Bitophile ? Depuis quelques mois je ne suis plus du tout sûr que ce soit
seulement le sexe masculin qui m’attire, mais plutôt l’utilisation que je
pourrais en faire. C’est vrai que j’aime avoir une belle bite en bouche
alors que l’idée d’embrasser un homme ou même de caresser son corps me
répugne plutôt.
Alors pourquoi cette quête de bite qui dure depuis des années … Pour
satisfaire quel besoin ? Un coté voyeur ? Un coté exhibitionniste ?
Pourquoi lorsque je fais l’amour avec une femme j’ai l’anus qui se
contracte, qui s’humidifie ? Mon sexe tendu pénètre la femme, mais mes
jambes largement écartées enserre les siennes et j’ai l’anus offert dans
l’attente de l’intrusion de quelque chose qui pourrait être un doigt, un
gode, une bite ….
Franchirai-je le pas ?
Aujourd’hui, je me rends pour la deuxième fois dans cette salle qui projette
des vidéos pornos hétéro. Il y règne une activité intense. Elle est
fréquentée par une majorité de beurs, mais il y a aussi des blacks, des
blancs et des asiatiques. Il y a surtout quelques travestis et quelques
transsexuels très actifs.
Il est 15 heures. Je prends un billet. L’établissement se décline en deux
salles sur deux étages. Je me dirige vers la salle du bas. Quelques
personnes autour des toilettes en bas de l’escalier. Un travesti discute
avec un noir à l’entrée :
» Moi il me faut une grosse bite. Je suce bien. Je rentre tout dans ma
bouche. Pas comme ces petites tapettes qui te tètent le gland. Trouve-moi
une belle queue. T’en as peut être une grosse. Un jour j’ai vu un antillais
qui en avait une comme ça (d’après le geste elle ferait plus de trente
centimètres). Aussi je te dis pas quand il m’a enculé. J’ai joui comme une
folle. »
Je ne m’attarde pas, tourne à droite au bas des escaliers et entre dans la
salle.
J’attends quelques instants pour que mes yeux s’accommodent à la pénombre.
Quel monde ! Sur un espace de 8 à 10 m² il y a une vingtaine de personnes.
De quoi favoriser les contacts.
La première fois j’étais venu à 14 heures. C’était plus calme.
Juste à ma droite, contre un mur, un jeune black se fait tripoter par 2
hommes plutôt âgés. A voir les mouvements des mains, il a le sexe à l’air.
Je m’avance davantage dans la salle. Sur les 2 rangs du fond, 2 hommes assis
en bout de rang taillent des pipes à des hommes debout dans l’allée.
Dans le recoin des deux derniers rangs de sièges, à droite du mur, un jeune
d’une trentaine d’années, pantalon sur les genoux, chemise ouverte, gémit de
plaisir. Un homme, accroupi devant lui s’est embouché son sexe complètement.
Un type collé derrière le jeune lui caresse la poitrine et lui titille les
tétons. Lui aussi a le pantalon baissé. Le jeune a les bras en arrière et
ses mains maintiennent les fesses du type comme pour le plaquer un peu plus
contre lui. De temps en temps il se tortille doucement en poussant des
râles. Apparemment il s’empale sur la queue qu’il a entre les fesses. A coté
de moi, dans l’allée au dernier rang, l’homme qui se fait sucer est pris de
soubresauts. Des grognements de plaisir couvrent les bruits de succion et
l’homme se réajuste puis s’en va. Je prend sa place, me tourne vers le jeune
et glisse lentement une main pour mieux apprécier l’action. Il se fait bel
et bien enculer. Les couilles plaquées contre ses fesses ne laissent aucun
doute.
Je suis si excité que je n’ai pas vu un homme venir. Il m’attrape la tête
doucement et tente d’enfoncer sa langue dans ma bouche. Je me dégage. Il
continue cependant à se frotter contre ma jambe. Je sens sa queue énorme
contre ma cuisse. Jamais je n’ai autant bandé. Je n’y tiens plus : je
délaisse les couilles que je caressais, descends vers son bas ventre et
m’accroupis. Je baisse son jean. La queue dépasse de l’élastique du slip. Je
la dégage et la fais surgir. Elle est belle et épaisse. Je l’engouffre dans
ma bouche et je suce, suce … Je suce en y mettant toute mon âme, offrant
ma langue, mon palais et ma gorge. Je descends jusqu’aux couilles fermes et
velues que je caresse de mes mains. L’homme a posé ses mains sur ma tête et
fait des allers-retours dans ma bouche comme s’il bourrait le cul d’une
femme. Il va jouir dans ma bouche si je ne fais rien. J’ai envie de l’avoir
en moi. Je me relève, lui tends un préservatif, baisse mon pantalon, me
retourne, appuie mes deux mains contre le mur et attends sa queue. Mais
l’homme a préféré la bouche de l’homme assis en bout de rangée, qui
n’attendait que cela plutôt qu’une relation » safe » avec préservatif. Il me
rend le préservatif. Je me fraye un passage et pars avec un curieux
sentiment de déception et de soulagement.
Contre le mur, qui est maintenant à ma gauche, une place est libérée. Je m’y
installe. Je me retrouve à la droite du jeune beur qui a toujours autant de
succès. Mes yeux se sont maintenant adaptés à la pénombre et je vois un sexe
généreusement dimensionné. Devant moi, sur la gauche, un homme d’une
cinquantaine d’années et d’allure assez banale lui prodigue alternativement des
caresses manuelles et orales. Devant moi sur la droite un transsexuel. Sa
jupe ultracourte en tissu extensible dévoile des bas maintenus par des
porte-jarretelles et lui remonte à la taille lorsqu’il bouge les fesses.
A ma droite un homme d’une trentaine d’années a la main gauche visiblement
intéressée par le cul du transsexuel. Il me regarde et je ne tarde pas à
sentir cette main m’ouvrir la braguette, m’extirper la bite du slip et me
branler doucement, tendrement même. La main est si incroyablement douce que
j’ai l’impression d’avoir le sexe enduit d’une matière grasse. Le
transsexuel, probablement complice, s’est déplacé légèrement. Mon voisin
peut ainsi me branler en frottant mon gland contre ses fesses. Le
transsexuel tortille du cul. La jupe est maintenant totalement relevée. Pas
de culotte. Mon gland est contre l’anus. Je pense au sida et cherche un
préservatif dans mes poches. Mais les dandinements sont terriblement
efficaces et je ne suis pas assez rapide. Je sens petit à petit mon gland
progresser à l’intérieur du cul. C’est doux et chaud à la fois, j’ai
l’impression que je vais éjaculer. Le gland passe l’obstacle du sphincter.
Le transsexuel se cambre et mon sexe se retrouve d’un coup au plus profond
de son fondement. Puis il effectue quelques va-et-vient, s’arrête, je sens
le membre sortir, le transsexuel discute avec mon voisin de droite. Celui-ci
me regarde et me glisse à l’oreille : dommage, il lui faut des poppers.
Désolé, on revient.
Je suis assez vexé. Je décide d’aller dans la salle du haut. Sur la gauche
en entrant, des toilettes. J’y entre. Il y fait très noir et je ne distingue
que des formes. Il y a une » entrée » qui dessert deux autres » pièces « ,
une sur la droite et une au fond. J’entends des gémissements entremêlés de
bruits de succion. Je fais pour entrer dans la plus petite pièce mais je
n’ai pas encore passé l’entrée qu’une main m’explore déjà l’entrejambe et
qu’une autre me caresse les fesses. L’excitation monte en moi et les
palpitations de mon anus deviennent de plus en plus pressantes. Mais je me
libère des caresses et vais dans l’autre pièce.
D’après les formes que je peux voir, deux hommes debout sur ma droite se
font sucer, un homme se » promène » d’un couple à l’autre et sur ma gauche
un homme seul se masturbe. Me voyant entrer, le » promeneur » s’approche de
moi et me met aussitôt la main à la braguette. J’en fais autant : c’est
flasque. Il essaie maladroitement de baisser mon pantalon en s’attaquant à
ma ceinture tandis que l’homme seul s’approche derrière moi tout en
continuant de se masturber. Je me dégage et quitte rapidement les toilettes
en me réajustant.
