Chanette 33 – L’escroc de Bourges 10 – Et voici Anna-Gaëlle…

Chanette 33 – L’escroc de Bourges 10 – Et voici Anna-Gaëlle…

En sortant de chez l’imprimeur, Sylvana, manifeste son incompréhension :

– T’as un plan secret ou quoi ?
– La seule façon de doubler les flics, c’est d’attendre dans la bagnole devant l’imprimerie aux heures d’ouverture.

Paturel n’a aucune envie de s’éterniser. Son opération d’affichage devait lui rapporter 30 000 euros avec 100 portraits, Il n’a recueilli que 80 photos, il faudra donc soit refaire la maquette soit faire des doublons. En tenant compte du cout de la réalisation des affiches et de celui de la campagne d’affichage, l’opération lui rapportera environ 20 000 euros, il ne va pas cracher dessus.

« J’irais demain matin et ensuite, je rentre à Paris, je tire de l’argent et je me planque dans un Airbnb. »

– Il ne faudrait pas qu’il se pointe maintenant, tant que les flics sont là; ce serait compliqué… voilà ce que tu vas faire, moi je vais m’installer à la terrasse du bistrot à côté pendant ce temps-là tu vides notre chambre d’hôtel, tu mets tout dans la bagnole et tu me rejoins avec, voici les clés… Tu ne dis rien au personnel de l’hôtel.

Il attendirent dans la voiture jusqu’à 19 heures, heure de fermeture de l’imprimerie, mais il ne passa rien.

Et le lendemain après une mauvaise nuit, ils reprirent la planque à partir de 9 heures.

10 heures 15

– Ce ne serait pas lui qui déboule là-bas ? demande Sylvana
– On dirait bien ! A toi de jouer !

Sylvana sort de la voiture et va au-devant de Paturel

– Willy ! Quelle bonne surprise !
– Qu’est-ce que tu fous ici ? Ah, je sais ce que tu veux…

Sylvana empêche Paturel de s’avancer. Max sort à son tour en exhibant sa fausse carte.

– Police.! Vous êtes en état d’arrestation.

Paturel bloqué, cherche une issue, n’en voit pas et lève les mains en l’air lamentablement.

On le fait entrer dans la bagnole. Max avait prévu des menottes. C’est pratique les menottes !

Max démarre, sort de la ville et prend la direction de Blois.

Pourquoi Blois ? Parce qu’on peut y accéder en empruntant la Départementale 765.

Mais pourquoi la départementale ?

Parce que c’est pratique pour ce que Max projette de faire.

A un moment la départementale traverse un bois. On peut y pénétrer à certains endroits par des chemins de terre pour pique-niquer. (pour niquer aussi, mais c’est une autre paire de manches)

C’est ce que fait Max mais il ne s’agira pas de pique-nique.

La voiture s’arrête, Max extrait de force Paturel de la voiture.

– Bien ! Alors on va annoncer la couleur ! Je ne suis pas un flic, mais un tueur à gages. Et si je suis obligé de te tuer, ça ne me posera aucun problème. Alors résumons-nous : tu dois 32 500 euros à Chanette plus ce qu’elle doit restituer au propriétaire au titre des dommages et intérêt, on va arrondir à 50 000. Et tu dois 15 000 euros à Sylvana. La question est donc : On est-ce qu’on peut aller chercher tout ça ?

Paturel ne répond pas mais son regard exprime l’angoisse et la crainte. Faut le comprendre aussi…

– Tu ne veux pas répondre ! Alors on va prendre les paris, je parie que dans moins de 5 minutes tu vas te mettre à parler.
– Vous n’avez pas le droit ! Bredouille Paturel.

Max ouvre le coffre de sa voiture et en extrait un sécateur.

– Alors on coupe quoi ? Une oreille ? Un doigt ? Ta bite ?

Paturel tremble de peur.

– Vous voulez savoir quoi ?
– Ou est planqué ton fric ?
– En Suisse sur un compte à numéro.
– Et on fait comment pour déplacer de l’argent ?
– On accède au site avec un numéro et un code secret.
– OK tu vas me transférer 65 000 euros sur mon compte, je ventilerais après.
– Et vous allez me tuer après ?
– Si le transfert ne se fait pas, oui ! S’il se fait on te laissera une chance.
– Et je suis obligé de vous croire ?
– Eh oui ! Allez exécution, on pas que ça à faire !
– J’ai pas ma tablette !
– Oui, mais moi j’ai un téléphone, ça devrait le faire.

