Oyez, oyez brave gens, la légende du cuisinier du roi Thibault…
Il était une fois, il y a très longtemps dans un petit royaume, régnait un jeune et beau roi répondant au nom de Thibault II, celui-ci avait succédé à son père Thibaut le premier mort d’une stupide overdose de tilleul.
Thibault II était homosexuel, ce sont des choses qui arrivent et que la noblesse tolère pourvu que cela ne s’ébruite pas. On conseilla donc au jeune roi de se marier et on lui choisit la plus belle fille du royaume la belle Héloïse.
Héloïse avait un visage d’ange, des yeux de sorcière, une poitrine de rêve, un cul de reine et une chatte de velours. Après la noce, le roi la délaissa et un valet fut mis secrètement à la disposition de la reine pour calmer ses ardeurs. Pour le reste de la cour et pour la population, le couple était censé s’entendre à merveille et histoire de respecter les mâles traditions, il fut bien précisé que toute main baladeuse sur le corps de la belle Héloïse serait puni au mieux d’une émasculation et au pire du gibet…
C’est bien ce qui embêtait Gaétan, le maître des cuisines de la cour. Celui-ci avait un fantasme : fourrer son nez dans la voluptueuse poitrine de la jolie reine. Mais il savait ses chances nulles, il n’était pas assez viril pour cela, quant à employer la surprise, voila qui aurait été fort suicidaire.
Mais Gaétan entendit parler d’un sorcier qui parfois fréquentait la cour, rendant quelques services particuliers à la famille royale. Alors un jour il trouva un prétexte pour lui offrir à boire dans une taverne de la ville, et sur le ton de la plaisanterie, lui confia son fantasme :
– Je donnerais fort cher pour embrasser les seins de la reine.
– Je peux t’arranger ça l’ami, répondit le sorcier, tu donnerais combien ?
– Euh, 1000 pièces d’or ! répondit Gaétan, alors qu’il ne les possédait guère
– Tapes là, affaire conclu et cochon qui s’en dédit
Le jour suivant, le sorcier fabriqua une lotion urticante et en versa un peu dans la chemise de la de la reine pendant qu’elle prenait un bain. (Dans la chemise, pas dans le soutien gorge, ça n’existait pas les soutien gorge à cette époque !)
La reine après s’être fait sécher par deux laquais aveugles, s’habilla… Peu de temps après, la démangeaison commença.
– Mais qu’on donc mes nichons à me gratouiller ainsi ? s’écria t-elle fort agacée.
Et comme le gratouillement augmentait d’heure en heure, c’est fort énervé qu’elle se confia au roi
– Messire, j’ai les nibards en feu !
– Voila qui est nouveau, d’habitude se serait plutôt votre minette !
– Je ne rigole pas, regardez vous-même l’état de mes mamelles ! dit-elle en se dépoitraillant.
– Mais je ne vois rien de spécial, ma chère, et si cela est un stratagème pour me faire bander, et bien c’est raté, vous savez bien que je ne bande que pour les beaux culs masculins !
– Sire, mandez moi sur l’heure votre sorcier préféré, il aura sûrement un remède.
– Que nenni ! Débrouillez vous !
– Souhaitez vous que je révèle à tout le monde vos penchants ?
– Bon, bon, il suffit de le demander gentiment ! concéda le roi
Le sorcier, appelé en urgence, et qui était loin d’être un saint en profita pour bien peloter les seins de la belle avant de rendre son verdict :
– Je ne comprends pas comment la reine a attrapé ça, sans doute un très puissant génie l’a-t-il envoûté à distance ?
– Je ne veux pas savoir comment elle l’a attrapé, je veux savoir comment elle peut guérir.
– Il faut de la salive de Jupiter ! Avec une application de quatre heures !
– C’est quoi ça ?
– Seul environ un homme sur mille possède cette particularité dans la salive. Réunissez tous les hommes qui travaillent à la cour, je vais faire des tests, avec un peu de chance nous trouverons l’oiseau rare ici même !
Bien sûr le faux test était destiné à sélectionner Gaétan : Celui-ci se mit l’antidote que lui avait donné le sorcier dans la bouche et pendant les quatre heures suivantes il lécha et suça passionnément les seins magnifiques de la reine Héloïse, se régalant de ses tétons et s’enivrant de la douceur de la chair des royales mamelles
Au bout de tout ce temps, il alla se soulager dans un coin tranquille… il fallait maintenant trouver un moyen de faire patienter le sorcier qui attendait ses 1000 pièces d’or…
Mais voilà, un sorcier ça ne sait pas attendre et son paiement il le voulait de suite…
– Lundi tu seras payé ! Tergiversa Gaétan
Mais le lundi, il n’avait toujours pas l’or. Il tenta de renégocier un délai…
– Tu as trompé ma confiance, ne t’étonnes pas si tu es victime d’un mauvais sort dont tu ne pourras te débarrasser qu’en me payant le double de ce que tu me dois…
– C’est ça, c’est ça… répondit Gaétan, peu rassuré en fait.
Le sorcier mit alors en œuvre sa vengeance, le lendemain il versa un peu de crème urticante sur le devant du caleçon du roi Thibault II.
– Saperlipopette, mes couilles me gratouillent, ma bite me pique… Aurais-je à mon tour attrapé la même malédiction que mon épouse ?
Mais le roi n’était point sot, il se souvint de l’adage qui dit qu’aux mêmes mots, il faut appliquer les mêmes remèdes…. et il convoqua Gaétan, lui ordonna de venir lui sucer le dard et les roubignoles pendant quatre heures.
En chemin le sorcier le guettait derrière un pilier :
– Tiens voilà de l’antidote, il faut qu’il guérisse, sinon il va te faire pendre, et je pourrais dire adieu à mes 2000 pièces d’or… mais si je ne les ai pas demain je recommence…
Le sorcier croyait bien avoir humilié le chef des cuisines, mais ce qu’il ignorait c’est que ce dernier était bisexuel et qu’il ne répugnait pas à sucer de temps à autre une jolie pine.
Aussi quand il découvrit le superbe engin dont était pourvu le roi, c’est avec délectation qu’il le lécha, le suça, tant et si bien que le roi éjacula avec fracas et le remercia avec émoi.
– Tu suces divinement, et je crois que tu m’as guéri, j’ai bien envie de te garder près de moi, comme amant officieux… J’espère bien sûr que tu ne détestes pas un bon dard dans ton cul de temps à autre…
– Sire ce sera un honneur, je ferais tout ce que vous me demanderez, j’ai juste une affaire à régler en ville qui me tracasse un petit peu et ensuite ma bouche et mon anus seront entièrement à votre disposition.
– Et quelle est donc cette affaire ?
– Disons que j’ai besoin de 2000 pièces d’or…
– Voilà qui n’est pas un problème, je me reculotte et je vais demander à mon chambellan qu’il te donne cette somme… après va vite régler cette dette et reviens vite, mon braquemart rêve déjà de tes fesses…
Moralité : Heu….
Ursulin Neveway… 6/2006
A la façon de Pierre Louÿs !
A défaut de bander on rigole, c’est déjà ça !
Je me suis bien marré !