Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 4 – La femme du pasteur

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 4 – La femme du pasteur

Et direction, le pasteur. C’est dingue, ça, moi la petite pute, qui ne croit ni en Dieu ni en diable, allez me faire héberger chez un couple de culs bénis en leur présentant une médaille !

Je me pince ! Non, je ne rêve pas !

C’est la femme du pasteur qui m’ouvre, très étonnée de me trouver là, il faut dire que je ne me suis pas changée. Je lui montre ma médaille.

– J’ai des ennuis, Molly m’a indiqué que vous pourriez m’héberger jusqu’à l’arrivée d’une diligence.
– Ce doit être grave, alors ! Entrez, mon mari est aller visiter un malade dans un ranch un peu plus loin, il ne devrait pas tarder.

J’avais déjà vu Farah Jackson dans la diligence qui m’a conduite dans cette ville, mais je ne l’avais pas trop détaillée. Grande, assez forte, le port altier, sans doute proche de la cinquantaine mais le visage peu atteint par les outrages de l’âge, une belle femme dans son genre.

– Je peux vous demander ce qui vous arrive ? Mais si vous souhaitez le gardez pour vous, je le comprendrais.
– Il y a eu une bagarre au saloon, Davy a été amoché… Bref j’ai pris peur, je ne souhaite pas rester dans ce rade dans des conditions pareilles.
– Une bagarre ? Ce serait nouveau, D’ordinaire Davy et Dorothy savent tenir leur tripot. Je ne crois pas que ce soit uniquement pour ça que tu te sois enfuie, mais peu importe.

Elle m’énerve, je ne peux pas tout lui raconter !

– Vous savez, reprend-elle, je peux comprendre, j’ai moi-même été pute avant de rencontrer Randolph. Je n’en garde pas un mauvais souvenir, j’ai gagné pas mal d’argent, j’ai eu quelques moments pénibles, quelques clients tarés, mais je m’en suis toujours sortie. Vous savez dans ce milieu-là, les filles se jalousent, se cassent du sucre sur le dos, les rivalités et les mésententes vont bon train, mais en cas de coups durs, les filles redeviennent solidaires… enfin en principe. Et c’est ce qui nous sauve !
– Sauf que ce qui m’arrive c’est autre chose, mais j’ai promis de ne pas en parler.
– Alors on n’en parle pas. Je vais vous servir un verre de limonade.

En voilà une idée qu’elle est bonne.

– Vous allez faire quoi en quittant la ville ?
– Me trouver un autre saloon quelque part.
– Vous aimez votre métier ?
– Y’a des avantages !
– Vous êtes très belle, si j’étais un homme je vous aurais fait volontiers une proposition.

Je prends la réflexion à la rigolade ! Et admettez qu’il y a de quoi, l’ancienne pute devenue dame patronnesse qui m’invite presque à lui brouter le gazon ! Enfin, tant que ça reste dans ses fantasmes…

– Vous prenez un risque en me parlant comme ça, après tout vous ne savez pas qui je suis ! M’entendis-je répondre .
– Vous non, mais je connais très bien Molly, c’est une personne très attachante, dans tous les sens du terme.
– Humm…
– Vous ne trouvez pas ?
– Oh, si bien sûr !
– D’ailleurs vous lui ressemblez un peu, on pourrait presque croire que vous êtes sa fille.

Je connais pas mal de trucs, mais je n’en connais aucun qui empêche de piquer son fard.

– Ecoutez, reprend Farah, on ne va pas tourner autour du pot, Il vous est arrivé quelque chose que vous ne me direz pas, mais sans doute Molly me le dira plus tard. Quoiqu’il en soit c’est un événement qui vous a choqué et je suis certaine que vous avez besoin de réconfort. Souhaitez-vous que vous réconforte, je suis très douce, vous savez ?

Je suis larguée ! J’ai d’abord cru qu’elle allait m’inviter à prier, j’aurais fait semblant, mais pourquoi ajouter qu’elle est douce ? A moins que… Mais bien sûr…

– Mais, vous êtes la femme du pasteur.
– Certes, mais si vous le voulez bien, nous attendrons mon mari pour évoquer ce genre de choses. Si je te caresse, tu te laisses faire ?