Et c’est d’une main tremblante que Paturel fit ce qu’on lui demandait.

– Allo l’imprimerie ! C’est le monsieur qui…
– Oui je reconnais votre voix !
– Si vous pouviez me communiquez le numéro de téléphone pour joindre mes collègues de la police…
– Vous n’avez pas les numéros de vos collègues ?
– On n’est pas du même service !
– Ah bon ! (il n’a pas tout suivi, l’imprimeur)

Et Max put téléphoner à Orsini.

– Si vous voulez récupérer Paturel, il est attaché à un arbre sur la départementale 765 au niveau du kilomètre 67, à l’entrée d’un chemin de terre. Bonjour chez vous !

Max me téléphona pour me rendre compte de sa mission.

– J’aurais volontiers arrosé ça avec vous et Sylvana, mais mon patron a besoin de moi. Mais ce n’est que partie remise, dès que j’aurais une disponibilité on se fera une petite fête…
– Mais avec grand plaisir, mon cher Max !

Et c’est ainsi que ce termina cette affaire, Max vira 50 000 euros sur mon compte et 15 000 euros sur celui de Sylvana… J’appris quelques jours après que Paturel avait balancé Solange Delavoie, la patronne de l’officine de télésurveillance. Elle fut donc inculpée et la boite placée en redressement judiciaire.

Sauf que ce n’était pas terminé…

Je reviens dans le récit… j’étais occupée au studio avec un soumis qui m’avait énervé, le genre de mec portant chaussures à 300 balles, et costumes à 5 000 balles mais qui a le culot de me trouver « un peu chère ». Du coup je me suis défoulé, il voulait que je le marque, c’est ce que je suis en train de faire.

Et voilà qu’on frappe ! Ces dingues ces gens qui ne sont pas foutus de s’apercevoir qu’il y a une sonnette ! Cela dit je n’attends personne à cette heure, je me revêts d’un kimono et m’en vais ouvrir à l’intrus.

C’est un grand baraqué, blouson de cuir et polo Lacoste.

– Madame D’Esde ?

Alors là je suis sur le cul, aucun de mes clients ne connait ma véritable identité, alors ce type, serait-ce une personne mandatée par la copropriété ? Du coup j’oublie de lui répondre.

– Je voudrais parler à Madame d’Esde ! Répète-t-il
– Mais vous êtes qui, monsieur ?
– Béranger ! Etes-vous la personne qui s’est autorisé à envoyer la moitié de mes meubles et de mes affaires à la déchèterie ?

Mon cerveau fonctionne à 100 à l’heure, ce mec vient ici pour en découdre, alors je feinte.

– Soyez dans une demi-heure au café des oiseaux c’est juste au feu rouge sur la gauche, Madame D’Esde vous y rejoindra.
– Je suis obligé de vous croire ?
– Bien sûr, car si elle ne venait pas, je suis persuadé que vous reviendrez, donc voilà…
– Et comment je vais la reconnaitre.
– Elle aura Modes et Travaux à la main.

Ouf, j’ai évité une esclandre sur le pas de ma porte. Au bistrot si le mec est « bien élevé », ça devrait se passer en douceur… du moins j’espère.

Une demi-heure plus tard, je déboulais au café des oiseaux, Je m’avance vers Béranger qui est surpris de ma présence.

– Madame D’Esde n’a pas pu venir ? Commence-t-il.
– Si ! C’est moi !
– Mais pourquoi ce manège ?
– Je vous expliquerais… si vous êtes sage ! Maintenant je vous écoute.
– Vous êtes fière de ce vous avez fait ?
– En fait non ! Mais si vous vouliez me voir uniquement pour me passer un savon, allez-y ça vous fera du bien !
– Vous ne m’empêcherez pas de vous dire en face que ce vous avez fait est d’une débilité rare.

Je ne réponds pas, il me balance encore quelques gentillesses et finit par ne plus savoir quoi dire.

