Annabelle, la reine des mutants par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 12 – Bérénice puis Roland
J’ai dû attendre jusqu’à minuit, toute nue dans son studio. Quand elle est rentrée accompagnée de sa colocataire, je les ai fait se mettre à poil toutes les deux par la force de ma pensée !
– Alors salope, surprise de me revoir ? Et cette fois inutile d’appeler Rosalio à la rescousse, ça ne marchera pas. Persiflais-je
Je sens qu’elle essaie quand même, c’est de bonne guerre, mais ça ne le fait pas !
– Bon tu vas te venger, c’est ça ? Répond Bérénice, peu rassurée.
– T’as tout compris…
– Alors deux choses, déjà laisse ma copine en dehors de ça, elle ne t’a rien fait.
Non elle ne m’a rien fait mais elle doit se poser beaucoup de questions, et parfois les gens qui se posent des questions se mettent à perler à tort et à travers.
– C’est un témoin gênant ! On ne peut pas la laisser comme ça !
– Qu’est-ce que tu vas lui faire ?
– Il faut la vampiriser !
– Mais elle n’a pas les critères, ça risque de la tuer !
Elle n’a pas tort, j’ai bien une autre solution, c’est de lui retirer de sa mémoire toutes les images où elle m’a vu ! Mais pendant cette opération, je vais être vulnérable, je la remets donc à plus tard et envoie simplement la nana se coucher dans la chambre.
Passons aux choses sérieuses !
– Avant de faire quoi que ce soit, écoute-moi une minute ! Me dit Bérénice.
– Je suis tout ouïe !
– La violence avec laquelle je t’ai traitée n’était pas de mon fait, c’est Rosalio qui commandait à mon cerveau à distance. Moi je ne suis pas une fille méchante. Maintenant crois ce que tu veux.. Mais là je te dis : tu es en train de te tromper de coupable.
Elle a sans doute raison, et je suis idiote de ne pas y avoir pensé. Et phénomène plus étrange, je me sens frustrée de ne pas pouvoir la corriger.
Alors je fais quoi ?
– Tu n’es peut-être pas méchante, mais moi je le suis ! Lui déclarais-je
– Ben vas-y frappe moi, ce ne sera qu’un mauvais moment à passer, je suppose que tu n’iras pas jusqu’à me couper la tête
– Passe-moi ta cravache ! Mais dis-moi puisque tu n’es pas méchante, pourquoi tu as besoin d’une cravache !
– C’est pour Sylvette, elle aime bien que je lui tape les fesses !
Ah ! voilà qui va peut-être arranger tout le monde !
– Je vais la faire revenir, tu vas me présenter comme étant une vielle camarde de classe ou un truc dans le genre, et tu vas la cravacher devant moi, tu me diras si je peux intervenir et comment. Ça te convient ?
– Elle va trouver ça un peu bizarre, mais je peux m’arranger.
– Bon, je la fais revenir !
– Attends, on fait la paix alors ?
– Bien sûr !
– Bisous alors ?
Sauf que le bisou s’est vite transformé en roulage de pelle à ce point que le salive dégoulinait sur nos mentons Et bien sûr nos mains n’allait pas rester inactives, aussi nous pelotons-nous avec frénésie, les fesses, les seins et tout le restant.
– On l’appelle ou on se gouine ? Me demande-t-elle.
– On peut faire les deux, non ?
Bérénice va chercher Sylvette qui parait en pleine confusion (on le serait à moins)
– T’es qui toi ? M’apostrophe-t-elle.
– C’est Annabelle, je l’ai rencontré au boulot, on a un peu sympathisé.
– Mais attends, c’est quoi ce cirque, elle était là avant qu’on arrive, et comment ça se fait que je me retrouve à poil ?
– Annabelle est un peu magicienne, vois-tu ?
– Non je ne vois pas du tout !
– Ce n’est pas grave, quand je lui ai confié que ma coloc était maso, ça l’a amusé, alors je lui ai proposé de passer.
– On va pas faire du cul à cette heure-là !
– C’est que ma copine repart vers Paris demain…
– Ce n’est pas mon problème !
