Enquête sur une orgie meurtrière 2 – Danse au cabaret par Sade_1

Enquête sur une orgie meurtrière
2 Danse au cabaret
par Sade_1


Le lendemain Anaïs patienta plusieurs minutes devant chez elle, avant de voir la voiture de Morgane arrivait en trombe.

– Tu es en retard, ce matin, fit-elle en grimpant dans l’automobile.
– J’avais des trucs à faire, répondit Morgane. Téléphone à André savoir ce qu’il a pour nous.

Anaïs sortit son portable et exécuta l’ordre de sa compagne. Pendant qu’une voix parlait à l’autre bout du fil, elle prenait des notes.

– Voilà ce qu’on a, fit Anaïs. Il n’y a qu’un couple noir ayant disparu, on a trouvé que la femme était secrétaire, une équipe est partie relevé des conversations enregistrés à son bureau pour faire une analyse de voix. On devrait aller voir leur maison, c’est pas très loin. Tiens voici l’adresse.

Morgane lut le papier que lui tendait Anaïs et partit vers la maison.

Celle-ci était de petite taille, avec un crépi beige sali. Les deux inspectrices entrèrent dans le jardin, la porte était ouverte, une équipe de police était déjà sur les lieux.

– On a retrouvé des traces de lutte et un cadavre, le mari, fit un homme aux deux filles quand elles arrivèrent.

Elles allèrent directement sur les lieux du crime. Pendant qu’Anaïs examinait le corps, Morgane fouillait la chambre et se renseigna sur ce que les fouilles avaient déjà donné. Après plusieurs heures de travail, les deux filles partirent déjeuner. Installées à une table, elles s’informèrent mutuellement de leur découverte.

– Le corps a souffert de plusieurs tortures semble t’il avant d’avoir été étranglé fit Anaïs.

– Moi, j’ai pas trouvé grand-chose, pas de cordes, pas d’armes à feu et tout ce qu’il y avait dans la maison semblait appartenir au couple. Par contre, en fouillant, les papiers de la femme, j’ai trouvé ceci.

Morgane sortit un morceau de papier de son sac et le tendit à sa collègue.

Celle-ci le lut « Tu devrais arrêter maintenant si tu ne veux pas avoir d’ennuis, j’espère que le message sera suffisant. »

– Dommage qu’on n’ait aucun nom, fit Anaïs.

– On a toujours un lieu, fit Morgane. Regarde derrière.

Anaïs retourna le papier et lut : « au chemin rouge ».

– C’est une sorte de cabaret pour les riches, ça non ?
– Tout à fait, fit Morgane. Je crois qu’on a notre première piste.

Anaïs acquiesça. Après leur déjeuner, elles se rendirent directement à la boite cherchant un moyen d’y entrer. Celle-ci se trouvait dans un quartier isolé, dans une énorme demeure, qui semblait être un ancien palace. Les deux policières se rendirent à l’accueil, situé juste devant la porte d’entrée dans le parc de la boite.

– Vous ne pouvez pas entrer sans autorisation, fit la secrétaire, une jolie femme aux cheveux auburn.
– Comment pouvons nous procurer une invitation, demanda Morgane.
– Soit en venant avec un membre du club, soit avec un mot de la directrice.
– C’est tout.
– Vous pouvez demander à vous faire engager, pour travailler.

Les deux femmes échangèrent un regard. Elles s’avaient qu’elles ne pourraient obtenir un mandat pour accéder à l’intérieur, et qu’ainsi leur position de policière ne servait à rien.

-.C’est pour ça qu’on était venu, firent-elles

La secrétaire appuya sur un bouton et leur dit de patienter quelques minutes plus tard, un homme vient les accueillir.

– Bonjour, leur dit-il. Vous êtes venues pour les places de danseuses.
– Bien sur, improvisa Anaïs.
– Bien, rendez vous, ce soir, alors, je vous amène à votre loge.

L’homme les conduit à travers le jardin à une porte dérobée. Ils gravirent plusieurs marches et traversèrent des couloirs, dont toutes les nombreuses portes étaient fermées, puis il les laissa devant la porte numéro 31.

– Il n’y a une porte dans votre loge, qui donne directement sur la scène. On vous dira que faire ce soir. Et ne sortez pas de votre loge pour aller autre part que dehors sinon on vous aura.

L’homme partit, les deux femmes entrèrent dans la loge.

– Tu as entendu ce qu’il a dit : « on vous aura » ils se doutent de quelque chose.
– Ouais, fit Morgane, mais maintenant on doit se préparer à notre rôle si on veut rester sur place.

Anaïs acquiesça et les deux femmes entreprirent de fouiller la salle à la recherche de micros ou de caméras, mais elles étaient entièrement libres. Une heure, plus tard, la secrétaire qui les avait accueilli entra dans leur loge des feuilles à la main.

– Ce sont vos instructions.

Les deux filles s’emparèrent des feuilles et les lurent. Des habits avaient été mis à leur disposition pour qu’elles fassent fantasmer des hommes sur leur danse érotique. Anaïs avait le rôle d’un ange qui donnait l’amour de manière sensuelle, Morgane était un démon qui le donnait avec la violence. A 9h00, elles entrèrent sur la scène. Anaïs portait un corsage blanc serré sur sa poitrine et des collants très moulants comme bas, recouverte par une épaisse fourrure blanche. Morgane avait, elle, un habit noir, presque identique à celui de sa collègue. Quand elles arrivèrent, un haut parleur résuma une histoire et le rideau se leva.