C’est tellement incroyable ! Cette fois ce n’est plus l’évocation d’un fantasme c’est une invitation à passer à la casserole. Pas grave, ce ne sera pas une corvée, et puis si ça peut contribuer à me mettre dans les petits papiers de la dame, ce sera aussi bien.

– Mais oui, je veux bien me laisser faire… mais votre mari…
– Ne t’inquiètes pas pour ça ! Allez enlève-moi tout ça que je vois comment tu es sous le linge !
– Vous souhaitez que je me déshabille ?
– Bien sûr comme cela mes caresses seront plus douces.
– Vous aimez caresser les femmes, si je comprends bien ?
– J’adore, mais je n’ai pas si souvent l’occasion… Molly parfois… T’as déjà caressé Molly.
– Oui ! Répondis-je en rougissant malgré moi.
– Juste caressée, ou vous avez été plus loin ? Non ne me réponds pas, je crois deviner, tu lui a léché l’abricot, c’est ça ?
– Ben oui…
– Il y a des choses que je devine ! Et toi tu aimes qu’on te lèches ?
– Ma foi, quand c’est bien fait !
– Molly me dit que je le fais bien et quand je l’entend hurler de plaisir je sais qu’elle ne me ment pas ! Allez, on va se mettre nues toutes les deux !

Et pendant que j’enlève ma panoplie d’entraineuse de saloon, Farah se met à l’aise de son côté.

Elle a des gros seins laiteux qui tombent à peine et qui sont terminés par de gros tétons bruns déjà érigés d’excitation.

Il me vient une folle envie de les lui sucer, mais c’est elle qui prend l’initiative de commencer les travaux pratiques. Ses doigts agrippent mes tétons et les fait rouler en les serrant légèrement.

– Tu aimes ?
– Oui !
– Fais-moi la même chose !

O.K, je ne vais pas me refuser ce plaisir. Et nous voilà toutes deux en train de nous tortiller nos pointes de seins. Subrepticement nos visages se sont rapprochés, nos lèvres aussi, nos bouches s’ouvrent, se collent l’une à l’autre, les langues se combattent, on s’embrassent tellement fort qu’on en bave. Cette femme est une sorcière !

Et puis un moment Sarah se retourne, me présentant son gros popotin.

– Tu les aimes, mes fesses ?

J’y porte la main, les caresse.

– Elle sont douces !
– Continue, j’adore qu’on me tripote le cul.

Je le fais, j’anticipe ses désirs en lui écartant ses globes et m’accroupissant je lui lèche son trou du cul. J’aime son odeur musquée, ce petit goût acre et puis c’est tellement pervers !

– Vicieuse ! Me dit-elle sur le ton de la plaisanterie.
– Tu veux que j’arrête ?
– Surement pas ! Enfonce-moi un doigt !

Ça tombe bien, j’allais le faire ! Je le fais et l’agite.

– Mieux que ça, mets-en un autre ! Oui comme ça, encule-moi avec tes doigts ! Aaah ! C’est si bon de jouir par le cul ! Tu aimes, toi ?
– Quand c’est bien fait !
– Tape-moi un peu sur les fesses avec ton autre main !
– Comme ça ?
– Oh ! Tu peux faire un peu plus fort !

Bon, je m’en voudrais de contrarier cette charmante personne et je lui claque donc le joufflu en cadence. J’y mets une telle ardeur que ses fesses deviennent rapidement cramoisies.

On s’embrassent de nouveau, on se caresse, on se pelote, on s’excite les tétons et a à force de gigoter en tous sens et on se trouve en soixante-neuf.

J’ai sa chatte charnue, odorante et dégoulinante sous mon nez. Je lèche d’abondance. Et ça coule et ça mouille, c’est dingue, c’est moi qui la fait mouiller ainsi ou quoi ? Humm, c’est bon tout ça.. Ma langue explore tous les replis de sa minette. Mais ma partenaire n’est pas en reste, je sens le bout de sa langue s’appliquer à fureter dans mes chairs intimes. Et la voilà qu’elle se rapproche de mon petit berlingot ! Par reflexe j’en fait de même. Concours de langue, synchronisation. Je m’efforce de ne pas crier, mais quel pied ! Farah se jette dans mes bras, elle aussi a joui, on s’embrasse on est bien…

Elle m’a complètement épuisé la Farah ! J’ai apprécié son comportement, empreint de respect et d’attention, Et puis contrairement à ce qui s’était passé avec Dorothy, le rapport était équilibré, je n’étais la chose de personne, nous n’étions que deux femmes éprises de plaisir.

