Les doigts de Sacha par Isa02

Les doigts de Sacha glissaient délicatement sur la blancheur de ma peau. Ma gorge lui était offerte, tremblante et palpitante. David se délectait de ce doux spectacle car il savait ô combien il m’était difficile d’imaginer qu’une femme puisse poser les mains sur moi. Il était à mes côtés, je sentais sa chaleur rassurante, son souffle caressant, sa voix chaude qui me murmurait des mots doux, tendres, excitants aussi, sa présence apaisante et puis ses mains, si fortes, si sûres d’elles qui glissaient sur mes cuisses remontant le tissu soyeux de ma jupe.

Les yeux fermés je savourais ces kyrielles de sensations excitantes et troublantes, les doigts de Sacha qui se déposaient sur moi de manière douce et aérienne et les doigts de David qui se frayaient un chemin sur mon sexe chaud et humide. Sacha déboutonna un à un les boutons de mon chemisier tout en collant son visage contre le mien. Je sentais son souffle, son odeur douce et sucrée, ses lèvres qui effleuraient mon oreille et ce contraste torride des baisers brûlants de David dans mon cou.

Tout mon être se mit à frémir, et des frissons parcoururent mon corps laissant paraître mon désir au travers de la dentelle noire que je portais. Pendant que Sacha glissait son index entre le tissu et la peau cherchant à caresser mon téton durci par le plaisir, David glissait le sien sur les chairs soyeuses de ma chatte m’arrachant un gémissement plaintif de plaisir. Moi qui avais eu tant de réticences à accepter ce plaisir à trois, l’intrusion de cette femme dans notre intimité, j’avais terriblement soif de cette jouissance à 4 mains, de ces deux corps dont celui de Mon homme pressé contre le mien. Les sens de Sacha semblaient s’éveiller follement, son corps se faisait plus pressant contre le mien, je pouvais sentir ses seins durcis contre moi, ses lèvres déposaient des baisers humides, et sa main gourmande s’affairait sur ma poitrine.

David sentait que je glissais vers un plaisir inconnu. Il ressentait mes moindres réactions, sensations, il sentait que je prenais du plaisir à cette présence féminine. Il ne me quittait pas du regard… Il faisait chaud dans ce canapé ou était ce simplement mon corps qui réagissait à ce plaisir intense ? Sacha me mordillait les tétons, les léchant du bout de sa langue… David me fouillait d’un doigt, il s’amusait à le rentrer, le sortir, ce qui m’excitait terriblement. Je crois que j’ondulais sous leurs caresses respectives.

Tout est allé très vite dans mon esprit. J’avais envie de prendre les choses en mains, d’allumer David en me servant de Sacha, de prendre mon pied et me lâcher, de débrider mon esprit. Je me suis arrachée à leurs caresses, je me suis levée, j’ai tamisé la lumière et mis un peu de musique. Chacun semblait dans un ailleurs, fébriles, aux portes du plaisir suprême. Sacha était là uniquement pour mon plaisir et le plaisir des yeux de David de me voir jouir entre les mains d’une femme. Mais…

J’ai invité Sacha à se lever et sous les yeux de l’homme que j’aime éperdument nous avons elle et moi entrepris une danse lascive, érotique tout en nous effeuillant lentement laissant apparaître la nudité de nos corps, tout en nous caressant avec toute notre féminité, tout en échangeant de doux baisers… Je lançais des regards très provocateurs vers David. Son regard et son sourire en disaient long, tout comme ce renflement dessous sa ceinture. J’ai eu terriblement envi de le sucer. Je me suis agenouillée entre ses cuisses, ai baissé sa braguette pour en sortir une queue énorme, raide, douce comme du velours et fleurant bon, gorgée de plaisir et ne demandant qu’à être branlée par Ma bouche.

Sacha ne semblait pas indifférente à ce spectacle. Hummmmmm, David glissait ses mains dans mes cheveux en suivant le rythme de mes lèvres pendant que je sentais celles de Sacha caressaient mes fesses, les écarter… tout m’existait : sucer David et me sentir envahir par des doigts féminins, habiles et inconnus qui ne demandaient qu’à me pénétrer. Je me suis mise à quatre pattes pour pouvoir me cambrer et mieux sentir les assauts de Sacha. Elle me léchait par derrière fourrant sa langue experte dans ma chatte, son nez titillant mon petit trou, tendre baiser diabolique sur mon intimité.

Nous étions toutes les deux à quatre pattes, l’une derrière l’autre sous le regard excité de David qui ne demandait qu’à exploser dans ma bouche. J’avais envie de le sentir en moi, j’avais envie de plein de choses, tout était confus dans mon esprit et je sentais Sacha qui me conduisait au bord de la jouissance caressant habilement toutes les parois de mon vagin. Je sentais David prêt à exploser… Je me suis redressée très vite en invitant Sacha à se placer à mes côtés tout en continuant de masturber David avec ma main. Je voulais, étonnamment, aussi, qu’elle profite de ce spectacle. Le résultat est arrivé sans attendre, David a joui sous nos regards et nous nous sommes mises à le lécher, nous abreuvant jusqu’à la dernière goutte de son foutre que j’avais daigné partager avec elle. Quel bonheur pour lui que de se faire lécher par deux femmes!

Elle et moi étions très excitées, sous les yeux de mon amant, de mon amour vidé de son plaisir nous nous sommes mutuellement caressé la chatte dans un soixante neuf endiablé et nous savions ce que l’une et l’autre attendaient, quelles caresses nous amèneraient vers l’orgasme. Je me suis surprise à faire jouir cette femme sous mes doigts, sous ma langue; elle avait besoin d’être apaisée et moi je n’en pouvais plus…

Dans un ultime doigté j’ai quitté terre, n’en pouvant plus de jouir et de sentir Sacha boire ma mouille. C était délicieux et de voir David jubilait de plaisir m’exciter encore plus. A mi-chemin entre la vie et cette « petite mort » suprême, David s’est allongé contre moi sur le tapis du salon me couvrant de doux baisers, de paroles chaleureuses comme pour me réanimer. Au moment où je suis sortie de cette douce jouissance, Sacha avait déjà quitté la pièce. Elle s’était pour quelques heures transformée en complice érotique bravant tous mes interdits. Je savais que David tenait à moi plus que tout et que la présence de cette femme n’avait rien changé entre nous, mais il fallait que je sois le chef d’orchestre de cette symphonie érotique