Une soirée sympathique par Mirabo

Une soirée sympathique
par Mirabo

Ma femme et moi sommes mariés depuis une dizaine d’années et il faut bien reconnaître que la routine s’était un peu installée dans notre couple. Il m’arrivait parfois d’envisager d’avoir des relations extraconjugales, mais je ne pouvais me résoudre à tromper ma femme car je l’aimais toujours. L’échangisme m’apparut alors comme la solution idéale qui pourrait réveiller la libido de notre couple. Mais les allusions de plus en plus fréquentes que je faisais à ce sujet ne semblaient qu’amuser ma femme sans vraiment paraître l’intéresser.

Ce samedi, pour fêter l’anniversaire de ma femme, je décidais de lui faire une surprise, engageais une baby-sitter, louais une chambre dans un hôtel et le soir venu emmenais ma femme au restaurant. Ne connaissant pas notre destination, elle fut très surprise, alors que j’avais été la chercher à son travail de nous voir quitter la route qui nous conduisait à notre maison pour emprunter la direction de la ville la plus proche.

Elle ne fut pas moins étonnée lorsque je garais la voiture sur le parking de l’hôtel, l’invitais à descendre et pris dans le coffre la petite valise que j’avais préparée en secret et dans laquelle j’avais placé une paire de bas, un string, un porte-jarretelles, une petite robe noire qui moulait avec bonheur les formes de ma femme, ainsi que son nécessaire de toilette et des affaires pour moi.

Dans la chambre, alors qu’elle me questionnait sur le déroulement de la soirée je restais mystérieux et lui demandais simplement de s’habiller. Cette petite mise en scène semblait malgré tout l’émoustiller et j’étais satisfait de la tournure que prenaient les choses. Une fois qu’elle se fut changée, nous sommes repartis en direction du restaurant que j’avais sélectionné.

Au cours du repas, assez arrosé d’ailleurs, elle me dit qu’elle appréciait beaucoup cette soirée et reprit ses questions quant à la suite des événements. D’un ton enjoué, je lui annonçais que nous allions nous rendre dans un club échangiste de la rive droite dont j’avais trouvé l’adresse sur internet. Elle me refroidit rapidement me disant tout net qu’il n’était pas question qu’elle aille dans ce club. L’alcool n’avait pas fait suffisamment effet… un peu déçu, je souris et lui dis que c’était une plaisanterie et que nous allions aller dans une boîte tout à fait conventionnelle du centre ville. Je commençais à me dire que décidément je n’arriverais jamais à assouvir mes fantasmes…

La boîte était bondée en ce samedi soir, je connaissais heureusement le patron qui nous libera une table près du bar. L’atmosphère était étouffante, l’ambiance très sympa, et nous avons dansé un bon moment, revenant de temps à autre nous désaltérer à notre table. A côté de nous, assis sur des tabourets de bar, un couple discutait vivement. La femme, une jolie brune aux cheveux courts, à la poitrine généreuse et aux fesses rebondies, semblait reprocher à son compagnon ses vues un peu trop gourmandes sur une fille avec qui effectivement je l’avais vu danser et qui ne semblait pas avoir froid aux yeux (ni autre part d’ailleurs). Je m’en voulais d’être aussi curieux, mais que voulez vous on ne se refait pas.

L’homme se leva et retourna au milieu de la piste près de la fille qui avait déclenché la colère de sa femme. A ce moment, ma femme revint s’asseoir et me demanda discrètement ce qui se passait. Je lui racontais la scène et elle me dit qu’elle aurait eu la même réaction qu’elle. Sur ce, elle se leva, se dirigea vers la jeune femme et lui glissa quelque chose à l’oreille. La femme la suivi, et elles prirent la direction des toilettes. J’étais un peu surpris, ma femme n’était pas du genre à se mêler des affaires des autres. Quelques instants plus tard elles réapparurent, la jeune femme avait séché ses larmes, retouché son maquillage, et je les vis passer devant moi, ma femme me jetant un regard complice, et se diriger vers la piste.

Elles se mirent à danser, la femme n’ayant pas le moindre regard vers son mari qui collait de plus en plus sa conquête. Je voyais les deux femmes échanger des sourires, se glissant des paroles à l’oreille et éclatant de rire. Je commandais à boire pour ma femme et moi et, jetant un coup d’œil à la table du couple, commandais un whisky coca pour la nouvelle amie de ma femme.

Quelques instants après, je vis l’homme quitter la boîte en compagnie de la jeune femme qui avait provoqué les foudres de sa femme. Celle ci semblait vraiment s’éclater en compagnie de ma femme et ne s’était même pas aperçue du départ de son mari. Les deux femmes à bout de souffle, virent s’asseoir. Ma femme fit les présentations et Florence, c’était son prénom, me remercia chaleureusement de lui avoir commandé un verre. Ma femme, qui commençait à être un peu éméchée (l’alcool et la chaleur aidant), me dit passer une soirée formidable.

La lumière se tamisa alors que commençait une série de slows. Alors que j’allais proposer à ma femme d’aller danser, elle se leva d’un bond, oubliant sa fatigue, et entraina Florence sur la piste. J’étais éberlué. Les deux femmes s’enlacèrent, mimant avec excès un couple. Florence avait passé ses bras autour du cou de ma femme qui avait plaqué ses mains sur les fesses de Florence, leurs poitrines s’écrasaient l’une sur l’autre. Elles se déhanchaient outrageusement, riant aux éclats. Au deuxième slow, les choses prirent une toute autre tournure, les mouvements se firent plus lascifs, les mains plus caressantes et les rires se sont mués en chuchotements.

Je me régalais de ce spectacle, et je dois reconnaitre que je sentais monter en moi un début d’érection qui se traduisit rapidement par une bosse au niveau de ma braguette. Florence et ma femme étaient tendrement enlacées, la tête posée dans le cou de l’autre, Florence jouait avec une mèche de cheveux de ma femme alors que celle-ci caressait le dos de Florence, ses mains s’aventurant même sur ses fesses. Alors qu’elles échangeaient quelques mots, leurs lèvres se frôlèrent, puis naturellement se soudèrent en un furtif mais puissant baisé.

La musique se terminait et ma femme revint vers notre banquette, me tendant la main de Florence, elle prétexta une fatigue soudaine et me jeta dans les bras de sa belle amie qui ne se fit pas prier. Nous regagnons le centre de la piste, Florence comme elle l’avait fait avec ma femme, enlaça ses bras autour de mon cou, je posais sagement mes mains sur ses hanches. Je sentais la respiration calme de Florence dans mon cou, dans un souffle, elle me murmura de faire descendre mes mains. Joignant le geste à la parole, elle avança son bassin, venant le coller au mien. Sa poitrine s’écrasait contre mon torse, mes mains prirent place sur ses deux fesses charnues, plaquant son ventre contre la bosse que je ne pouvais plus dissimuler. Un léger gémissement me fit comprendre que mon érection n’était effectivement pas passée inaperçue. Je jetais un regard à ma femme qui, installée dans la banquette, nous observait avec un sourire amusé.

Je tentais de questionner notre inconnue sur l’incident avec son ami, mais elle me fit rapidement comprendre qu’elle ne désirait plus en parler et que, grâce à ma femme, elle avait décidé de s’amuser ce soir. Je la félicitais de sa décision et lui avouais que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu ma femme s’amuser autant et que c’était grâce à elle.

Tout en discutant, imperceptiblement, son bassin ondulait contre ma verge, la maintenant dans un état d’excitation qui lui donnait des proportions convenables. Mes mains, machinalement caressaient ses fesses, j’eus peur un instant que ma femme ne le prenne mal, mais au contraire, son regard appuyé semblait m’encourager.

« Ta femme est vraiment charmante », me souffla t elle. « Je crois qu’elle t’apprécie beaucoup aussi ».

Florence était littéralement collée à moi, son corps épousait le mien, ses lèvres déposaient dans mon cou de délicats baisers qui me mettaient dans un état … Je commençais vraiment a m’inquiéter de la réaction de ma femme.

La chanson de terminait et le DJ lançait une musique plus entrainante, Florence et moi avons rejoint ma femme sur la banquette, nous installant de part et d’autre d’elle. Elle nous dit que nous formions un joli couple sur la piste et qu’elle était presque jalouse, mais en disant cela, elle avait posé une main sur la cuisse de Florence et l’autre sur la mienne. « Je suis crevée, on rentre? » demanda t elle en posant sa tête sur l’épaule de Florence, « tu viens? » lui dit elle. Je sentais ma respiration s’accélérer dans l’attente de la réponse de Florence. Elle nous dévisagea longuement tour à tour, puis en se levant, déposa un baiser sur nos lèvres avant de murmurer un « oui » des plus sensuels.

