Une belle rencontre 6.- Formation continue… par Mido

Une belle rencontre
6.- Formation continue…
par Mido


y avait maintenant trois mois que Gaby et moi vivions ensemble. Mais il nous semblait que c’était hier. L’amour était toujours aussi fort qu’au premier jour. Même si de profonds changements s’étaient opérés. Notamment pour moi. Comme l’avait dit le médecin lors de ma dernière visite, mes seins avaient atteint leur plénitude et les dosages hormonaux montraient la prépondérance féminine dans mon corps. Ce qui ne manquait pas de rendre Gaby encore plus amoureux. Il supportait sa situation androgyne, mais regrettait amèrement les transformations que ses parents lui avaient fait subir. Je lui remontais le moral en lui montrant que nous ne nous serions jamais rencontrés autrement. Mari et mère poule pour moi, il prenait le soin de choisir mes tenues, il me coiffait, il me maquillait afin que je sois toujours la plus belle. Il tenait absolument à ce que je sois la plus désirable et que tous les hommes se retournent sur mon passage.

Il restait ferme sur le contrat que nous avions passé et m’interdisait tout port du pantalon ou autre attribut purement masculin, short, bermuda ou autre, même si certains couturiers en avaient fait une adaptation féminine.

– Ce n’est pas pour toi, tu es belle, montre-le ! Tes jambes sont divines, surtout montre-les !

L’apparition de ma poitrine avait été divine pour lui. Là aussi, il voulait que je mette mes seins en avant. Pour cela, il s’efforçait de choisir des tenues de soirée aussi transparentes que possible.
Il avait dû acheter des soutiens-gorge rien que pour moi, n’ayant pas la même taille. Il tournait à 80 B quand je montais à 90 C. Mais mes seins en forme de pomme surtout le rendaient fou. Chaque fois qu’il en avait la possibilité, il les embrassait amoureusement. Enfin, les perruques ne servaient plus qu’à parfaire l’habillage, en soirée. Mes cheveux, blonds avec des mèches châtain, tombaient largement sur les épaules et permettaient toutes les coiffures les plus affriolantes. Pour l’heure, il avait opté pour des cheveux frisés afro.

Il Côté éducation sexuelle, les leçons continuaient à un bon rythme. Toutes les « filles » du cabaret collaboraient, m’apportant leurs connaissances. Elles voulaient aussi faire l’amour avec moi, ma réputation s’était en effet bien établie. Le couple qui m’avait dragué le premier soir avait bien aidé à établir cette réputation. Ils étaient revenus chaque semaine pour profiter de mon ardeur amoureuse. Et si je n’étais pas là, ils revenaient le lendemain. À maintes reprises, ils avaient demandé que je vienne passer un week-end avec eux, à leur domicile ou dans leur résidence secondaire. Mais je n’avais pas encore jugé utile d’accepter, malgré le cadeau qu’ils promettaient pour cette prestation.
Gaby me laissait faire le final « danse » deux soirs par semaine, mais pas plus. Tous les huit jours, Joao me donnait un nouvel aperçu de ses connaissances. Je n’aurais jamais imaginé qu’il puisse être si érudit… En général, je mettais en application dès le soir même ses trucs et je voyais les partenaires atteindre une jouissance insoupçonnée.

Grâce à lui et à toutes les filles, j’étais devenue une véritable « salope », comme les garçons disent en général des filles qui les ont fait bien jouir. Entre mes mains, nul ne pouvait rester insensible. Certes, ma langue avait fait sa réputation chez les amateurs de sucettes, mais mon cul en faisait fantasmer plus d’un, notamment pour les contractions abdominales que je parvenais toujours à provoquer. Je gardais pourtant le meilleur pour Gaby. Il était mon homme, mon initiateur, l’homme qui avait provoqué ma seconde naissance.

À ce sujet, j’étais devenue officiellement Clara da Cruz, danseuse brésilienne. Je ne sais trop comment, Gaby était parvenu à obtenir des papiers officiels, passeport brésilien, permis de travail français, visa de séjour illimité, permis de conduire, etc… J’imaginais sans mal que son argent avait circonvenu quelques fonctionnaires en mal de pot-de-vin. Il me dit qu’il ne fallait pas chercher, l’essentiel étant que désormais je pouvais circuler sans risque et même sortir du territoire français et y revenir. Il me dit d’ailleurs que nous irions assez vite visiter Belem afin que je voie où il avait passé son enfance. Il ne parlait pas de Rio où s’était produite sa mue forcée. Mais je me doutais qu’on ne manquerait pas d’y passer. Sur le plan professionnel, Gaby passait de plus en plus la main à Joao, lui laissant la gestion de la salle, du spectacle et du restaurant. Gaby ne gardait pour lui que les embauches de « danseuses » et la chorégraphie des spectacles. Mais cela ne l’accaparait pas trop car la revue avait un tel succès qu’il ne voulait pas faire de bouleversements. Il se contentait donc d’introduire de nouveaux danseurs et de nouveaux morceaux de danse. L’esprit familial régnant dans le cabaret permettait que tout se passe bien. Il n’avait pas encore voulu abandonner totalement son poste pour le vérifier mais, à certaines confessions sur l’oreiller, je me doutais que cela ne saurait tarder.

De fait, la veille au soir, j’avais surpris une conversation avec Joao dans laquelle il lui disait que nous allions nous absenter pour le week-end et qu’il ne fallait pas nous attendre avant le lundi, voire le mardi. Je retournais dans les coulisses avant qu’il ne me voie les espionner. Gaby ne tarda pas à arriver. Il me fit seulement signe de le rejoindre. Arrivés dans son bureau, il me dit que nous rentrions à l’appartement, sans autre explication. Il était si tôt dans la soirée que j’allais poser une question. Il me mit un doigt sur les lèvres pour me signifier de me taire.

Ce n’est qu’une fois rentrés qu’il m’annonça que nous allions passer le week-end à la mer.

– C’est pour cela que j’ai voulu rentrer de bonne heure afin que nous ne partions pas trop tard demain matin. Tu peux te coucher, je vais faire les valises…

De fait, il s’attaqua de suite à remplir deux grandes valises. Je compris que l’une m’était plus particulièrement destinée. Et vu les volumes, je compris aussi que nous partions en voiture. Le train était peu envisageable avec de tels bagages…

En attendant qu’il ait fini, j’allais lui préparer un whisky et me servais un gin tonic. Il me disputa tendrement en me voyant revenir avec les deux verres.

– Et demain, tu vas être fatiguée…

Je lui répondis que je ne le serais pas plus que lui et que je l’attendais comme toute femme doit attendre son époux. Il trinqua à ma santé et reprit le chargement des valises. Avec les petites robes et jupes qu’il choisissait pour moi, je fus certain que bien des marins feraient une crise cardiaque à ma seule vue.

Je le laissais finir tranquillement et allais me déshabiller, puis me mis au lit. Il me rejoignit un bon quart d’heure après. Pour passer le temps et l’emmerder, j’avais mis un gode dans mon cul et regardais un film X sur la télé de la chambre. Il rit, retira le gode et éteignit télé et lumière. Une fois dans le noir, il me prit dans ses bras et me dit qu’il fallait dormir si on voulait faire un bon voyage le lendemain. Pour toute réponse, je me laissais glisser sous les draps et saisis sa pine à pleine bouche. Il rit, tenta de m’écarter puis finalement se laissa faire sans retenue. Je n’eus pas à m’employer longtemps pour que la jouissance arrive. J’avalais sa semence jusqu’à la dernière goutte. Cela avait été très rapide, mais l’essentiel était là. Je l’avais rendu heureux. Nous nous endormîmes sagement, l’un contre l’autre.

*
* *
Gaby est le premier réveillé. Il dépose un baiser sur mes lèvres et m’invite à me montrer sage, pour une fois, car il faut partir. De fait, il sort en quatrième vitesse du lit, ne me laissant aucun espoir de l’attraper. Le petit-déjeuner est tout aussi vite avalé. Pour faire le voyage, Gaby m’a sorti un débardeur noir en soie aux fines bretelles, une minijupe en jean et des sandales ouvertes avec lanières en jean aussi. Au moment de m’habiller, je cherche le soutien-gorge. Gaby m’assure alors que je n’en ai pas besoin.

– C’est l’été, il fait assez chaud comme cela.

