Je suis une sorcière par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 3 – La capture de Cédrika

Je suis une sorcière par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 3 – La capture de Cédrika

La cérémonie terminée, j’avais hâte d’expérimenter mes nouveaux pouvoirs. J’attendis que Pandora me rejoigne mais elle est présentement en compagnie d’autres sorcières en pleine conversation avec la grande sorcière et d’après la mine qu’elles font, j’ai l’impression qu’il se passe quelque chose de grave.

Je m’approche et ne comprenant rien à leur conversation, je patiente assise sur une caisse.

Enfin Pandora vient vers moi, le visage grave

– Qu’est ce qui se passe ?
– Fajita s’est alliée avec Sakouli.

Vous admettrez, chers lecteurs, que l’explication est d’une limpidité évidente !

– Et en clair ?
– Alors, il faut que tu comprennes l’origine de la sorcellerie. Au moyen âge la religion s’occupait de tout, voulait tout régenter même ce qu’elle ne maitrisait pas, notamment en matière de médecine. Il s’est donc créé toute une communauté, surtout des femmes qui ont développées des remèdes en tous genres. Pas que des remèdes d’ailleurs mais aussi des onguents divers et même des poisons. L’église condamnait ces pratiques mais laissait faire…
– Mais les buchers…
– J’y viens. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, le Moyen-Age a laissé les sorcières relativement tranquilles, c’est à la Renaissance qu’on a commencé à bruler les sorcières. Il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Contester l’église, c’était contester l’existence de Dieu ce qui était impensable. Alors au lieu de le contester, les sorcières s’en sont remises à son adversaire le plus emblématique, Satan ! Donc à cette époque sorcellerie et satanisme étaient étroitement liés. Cette situation convenait parfaitement aux sorcières qui pensaient qu’une fois brulées elles iraient rejoindre les délices de l’enfer auprès de Satan ! Alors aujourd’hui le contexte est différent. Les sorcières de générations en générations ont transmis leurs pouvoirs et on n’a plus besoin de Satan pour cela puisqu’il n’existe pas !
– Et donc ?
– Le souci c’est que certaines communautés de sorcières croient encore à Satan. C’est leur droit tant que ça les amuse… sauf qu’elles se sont mises en tête que l’existence de sorcières non croyantes était une insulte à Satan !
– Carrément !
– Oui ! Et plus grave, elles considèrent que celles qui pratiquent cette insulte doivent être éliminées. Tant que ça restait un fantasme, ça n’avait rien de grave, sauf que suite à cette alliance entre la communauté de Fajita et celle de Sakouli, elles ont décidé de passer à l’action.
– Mais je ne me sens pas concernée ! Objectais-je.

Et à ce moment je pensais sincèrement qu’il me suffisait de rentrer chez moi tranquillement, de retrouver ma petite vie d’avant et d’oublier Pandora, les sorcières, leur cérémonial et tout ce bazar.

– Bien sûr que si que tu es concernée, désormais tu es une sorcière !
– Et alors ? Si je laisse tomber tout ça, aucune sorcière ne me trouvera.
– Détrompe-toi ! Une sorcière peut sentir une autre sorcière. Ça fait partie de nos pouvoirs. Et puis sache que si on additionne les effectifs des trois communautés on ne va pas dépasser les 200 membres
– Ben merci de m’avoir conduit dans cette galère…
– Je ne pouvais pas prévoir !
– Les sorcières ne savent pas prédire l’avenir ?
– Eh non, personne se sait faire ça, et ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs.

Une clochette retentit, tout le monde se regroupe autour de Zéphyra, la grande sorcière.

– La situation est grave, mais on doit pouvoir s’en sortir si on adopte certaines dispositions. Déjà interdiction de rester seules, vous aller former des binômes, ensuite nous allons nous disperser, J’ai dessiné une carte de France, chaque binôme devra se diriger vers une destination que je vais indiquer sur la carte… Il ne s’agit pas de rester passives. La tactique employée devra être la suivante : On laisse les satanistes attaquer et on contrattaque dans la foulée.

Mais dans quel bordel je suis allée me fourrer ?

Pandora me quitte un instant pour aller consulter la carte puis revient m’indiquer :

– J’ai demandé qu’on soit en binôme toutes les deux, on file vers l’ouest.
– Mais… et mes affaires ?
– Quelles affaires ?
– Ben oui, faut que je passe à la maison pour prendre de quoi me changer…
– Tes affaires, tu les retrouveras quand il n’y aura plus de danger et pour le reste on va se débrouiller, fait moi confiance.