Nous avons récupéré nos affaires au vestiaire et sommes sortis, bras dessus, bras dessous, pour regagner notre voiture. Ma femme a laissé Florence monter devant à mes côtés et s’est installée sur la banquette arrière. Dans le rétroviseur je jetais un regard à ma femme, elle souriait. Florence avait retiré ses chaussures, mon regard, autant que me le permettait la conduite, se posait sur ses pieds aux ongles vernis d’un rouge vif, gainés du nylon de ses bas. Cette vision m’excitait beaucoup, et je sentais se reformer entre mes jambes une bosse. Florence massait délicatement ses pieds endoloris par ses escarpins aux talons effilés qui gisaient sur le plancher. Elle replia sa jambe droite, la posant sur son genou, afin d’être plus à l’aise, ce qui eut pour effet secondaire de relever sa jupe, découvrant la lisière de ses bas maintenus par les empiècements de dentelle d’un porte-jarretelles. A cette vue, je faillis éjaculer, et il fallut que je me concentre sur la conduite pour résister. Lorsque je tournais à nouveau le visage vers elle, Florence massait soigneusement son mollet. Elle s’était tournée légèrement vers moi, et mon regard fut immédiatement attiré vers son entrejambe cherchant à deviner ce qui s’y cachait. Son regard accrocha le mien, et elle me sourit.

Derrière, ma femme somnolait. Nous traversions un petit bourg et je dus me concentrer sur la conduite. Alors que je rétrogradais à l’entrée d’un virage, je sentis sur ma main posée sur le levier de vitesse, le contact doux et électrique du pied de Florence. Ses orteils puis la paume de son pied caressaient le dos de ma main que je ne pouvais détacher du levier. Elle réussit à glisser son pied entre le pommeau et ma main. Je caressais doucement ses orteils, les massant, les faisant rouler entre mes doigts. J’avais ralenti l’allure de ma voiture, craignant de trop me laisser distraire. Avec douceur, Florence changea de position, calant ses épaules contre la portière, elle put étendre sa jambe et son pied vint se poser sur mes genoux avant de remonter lentement vers le haut de mes cuisses. Elle massait maintenant mon sexe avec son pied au travers de mon pantalon. Son autre pied s’était posé sur le tableau de bord, écartant de ce fait largement ses cuisses. J’avais à présent une vue superbe de son entrejambe, moulée dans une culotte ou un string, je ne le savais pas encore, de dentelle noire fine. Ses lèvres que je devinais épaisses, étaient moulées par la dentelle. Ses orteils jouaient avec la boucle de ma ceinture, m’incitant à leur venir en aide.

Soudain, je sentis derrière moi la présence de ma femme dont le souffle effleurait mon cou. Ses mains se posèrent sur ma poitrine, caressant mon torse. Florence avait fermé les yeux comme pour mieux savourer les caresses qu’elle me procurait, et n’avait donc pas vu ma femme, son pied continuait à essayer de se frayer un passage autour de ma braguette. Les mains de ma femme descendirent lentement jusqu’à ma ceinture et firent sauter les crans, puis firent glisser la fermeture éclair. Se penchant en avant, elle posa ses lèvres sur les miennes. Je lui rendis son baiser tout en engageant la voiture dans un petit chemin. La voiture s’immobilisa au moment où ma femme glissait sa main à l’intérieur de mon caleçon. Le contact glacial de ses doigts fit perdre de la vigueur à mon sexe, mais les savantes caresses de ma femme eurent tôt fait de rétablir mon érection.

De son côté, Florence, les yeux toujours clos, avait glissé un doigt sous l’élastique de son string et caressait ses lèvres que je devinais luisantes à la lueur réverbérée des phares. Mon sexe dégagé et bien dressé, ma femme prit délicatement le pied de Florence et le plaça au contact de celui-ci lui imprimant un léger mouvement que Florence poursuivit, ravie de ce contact qu’elle recherchait. Son autre pied vint le rejoindre et, enserrant mon sexe, Florence commença à me masturber en un délicieux mouvement de va-et-vient. Me voyant en de bonnes mains (enfin c’est une expression), ma femme changea de place et vint alors se placer derrière Florence. Elle entreprit de déboutonner le chemisier de Florence qui, à ce contact ouvrit les yeux, à peine surprise. Tout en continuant à me prodiguer ses caresses avec ses pieds, elle agrippa les cheveux de ma femme, l’attirant contre elle, et prit ses lèvres à pleine bouche.

