La mutante par Mathilda Stenberg

La mutante par Mathilda Stenberg

Fille d’une longue série de mutation génétique, sur l’ancienne colonie abandonnée de Fozar-8, je suis invisible… quand je veux… Gourmande de sensations, j’utilise cette capacité pour prendre et surprendre. Je suis nymphomane et j’ai le cul en chaleur.

Je suis arrivée depuis peu sur cette planète avec une vieille soucoupe volante que je peux, elle aussi rendre invisible. Je suis arrivé dans la capitale, avec une furieuse envie d’assouvir mes désirs. Que choisirai-je aujourd’hui ? Tous ces gens qui me regardent… C’est vrai que je me fais trop remarquer avec ces porte- jarretelles visibles sous ma minijupe et qui ne doivent plus être à la mode sur ce monde… Je disparais…. Ah, enfin tranquille… Je mate…. un peu petit celui-là… je tâte… et je ris, celui-là était vraiment surpris d’avoir senti ma main ! Je ne sais même pas ce que je veux…Tiens, et celui-là qui a l’air casé et revenu de tout ? Si je lui faisais une petite surprise à ma façon ? Je lui emboite le pas, j’effleure ce renflement qui m’attire… pas mal pour un terrien… Il ne s’agirait pas d’être déçue, j’ai sur moi quelque chose qui a fort besoin d’être comblé. Où va-t-il ? Sans doute là-bas… un immeuble abritant des sièges sociaux de grandes sociétés… mon idée se précise. Son pas est fort, décidé.. si le reste suis ça risque de ne pas être triste… j’en suis humide de désir.

Il appelle l’ascenseur qui mène directement à son bureau. Impeccable, pas difficile à mettre en panne ce modèle-là. Et puis non, pas de panne franche… je ralentis juste la vitesse du mécanisme. Il serait temps de l’éveiller un peu… Je lui offre la vision fugitive d’un bas qui glisse… il cligne des yeux, pas sûr de sa vue… je dévoile juste un sein sortant de mon bustier noir… il ferme les yeux… puis les rouvre pour ne rien voir de plus. Mais son imagination travaille.

On est arrivé. Son bureau est un classique des bureaux actuels de directeurs : grand, sobre, il y a même un canapé, une table de réunion… Zut, un intrus, son supérieur on dirait. Tant pis, il ne me voit pas lui non plus, je me déshabille peu à peu gardant juste mes dessous, je relève un petit peu une jambe de son pantalon et je commence à l’effleurer de bas en haut du bout de mon sein. Il tressaille, puis se reprend. Je déboutonne son pantalon et commence à masser de ma bouche son membre qui s’affermit sous le tissu et commence à demander sa libération.

Heureusement pour lui, son boss n’a rien remarqué et sort après lui avoir donné des instructions dont je me fiche royalement. Il ferme les yeux, pousse un soupir de soulagement. Je lui chuchote (toujours invisible) de baisser les stores des vitres de son bureau. Il s’exécute en somnambule pas plus étonné que ça, il doit croire qu’il rêve. Il y a un store voilé, celui qui donne sur les autres bureaux, on ne voit pas grand-chose de toute façon.

Intrigué tout de même par ce qui vient de se passer il fait les cent pas, hésitant entre faire inspecter son bureau ou se laisser guider par ses instincts. Il finit par s’assoir sur la table de réunion, pensif. Je glisse ma jambe sous sa main. Elle joue avec les attaches du bas, il les défait machinalement presque… Les bas ont glissé par terre. Je fais glisser son pantalon, puis le slip, admire une fraction de seconde l’objet dressé devant moi, mourant de désir de l’enfourcher de suite.

Mais j’en veux plus. Je darde une langue coquine sur sa cheville, remontant lentement le mollet, la cuisse, l’autre, effleurant de ma joue son membre, comme par hasard, redescendant à l’intérieur de ses cuisses. Il me cherche des mains, je me laisse effleurer, m’échappe, le repousse sur cette table dure et froide. Je lui enlève ses derniers vêtements, et attache ses mains avec mes bas et monte sur la table au-dessus de lui. Mes deux seins encadrant son membre, je lèche le périmètre de son gland, le caresse du bout de mes dents. Ma respiration s’est accélérée, je suis tendue, ma forêt s’est fendue d’une rivière de désir. Elle est attirée comme un aimant vers son membre, le désir brouille mon invisibilité et il me voit par instants. Je résiste un peu, lui offre un peu de mon élixir en chevauchant juste le bout… Tout son corps se tend pour pénétrer le mien… pas encore…

Je redescends le sucer, il est de plus en plus dur, il se débat dans ses liens, j’ai senti une goutte amère… serait-il prêt ? Je suis brulante, tremblante, prête à l’accueillir en moi… Je l’abandonne tremblante de désir pour desserrer ses liens pour qu’il puisse se libérer aux moments les plus forts. Il ne sait plus où je suis lorsqu’il me sent à nouveau sur lui. Je le chevauche tout doucement… le plaisir me fait geindre… cela force un petit peu, je l’avais sous-estimé, je me retire de suite pour ne pas m’habituer, je le lèche à nouveau le long de son membre… je n’en peux plus. je me précipite, le chevauche violemment.

Je le veux au plus profond de moi, plus fort, je lâche un cri malgré moi. Je m’arrête et l’immobilise pour ressentir les pulsations de son membre en moi…. Il a déchiré mes bas. Enfin libre de ses mouvements, il prend le dessus et me lie les mains dans le dos avec sa cravate. Prisonnière il me fait languir, m’effleure les seins de son membre chaud et humide, darde à l’entrée de mon sexe, il me fait frémir du bout des doigts, y rentre un doigt, deux, trois… puis change d’orifice et vient explorer mon anus.

Il prend doucement le temps de me bander les yeux, de m’attacher les deux jambes bien écartées au bord de la table. Je ne sais pas ce qui m’attend. je suis là, offerte… Il ignore que je peux me détacher comme je veux, quand je veux.

Il est descendu de la table et me nargue en frôlant mes jambes avec son membre chaud… il m’abandonne dix secondes qui me paraissent une éternité… Soudain il me sodomise de toute la longueur de son membre avec une force qui m’arrache un râle, il prend un rythme de plus en plus fort, cherchant son plaisir à coup de butoir. Je perds tout repère pour ne plus ressentir que ce va-et-vient qui me fouille, m’écartèle, me remplit, s’accélère au rythme de mes cris. Je sens qu’il est près de jouir et lorsque que le sperme jaillit en moi, j’abandonne toute maitrise, je jouis, arque mon corps à la rencontre du sien et resserre mon intime étreinte par spasmes, comme pour sucer encore les autres jets qui arrivent par à-coup et brulent mes sens.

Je me libère, récupère mes vêtements et redeviens invisible, j’urine un long jet dru qui vient former une flaque incongrue sur la moquette.

Il se rhabille et appelle la femme de ménage. Elle comprend qu’il s’agit de pisse mais ne comprend pas.

– Ce doit être un chat ! Dit-elle
– Ou une chatte !

Je profite de la porte ouverte et redescend pas l’ascenseur.

FIN

Variation sur un texte paru en 1999 sur le site de Sophiexxx et signé O2X, l’esprit et le concept ont été conservé, les fautes ont été corrigées.

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3 réponses à La mutante par Mathilda Stenberg

  1. Pascalou dit :

    Un peu n’umporte quoi

  2. Baruchel dit :

    Le coup de la femme invisible, on ne nous l’avait pas encore fait

  3. Sinet dit :

    Vous avez dit bizarre….

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