Je n’ose lui dire que cela risque de provoquer une révolution sur notre passage, tant ma poitrine est avantageusement moulée par le tissu un rien transparent. Mais bon, c’est son choix, je n’ai pas à le discuter. Vu les circonstances et la taille de jupe, je préfère ressortir un de mes étuis péniens afin d’éviter tout « débordement ». Gaby, pour sa part, a choisi un bermuda en toile avec un débardeur blanc sensiblement aussi impudique que le mien. Il a pris des tennis aux pieds. Marquant par là notre « différence ».

Moins d’une heure après notre réveil, nous descendons au garage sous l’immeuble. Nouvelle surprise : Gaby s’est offert une nouvelle voiture. À côté de sa petite « Cooper » trône un superbe 4×4 BMW.

– Il est pour toi ma chérie, avoue-t-il. Maintenant que tu as récupéré un permis, tu pourras ainsi sortir et te promener quand tu le désireras…

Je ne peux que me précipiter pour lui faire un gros baiser de remerciements. Je lui laisse cependant le soin de prendre le volant pour cette sortie de Paris. D’autant que j’ignore la destination qu’il veut nous faire prendre. Mais je ne tarde pas à le savoir. Gaby veut que nous passions le week-end à La Baule. Un frisson me parcourt le dos. Mes parents ont une villa là-bas et avec le bol qui me caractérise, il y a fort à parier qu’on va les rencontrer, même si la station affiche complet en été. Gaby m’avoue avoir retenu une suite dans un des palaces du remblai dont elle connaît le directeur venu souvent au cabaret. Je lui confie mes inquiétudes concernant mes parents. Il se veut rassurant en disant que nous n’aurons certainement pas le même rythme de vie qu’eux et que nous ne sortirons que peu de l’hôtel. Je lui fais confiance et préfère admirer le paysage qui défile sous nos yeux. C’est la première fois que je m’éloigne de Paris ainsi habillé en femme. Je me plais dans les vêtements revêtus pour faire la route. Ils sont simples et agréables. Le contact de la soie électrise le bout de mes seins qui dardent fièrement à ce doux contact. Je me demande d’ailleurs pourquoi certains tissus sont réservés aux femmes alors que leur contact est un enchantement pour tous. Dans le miroir de courtoisie, j’admire le léger maquillage que Gaby m’a fait ce matin. Il met merveilleusement en valeur mes yeux et mes lèvres, sans être trop chargé. Gaby est sur la même longueur d’onde que moi. Sa main droite se pose sur ma cuisse pendant qu’il avoue me trouver très belle. Ses doigts glissent sur ma peau et ses ongles vernis me donnent un doux frisson en arrivant à la limite de mon string. Il est vrai que, ce matin, nous n’avons pas eu notre «ration» habituelle et cela me manque. Gaby doit penser la même chose car il sourit tout en continuant sa caresse. Je l’invite à regarder la route et à se calmer, lui disant qu’on aura le temps de se rattraper pendant le week-end.

En ce vendredi matin, il n’y a pas grosse circulation sur l’autoroute, hormis des poids lourds qui achèvent leur semaine. Les embouteillages sont programmés pour l’après-midi. La voiture est rapide et nous arrivons aux environs de 13 heures à l’hôtel. Gaby laisse les clés au voiturier et m’emmène illico vers la réception. Le temps que la carte magnétique de la chambre soit imprimée, le directeur arrive. Il salue courtoisement Gaby et me fait presque le baisemain. Je ne manque pas d’être épaté. Il nous souhaite un bon séjour et explique à Gaby les possibilités offertes par la carte magnétique : sauna, tennis, table au restaurant de la plage, grande salle de restaurant de l’hôtel, piscine privée, salons de massage sont à disposition sans réserve. Et grâce à elle, toutes les dépenses effectuées seront imputées sur la facture de la chambre. Gaby sourit et m’invite à suivre le groom qui nous ouvre le chemin. Il faut moins de trois minutes pour que nous atteignions la suite au quatrième étage. Elle offre une splendide vue sur la baie de La Baule. Il y a déjà un monde fou sur la plage. Nous faisons le tour des lieux en attendant que nos valises soient montées. Elles ne tardent pas à arriver. Le service est de qualité.