Ma femme avait fini de déboutonner le chemisier de Florence et, d’un geste précis et plein de délicatesse, l’aida à le retirer, libérant sa poitrine opulente, engoncée dans un ravissant soutien-gorge assorti à sa culotte. Leur baiser se prolongeait, leurs langues mêlées, sortaient de leurs bouches, comme pour mieux y retourner et savourer la salive de l’autre. Ma femme s’attaquait maintenant au soutien-gorge de Florence qui ne résista pas longtemps à ses doigts experts. Pour ma part, j’avais la main gauche posée sur les pieds de Florence, les unissant et guidant ses caresses. Ma main droite, se frayant un chemin entre les deux sièges, se faufila sous la robe de ma femme, caressant ses cuisses avant de remonter vers ses fesses. A ma grande (mais agréable) surprise, elles étaient nues, ma coquine de femme avait du ôter sa culotte lorsque les deux femmes s’étaient rendues aux toilettes dans la boîte. Je les flattais, me régalant du contact doux de sa peau soyeuse, mes doigts frôlant par instants la dentelle de son porte-jarretelles.

Florence avait maintenant ses deux mains entre ses cuisses, l’une écartant ses lèvres, l’autre coulissant entre elles. Elle émettait de petits gémissements et je sentais aux mouvements saccadés de ses orteils sur mon membre le plaisir l’envahir. Ma femme avait libéré les deux globes de Florence aux aréoles larges et brunes et jouait avec, les malaxant avec douceur avant de torturer délicatement les bouts turgescents qui se tendaient sous les caresses. Alors que mes doigts avaient trouvé l’entrée de la chatte de ma femme et s’y inséraient dans un bruit de succion qui trahissait son état d’émoi, ceux de Florence, trempés de ses sécrétions, après avoir humidifié ses tétons, avaient rejoint la bouche de ma femme qui les léchait consciencieusement.

Florence ne résista pas longtemps aux plaisirs qui la submergeaient, ses doigts fichés dans son con s’activaient avec frénésie, ma femme avait pris entre ses lèvres un téton de Florence et le mordillait avec application, sa main gauche avait rejoint les orteils de Florence sur mon sexe et me branlait rapidement, la droite appuyait sur mes doigts, me forçant à aller plus profondément en elle. Florence fut secouée de spasmes violents, lui arrachant de petits cris aigus. Moi même je jouis en de longs jets saccadés sous les caresses des deux femmes, mon sperme se répandant sur les pieds de Florence, l’aspect crémeux contrastant avec le noir des bas. Ma femme prit un malin plaisir à étaler une partie du sperme sur les orteils de Florence, lui arrachant de nouveaux gémissements de plaisir étouffés. Elle préleva le reste de sperme qui coulait sur le nylon des bas et le déposa sur les seins de Florence, puis, après l’avoir soigneusement étalé, plaçant une main derrière ma tête, m’invita à partager avec elle le nettoyage de la poitrine charnue. Nos langues se mêlèrent autour des pointes durcies, lapant le mélange de salive et de sperme tiède.

Ma femme s’affala sur la banquette à l’arrière de la voiture. Florence se redressa sur son siège. Elle prit ma tête à deux mains et me donna un baiser langoureux, sa langue fouillant jusque dans les moindres recoins, avant de se faufiler entre les sièges et de rejoindre ma femme pour lui administrer un baiser non moins fougueux. J’effectuais une marche arrière et repris la route principale. J’entendais les deux femmes glousser à l’arrière.

Ma femme se pencha vers moi et me dit quelques mots à l’oreille. Je souris et, au carrefour suivant, fis demi-tour pour regagner le centre ville.

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Une soirée sympathique par Mirabo

  1. Juge dit :

    La langue qui se faufile entre les sièges ????

  2. Viviane dit :

    Joli texte qui ne m’a pas laissé indifférente

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *