Jou(e/i)r par Pegase

La province … Ce n’est pas le calme de la vie provinciale qui me gène, mais plutôt l’absence de stimulation. C’est vrai, dehors sur une chaise longue avec un polar, on ne peut pas considérer que je cherche à être stimulé. Et pourtant !

Voyons, de quoi j’aurai envie ? Décidément je n’arrive pas à me concentrer sur mon bouquin. Puisque mon esprit vagabonde, je m’y abandonne. Alors, manger, boire, non, alors faire la sieste, sortir, non, faire l’amour, non, du sexe, pourquoi pas ?

Oui, c’est du sexe, mais animal, sans arrière-pensée ? Non, quelque chose de plus graduel. Des stimulations, oui, mais en douceur, pour laisser monter ce coté animal justement. Bon, reste à savoir comment, car il faut être deux. D’accord, c’est un minimum, mais il n’y a que ma femme dans la maison. Il faut que je l’amène sur mon terrain, que je la stimule justement.

Eh bien non, je vais tenter une autre approche. Si je dois devenir animal, je vais me faire chat et jouer avec une souris. J’aime bien cette idée, je la caresse doucement, lentement. Je ne sais si j’aime l’idée où si j’en ai vraiment envie. On dit qu’il ne faut pas mettre ses phantasmes en pratique. On est un cornichon, c’est connu. Allons, c’est parti, jouons.

Il faut vous dire que mon épouse est une invitation à la bagatelle permanente. Il y a un « mais », car d’abord elle ne s’en rend pas compte et ensuite elle a un appétit sexuel modéré. Enfin, … modéré par rapport au mien. Pour résumer une longue histoire, elle navigue dans la sphère sentimentale et tactile alors que je nage dans la fusion charnelle et le goût. Nous trouvons facilement l’harmonie mais de façon irrégulière.

Jouons donc, je décide de me mettre nu sur ma chaise longue et d’attendre ma proie. Celle-ci se manifeste rapidement et elle m’aborde d’un ton enjoué :

– Eh bien, tu ne t’embêtes pas ! Tu veux un café ?
– Tu vois, je me détends, je préfèrerais d’ailleurs un massage au café
– D’accord, retourne toi.

Bon, la proie est accrochée mais tout juste, il va falloir être attentif. Ma Vénus (je viens de la rebaptiser) me masse les épaules. Pour ma part je fais attention à garder une pose agréable à son œil ; allonger les jambes légèrement écartées, les mains sous mon visage afin de bien mettre en valeur ma musculature dorsale. Non, il ne s’agit pas de narcissisme mais il se trouve qu’elle aime particulièrement cette vue et que cela me semble une bonne opportunité pour la tenter.

– Voila, chéri, je crois que je vais bouquiner à coté de toi
– Merci, c’était très bon, tu veux un café ?
– Mmmmh, je crois que je vais le prendre comme toi, sur le ventre

Vénus s’installe sur le ventre, en maillot de bain et attend. Sa position, très sage, me laisse penser que si la proie est approchée, elle n’est pas encore entrée dans le jeu. Allons, je devrais y arriver, moi, son homme, nu dans le jardin, avec une invitation à la masser !

Je m’applique à lui masser les épaules et le dos, sans précipitation, afin de la détendre. Quand je la juge à point, je passe à son massage préféré : les pieds. D’abord le gauche, je commence par malaxer plus que masser et j’en profite pour lui écarter légèrement les jambes pour m’asseoir sur le bord de la chaise longue.

– Chérie, je vais chercher un peu d’huile, ça sera plus agréable
– D’accord, ça ne te gène pas si je lis pendant que tu continue ?
– Non, pas du tout.

Je me lève et rentre dans la maison pour y cherche l’huile aromatisée à la fleur d’oranger. Le parfum est léger et agréable. Quand je reviens, je m’aperçois avec plaisir que ma proie est ferrée et quasiment prête à se rendre. Mon sang de chat chauffe à la vue de ma Vénus, nue sur la chaise longue. Je me garde bien de faire une remarque qui risque d’être déplacée ou de trop et je reprends ma position au bord de la chaise longue et son pied gauche. Son pied maintenant huilé se laisse masser presque machinalement et mon esprit vagabonde de nouveau.