Je reprends l’exploration de la salle vidéo en prenant à gauche en sortant.
Un peu plus bas, un travesti ou transsexuel officie sur deux rangs. Les
jambes écartées dans le rang arrière, il est basculé en avant par dessus le
dossier. Dans le rang arrière un homme l’encule pendant qu’un autre, debout
dans le rang avant, lui plonge sa bite dans la gorge ….
Dans l’allée des hommes, dont moi, matent. Après l’avoir besogné un moment,
l’homme qui le prend par la bouche, se retire, lui relève la tête, vire la
capote, se branle, lui décharge en pleine tronche et s’en va …
Toujours plié en deux, le transsexuel, la poitrine magnifique ne laisse
aucun doute, s’essuie le visage tandis que l’homme derrière lui bourre
toujours l’anus. Puis il prépare une capote et fait signe à un homme dans
l’allée de venir. L’homme s’installe, ouvre sa braguette et présente son
membre. Le transsexuel l’encapuchonne et se l’enfourne complètement.
Terriblement excitant. Je sens une douce chaleur me parcourir l’urètre et le
sperme pointer au méat. Mon gland me brûle, j’ai l’impression qu’il va
exploser. Cela fait quand même plus d’une heure que je n’ai pas débandé.
Je rejoins le fond de la salle. Sur l’avant-dernier rang, à la
droite de l’allée, un travesti branle discrètement son voisin qui l’air de
rien semble absorbé par le film. A l’écran, une femme suce les bites que lui présentent deux hommes. Je me dirige au fond de la salle à gauche. Dans le milieu, un homme est agenouillé entre les jambes d’un noir qu’il suce.
Sur la droite, en bout de rang un spectateur regarde paisiblement le film tandis qu’un autre, appuyé contre le mur agite une bite devant son nez. A mon passage, l’homme qui suce le noir relève la tête, crache, me regarde et masse les couilles du noir. Une bite superbe, qui dépasse certainement les
20 centimètres, bien dressée, semble m’attendre. Mon anus se contracte, j’ai une nouvelle montée de sperme. J’ai envie de m’empaler sur le sexe tendu, de le sucer. Mais la tête replonge sur le membre et je continue mon chemin. Sur la droite, le spectateur semble moins intéressé par le film et suce la bite, que l’homme appuyé contre le mur lui plonge dans la bouche.
Il est 16H30. Mes couilles sont maintenant douloureuses. Je redescends dans
la salle du bas. Il reste un recoin à droite de l’écran que je n’ai pas
encore vu aujourd’hui. J’ai toujours envie de me faire baiser et je sais que
l’endroit s’y prête bien.
Sur les deux premiers rangs devant l’écran, un travesti, presque nu,
pratiquement allongé sur son siège, offre son corps et sa bite plutôt
généreuse aux hommes qui l’entourent. Le sexe dressé est visible par toute
la salle, l’endroit étant éclairé par la vidéo projetée sur l’écran. L’homme
assis à sa gauche lui caresse les seins et le ventre, tandis que l’homme
assis à sa droite lui suce la bite ou lui roule des pelles.
Sur le rang devant, deux hommes sont retournés, littéralement hypnotisés par
l’action. L’un ne fait que mater mais l’autre branle, le sexe dressé lorsque
la bouche le libère.
Derrière lui, deux mateurs se branlent mutuellement.
Beau spectacle. Je suis devant quelques marches. Quatre hommes regardent à
la fois le travesti dans la salle et un transsexuel qui fait enculer sur le
palier en haut des marches. Je reconnais dans l’enculé l’amateur de poppers.
Courbé en avant, ses deux mains appuyées sur le mur lui permettent de tenir une position qu’il lui serait difficile de tenir autrement, car le gars qui l’entreprend le défonce littéralement. Un homme se présente devant moi et me sourit. Je suis face au complice du transsexuel
» Excuse-nous pour tout à l’heure. »
» C’est rien »
Il pose sa main sur ma braguette, l’ouvre et libère mon sexe en érection.
» Monte sur la dernière marche je vais te sucer »
Je suis trop fait pour refuser. J’ai envie de tailler une pipe, qu’on
m’encule, qu’on me suce, les trois à la fois pourvu que je puisse me
soulager les couilles.
» Oui mais je mets un préservatif »
» OK »
Je m’exécute et m’encapuchonne. Je suis face au mur, à coté de l’homme qui
besogne le transsexuel. Celui ci regarde son complice.
» Vas-y, bouffe lui la queue »
L’autre ne se fait pas prier, il avance la tête, passe sa langue le long de
ma queue et se l’enfourne dans la bouche en me massant les couilles. En
reprenant sa respiration, il arrive à avaler ma bite jusqu’à ce que son nez
atterrisse dans mes poils pubiens et à la garder bien au fond quelques
secondes. Il suce vraiment bien.
Il me libère et me demande » tu aimes ? »
Si j’aime ! Je n’en peux plus.
» Continue ! »
Il replonge aussitôt et embouche à nouveau ma bite jusqu’aux couilles,
relève la tête et recommence ainsi une dizaine de fois. Sur le pallier, le
transsexuel me regarde en souriant. Son » pilonneur » a fini . Il se retire
et enlève son préservatif. Pour moi, le plaisir est proche et je ferme les
yeux. Quelqu’un s’est approché de moi et je ne tarde pas à avoir un doigt
bien enfoncé dans mon cul. Je me cambre pour mieux m’offrir. Un deuxième
doigt rejoint le premier. Je me fais branler la queue et le cul
simultanément. J’imagine que c’est le sexe du noir qui me pénètre. Le sperme
monte, je vais jouir, je râle de plaisir, je jouis. L’homme continue encore
quelques secondes et me libère la bite.
A coté de moi, le travesti -car c’était lui- enlève ses doigts de mon anus.
» T’étais beau. Toi aussi tu devrais te faire enculer »
» Toi aussi t’étais belle sur le pallier »
» Regarde. Julio aussi aimerait bien que tu te fasses enculer »
A coté, son ami branle une bite sublime. Je comprends ce qu’il veut dire mais
je trouve l’engin trop gros pour une première fois.
Je pense m’esquiver en lançant un :
» Ce sera probablement pour la prochaine fois, il est déjà dix-sept heures
et je dois partir »
Mais la bite est trop belle. Je ne dis rien et je me baisse pour la prendre
en bouche. Julio, ravi s’adosse au mur. Je m’agenouille face à lui, passe ma
langue le long de la queue pour en sentir le goût du gland aux couilles. Le
gland a un goût légèrement plus salé que les couilles. Cette constatation
faite, j’enfourne le gland dans ma bouche. J’arrive à l’avoir entier dans
mon palais. Je le pompe activement et tourne ma langue autour tout en
branlant la queue. Je bave littéralement sur ce gland en essayant de me
l’enfoncer bien loin dans la gorge. Je réalise soudain que l’homme doit être
à point et qu’il n’a pas de préservatif. J’arrête mon va et vient et tend un
préservatif à Julio. Il se protège sans hésiter. Je le reprends en bouche.
Il se contrôle maintenant difficilement et me baise littéralement la bouche
en appuyant sur ma tête de ses deux mains. Je sens la queue prête à jouir,
les jambes tremblent et le préservatif enfle chaudement dans ma bouche. Il
gémit de plaisir.
A coté de nous, le transsexuel se fait enfiler par un black. Quelle santé !
En bas des marches, une dizaine de personnes nous regardent. Julio enlève sa
capote. J’ai l’impression d’être rouge de honte, je descend les marches, me
retourne, fais un signe de la main au transsexuel et à Julio puis je m’en
vais.
Franchirai-je un jour le pas ? Me ferai-je baiser la prochaine fois ?
Probablement pas : ce serait la fin de mes fantasmes.
Allan
Le lieu décrit semble être le cinéma Atlas, à Pigalle Je ne sais pas s’il est encore ouvert, j’y suis allé une fois. Plus glauque tu meurs, l’endroit est sale, il y a des pickpockets et des mecs camés, bref je suis resté 20 minutes sans avoir envie d’y retourner
Quelle ambiance ! J’en suis toute raise