Je suis une serveuse 20 – Une nouvelle journée commence – partie 2 par Trinity

Je suis une serveuse
Chapitre 20 – Une nouvelle journée commence – seconde partie
par Trinity

Une fois sa serviette autour de la poitrine, elle sortit de la salle de bain, se rendit dans la chambre après m’avoir ordonné de rester à côté de la coiffeuse, à genoux. Elle revint vers moi après quelques minutes et s’installa à mes côtés.

– Tu vas m’aider à me préparer, ensuite nous nous occuperons de toi.
– Bien Mademoiselle Sophie.

Elle avait en main de superbes dessous noirs. Elle me les remit. Sans m’adresser la moindre parole, elle me tendait tout simplement son pied. Je compris de suite et lui passa un tanga noir transparent d’une sensualité extrême. Une fois le tanga enfilé, elle souleva ses bras pour que je lui passe un bustier du même tissu diaphane. Une fois les crochets fixés, Sophie se pencha pour ramasser un pantalon de tailleur gris souris, magnifique de douceur et d’élégance. Elle tendit une fois de plus la jambe afin que je lui enfile. Une fois fait, je lui mis la veste, elle était magnifique. Elle se maquilla rapidement mais avec soin.

– A toi maintenant. Je sais comment je vais te sortir ce matin. Il est déjà 10 heures, il ne faut pas tarder. Je vais te donner le choix pour un article que tu vas devoir passer. Réfléchis bien avant de répondre. Ce sera peut-être la seule chose que tu vas décider aujourd’hui, alors profites-en !
– Très bien Mademoiselle.
– Bien. Je te donne le choix entre porter des bas nylons noirs, ou des bas opaques de la même couleur. Tu as trois minutes pour te décider.

Pour moi, le choix était très simple : effectivement j’avais passé une partie de la nuit avec des dessous très affriolants, mais là je ne souhaitais pas que tout le monde me voit marcher avec ce genre de dessous équivoques. J’allais peut-être le regretter mais ma décision était prise.

– Mademoiselle Sophie, je choisis les bas opaques s’il vous plait.
– Tu en es bien sûre Erika ?!
– Oui Mademoiselle.
– Très bien, qu’il en soit ainsi.

Avec un visage qui en disait long sur la suite des évènements, Sophie se leva et prit un paquet de la taille d’une boite à chaussures et me le tendit, le sourire toujours aux lèvres. Je l’ouvris, fébrilement. A l’intérieur, une paire de bas dans leur boite. J’ouvris et déballais les bas noirs et remarquais des cœurs de couleur dorée sur toute la partie arrière de la jambe. Je n’allais pas pouvoir sortir comme ça, même avec mon pantalon, c’était vraiment trop féminin. Ils étaient beaux mais trop voyants. De plus, ils ne tenaient pas seuls, et je constatais la présence d’un porte-jarretelles serre-taille, noir lui aussi, avec les même cœurs dorés sur tout le pourtour, ainsi que le long des attaches : le raffinement d’une lingerie ultra-féminine. Je regardais Sophie, hébété, ne sachant que dire et que faire. Je ne pouvais certainement pas revêtir ce genre d’article à l’extérieur. Sous le serre-taille, une culotte avec les mêmes motifs. Le pire fut le bustier assorti, là c’en était trop.

– Je ne peux pas Mademoiselle, vous vous rendez compte que je suis un garçon, je ne peux pas sortir comme ça.
– Eh bien, c’était ton choix, jeune fille. Tu as été frileuse en choisissant des bas opaques, donc je te punis en conséquence. Si tu avais pris les bas nylons noirs, je t’aurais prêté une paire de chaussettes afin de ne pas voir la couture entre le bas de ton pantalon trop court et tes chaussures basses de mauvais garçon. Mais, tu as choisi la facilité, les bas opaques pour cacher ton attirance pour la belle lingerie, donc tu en paye le prix. Maintenant, je te laisse trois minutes pour passer ces articles, sinon cela sera pire !

Que pouvais-je faire, comment réagir ? Je sentais bien que j’étais déjà amoureux, que je ne lui refuserais rien. Mais, elle allait trop loin, je ne souhaitais pas être traité de la sorte. Pourtant, il fallait bien me rendre à l’évidence : j’avais promis d’être à ses ordres toute la journée. Alors je m’exécutais. Je commençais par la culotte. Elle remontait bien haut et surtout devait faire deux tailles en dessous de ma propre taille. Elle compressait mon sexe qui n’était plus en érection. Il passait maintenant inaperçu. Je passais ensuite le serre-taille puis les bas, m’appliquant tout de même à bien aligner les cœurs derrière mes mollets et mes cuisses. Une fois fait, Sophie m’aida à passer le bustier.

– C’est pas mal du tout, une vraie petite femme en devenir, bravo. J’ai remarqué que tu t’appliquais à bien fixer les bas aux attaches, aucun pli, c’est parfait. Nous allons pouvoir y aller. Enfile tes vêtements de mauvais garçon, moi je prends mes escarpins, tu vas prendre ce grand sac à dos puis nous partirons sur Lille. Allez, dépêche-toi !
– Oui Mademoiselle Sophie.

J’enfilais mon pantalon en velours beige ainsi que mon tee-shirt bariolé, suivi d’un manteau étant donné le temps plus que froid dehors. C’est vrai que je n’étais pas très séduisant ainsi accoutré, avec ces vêtements sans forme. Sophie apparut à nouveau, regarda mes chevilles, et je surpris un petit ricanement. En y regardant bien, lorsque je marchais, on pouvait apercevoir les petits cœurs dorés, j’étais mort de honte. Nous sortîmes de l’appartement et nous rendîmes au métro le plus proche. Qu’allait-elle faire de moi à présent ?

A suivre

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Une réponse à Je suis une serveuse 20 – Une nouvelle journée commence – partie 2 par Trinity

  1. Turner dit :

    Le concept est interessant, le cadre aussi, mais le récit piétine un peu

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