L’inconnue
par Dany C
Marie me demande fréquemment de lui faire un cunnilingus seulement, caresse qu’elle fait durer pour bien en profiter et s’assurer une jouissance qui finalement la comble. Et à d’autres occasions, c’est elle qui se montre toujours prête à satisfaire mon désir du moment.
Cette disposition mutuelle à combler l’autre en lui apportant le plaisir qu’il désire ne semble pas se retrouver au sein de tous les couples. Preuve en est qu’un jour, après des ébats qui nous avaient comblés tous les deux, Marie me demande :
– « Jusqu’où irais-tu pour me faire plaisir ? ».
Je la regarde tendrement et lui dit
– « Tu sais très bien que j’irai jusque-là où toi tu voudrais que j’aille, pour autant que je reste entier ! ».
Elle me sourit aussi et m’embrasse.
– « Je voudrais offrir à une amie qui m’est très chère quelque chose qui lui manque énormément et que je sais que toi tu peux lui apporter…Tu le ferais pour moi ? ».
Je la regarde en souriant et elle continue :
– « C’est une amie plus âgée…Elle a des rêves de domination…Elle a fort envie qu’un homme lui donne du plaisir avec sa bouche, mais son partenaire lui refuse toujours cette caresse…Alors quand moi je lui dis que je peux avoir cette caresse chaque fois que j’en ai envie !…Juste une fois, tu veux bien ? ».
Je lui souris encore et l’embrasse.
– « Je n’en mourrai vraiment pas…mais tu n’as pas peur que je prenne goût à lui faire cela ? » lui dis-je.
– « Hé, attends les détails mon chou. Je ne te dirai pas son nom, tu auras les yeux bandés et silence obligé, ok ? ».
– « Et toi tu regardes ?! » lui dis-je en riant.
– « Non, tu seras seul avec elle. Et je vous fais confiance pour ne pas parler et ne pas enlever le bandeau. Je me trompe ? ».
– « Non, mon cœur, tu sais bien que pour te faire plaisir je veux bien être pour une fois un objet sexuel bien obéissant ! ».
Et donc peu de temps après, Marie m’annonça que le jour était venu de faire cette petite faveur à son amie. Nous allons dans notre chambre. Je me déshabille mais garde mon slip, m’allonge sur mon dos sur le lit. Marie glisse une serviette sous ma tête et elle me met un bandeau sur les yeux. Lorsqu’elle a bien attaché le bandeau elle me susurre un « Je t’aime » passionné et m’embrasse longuement. Je l’entends quitter la pièce et fermer la porte. J’entends des bruits lointains de portes et de pas dans l’appartement, puis des pas s’approchent de notre chambre. La porte s’ouvre et quelqu’un entre. La personne s’approche du lit. Je devine qu’elle me regarde. Mais si moi je ne peux pas la reconnaître, rien ne dit qu’elle ne me connaît pas, me dis-je. Marie aurait-elle fait cela ? Je lui demanderai !
Pendant ce temps je perçois des bruits de vêtements qu’on retire. On s’approche de moi. Une main doucement effleure la mienne, remonte le long de mon bras, passe sur mon épaule, frôle ma bouche et caresse ma joue gauche. Puis le matelas du lit s’enfonce de part et d’autre de ma tête. J’éprouve une sensation d’encerclement autour de ma tête et je perçois une senteur corporelle qui s’approche de mon visage. J’avance mes lèvres pour embrasser ce qui vient à leur rencontre. Je perçois des poils et des bourrelets de chair un peu humides. Je lèche : le goût est agréable, comme la senteur. Les replis de peau sont profonds. Ma langue fouille, doucement d’abord, puis de plus en plus profond, de plus en plus fort, de plus en plus vite. La masse de chairs s’agite au-dessus de moi et j’entends les halètements accompagnant le plaisir. D’un coup du liquide envahit ma bouche et coule sur mes joues. Au goût je l’identifie comme de l’urine. Au-dessus de moi j’entends un gémissement de plaisir. Elle est certainement venue avec sa vessie bien remplie afin d’amplifier son excitation et ses sensations de plaisir ! J’avale rapidement et reprend les caresses avec ma langue.
Dans mon slip j’ai conscience que mon sexe est enflé. Encore de l’urine et des gémissements de jouissance. La femme s’agite fortement sur ma bouche. Je sors ma langue au maximum pour fouiller le fond de son sexe tout mouillé. Elle m’écrase le visage, lâche encore des gouttes d’urine, halète et gémis de manière de plus en plus contenue. Elle prend son plaisir mais veut rester discrète…Son orgasme me semble intense et long. Elle réduit sa pression sur le bas de mon visage, essaye de récupérer son souffle. Mes joues et le haut des cuisses qui les enserrent sont mouillés. Je reprends mon souffle moi aussi et je déglutis quelque fois en savourant le goût dans ma bouche. Elle se relève, quitte le lit. Je perçois un bruit de tissu qu’on frotte. Quelque chose de doux vient soudain me caresser le visage : elle m’éponge les joues et le cou. Une main soulève doucement ma tête et je perçois qu’on retire la serviette que Marie avait glissée dessous.
Un moment de silence. Puis une main se pose sur mon slip, épouse la forme de ce qu’il cache aux regards. Mon sexe réagit aussitôt et se remet à enfler. La main se glisse à l’intérieur du slip. Le contact des doigts avec mon sexe en plein éveil m’électrise. Je bande pour de bon. Des mains font glisser le slip sur mes jambes dégageant mon sexe que je perçois maintenant dressé. Deux mains douces s’en saisissent, le massent lentement. C’est bon !
Du mouvement à ma droite, le matelas s’enfonce à hauteur de mes hanches. Un contact léger, des cheveux sans doute, sur mon ventre et puis un fourreau de chair chaude et humide vient envelopper mon sexe en exerçant une légère succion et un très léger mouvement de va et vient. Je devine qu’elle est en train de me faire une fellation. La femme garde bien mon sexe dans sa bouche mais elle bouge trop peu sa tête à mon goût. Je me mets à onduler du ventre pour faire plus amplement aller et venir mon sexe entre ses lèvres. Une de ses mains vient caresser la base de mon sexe et mes testicules. J’apprécie cette sensation délicieuse. Timidement j’avance ma main droite que j’avais gardée jusqu’ici bien collée contre mon corps, et je rencontre un dos nu. Je caresse doucement le haut de ce dos, engage ma main sur le cou long et fin jusqu’à rencontrer la chevelure qui recouvre en partie mon ventre. Je m’agite toujours dans cette bouche accueillante et je sens que mon plaisir va bientôt culminer.
Que dois-faire ? Me retirer avant l’éjaculation ? Poursuivre et la laisser goûter mon plaisir ? Ma main droite est restée posée sur le cou de la femme à la base de sa chevelure. J’exerce deux brèves pressions en espérant qu’elle comprenne la signification de ce signal. En réponse elle accentue un peu plus l’étreinte de sa bouche sur mon sexe et le garde bien en elle. Je m’abandonne au plaisir qui m’envahit. Je perçois le mouvement de son corps lorsque mon sperme inonde sa bouche mais elle me laisse savourer mon plaisir et ne se retire pas.
Lorsque je sens que je débande, je me retire moi-même. Je perçois qu’elle se redresse. Des bruits de serviette remuée, puis mon ventre qu’on éponge. Encore des bruits de tissu qu’on agite : elle se rhabille. Elle revient vers le lit. Je sens la caresse d’une main sur ma joue droite, je tourne rapidement la tête pour y déposer un léger baiser. Elle s’éloigne, ouvre la porte et sort de la pièce. Je sens que mon slip est resté sur le haut de mes jambes. Marie ne tarde pas à venir me retrouver. Elle enlève le bandeau qu’elle avait placé sur mes yeux et me dit :
– « Elle est super heureuse…Je vois d’ailleurs qu’elle te l’a fait sentir ! ».
Son regard s’attarde un instant sur les poils de mon ventre collés à ma peau.
– « Jolies traces de plaisir…Elle t’a bien caressé ? ».
– « Mieux que cela ! Elle a une bouche très accueillante ! ».
– « Ah ! Alors, elle n’avale pas elle ! A l’occasion je lui dirai que j’ai vu » dit-elle en riant.
Elle vient m’embrasser avec tendresse. En se retirant elle mime une interrogation gustative et me dit :
– « Elle est bien pimentée, non ? ».
J’acquiesce :
– « Oui, mais sans véritable excès ! ».
– « Tu as aimé ? ».
– « C’est mieux avec toi, mais je mentirais en te disant que cela ne m’a pas excité ! ».
– « Je t’aime » me répondit-elle, « Pour être franche, ça m’a excitée aussi de savoir ce qui se passait dans la chambre …Et encore, je ne savais même pas tout ! ».
La question que je m’étais posée peu avant me revient tout d’un coup :
– « Est-ce qu’elle me connaît ? ».
– « Pour être franche, je lui ai déjà montré ta photo » me dit Marie,
– « Et toi tu l’as déjà vue sur certaines de mes photos que je t’ai montrées. Mais vous ne vous êtes jamais rencontrés. Et cela ne risque pas d’arriver de sitôt car elle vit maintenant à l’étranger et n’a que très rarement l’occasion de venir ici. Quand je la vois, c’est uniquement entre copines…Pas d’homme présent, afin de pouvoir se faire des confidences en toute aise ! ».
– « Tu voudrais que je te la remontre sur une de mes photos ? ».
– « Non » lui dis-je, « Parfois le mystère ajoute du charme aux choses !» et je lui fais un petit bisou sur le bout de son nez.
Un peu plus tard, le soir au moment d’aller nous coucher pour la nuit, elle me demande de lui faire aussi un cunnilingus « parce que sans cela elle resterait trop excitée que pour pouvoir trouver le sommeil ».
Mis en ligne août 2012
Moi j’aime pas qu’on me bande les yeux, je préfère qu’on me fasse bander la bite
« Dans mon slip j’ai conscience que mon sexe est enflé. » En voilà une phrase qu’elle est étrange !