Déjà, plusieurs sorcières après avoir enfourchés leurs balais quittaient le hangar s’envolant vers les directions indiquées par Zéphyra,

– Allez, en route ! M’indique Pandora.

Ben oui quand faut y aller, faut y aller.

Et sachant qu’un balai de sorcière peut atteindre la vitesse de 100 km/h nous étions à Chartres une heure plus tard.

– On va se poser là, l’idéal serait de trouver une grange ou quelque chose dans le genre.

C’est dingue, je découvre que je suis devenue nyctalope, c’est super pratique !

On trouve une grange, elle est cadenassée, on ne sait pas ouvrir ce genre de fermeture, mais il y a en hauteur une petite lucarne ouverte qui nous permit d’entrer.

On s’installe dans les bottes de foin.

– Il n’y a plus qu’à attendre. Une sorcière peut sentir une autre sorcière jusqu’à à peu près 5 kilomètres, autrement dit les satanistes, elles ont du boulot, pour nous trouver, il va falloir qu’elles quadrillent toute la France. Mais elles sont pugnaces, elles ne renonceront pas.
– Et en attendant, on fait quoi ?
– On dort !
– J’ai soif, j’ai un peu faim aussi !
– Tout risque d’être fermé à cette heure-là. Demain matin on ira faire des courses.

Le lendemain matin, nous avons cheminé à pied dans la ville et repéré une supérette. Une fois dans les lieux, nous avons immobilisé la patronne et l’unique cliente, puis rempli largement deux grands cabas avant de repartir tranquillement vers la grange.

Comme quoi la vie de sorcière offre certains avantages non négligeables.

La communauté satanique regroupée autour de Sakouli et opérant dans le bocage vendéen ne regroupe que 24 sorcières, mais elles sont cruelles et fanatisée. Malgré leur volonté de s’en prendre de façon définitive aux « sorcières déviantes » leur petit nombre ne leur permet pas d’action d’envergure.

Celle de Fajita, est active dans le Berry. Cette ancienne province située aux confins des départements de l’Indre et du Cher a toujours été réputée pour être le berceau de la sorcellerie en France. George Sand dans son roman « La mare au Diable » a contribué à la réputation de cette communauté. Sans doute était-elle elle-même sorcière ?

Cette communauté regroupe environ quatre-vingts sorcières. Si elles sont farouchement satanistes, elles ne se montrent pas foncièrement belliqueuses.

Fajita et Sakouli ne s’estiment pas beaucoup, en fait chacune aimerait bien éliminer l’autre et devenir de ce fait l’unique grande sorcière du centre de la France.

C’est Sakouli qui fit le premier pas en manipulant sa rivale.

– J’ai appris que Zéphyra avait convaincu ses ouailles d’entamer un recrutement intensif de sorcières. On ne peut pas laisser faire ça, cela peut devenir une véritable menace.

Bref, elle l’a bien embobiné. Mais quand Sakouli lui proposa une alliance, Fajita se dit que ce rapprochement pourrait lui permettre de piéger sa rivale.

Sakouli ne souhaitait pas perdre de temps

– En regroupant nos effectifs, nous serons une centaine. Nous allons attribuer à chacune de nos sorcières un département. Pour les plus peuplées nous enverrons deux sorcières… Beaucoup sont en région parisienne mais en fait il y en a un peu partout. Il faut faire vite afin de profiter de l’effet de surprise et de ne pas leur laisser le temps d’organiser une contre-offensive.

Sauf que Zéphyra possède une taupe dans l’entourage de Fajita et que les devants sont d’ores et déjà pris…

Et c’est ainsi que Cédrika, sorcière berrichonne fut chargée de quadriller l’Eure et Loir.

Celle-ci ne se sent pas à l’aise dans cette mission et n’a aucune idée de la façon de l’accomplir. Elle se dit qu’elle improvisera et aux premières lueurs de l’aube, elle survole Chartres (puisque c’est la préfecture du département) en chevauchant allègrement son balai magique.

Et son puissant odorat ne tarde pas à déceler la présence de sorcières.

– Elles sont deux ! Je fais quoi ? Je pourrais les ignorer, revenir et dire que je n’ai trouvé personne… J’hésite… Il faut que je réfléchisse

Elle repère une rue déserte, pose son balai dans un coin, se débarrasse de son nuage de camouflage et va se poser dans un bistrot qui vient juste d’ouvrir afin d’y boire une mousse bien fraiche.