Je l’ai aidé à préparer le repas du soir et sur ces entrefaites, Randolph, le pasteur est rentré.

– Euh, bonjour !
– C’est Lilly ! Lui explique Farah, c’est Molly qui nous l’envoie, mademoiselle a des ennuis et on l’héberge en attendant le passage de la diligence.
– Je vous reconnais, on a voyagé dans la même diligence.
– En effet !
– Et ça n’a pas marché comme vous vouliez au Pretty-saloon ?
– On va dire ça comme ça !
– On vous a forcé à faire des choses que vous ne souhaitiez pas ?
– Non c’est plus compliqué que ça, mais j’ai promis de ne pas en parler !
– O.K. je ne vous poserais pas d’autres questions

Il me déshabille du regard, c’en est presque gênant.

– Dites-moi quand même, vous aimez votre métier ?

Pourquoi cette question, qu’est-ce que ça peut lui foutre ?

– C’est un métier, il a ses avantages et ses inconvénients, mais dans l’ensemble je ne me plains pas.

Ma réponse à l’air de lui convenir et il change enfin de conversation, s’adressant à son épouse :

– Ah ! J’ai eu une dure journée, le pauvre Macenzie n’en finit pas de mourir, et sa famille se bagarre déjà pour l’héritage. C’est pas toujours évident de jouer au pasteur.

Il a dit « jouer au pasteur » ou j’ai mal entendu ?

– Ce n’est pas un jeu, tu fais le bien autour de toi et tu le fais bien ! Intervient Farah.
– J’essaie ! Je ne suis pas parfait.
– Je viens de faire une grosse bêtise ! Lui confie alors Farah avec un étrange sourire.
– C’est grave ?
– C’est-à-dire, Mademoiselle Lilly est tellement belle… j’ai un peu craqué.
– Ce sont des choses qui peuvent se comprendre !

Que voilà un pasteur fort tolérant !

– Mais du coup j’ai été un peu bavarde !
– Quoi ?
– J’ai peut-être dit des choses qu’il ne fallait pas que je dise !
– T’as raconté quoi ?
– Mon passé, enfin j’en ai parlé juste un peu.
– On s’en fout du passé, ce qui compte c’est le présent. N’accordez aucun crédit à ce que raconte ma femme, elle aime bien inventer des histoires sans queue ni tête..
– Soyez sans crainte, je suis très discrète, et puis de toute façon je serais bientôt très loin d’ici.

N’empêche qu’ils me paraissent bien particuliers ces deux-là, mais ça ne me regarde pas !

Le pasteur me regarde bizarrement, il brûle d’envie de me demander quelque chose, mais quoi ?

– Si j’osais… Commence-t-il mais il ne finit pas sa phrase.
– Eh bien osez ! L’encourageais-je.
– C’est une question, vous considérez-vous toujours comme en activité ?

Je crois comprendre, il va me proposer une passe ! Et je ne vois pas pourquoi je lui refuserais, c’est mon métier, il est plutôt bel homme, et puis si ça peut faciliter les choses… Mais tout de même oser me demander ça devant sa femme !

– Oui, on va dire que je suis toujours en activité ! Répondis-je.

A suivre

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4 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 4 – La femme du pasteur

  1. flofild dit :

    La femme du pasteur
    Avait besoin de beurre
    Afin qu’on l’encule avec bonheur
    Après sa journée de labeur

  2. biquet dit :

    Les dames patronnesses
    Je vous le confesse
    Ont souvent le feu aux fesses
    Et la chatte en détresse

  3. Bureau dit :

    Les dames patronnesses cachent bien leurs jeux !

  4. Forestier dit :

    Décidemment, cette saga est pleine de (bonnes) surprises

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