– Laisse toi faire, de toute façon, ça ne va pas durer trois heures !
Et tout en parlant Bérénice s’est saisie de la cravache et en en assène un coup sur le sein de Sylvette.
– Mais ça ne va pas, non ?
– Allez, tu arrêtes de bouger et de discuter ! Lui répond Bérénice en la ciglant une seconde fois.
Et c’est parti, Bérénice enchaîne les coups sur les seins de la pauvre Sylvette qui se tortille de douleur dans tous les sens, pourtant j’ai l’impression qu’elle ne tape pas très fort, il doit y avoir une part de comédie là-dedans.
Au bout d’un moment, Bérénice me tend la cravache.
– Tiens, tape-lui les fesses, moi je vais lui faire un peu les tétons !
Je vais pouvoir enfin me défouler, et je me mets à cingler le cul de cette jolie personne tandis que devant, Bérénice après lui avoir accroché des pinces à liges sur les tétons et sur les lèvres vaginales, s’amuse à faire bouger tout cela, tirant, tortillant, tournicotant.
– Assez les filles, je n’en peux plus.
Bérénice lui enlève les pinces sans aucun ménagement, la gifle, lui crache dessus, puis l’embrasse à pleine bouche. Si ce n’est pas de l’amour vache, ça, c’est quoi ?
Quelques instants plus tard, nous nous sommes retrouvées toutes les trois sur le plumard
Mélange infernal avec baisers profonds, léchage de seins, caresses et pelotage. Puis doigt dans la chatte et dans le trou du cul, langue dans la chatte, léchage de l’anus. Toute la bonne gamme des amours goudous.
On s’est ensuite endormi toutes les trois comme des bienheureuses…
Au petit matin, je me suis levée, je n’ai pas pris de douche pour ne pas réveiller les deux donzelles qui dormaient du sommeil du juste. Pas de petit déjeuner non plus. Et maintenant, direction la ferme des Burnettes afin de rencontrer Roland.
Il est tout content de me voir, pépère.
– Alors jolie fille, tu as avancé dans ta quête ?
– Oui et non ! J’ai rencontré Rosalio, j’ai aussi rencontré Lothaire, il m’a livré une version des évènements selon laquelle les massacres ne seraient pas de son fait…
– Ce serait qui alors ? Le pape ? Se gausse-t-il.
– Un dénommé Gandoni qui aurait outrepassé les ordres de Lothaire. Il aurait été mis hors d’état de nuire !
– Bizarre ça ! Quand on est sous emprise, on n’outrepasse pas les ordres… ou alors ça veut dire que Lothaire avait toute confiance en lui ! Bref c’est possible, mais comment être sûr ?
– D’autant que Rosalio prétend que sur ce coup-là, je me suis peut-être fait manipuler. Tu crois que c’est possible ?
– Je n’en sais rien. Il faut qu’on fasse un test, mais je ne vois pas comment. Cela dit il est vrai que les exactions semblent avoir cessées, je n’ai plus de remontées en ce sens.
– On va réfléchir chacun de notre côté, il faut absolument qu’on soit sûrs.
– Peut-être qu’en baisant, cela activerait nos neurones ?
– Ben voyons…
Il ne va pas me sauter dessus tout de même, non Roland est un délicat
– Tes petits pieds sont toujours aussi beaux ?
– Ben, oui, il n’y pas de raison.
– Ça me fait envie !
– Ecoute il y a un problème, je n’ai pas pu prendre de douche ce matin et…
– Ce sera encore meilleur !
Il a réponse à tout, ce con !
Je lui ai donc de nouveau « prêté » mes pieds , il m’a bien sucé les gros orteils et ensuite il était tout fier de m’exhiber sa bite bandée comme un bout de bois.
– Dis donc, si tu n’as pas pris de doche tu dois avoir le cul qui sent fort ?
– Ben, oui c’est possible.
– Je peux en profiter ?
– Tu ne serais pas un petit peu vicieux, toi ?
– Oui, mais ne fait de mal à personne.
– Alors d’accord, bouffe-moi le cul.