– Vous ne répondez pas ?
– Non, pas pour le moment.
– Alors maintenant que je vous ai a dit vos quatre vérités, je voudrais vous proposer un arrangement à l’amiable.
– Eh bien proposez !
– Comme vous vous en doutez certainement, j’ai porté plainte contre X. Mon avocat qui a eu accès au dossier m’a communiqué les coordonnées des trois personnes impliquées dans cette affaire, un dénommé Paturel qui est sous les verrous… la patronne de la société de surveillance… et vous même !
– Oui, mais cette proposition ? M’impatientais-je.

Notre conversation fut alors interrompue par le serveur venu s’enquérir de ma commande.

– Oui, reprit Béranger, je ne me fais pas d’illusion, ma plainte finira par aboutir et j’obtiendrai mes dommages et intérêts, mais avec la vitesse de la justice, ça risque de trainer au moins trois ans.

Bon il va la sortir sa proposition ?

– Donc voilà, j’ai dressé une liste de tout ce qu’il me faudra racheter. On arrondit à 12 000 euros, vous me les versez et je m’engage à retirer ma plainte.
– Pourquoi pas, j’en parle à mon avocat et je vous recontacte.
– Je vais vous donner mon numéro et celui de mon avocat ! Quand même comment avez-vous fait pour tomber dans un piège aussi grossier ?
– Vous savez, d’une part je ne suis pas parfaite et d’autre part les escrocs sont très forts pour embobiner les gens.
– Mais quand même…
– N’allez pas vous répéter, ça ne servira à rien.

Il me regarde bizarrement avant de reprendre.

– Je vous disais que mon avocat avait eu accès au dossier.
– Oui…
– Je suis donc au courant de vos activités.
– Ça pose un problème ?
– Non pas du tout !
– Alors pourquoi me dites-vous ça ?
– Pour que vous sachiez que je le sais.
– Ah ?
– Bon, on en reste là, dès que nos avocats se seront mis d’accord, je vous verserais ce que vous me demandez.
– D’accord, je peux vous posez une question ?
– Posez toujours, vous verrez bien si je répondrais.
– Dans votre milieu vous devez connaître du monde… Je veux dire des gens… comment dire…
– Non je ne connais personne.

Qu’est-ce que ça peut m’énerver, sous prétexte que je fais la pute, il y en a qui se figure que je connais tous les escrocs et délinquants de la région parisienne. Mais croyez-vous que ma réplique va lui clouer le bec, pas du tout, il continue…

– C’est parce que… les tableaux à la cave, vous ne les avez pas fait enlever.

Ben non je ne les a pas fait enlever, il y en avait une trentaine, du figuratifs avec des marines, des paysages, des nus et aussi de l’abstrait bien moche. J’avais l’intention de montrer tout ça à mon amie Anna Gaëlle pour lui demander si ça valait quelque chose.

(Précision pour ceux qui ne sont pas familiers de mes aventures, Anna Gaëlle est ma complice de toujours, complice de mes aventures et complice de mes jeux érotiques. Elle tient une galerie d’art rue de Seine)

– Ben non, je ne jette pas des œuvres d’art à la benne ! Lui répondis-je. C’est vous qui avez peint ces trucs ?
– Non ! C’est une vague connaissance, un ami d’un ami qui m’a demandé de les garder en dépôt, il devait passer les reprendre, mais j’ai l’impression qu’il a disparu de la circulation.

Il me raconte n’importe quoi ! A tous les coups c’est le produit d’un casse !

– En fait je voulais vous demander si vous ne connaissez pas un receleur ?
– Désolé, je ne fréquente pas ces gens-là…
– Je comprends votre réserve, mais on aurait pu s’arranger…
– Ne soyez pas lourd.

Et soudain il me vient une idée, celle de faire expertiser tout ça par Anna Gaëlle. Si dans le lot il y des peintres côtés, elle pourra en tirer bénéfice en bluffant Béranger. Je reprends donc :

– Par contre, j’ai une amie galeriste, elle peut vous expertiser tout ça.
– Ah oui, pourquoi pas ? Je peux avoir son numéro ?
– Je vais voir avec elle et si elle est d’accord elle vous contactera.

Et le soir même je demandais à Anna Gaëlle de passer à la maison. Je suppose qu’elle sera en retard et en profite pour prendre une douche.

Mais pour une fois, elle est presque à l’heure, juste le temps de revêtir un peignoir et je viens lui ouvrir.

Elle n’a fait aucun effort de toilette, jeans et pull-over serré sous lequel darde ses tétons non enfermés dans un soutien-gorge. Je l’adore Anna avec ses yeux de biche et son impossible coiffure, cheveux courts décolorés en blond collés sur sa tête.

Et après les bisous d’usage, je lui expliquais

– Tu sais ! Répondit-elle, des croutes il y en a plein les caves et les greniers, en principe ça ne vaut pas un clou, mais parfois au milieu des croutes on découvre un Renoir ou un Degas. Alors je peux toujours aller voir.

– Qu’est-ce que t’as à me regarder comme ça ? On dirait que tu veux me sauter ? Me dit-elle.
– T’es contre ?
– Tout contre !

Et l’instant suivant nous nous roulions un patin en nous pelotant allègrement. Et en ce qui me concerne l’accès est facile, il suffit d’ouvrir mon peignoir.

– Je vais pisser d’abord. Tu viens ? Me propose-t-elle avec un sourire coquin.

Pas besoin de me faire un dessin… depuis le temps qu’on se connait…

Je me débarrasse du peignoir et m’accroupis dans le carré à douche. J’attends ma copine qui mets trois heures pour se dessaper…

La voilà, qu’est-ce qu’elle est mignonne à poil, je ne m’en lasserais jamais de la voir !

J’ouvre une large bouche… Anna pisse et pour me taquiner choisit de diriger son jet sur mes seins. Je me badigeonne avec… Anna vise à présent ma bouche, j’avale sa pisse avec gourmandise ! Qu’est-ce que j’aime ça !

Je pensais lui rendre la pareille, mais il faut croire que mademoiselle avait d’autres projets. Elle me tend une serviette avec laquelle je m’essuie sommairement, puis elle me prend la main et m’entraine dans ma chambre.

Sur le lit, c’est bisous sensuels et pelotages tous azimuts. Le doigt d’Anna s’enfonce dans le trou de mon cul et se met à s’agiter ostensiblement. Je me laisse faire… J’adore…

Elle finit par ressortir son index et le lèche sans trop le regarder. Elle est encore plus cochonne que moi.

– C’est toujours dans le tiroir ? Demande-t-elle en ouvrant celui de ma table de chevet.

Ben oui, c’est toujours dans le tiroir, elle s’empare du gode, le revêt d’une capote (ben oui, quand c’est lubrifié ces machins-là, c’est mieux !) Et hop dans mon cul en actionnant le petit vibrateur intégré.

A ce régime, elle ne tarde pas à me faire jouir du cul. Je braille, elle m’embrasse, on se fait une pause cigarette, mains sur la chatte (sur la chatte de la partenaire, dois-je préciser)

Et cinq minutes plus tard nous nous retrouvions en position de soixante-neuf.

Ah, la chatte de ma copine, quel délice, mélange d’urine (ben oui après m’avoir pissé dessus elle ne s’est pas essuyé) et de mouille au goût de miel salé.

La langue de ma copine balaie ma moule, attaque mon clito, me fait gueuler de plaisir. Je dois reprendre mes esprits quelques instants avant de lui rendre la pareille.

Je suis épuisée et sans trop savoir pourquoi, je m’allonge sur le ventre, offrant ainsi mes fesses au regard d’Anna.

Celle-ci doit prendre ça pour de la provocation et se met à me fesser du plat de sa main.

– Pas si fort ! C’est mon instrument de travail.
– Ma pauvre biche ! Attend je vais te lécher le trou, pour changer !

Et la voilà qui faufile sa petite langue vicieuse dans mon petit trou de balle.

– Mais dis donc, il sent le gel douche, ton trou du cul.
– Evidemment, je viens de me doucher !
– Je préfère les odeurs naturelles.
– T’es une cochonne !

Elle a tout de même repris sa feuille de rose. J’adore sentir sa langue virevolter dans mon intimité rectale.

Nous nous sommes ensuite remis en position de soixante-neuf, j’ai joui ainsi pour la troisième fois. Maintenant j’ai faim et soif.

A suivre
U

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2 réponses à Chanette 33 – L’escroc de Bourges 10 – