre chose…
– Trouvez quelque chose, si on pouvait leur tendre un piège…
– Je vais y réfléchir.
– J’ai une idée, propose Chevrolet : on va les défier, arrangez-vous pour faire signer un communiqué de presse par deux ou trois personnalités connus, vous trouverez bien, il y a toujours des types prêts à signer n’importe quoi pour se faire remarquer. Je pense à un truc dans le genre « on n’a pas peur du vampire, on en viendra à bout… » et qui contiendra un appel à une manif dès le lendemain, sur le même thème. Ils devraient être fous de rage et réapparaître.
– Sauf que ça risque de faire couler le sang de gens innocents.
– Mon cher Djibril, pour faire une omelette, il faut casser des œufs.
– On se fait chier ! Rouspète François-René. C’est quoi notre vie en ce moment ? On glande, on boit le sang d’une pétasse… c’est ça la vie d’un vampire. Je voulais devenir le prince des vampires, mais j’ai aucune idée du comment de la chose et ton foutu bouquin ne le sait pas non plus.
– L’idée viendra, faut un peu de patience, c’est tout ! Temporise Bertrand.
– Au moins quand on allait mordre les gens, c’était jouissif ! Ah, ce goût de sang tiède sur la langue ! Ce regard désespéré des gens qu’on mordait… Tiens rien que d’y penser, ça me fout la trique ! Pendant que les autres ne sont pas là, je me ferais un bien une ou deux petites morsures, tu viens ?
– On fait juste ça cette nuit, alors ?
– Mais oui !
Le temps s’était mis à la pluie, et quand on est chauve-souris on a pas besoin de parapluie. Au bout de vingt minutes désespérant de trouver une fenêtre ouverte, ils retournèrent chez Aurélien.
– Tant pis, c’est peut-être un mal pour un bien, à force de multiplier les cadavres, les flics finiront pas nous choper. Déjà boulevard Saint-Germain on a eu de la chance de s’en sortir, s’ils nous avait mieux maîtrisés, par exemple avec un filet métallique, on était cuits…
Lundi 23 mars
Un article sous forme d’appel à la mobilisation paraît dans la presse, et porte la signature de quelques personnalités connues habituées à signer quasiment n’importe quoi, et précise qu’une manifestation sera organisée le lendemain entre Bastille et République.
Mardi 24 mars
La manifestation est un échec, ne rassemblant même pas 300 personnes et se dispersant bien avant d’atteindre sa destination. Mais les journalistes étaient là, les photographes et les caméras de télévision aussi.
L’évènement fut relayé par les médias, les images évitèrent de montrer l’échec de la mobilisation et se concentrèrent sur les banderoles et les panneaux « Le vampire ne passera pas » ou encore « Nous n’avons pas peur ». On interviewa un quidam, en fait un intermittent du spectacle qui avait bien appris sa réplique qui déclara doctement : »Cet attardé mental qui doit souffrir de troubles affectifs est vraiment trop minable pour prétendre terroriser les parisiens. »
Parallèlement la préfecture de police, demandait à tous les Parisiens de maintenir autant que faire ce peux, leur fenêtres fermées.
Mercredi 25 mars
Ce n’est que le lendemain que François-René prit connaissance de la presse déchaînée. Il devint pâle comme un suaire, mais attendit d’être seul avec Bertrand pour laisser éclater sa colère.
– Attardé mental ? Minable ? Je vais leur montrer si je suis un minable.
La provocation avait fonctionné à fond, et dès la tombée de la nuit, nos deux idiots s’en allèrent rechercher de nouvelles victimes. La recommandation préfectorale n’avait pas été massivement suivie. Que voulez-vous, il y a toujours des gens qui prétendent que quand on veut les protéger, on atteint leur liberté. Et on déplora trois nouvelles victimes cette nuit-là.
Jeudi 26 mars
– La provocation a fonctionné ! Jubila le préfet de police quand l’inspecteur Djibril le mit au courant des derniers événements.
– Oui, mais on n’a toujours pas de piste.
– Ça viendra, il vont forcément commettre une erreur.
– Ça risque d’être long, si on pouvait gagner du temps…
– Un piège, il faut leur tendre un piège, les pièges, il n’y a rien de mieux, donnez-moi une idée !
– Pourquoi ne pas les attirer dans un appartement fenêtre ouverte où on les attendraient.
– Vous rêvez mon vieux, il y 1 300 000 appartements à Paris. Même si seulement 1% de la population passe outre aux recommandations de fermetures des fenêtres, ça nous fait 13 000 appartements visitables.
– On pourrait demander au ministre de l’Intérieur de pondre un décret flanquant une amende salée à tous ceux qui ne ferment pas leur fenêtre.
– Hum !
Bref faute de mieux, on fit tournoyer en permanence deux hélicoptères de la police au-dessus de Paris, chargés de détecter d’éventuels monte-en l’air
Lundi 20 avril
Le bilan s’alourdissait chaque jour, on en était maintenant à 75 victimes depuis que les vampires avaient repris leur activité.