Je lui présent mon joufflu, il l’écarte et me lèche le trou du cul, sa langue me chatouille un peu, j’ignorais être chatouilleuse de l’anus.
Et après la langue c’est le doigt, d’ailleurs il en met deux. Il me ramone bien come il faut, la suite logique ce devrait être la sodomie.
– Je peux y mettre ma bite ?
Qu’est-ce que je disais !
– Mais bien sûr mon cher, enculez-moi comme la salope que je suis !
– En voilà un langage !
– J’ai quelques lettres…
Et c’est parti, il me sodomise en de larges mouvements de bite et je dois avouer que c’est très agréable, d’ailleurs je ne tarde pas à jouir du cul. Lui, il continue encore quelques minutes avant de décharger en criant comme un âne !
Sa bite ressort, je ne vous dis pas l’état, du sperme bien sûr mais aussi de la merde. Je me régale en nettoyant tout ça bien comme il faut.
– Bon maintenant je voudrais prendre une douche et manger un morceau, ensuite tu me diras si le fait de m’avoir enculé t’as fait venir une idée géniale.
On a grignoté ensemble et il s’est mis à parler.
– Voilà l’idée, on va faire passer un message télépathique informant qu’il a des mutants cachés au camping des Gambettes… Commence Roland.
– Mais tu sais faire ça ?
– Non pas très bien, mais toi tu sais faire !
– Mais ça ne marchera pas, si des mutants hostiles viennent, ils vont s’apercevoir très vite qu’il n’y a aucun mutant dans le camping..
– Si, il y en aura deux : toi et moi, ils vont nous sentir, tu as assez de pouvoir pour les détecter avant qu’ils le fassent. Et dès qu’ils s’approchent de trop près, on se dématérialise.
– Donc si des mutants hostiles se pointent, ça veut dire que Lothaire nous ment et nous manipule, c’est ça ?
– Absolument, et si personne ne vient c’est qu’il ne ment pas !
Plan adopté, on a squatté un mobil-home dont les occupants étaient partis on ne sait où. On a attendu trois jours, il ne s’est rien passé. La version de Lothaire se confirmait donc !
Tant mieux, on y voit plus clair !
Survolant la forêt de Longdard, je suis descendue saluer Constance et Albertine, les deux sorcières.
– La version que tu m’as décrite n’est pas la bonne… Je te laisse lire dans mon esprit
– Je vais pouvoir quitter cette baraque pourrie, alors ! Mais tu es certaine que tout risque est écarté.
– On ne peut jamais être certain à 100 %, mais il faut que cette rumeur mensongère cesse. Nous avons autre chose à foutre que de nous épuiser dans des luttes intestines.
– Ça m’embête quand même de laisser Albertine…
– T’inquiète pas pour moi, mais viens me voir de temps en temps, ça me fera plaisir. Répondit l’intéressée.
Etape suivante : Lucien et sa fille, planqués à l’étage au-dessus d’une boutique de cordonnier
– On avait reçu quelques ondes télépathiques en ce sens ! M’informe Lucien, on attendait une confirmation plus sérieuse.
Ils étaient tellement contents qu’ils ont tenus à me payer le restaurant, c’était leur première sortie depuis des semaines !
Evidement après ce bon restau assez arrosé, je n’avais pas trop envie de reprendre mon chemin de suite, Lucien m’a alors proposé de m’héberger pour la nuit et vous vous doutez bien de ce qui arriva avant que je m’endorme ! Mais c’était bien !
Et le lendemain après quelques heures de vol, je me matérialisais dans le salon de Malvina.
– Te voilà donc !
– Ben oui me voilà !
– Et quand est-il de ta mission ?
– Ça avance, ça avance ! Bluffais-je en fermant l’accès à mon cerveau. Mais la situation a changé…
Et je mets à expliquer le quiproquo impliquant Lothaire avant de réaliser que Malvina ne m’avait jamais évoqué ce sujet.
– N’importe quoi, Lothaire est loin d’être un saint mais je ne le vois pas aller couper des têtes, ce mec est profondément pacifiste, ce sont ses rivaux qui lui ont fait porter le chapeau quand un cinglé a pété les plombs.