Pourboires donnés, personnel parti, nous nous retrouvons enfin seuls. Gaby me demande si je souhaite aller au restaurant déjeuner. Je ne réponds pas et commence à me jeter dans ses bras. Dans un sourire, il avoue comprendre et annonce qu’il va faire monter un brunch dans la chambre. Pendant qu’il est au téléphone, je m’esbigne dans la salle de bains pour me rafraîchir un peu le visage et les dessous-de-bras. Je suis bientôt seulement vêtue de mon string blanc en dentelle. En attendant la livraison de notre brunch, je passe un des peignoirs de bain. Gaby part d’un grand rire en me voyant revenir ainsi accoutrée. Je m’assois dans le fauteuil en face de la porte et entrebâille le peignoir afin qu’il laisse paraître une large partie de mes cuisses et mes seins. J’ai envie de troubler le garçon d’étage quand il arrivera avec son chariot. Ce qu’il fait assez vite. Mais classe, le mec évite de regarder dans ma direction ou le fait comme s’il ne voyait rien. Une fois parti, Gaby me demande si je veux d’abord manger… Je pioche un morceau sur le chariot, l’avale et ouvre la braguette de son bermuda dans le même mouvement. Il est surpris et me prend dans ses bras. Une à une, je fais tomber ses pièces d’habillement sur la descente de lit. Nus enfin tous les deux, nous nous laissons tomber sur le lit. Je m’allonge sur son ventre et l’embrasse fougueusement. Mes lèvres font des allers-retours entre sa bouche et les pointes de ses seins que je titille avec mes dents. Elles réagissent aussitôt en se raidissant. Ses mains investigatrices ont atteint mes fesses qu’elles écartent avec ménagement afin de pouvoir pénétrer un doigt dans mon anus. Je frémis et l’embrasse encore plus goulûment. Mes seins fièrement dressés contre les siens remontent bientôt vers sa bouche à laquelle je les offre sans retenue. Il suce mes tétons, presse les mamelons et commence à bander. La chaleur estivale fait perler quelques gouttes de sueur sur son front. Je les lèche avant de me laisser glisser sur son bas-ventre. Sa queue turgescente est offerte à ma bouche. Je la saisis de mes doigts et la fais glisser lentement sur ma langue pleine de salive. Elle est bientôt trempée et mousseuse. Je me redresse alors et m’assois dessus, la faisant pénétrer entièrement dans mon cul. Ma jouissance est instantanée. Pour éviter de crier, j’embrasse Gaby à pleine bouche. Sans respirer. Il imprime alors un petit mouvement à son bassin comme s’il voulait guider sa queue vers mon point G. Je ne le laisse pas faire et commence mes contractions abdominales. Malaxé, trituré, son sexe bouge en moi comme un serpent qui ondule. Et puis, il finit par ne plus pouvoir se retenir et je sens son sperme qui se répand en un grand jet puissant et gluant, lessivant ma paroi anale sur son passage. Je tente de le retenir un maximum en moi, espérant une remontée de puissance, mais il me dit alors avoir faim et préférer remettre ça à plus tard…

Heureusement que Gaby a commandé un chariot froid, car la séance amoureuse a duré plus d’une heure. Nous mangeons en vitesse. Puis allons prendre une douche ensemble. Gaby, qui pense à tout, a amené dans sa trousse de toilette la « douchette à cul » qu’il raccorde au flexible de la douche. Je peux ainsi me nettoyer profondément afin d’être prête pour le moment où mon homme le désirera. Mais il veut avant tout que nous allions nous promener sur le remblai. Pour cela, il me sort une superbe robe courte, blanche avec les bretelles qui se croisent autour du cou et forment un arrondi sur les seins. Le dos est nu jusqu’aux reins et la robe ne cache guère mon intimité. Il ne faudra surtout pas que je me baisse ou m’asseye les jambes écartées. Heureusement que j’ai apporté l’étui pénien recouvert d’un « vagin ». J’y cale le string afin que cela semble encore plus naturel. Gaby crêpe un peu mes cheveux ondulés afin qu’ils gonflent bien au vent qui ne va pas manquer de souffler sur le remblai. Pour elle-même, elle choisit une minijupe orange et un tee-shirt brodé du plus bel effet. On va se retourner sur nous !