Elle a vraiment des fesses magnifiques. Je n’arrive pas à détacher mon regard de sa croupe merveilleusement rebondie. C’est tellement attirant que je me retiens de lui embrasser sur le champ. Allons, je suis supposé être le chat, passons au pied droit.

Je repose d’abord le gauche, passe de l’autre coté de la chaise longue et laisse un filet d’huile glisser de son talon à ses orteils avant de reprendre mon pétrissage.

Voila que ça me reprend, quelle vue ! Deux lobes que j’aspire à embrasser, lécher, masser, … Tiens voila une bonne idée. Je passe du pied à la jambe, j’ai bien l’intention de remonter vers mon Everest, mais pas trop vite, il ne faut pas la brusquer ou l’effaroucher. Je m’aperçois que je suis toujours sur sa jambe droite, sauf que maintenant mes mains se font plus légères. Je passe du massage à la caresse.

Les fesses de Vénus, j’y reviens encore. Et cette raie, adorable et pleine de promesses, … Et enfin son sexe, délicat et sans doute délicieux. Ces grandes lèvres brillent, j’en déduis que mon manège fait son effet. La vue de son sexe humide me fait un effet immédiat, mon propre sexe s’allonge et se déploie, prêt à bondir. La chatte sournoise et immobile risque de prendre le dessus sur le matou calculateur et maintenant impatient ? Sans doute, c’est la nature des choses.

Venus a laissé tomber son livre et semble se concentrer sur les sensations que mes mains lui apportent. Celles-ci, deviennent presque indépendantes et remontent maintenant le long de ses cuisses. J’effleure ses grandes lèvres, caresse ses fesses, ses hanches, … L’instant est magique et je sens que nous sommes au bord de la transformation animale. D’ailleurs Vénus commence à gémir et à se tortiller comme telle. Mes propres mouvements deviennent plus félins. Mes pensées se font plus précises. Et là, la chatte qu’est devenue Vénus prend le dessus.
– Si tu arrêtes maintenant je te griffe.
– Je garde mes pattes de velours sur tes fesses.
– J’aimerais que tu y ajoutes ta langue
– Avec plaisir

Voilà, nos deux sens dominants sont engagés dans le jeu, son toucher, mon goût ; Je vous disais bien que nous trouvions l’harmonie facilement. Je continue à lui caresser les fesses en faisant des mouvements lents et circulaires. Je sais qu’elle adore que je lui écarte les fesses et j’en profite pour lui lécher la raie avec de grands coups de langue. Elle se cambre pour venir à la rencontre de ma bouche. Je vois ses mains descendre sur ses hanches et passer sous son ventre. Ses doigts viennent caresser son sexe et elle ondule.
– Viens te caresser sur mes fesses, j’adore t’exciter
– Je croyais que tu ne voulais pas que j’arrête
– Non, mais tu devras y revenir

Je garde une main sur ses fesses et je me caresse de l’autre. Mes mains sont encore grasses et c’est un régal. Je passe une jambe de chaque coté de la chaise longue et viens loger mon sexe au creux de ses fesses. Je me branle d’abord doucement puis plus vite sur sa raie huilée et enduite de salive.

– Oh oui, joui sur mon petit trou


Et soudain, la délivrance. Je jouis en de longs jets puissants sur sa raie. Mon orgasme est foudroyant et me coupe les jambes. Je retombe assis entre ses jambes, le visage à quelques centimètres de ses fesses. Vénus ondule de plus en plus rapidement, je reprends ses fesses en main, les écarte, et plonge ma langue dans son sillon. Je lèche son petit trou, l’écarte, force ma langue à rentrer. Le goût du sperme m’enivre autant que l’odeur de son sexe tout proche. Enfin, je sens les spasmes de son anus sur ma langue. Elle joui, se cambre de plus belle, puis la tension retombe et son corps se détend.

Nous nous allongeons sur la chaise longue, sans parler. Nos caresses sont tendres et le feu de nos désirs temporairement atténué. Nous nous endormons l’un contre l’autre, pelotonnés, comme des chats.

Pegase

pegase.sud83@gmail.com

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Une réponse à Jou(e/i)r par Pegase

  1. Fechaud dit :

    Un récit vanille dont on se demande comment il a franchit l’obstacle des critères d’admisibilité

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