Ah, bon, elle savait ?
– Lothaire n’est pas un mauvais bougre, j’ai été sa servante et sa maîtresse pendant des années, j’ai aussi été la maîtresse de sa femme. Il avait parfois des moments de folie et s’amusait à me punir pour des fautes imaginaires, cravache, humiliations, mais ça n’allait jamais bien loin et après il me faisait un gros câlin.
C’est amusant tout ça, mais du coup, je me demande pourquoi suis-je revenue ici, puisque je n’ai rien à leur apporter.
Et pendant que nous parlions, la petite bande nous a rejoint. Corenta, la jolie blonde qui m’embrasse sur la bouche, les deux frangins débiles Viktor et Lukas, Ce deux-là ne me saluent pas, mais la haine que Lukas me porte est quelque chose d’imaginable. Il y a aussi le chien qui vient me renifler, je dois lui rappeler quelques souvenirs !
Et voilà Jenny qui leur sert de réserve d’élixir de survie.
Je lui avais fait une promesse à celle-ci ! Comment vais-je pouvoir la tenir ?
Comme je viens de le dire, je n’ai plus rien à faire ici et m’apprête à quitter les lieux. Mais c’est sans compter sur Lukas qui manifestement cherche la bagarre.
Il ne se doute de rien, ce type ! Dans mon périple le seul qui a réussi à me dominer, c’est Lothaire, les autres y compris Rosalio n’ont pas réussi sur le long terme, alors le Lukas, il peut toujours s’aligner.
– Et t’es venue faire quoi, ici, salope ?
Ça y est, il attaque, avec la délicatesse d’un loubard imbibée.
– Lukas, calme-toi ! Lui dit Malvina.
– Non, je ne vais pas me calmer, vous ne voyez pas que cette salope manigance pour devenir la reine des mutants.
– Et elle est où la manigance ? Demande Corenta
– Une fois qu’elle sera reine, on sera ses esclaves ! Eructe-t-il.
– Tu ne te défends pas, Annabelle ? S’étonne Malvina.
– Ça ne sert à rien de discuter avec quelqu’un en état de stress. Par contre je peux le calmer.
Je me concentre un peu et transforme Lukas en mouton. Je rigole parce que pendant la transformation ses vêtements ont littéralement éclaté.
– Mais qu’est-ce que tu lui as fait ? S’gosille Malvina.
– Rassure-toi, c’est provisoire, je peux le faire revenir à son état normal quand je veux. Mais en attendant il va nous foutre la paix.
– On pourrait l’équarrir et en faire un bon gigot ! Propose Corenta le plus sérieusement du monde.
– Bééééééééé ! Proteste Lukas qui est privé de parole, mais qui entend fort bien.
Je prends Jenny par le bras et l’entraine vers la salle de bain.
– Tu fais quoi ? Demande Malvina.
– On va faire pipi !
Elle n’en croit pas un mot, mais je m’en fous.
– Ça se passe comment pour toi ici ! Lui demandais-je.
– Disons que je m’adapte, ils ne sont pas méchants, mais ils m’ont obligé à avoir des relations sexuelles avec tout le monde. Je n’étais pas trop gouine, mais j’ai l’impression que j’y prends gout. Ils m’ont même fait sucer le chien.
– Ils t’ont obligé ?
– Obligé, non, mais disons qu’ils ont mis la pression pour que je le fasse.
– Et alors ?
– Alors bof,
– Et sinon ?
– Sinon, je m’emmerde, moi j’adore sortir en boite, j’ai demandé aux garçons de me sortir, ils ne veulent pas…
– Bon je t’avais promis un truc, ça tient toujours mai il va falloir être patiente.
– T’as pas un téléphone portable, j’aimerais rassurer mes copines.
Ben non, je n’ai pas l’article, je me sens conne, je ne sais plus quoi dire, je vais pisser… pour de vrai.
Elle me regarde ça l’amuse.
A suivre
Un peu de fétichisme du pied, j’aime bien !
Un petit épisode Sm qui le fait bien