La séance de cinéma
par alexandrun
Les lumières de la salle scintillaient encore et montraient un parterre quasiment vide. Peu de spectateurs avaient fait le même choix que nous, dissuadés sans doute par l’univers élitiste de ce metteur en scène. Un couple se trouvait quelques rangées derrière nous, une dame âgée sur la gauche, un homme plus bas, bien calé dans son siège de velours rouge et quelques cinéphiles parsemés ici ou là.
La projection de l’avant film; ce cinéma en visionnait encore, avait rendu l’atmosphère assez étrange, un sentiment amplifié par l’architecture de cette salle obscure, de construction ancienne, parée de longs rideaux verts qui recouvraient la quasi-totalité des murs et qui tranchaient avec les interminables vagues rougeâtres. Ce court métrage relatait l’existence, dans le PARIS des années 50, d’un cabaret où la gente féminine profitait largement de l’émancipation des mœurs et savait user de sensualité et de séduction sur les nantis de l’époque qui n’avait que faire du « quand dira t-on ».
Les images avaient manifestement troublé la maigre assistance.
Pendant l’entracte, quelques sièges devant nous, le spectateur isolé, bien assis dans son fauteuil écarlate semblait avoir bien apprécié les images qui venaient de défiler devant lui et désirait le faire savoir. Avec un grand sourire, il se retournait d’ailleurs souvent vers Manon, insouciante, léchant délicatement un chocolat glacé. D’un œil pétillant, il la regardait déposer la crème givrée sur le bout de sa langue et paraissait ravi de cette situation équivoque.
La lumière s’éteignit. Le rideau se leva. Le film commença.
Après quelques minutes de projection, bien que la mise en scène fut réussie, les acteurs excellents et l’ambiance érotique, je n’arrivai pas à m’embarquer dans cette histoire plus que singulière. Elle avait cependant éveillé en moi quelques idées grivoises. Je décidai alors de m’occuper de ma belle, assise à côté de moi, pour qui je vouais une adoration sans borne et dont la joie de vivre suffisait à mon bonheur. Manon, la quarantaine, était une femme moderne, ouverte, belle, intelligente et raffinée. Epanouie, bien dans sa peau, elle suscitait le désir et provoquait l’admiration autour d’elle. Elle en jouait avec délectation sans jamais toutefois dépasser les limites que nous nous étions fixées dans le cadre de nos jeux égrillards.
Je déposai du bout des lèvres quelques doux baisers sur son épaule et dans le creux de son cou puis, à voix basse, tout excité lui demandai si elle me ferait le plaisir d’enlever sa petite culotte de dentelle noire. Elle répondit avec un large sourire tout en glissant doucement son string-ficelle le long de ses jambes fuselées. Elle témoigna ainsi, sans mot dire, son envie de s’amuser. Elle savait que j’appréciais par-dessus tout nos jeux coquins. Nous en raffolions. Ils nous permettaient en toute confiance de pimenter notre vie amoureuse et sexuelle. Il est vrai que notre grande complicité était basée sur de nombreuses années d’union sans faille.
A peine surpris par l’initiative de cette voisine providentielle, hésitant néanmoins, le jeune chanceux finit par poser la main sur sa cuisse alors qu’elle fit de même. Il remonta audacieusement sous sa jupe et constata qu’elle ne portait rien en dessous. Sans détour, ses doigts descendirent sur son pubis lisse et atteignirent l’endroit le plus chaud et le plus humide de sa personne. Manon déplaça sa main et caressa la bosse qui s’était formée maintenant sous le pantalon de l’élu. Elle la frotta tendrement, longuement et soigneusement à travers le tissu pour la faire durcir et grossir encore. Le sexe de son voisin semblait bien dimensionné et très vite il voulut se sentir plus à l’aise en défaisant les quelques boutons qui allaient libérer son désir naissant. Sa queue jaillit alors de son caleçon couleur prune. Elle était longue, fine, courbée vers le haut, fièrement bandée, le gland dégagé reposant sur son nombril. Il s’était allongé le plus possible pour offrir généreusement son membre et ses couilles gonflées. Celles-ci étaient outrageusement proéminentes, lisses, entièrement épilées. Cela excitait beaucoup Manon la Coquine qui les distinguait à peine dans l’obsucrité mais qui allait très vite en ressentir la douceur et la chaleur. Manon la Douce avait très chaud, la pointe dure de ses seins lui faisait presque mal, elle dégraffa hâtivement son soutien-gorge et se libera de cette contrainte tout en conservant son chemisier à moitié défait. L’heureux homme s’émoustilla plus encore en caressant la poitrine de sa généreuse voisine et en titillant ses érectiles tétons, douces flatteries dont elle se délectait. Elle lui rendit douceur pour douceur et se saisit de sa verge virile en lui prodiguant de délicieuses caresses, alternant entre tendresse et fermeté. Elle le masturba ainsi de longues minutes en l’embrassant à pleine langue, glissant souvent ses doigts sur ses couilles et entre ses fesses. Le coquin était aux anges.
De ma place, je ne voyais rien de ce qui se tramait mais imaginais très bien la scène. Cela éveilla en moi une très grande excitation. Je bandais d’ailleurs très fort et me caressais à travers le pantalon en les devinant l’un à côté de l’autre, unis, serrés, s’embrassant, s’échangeant de chaudes caresses. J’étais enchanté par l’audace de ma compagne et par la fougue de son chevalier servant.
Les yeux rivés sur la toile, les autres spectateurs ne remarquèrent même pas ce qui se déroulait non pas sur le grand écran mais au milieu des sièges de velours vermeil. Les deux libertins ne firent qu’en profiter pour se libérer davantage.
Manon se pencha et fit glisser la queue du jeune bellâtre ente ses lèvres et sur sa langue. Il se rendit très vite compte qu’elle suçait divinement bien et, délaissant un instant ses seins, glissa sa main sous ses fesses en écartant de ses doigts ses rondeurs, atteignant son petit anneau. De l’autre main, il effleura son clitoris et caressa sa chatte humide. Il y introduisit un doigt, puis deux, et la branla ainsi, impudiquement.
Les deux tourtereaux ne firent plus qu’un. Leurs mouvements s’accélérèrent, leurs caresses se firent plus précises, plus appuyées. Manon étouffa ses gémissements et jouit très fort sur les doigts de son amant qui ne put se retenir et éjacula dans sa bouche. Son sexe très long et très dur déchargea de nombreux jets de sperme qui frappèrent au fond de sa gorge. Manon goûta sa semence chaude et aigre-douce qu’elle garda un instant dans sa bouche avant de l’avaler jusqu’à la dernière goutte. L’homme était en extase. Manon était ravie. Ils restèrent ainsi quelques instants, sans se parler, l’un contre l’autre, encore émus par ce déferlement de plaisir intense. Puis, le cynéphile embrassa tendrement sa partenaire de jeu et lui témoigna sans pudeur de l’intensité du plaisir qu’il venait de prendre. Il la remercia de l’avoir choisi et émit le souhait que ce partage, pourquoi pas, puisse se prolonger….
— La suite de la séance de cinéma est en ligne (luccass84@hotmail.fr)
Il y a au Cap d’Age dans la zone naturiste un cinéma où il se passe des choses comme ça de façon permanente.
Y’a un « Y » à cinéphile ?
Non mais il y en a un à cynophile qui signifie « amoureux des chiens » 🙂
Ce genre de choses arrivait parfois (mais rarement) dans les cinémas pornos, jamais dans les cinémas traditionnels. Mais il n’y a plus de cinéma pornos