De moins en moins de gens laissaient leur fenêtres ouvertes, mais les vampires en trouvaient toujours, et quand cela devenait vraiment compliqué, que firent nos apprentis Dracula, ils allèrent chercher leur victimes en banlieue.
Le préfet de police et le directeur de la DCPJ ne savent plus à quel saint se vouer, Djibril a été révoqué à son tour et remplacé par un obscur fonctionnaire parfaitement conscient de devenir un fusible pouvant sauter d’un moment à l’autre.
Un tour de table est organisé au ministère de l’intérieur.
– Mesdames, messieurs, nous sommes en train de nous faire ridiculiser par deux fous furieux, ça ne peut plus durer. Je triple aujourd’hui les effectifs des fonctionnaires travaillant sur cette affaire. Nous allons faire un brainstorming, on est peut-être passé à côté de quelque chose, alors dites-nous tout ce qui vous a paru bizarre dans cette affaire, même si ça vous paraît idiot.
– Dans aucune scène de crime, nous n’avons relevé aucune fibre vestimentaire, c’est tout de même bizarre, ces mecs ne se baladent pas tout nus sur les toits, tout de même ! Dit quelqu’un.
– C’est parce qu’ils ont des combinaisons en latex, le latex ça n’a pas de fibre.! Rétorqua un gros malin, balayant ainsi l’examen d’une piste possible mais tellement extraordinaire..
– Bon, repris le ministre, est-ce qu’on a cherché du côté des autres suspects.
– On a retrouvé un corps dans la Loire qui pourrait être celui de David Rollet, c’est tout nouveau, ça date de ce matin.
– Et les autres ?
– Thomas Walkoviak : dans la nature, aucune piste, les gens à qui il téléphonait n’ont plus de nouvelles, sa famille non plus. Idem pour la fille Grandvoisin.
– Sa mère a déménagé il y a un mois ! Déclara quelqu’un.
– Et il y aurait un rapport avec l’affaire.
– A priori, non, mais d’après le capitaine de gendarmerie Blanchard, elle supportait très mal d’être regardé comme la mère d’une criminelle.
– Et on est allé voir à sa nouvelle adresse s’il n’y avait rien d’anormal.
– On l’aurait su ! La femme de ménage de Marie-France Grandvoisin sert d’indic au capitaine Blanchard, et elle a suivi sa patronne.
– Ça ne répond pas à la question, j’ai demandé si on était allé été voir !
– Ben non !
– On ne néglige rien ! Demandez à la gendarmerie locale d’aller y faire un tour.
Mardi 21 avril
Il est onze heures du matin, et c’est une belle journée ensoleillée, tant mieux pour les humains, Mais nous les vampires, nous sommes des créatures de la nuit, je peux m’accommoder de la lumière du jour mais je préfère éviter, quant à Sidonie et aux garçons, ils supportent encore moins, alors, transformés en chauve-souris, nous roupillons tous les quatre dans un comble calfeutré.
Deux gendarmes sonnent à l’entrée du Clos Pinette. Le bruit me réveille, je me précipite dans le débarras contiguë où un petit vasistas donne à voir à l’extérieur. Je veille au grain, en principe aussi bien Marie-France, qu’Helga et Amina sont sous mon emprise quand je le désire, mais on ne sait jamais.
– Bonjour madame ! Gendarmerie nationale, nous voudrions nous entretenir avec la propriétaire de ces lieux. Récite le brigadier tout en matant dans le décolleté d’Helga.
– Madame Lonsec est vieille et fatiguée et elle se repose, je peux peut-être vous renseigner ?
– Madame Lonsec ? Ce n’est pas le nom qu’on m’a donné !
– On vous aura mal renseigné.
– On m’avais parlé d’une madame Grandvoisin de la Clitoune…
– C’est la future propriétaire !
– Et elle n’est pas là ?
– Si !
– Je peux entrer, alors ?
Helga conduit le brigadier et son acolyte au salon dans lequel Marie-France regarde une série télévisée.
– Excusez pour le dérangement, c’est par rapport à l’affaire des vampires parisiens…
– Et qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?
– Vous avez à voir que ce vampire a pour nom François-René Couillard et que celui-ci était comme ainsi dire en contact avec mademoiselle votre fille, laquelle est soupçonnée d’avoir participé à une tuerie en bande organisée à la station-service de Castelrouston.
– Et alors ?
– Et alors, nous voudrions nous assurer que vous n’avez aucune nouvelle directement ou indirectement de mademoiselle votre fille.
– Non, je n’ai pas de nouvelles, et j’en ai fait mon deuil, mais dites-moi brigadier vous portez remarquablement l’uniforme.
– Madame, je suis en service.
– Certes, mais si vous aviez la bonté d’envoyer votre collègue dans le jardin, je pourrais vous montrer des choses qui pourrait vous intéresser ! Répondit-elle en se pelotant les seins par-dessus sa petite robe.
– Madame, je vous demande de modérer vos ardeurs.
– Vous n’avez pas d’ordre à me donner, je suis chez moi et je me comporte comme je le veux.
Rouge come une tomate, le brigadier sort un papelard de sa poche.
– Vu l’importance de l’affaire et ses répercutions nationales, monsieur le juge d’instruction a délivré un mandat de perquisition. Je vous rassure, on ne va pas fouiller, enfin presque pas, on veut juste faire le tour du propriétaire et interroger la domesticité.
– Ah, vous voulez voir ma chambre ? J’ai un lit très confortable.
– Je ne veux pas voir votre chambre, je veux voir toutes les pièces.
– Soit ! Amina conduit ses messieurs là où ils ont envie d’aller.
– Vous ne venez pas avec nous ?
– Non puisque je ne vous intéresse pas, mais vous ne savez pas ce que vous perdez.
Le brigadier accomplit sa mission sans zèle, n’en voyant vraiment pas l’intérêt, il fait ouvrir des portes, scrute l’intérieur des pièces, les fait refermer.
– C’est quoi ici ?
– Des chiottes !
– Ouvrez !
– Pourquoi ? Vous voulez pisser ?
– S’il vous plait ?
Le brigadier demanda ensuite à Amina de l’accompagner à la cuisine.
– Asseyez-vous, la question que je dois vous poser est la suivante : Madame Grandvoisin a-t-elle fait des allusions à sa fille Sidonie qui laisserait à penser que celle-ci se trouve toujours en vie quelque part.
– Non !
– Développez votre réponse, je vous prie !
– Y’a rien à développer, j’ai quand même le droit de répondre par oui ou par non.
– Dans ce cas je vais vous faire signer une déposition.
– Si ça vous chante.
– Merci, je reste là, demandez à l’autre domestique de venir me rejoindre afin que je l’interroge à son tour.
– Helga ?
– Je ne sais pas son nom, je parlais de la personne qui m’a fait entrer…
– Mademoiselle Helga… commence le brigadier en lui posant la même question que celle posée à Amina.
– Je vous arrête de suite, je ne suis pas au service de Madame Grandvoisin, mais au service de Madame Lonsec, et Madame Grandvoisin ne me fait pas de confidences.
– Vous auriez pu surprendre des conversations…
– Il y a longtemps que je ne surprends plus grand-chose !
– Bien, je vais vous demandez de signer une déclaration.
– Une déclaration de quoi puisque je ne vous ai rien dit !
– Une déclaration par laquelle vous déclarez n’avoir rien à dire !
– Super !
Le brigadier rejoignit le salon.
– Bon, nous allons vous laisser, nous n’avons rien repéré de suspect de quoi que ce soit et nous allons en référer à notre hiérarchie.
– Vous êtes sûr que vous ne voulez pas voir mes nichons !
– Madame, je suis un homme marié et fidèle…
– Mais oui, c’est ça !
En sortant le sous-brigadier apostropha son chef.
– Chef vous avez oublié de faire signer la déposition de la dame.
– Elle a réussi à me troubler cette pute, retournes-y sinon on va se faire engueuler.
En rentrant à la gendarmerie, le brigadier rédigea un bref rapport.
« Accompagné du sous-brigadier Poupart, nous nous sommes rendus chez la Dame Grandvoisin de la Clitoune, future propriétaire du Clos Pinette, celle-ci nous a confirmé n’avoir aucune nouvelles directes ou indirectes de sa fille, mais a fait preuve d’une attitude nymphomaniaque choquante et déplacée. Les domestiques ont corroboré les dires de l’intéressée et la visite des lieux s’est avérée infructueuse. »
Ouf ! Tout s’est bien passé, mais si la maréchaussée vient fouiner ici, ça peut devenir préoccupant. Faudrait pas qu’ils reviennent… Il va falloir qu’on se bouge. Je retourne dormir, mais dès la tombée de la nuit, je convoque un « conseil de guerre »
On est là tous les sept dans le salon.
– Bon, pas de grands discours, on est des vampires ou des pré-vampires. Ce qu’on veut c’est vivre peinards sans qu’on vienne nous emmerder. Or, François-René nous fait un tort considérable. D’abord parce que les flics ne savent pas où donner de la tête et cherche des pistes partout, ensuite parce que s’il se faisait prendre les autorités se rendraient compte que les vampires existent vraiment et là je ne vous dis pas les conséquences. Donc le problème François-René, c’est moi qui vais le régler et définitivement….
– Tu ne vas pas le tuer ! Proteste Sidonie.
– Comme si j’allais avoir des scrupules, il a tué au moins cent personnes cet abruti, maintenant ça va être son tour.
– Tu l’as déjà tué une fois…
– Oui, je n’ai jamais compris comment il a pu ressusciter, mais cette fois il ne ressuscitera pas ! Tu viens avec moi ?
– Je suis obligée ?
– Non, mais ce serait bien !
A suivre
Moi je n’irais pas à une orgie de vampire, trop peur de me faire mordre la bite 😉
Encore un chapitre qui m’a mise dans un drôle d’état
Finalement la vie de vampires, c’est peinard surtout quand on s’Apelle Clara