Les aventures de Yann 3 – Au sauna par Yann01

 

Les aventures de Yann
3 – Au sauna
par Yann

Yann, jeune étudiant monté à Paris, découvre les joies cachées de la capitale en fréquentant ses cinémas pornos
Mais il lui reste encore beaucoup de choses à découvrir

Yann avait découvert, à quelques mètres à peine du cinéma où il avait désormais ses habitudes, un sauna. On y proposait des tarifs réduits pour les jeunes gens de moins de 25 ans.

La première fois qu’il y rentra, il ne savait pas très bien à quoi s’attendre. On lui avait tendu une serviette et la clé d’un vestiaire. Devait-il se dénuder entièrement ? Quitter son caleçon ?
Un coup d’œil circulaire lui révéla que les hommes présents ceignaient leurs hanches avec la serviette éponge qu’on leur avait donné. Yann fit de même. Mais la situation était si excitante que la petite serviette blanche dissimulait difficilement la bosse de son érection

Le sauna était construit en sous-sol. Des couloirs carrelés reliaient des petites alcôves à une petite salle où l’on pouvait mater un film X sur des matelas. Une pièce était percée de trous d’une trentaine de centimètres de diamètre, placés à un mètre du sol environ dont Yann dans sa naïveté ignorait encore l’usage. Il y avait aussi un sauna pour le moment encore désert. L’établissement était ouvert aux femmes comme aux hommes ; mais dans la pratique la clientèle en était exclusivement masculine

Comme dans le cinéma voisin, les clients étaient des hommes plutôt murs, pas très beaux, souvent bedonnants. Mais Yann s’en foutait. Autant il était sensible à la beauté féminine et n’aurait pas pu baiser un laideron, autant son homosexualité naissante était indifférente à la beauté masculine. Il avait pour les hommes une attirance uniquement sexuelle, toute entière centrée sur les verges raides et juteuses que ses lèvres avaient si rapidement appris à sucer et à boire. Bien souvent, au cinéma, il ne voyait pas le visage de l’homme qu’il faisait jouir. Peu lui importait dès lors qu’il s’agisse d’un Adonis.

Yann passa à la douche. Il se savonna soigneusement les aisselles, l’entrejambe et l’anus. Cette partie de son anatomie ne l’excitait pas particulièrement. Il ne s’était encore jamais fait enculer. Mais il savait qu’il lui faudrait un jour ou l’autre « passer à la casserole » s’il continuait ses expériences homosexuelles de plus en plus débridées. Et il préférait s’y préparer. Il avait lu sur un site Internet, dans une rubrique destinée aux néophytes, que l’anus devait être très graduellement élargi. Et, suivant scrupuleusement ces conseils, il n’omettait pas de se glisser un doigt ou deux dans le cul chaque fois qu’il prenait une douche. Il n’y prenait aucun plaisir physique, au contraire. La brûlure l’irritait. Mais il aimait devenir peu à peu une « vraie salope du cul » à l’instar de ces stars du porno qui posaient la chatte écartelée, un immense gode glissé entre les reins …

Yann se doigtait donc scrupuleusement l’anus dans la douche du sauna. Il n’était pas seul. Un autre client se douchait à côté de lui. Un troisième se séchait en regardant Yann, le sourire aux lèvres.

Yann qui décidément devenait de plus en plus exhibitionniste, avait senti le regard posé sur lui. L’air de rien, il cambra un peu plus ses fesses et y glissa un doigt supplémentaire. Il faisait face au mur carrelé de la salle de bains et devinait derrière lui le regard du voyeur vrillé sur son cul. La situation était excitante. Yann se retourna pour faire face à son voyeur. Yann continuait à se savonner afin de donner le change. Pendant ce temps, le voyeur faisait aussi mine de continuer à s’essuyer, mais son sexe d’une jolie taille relevait la tête. Yann mourrait d’envie de prendre ce joli sexe rose, qui devait sentir le savon frais, dans sa bouche. Mais il trouvait plus excitant encore de jouer à la « petite allumeuse », en se trémoussant sous la douche, comme une effeuilleuse dans un cabaret. Au bout de quelques instants, après s’être assuré de la raideur du sexe de son voyeur, Yann préféra interrompre ce petit jeu, coupa l’eau, repris sa serviette et quitta la salle de bains. Au passage, il sentit une caresse sur son cul et un commentaire susurré « Jolie spectacle ».

Yann refit le chemin inverse vers la petite salle vidéo. Certaines alcôves étaient fermées et Yann comprit que des couples s’y étaient retirés. D’autres étaient entrouvertes et parfois un homme seul y était étendu, sur le ventre pour proposer son cul au plus offrant ou sur le dos la queue à demie bandée.

En repassant devant le mur percé de trous – Yann apprendrait plus tard qu’il s’agissait de glory holes – notre jeune héros en compris l’usage. Un homme suçait la queue d’un autre qui ‘lavait introduite dans l’orifice. Quelle idée géniale ! Surtout pour Yann qui vivait son homosexualité naissante dans une totale schizophrénie. Pour lui, une bite n’avait aucun lien avec l’homme qui ‘la porté. Il n’imaginait pas discuter avec un homme qu’il avait sucé, moins encore l’embrasser ou a fortiori en tomber amoureux. S’il avait théorisé ses émois, il se serait qualifié de bito-sexuel plutôt que de homosexuel.

Le glory hole était la solution à ces questionnements encore inarticulés. Un glory hole lui offrait « sur un plateau » ce qui l’attirait tant dans le corps d’un homme : sa queue, son érection, son jus.

Aussi Yann se plaça-t-il près d’un orifice le cœur battant. Son attente n’allait pas durer. Le voyeur de la salle de douche avait suivi Yann et, comprenant son attente, il s’était placé de l’autre côté de la cloison. Sa queue était d’une taille supérieure à la normale. Son sexe était circoncis dévoilant un adorable gland tout rose. Comme Yann l’avait escompté, il sentait bon le savon. Et le grain de sa peau rappelait celui d’un nouveau né. L’homme devait être excité ; car dès que Yann toucha sa queue, il la sentit sursauter et se raidir.

Yann l’emboucha sans autre forme de procès. Il ne connaissait rien de cet homme ; mais il adorait déjà sa queue. Yann se demandait s’il était homo ou bi ? Il espérait secrètement que cet homme soit bi et que, les yeux fermés derrière sa cloison, la queue emprisonnée dans la bouche de Yann qui s’évertuait à lui prodiguer une fellation amoureuse, il s’imaginât être sucé par une splendide rousse aux gros seins.

Chaque fois que Yann avait une bite en bouche, il ne pensait qu’à une seule chose : au plaisir qu’il donnait à son partenaire. Il savait que sa prestation serait impitoyablement appréciée : soit par une éjaculation abondante, soit par un retrait anticipé. Pareille déconvenue lui était déjà arrivé au cinéma porno ; et il s’était fait le reproche d’être une mauvaise suçeuse (il parlait de lui au féminin de plus en plus).

Mais aujourd’hui, il se sentait au sommet de sa forme. Sa langue s’enroulait autour de la bite de son amant. Il alternait les petits coups de langue et les longues gorges profondes. Il sentait aux contractions des couilles que la jouissance n’était pas loin. Il sortit le sexe de sa bouche, continua à le branler et sentit dans sa main le sperme sourdre depuis le scrotum jusqu’à la tige avant de se libérer sur son visage. Un filet de sperme coulait de ses lèvres sur son menton et sa poitrine. Mazette ! Ce type n’avait APS éjaculé depuis des semaines.

Yann exultait de l’avoir si bien fait jouir. Il retourna vers la douche, le visage maculé de sperme. Bizarrement, la sensation n’était pas désagréable. Bien sûr, avoir le bas du visage enduit d’une colle blanchâtre et visqueuse n’avait en soir rien d’agréable ; mais Yann retrouvait la trouble excitation qui l’habitait quand au sortir du cinéma porno il reprenait le métro entouré d’inconnus, la bouche encore meurtri de ces bites anonymes qui en avaient forcé le passage. Mais, dans le sauna, il n’avait rien à cacher, aucune pudeur à inhiber. Il pouvait fièrement rouler du cul, le visage plein du sperme, l’air de dire aux mâles qu’il croisait « Je suis une bonne suceuse qui vient de faire cracher une bite juteuse ».

Décidément, plus les jours passaient, plus les expériences s’accumulaient plus Yann réalisait qu’il était en train de devenir une vraie « pute ». Et bizarrement, cette pensée l’excitait énormément

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