Un certain silence s’installe dans le hall de l’hôtel quand nous y arrivons. Les femmes ont continué à papoter, mais les maris se sont tus. Preuve que nous ne les laissons pas indifférents. Sur le perron de l’hôtel, j’aperçois, de l’autre côté de la rue, deux paparazzi qui mitraillent tout ce qui sort de l’hôtel. Ils devraient avoir un certain mal à nous identifier. Mais ce n’est pas grave. Nous effectuons une petite marche le long du remblai. Je suis sur un nuage. Tout le monde semble nous prendre pour deux vedettes de cinéma en bordée. Les regards des passants sont tous tournés dans notre direction. Et puis une brusque bouffée de chaleur me monte au front. Je viens d’apercevoir ma mère et mes deux sœurs qui viennent droit sur nous. Je m’accroche au bras de Gaby afin de ne pas tomber… Il comprend que quelque chose ne va pas. Je lui souffle que mon appréhension se concrétise et il comprend. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou et de fuir dans la direction opposée. Mais Gaby me retient fermement. Il reprend sa langue natale pour m’aider à me calmer. Depuis que nous sommes ensemble, j’ai commencé à l’apprendre et lui réponds sur le même ton, tout en continuant d’avancer. Ma mère me regarde avec insistance me semble-t-il, mais mes sœurs la décident à descendre sur la plage. Je suis sauvé. À l’instant où nous arrivons à sa hauteur, elle se retourne une dernière fois, nous entend parler dans un langage qu’elle ne comprend pas et, finalement, semble se désintéresser de nous. Sauvée ! Je crierais presque de joie. Gaby préfère me faire retourner sur nos pas jusqu’au bar que l’hôtel possède sur la plage. Je commande un whisky pour me remettre de ces émotions. Mais je reste un peu inquiet car j’aperçois de loin mes sœurs assises sur le sable, sans voir où ma mère est passée. Finalement, je la vois marchant au bord de l’eau. Je sors des lunettes noires de mon sac de plage et me laisse aller sur ma chaise. Gaby me rassure en tapotant mes mains entre les siennes. Nous nous dépêchons de boire notre verre et regagnons l’abri de l’hôtel. Il me faut souffler un peu…

Le répit n’est que de courte durée. À peine dans le hall, nous tombons nez à nez avec le couple de Neuilly, amoureux de mes prestations. Ils sont avec des amis, mais viennent aussitôt vers moi. Madame est la première à me faire la bise. Monsieur la suit. Reste à faire les présentations.

– Clara, l’amie dont je vous ai tant parlé…

Voilà qui est simple et direct. Leurs amis sont aussi de Neuilly. Et puent tout autant le fric. En retour, je leur présente « Gaby, mon amie ». En insistant bien sur amie. Ils semblent déçus quand je leur dis que nous ne sommes venues que pour le week-end. Qu’espéraient-ils d’autre ? En attendant, ils insistent pour nous inviter à dîner le soir même. Ni Gaby, ni moi ne trouvons d’excuse pour éviter cette corvée. Et je commence à imaginer la fin de soirée… Elle risque d’être moins intime que ce que j’espérais ! Comme ils viennent d’arriver, le groom leur propose de les mener à leurs chambres, ce qui nous laisse un répit.

– On se retrouve à 20 heures au bar !

Il nous reste quelque trois heures pour nous casser une jambe, trouver une autre emmerde ou accepter le sort… Gaby propose que nous allions faire un tour à la piscine en passant par la chambre pour prendre nos maillots. Gaby a apporté des bikinis frôlant l’outrage aux bonnes mœurs. Nous nous enserrons la taille avec deux minces paréos et descendons ainsi au bord de la piscine, pour deux heures de bronzage quasi intégral. J’ôte en effet mon soutien-gorge dès que je suis assise sur un transat au bord de l’eau. Je ne sens nullement gênée, toutes les autres femmes étant dans la même tenue. Bien évidemment, nous ne pouvons éviter les regards de ces messieurs en quête d’une bonne fortune. Mais là, ils font fausse route. Nous avons déjà les Parisiens sur le dos, pas question de nous en coller d’autres. Il doit pourtant y avoir quelques bonnes affaires dans le quartier, l’hôtel n’étant pas à la portée du premier venu.

En attendant, ce bain de soleil a un effet réparateur. Je m’endors quelque peu sur le transat…

Mido
(à suivre…)

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4 réponses à Une belle rencontre 6.- Formation continue… par Mido

  1. Bertrane_TV dit :

    L’illustration m’a fait bander

  2. Rimin dit :

    Ou peut-on trouver à Paris des transsexuelle comme sur la photo ?

  3. amidou dit :

    Pas mal et bien illustré

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