Le patron du bistrot est étonné de voir cette femme tout de noir vêtue et coiffé d’un étrange chapeau pointu.

« Elle a dû s’échapper d’une soirée déguisée ? »

Pandora m’interpelle…

– Tu sens ?
– Ben… Ah oui, on dirait bien qu’il y a une sorcière pas loin.
– Elle ne bouge pas, elle a dû se poser quelque part ! Curieux, elle aurait dû nous repérer.
– On fait quoi ?
– On va l’attendre ! A deux contre une, elle n’a aucune chance. Tu te rappelles bien ce qu’il faut faire ?
– Oui ! Mais on va la tuer ?
– J’espère que ce ne sera pas nécessaire, l’idéal serait de la capturer et de la faire parler.

Cédrika a beau tourner et retourner le problème en tous sens, elle estime n’avoir aucune chance…

« A moins de les surprendre dans leur sommeil ? Non, mon odeur les réveillera avant que je puisse agir ! Je vais me barrer d’ici ! »

Elle sort rejoindre la ruelle où elle a laissé son balai, l’enfourche et prend la direction de Maintenon, au nord…

– Elle s’en va ! Constate Pandora, on va la coincer.

Le balai de Cédrika devient lourd, elle perd de l’altitude. Elle a beau réciter maintes et maintes invocations, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Le balai l’entraîne maintenant vers le sol et elle se retrouve au milieu d’un pré à vaches, décontenancée.

Avec Pandora, on la rejoint et on l’empêche de tenter quoique ce soit.

– Tu viens faire quoi, par ici ? Lui demande-t-on.
– Je me balade !
– Remonte sur ton balai, on va aller discuter ailleurs !
– Vous ne faites pas peur !
– C’est pour ça que tu trembles ?

Nous avons chevauché jusqu’à la grange dissimulée sous nos nuages de camouflage.

Sur place, Pandora tente de pénétrer les pensées de leur captive, mais celle-ci se ferme. Je suis mise à contribution mais cette pratique est difficile. Nous apprenons néanmoins le prénom de la fille et sa mission (laquelle est tout sauf une surprise)

– T’es mignonne, c’est vraiment dommage que l’on soit obligée de te couper la tête.
– Ce n’est peut-être pas si urgent que ça ! Proteste Cédrika. D’autant que j’ai des choses à vous raconter.
– Si c’est le plan des deux grandes sorcières, on est déjà au courant, merci !
– C’est pas ça ! Je n’ai pas compris pourquoi Fajita avait accepté de s’allier avec Sakouli, d’autant que nous ne sommes pas des guerrières.
– T’es en train de nous faire croire que tu as accepté cette mission à contre cœur ?
– C’est la vérité, vous n’avez qu’à me sonder !
– On va se gêner, tiens.

C’est donc ce que nous avons fait, la fille disait vrai.

– Du coup on a un problème ! Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
– Soit vous me laissez partir, je dirais que je n’ai rien trouvé, c’est risqué parce que les filles de Sakouli sont pugnaces et puis comme j’ai l’impression que vous avez déjà préparé la contrattaque je n’ai pas envie de me faire massacrer…
– Et sinon ?
– Sinon vous me gardez avec vous en attendant que les choses se tassent. Je peux être très douce avec les femmes.
– Sans blague, mets-toi à poil pour qu’on voit à quoi tu ressembles.

Pas farouche, Cédrika se débarrasse de sa robe, sous laquelle elle ne porte rien (et vous savez maintenant pourquoi…)

– Ça vous plaît ? Il n’y a rien à jeter, n’est-ce pas ?
– C’est pas la modestie qui t’étouffe !
– Pourquoi ? Vous ne me trouvez pas belle et désirable ?
– Si ! T’as quel âge ?
– 152 !
– Tu ne les fais pas ! Viens me brouter la chatte ! Lui ordonne Pandora en se déshabillant à son tour.

Et moi qu’est-ce que je deviens là-dedans ?

Pandora m’envoie un message télépathique

– Garde ton emprise sur elle, il ne faut pas se faire avoir. On ne fera pas de trio, si tu veux profiter de ses services tu devras attendre ton tour.

Elle deviendrait un peu parano la Pandora !

Me voilà donc réduite au double rôle de garde chiourme et de voyeuse.

Elles sont très jolies ces deux sorcières emmêlées dans leurs ébats. Et que je te roule des galoches, et que je te suce les tétons, et je te mette les doigts partout. Pandora pousse même le vice jusqu’à foutre des claques sur le popotin de sa partenaire.

Bien sûr ce spectacle m’excite et l’envie de me toucher la figue est intense, Mais je n’en fais rien puisque je ne dois pas relâcher l’emprise mentale que j’exerce sur cette belle Cédrika.

Et rapidement les deux femmes se retrouvent en soixante-neuf. C’était à prévoir.

Les respirations se font saccadées, les peaux transpirent et soudain c’est l’explosion, Pandora vient de jouir. Et en ce moment elle est partie très loin et ne contrôle plus rien du tout.

Je tente de renforcer mon emprise sur Cédrika, mais je suis au maximum de mes pouvoirs. Je ne décèle cependant aucune intention hostile ! Heureusement car je ne sais pas si j’aurais pu gérer.

Il faut une bonne minute à Pandora pour revenir et c’est à son tour d’user de sa langue sur le minou poilu et visqueux de l’autre sorcière jusqu’à ce qu’elle jouisse aussi.

– T’es une bonne gouine ! la félicite Pandora.
– Entre bonnes gouines, on est faites pour s’entendre ! Répond Cédrika, puis s’adressant à moi : Et toi tu n’as pas envie de gouter à ma chatte ? Profite-en elle est pleine de jus !

Je suis légèrement démotivée, l’emprise que j’ai exercée sur Cédrika pendant qu’elle se gamahuchait avec Pandora m’a épuisé.

– Vas-y ! Me souffle cette dernière, ça va te décontracter, pendant ce temps moi, je veillerai au grain !

Je me rends à ces arguments et entreprends de me déshabiller. J’ai à peine fini de le faire que Cédrika m’empaume les seins avant de les lécher avec gourmandise. Je me laisse faire (que voulez-vous que je fasse d’autre ?). Sa main droite descend sur ma chatte, elle m’introduit un doigt et le fait bouger.

Devant un tel assaut, je commence à mouiller sévèrement. Je voudrais bien la caresser à mon tour mais pour l’instant cette salope me domine complétement de son corps robuste.

Cédrika m’offre ses lèvres. Enfin ! D’ordinaire c’est par là que l’on commence. Mais il faut croire que les sorcières ne font rien comme tout le monde.

– Couche-toi ! M’ordonne-t-elle.

Elle se prend pour qui pour me donner des ordres ? Mais je ne vais tout de même pas refuser un bon léchage de minou !

Mais la fille avait une autre intention… Elle s’accroupit à quelques centimètres de mon visage…

C’est donc moi qui vais la lécher ! Supposais-je… Mais je supposais mal…

– Ouvre la bouche ! Me dit-elle.

Ah ! Bon ! Mademoiselle a comme une envie de pisser. Elle pourrait me demander si ça me convient au lieu de me donner des ordres !

– Tu ne veux pas ? Insiste-t-elle, alors que je garde la bouche fermée.
– Juste quelques gouttes !
– Tss, tss, t’as le profil d’une belle salope soumise… alors quand on est soumise on se laisse faire.

Evidemment c’est une façon de voir les choses ! Et comme je ne pense pas être une fille trop chiante, j’ouvre la bouche….

Et c’est qu’elle avait une grosse envie, la sorcière, incapable d’aller tout ça, je bouge mon visage, j’en reçois sur les yeux… Mais ce que j’ai avalé n’était pas mauvais du tout.

– Maintenant tu peux lécher…

Allons-y gaiement, ma langue s’approche de ces chairs délicates imbibées de mouille et d’urine, je me prends au jeu et savoure ce fruit offert comme si j’avais toujours fait ça.

Son clitoris érigé me nargue… Il ne va pas me narguer longtemps celui-ci ! Ma langue va à sa rencontre et moins d’une minute plus tard, la Cédrika laissait échapper sa jouissance.

Et avec tout ça, me voilà excitée comme une puce. Cédrika s’en est rendu compte, elle me roule un patin, me caresse, me fout ses doigts partout (oui partout, même dans le cul). Jusqu’à ce que je me retrouve couchée sur le dos… et dans cette position je m’offre au butinage de la belle sorcière !

A suivre

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2 réponses à Je suis une sorcière par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne – 3 – La capture de Cédrika

  1. Roques dit :

    Ne pas confondre le ballet des sorcières et le balai des sorcières

  2. Forestier dit :

    Ça chauffe chez les sorcères

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