C’était une salle géante, où des hommes et même des femmes les sifflaient. Ceux tout devant tentaient de les toucher. Tout au fond, un bar impressionnant accueillait les clients. Le show des deux femmes commença. D’un tour de main, Morgane arracha la fourrure du corps d’Anaïs, la foule l’acclama. Comme une gentille fille, cette dernière repoussa le démon et sourit à la foule. Elle se plia en deux face à la foule et distribua des baisers. Morgane arriva derrière elle et fit comme si elle la sodomiser. Anaïs, la bouche grande ouverte, simulait l’orgasme, pour exciter la foule. Cela faisait l’effet recherché. Après quelques secondes, l’ange fit une roulade, retombant les cuisses bien ouvertes. Morgane enleva à son tour sa fourrure, à la vue de ses seins la foule hurla d’acclamation. Anaïs l’attira contre elle et lui caressa doucement les cheveux. Le démon sembla s’apaiser. Les sifflets de la foule firent de même. Tendrement, l’ange unit ses lèvres à celle du démon. Morgane tomba en arrière, puis se redressa furieuse, d’avoir perdu le contrôle contre le bien et l’amour sensuel. La foule était en extase. Elle agrippa les cheveux d’Anaïs d’une main ferme et lui tira la tête en arrière, offrant sa gorge au public, avec une langue brutale, elle lécha sauvagement la gorge blanche. L’ange tomba à genoux. Morgane, les jambes écartées, tenait la tête de sa collègue contre son sexe. Elle sentait ses cheveux lui chatouillaient la chatte à travers sa culotte noire. Les deux femmes voyaient dans la foule plusieurs hommes la main dans le slip, en train de se masturber. Elles se mirent alors à suivre la musique, se caressant devant tous ces êtres, remontant leurs vêtements pour suggérer leurs parties intimes.

Le clou du spectacle fut donné dans un final où après un strip-tease complet, les deux femmes revinrent sur scène. Elles prirent une femme dans le public devant eux et la firent mettre à genoux devant elles. La jeune femme eut le visage frotté par les deux chattes des enquêtrices, puis elle fut renvoyée à la foule où sa compagne l’agrippa pour lui lécher le visage à la recherche d’un peu des deux actrices. Anaïs et Morgane retournèrent dans leur loge.

– Tu y es allé fort, fit la blonde. M’embrasser, mimer quelques trucs porno encore ça va, mais faire ce qu’on a fait à la fille, c’était de trop, j’ai l’impression d’avoir trahi Marianne.
– C’est pour le boulot, se justifia Morgane, fallait qu’on joue notre rôle à la perfection, au moins ce soir. L’homme qui nous a amené ici, nous observait.
– D’accord, accorda Anaïs. C’est pour le boulot, j’espère juste que c’est pas une fausse piste.

Morgane voulut répondre, mais plusieurs coups furent donnés sur leur porte. L’homme qui les avait emmené ici entra.

– Génial, les filles, un moment j’ai eu des doutes sur vous, mais là vous avez été splendide. Félicitation, maintenant ça va être dur de faire aussi bien tous les soirs.
– Je sais pas si on pourra rester tos les soirs, le repris Anaïs. On a une vie aussi à l’extérieur.
– Vous avez vos journées libres, vous travaillez que de 19h à 24h, alors vous pouvez bien rester tous les soirs, non?

Le ton de l’homme montrait qu’une seule réponse était possible. Elles acquiescèrent.

– Comme c’est un club très privé et très fermé, nous voudrions que vous sortiez le moins possible, en fait pas du tout. Ça vous pose un problème? Si oui, au revoir.

Morgane soupira, elles étaient bloquées ici. Elle ne savait que faire, Sophie allait l’attendre.

– Je suis d’accord, fit-elle. De toute façon, on n’a pas le choix, on est sans le sou.

Anaïs voulut répliquer, mais Morgane l’en empêcha. L’homme sourit et dit:

– Ok, pas de problème, restez ici ce soir. On vous dira tout demain matin.

L’homme partit.

– Qu’es-ce que t’as fait? fit Anaïs, je veux aller voir Marianne.
– Pour l’instant, si on veut rester sur place, on n’a pas le choix. On trouvera vite tant qu’on sera intégré.
– Ok, fit Anaïs, une pointe de larmes dans la voix, je vais l’appeler.

Les deux femmes appelèrent leur fiancée, afin de les prévenir. Quand Anaïs raccrocha, elle avait les larmes aux yeux. Morgane la prit dans ses bras et la serra contre elle.

– Tu la reverras bientôt, ta femme, ne t’inquiètes pas, allez viens te coucher.

La jolie blonde se fit mettre au lit, à côté de sa partenaire, car la loge ne contenait qu’un grand lit deux places. Elle se tourna vers sa coéquipière et dit:

– Merci pour ton soutien.

Et elle l’embrassa, d’un rapide baiser des lèvres. Morgane la prit dans ses bras, leur corps nu collé l’un contre l’autre.

A suivre

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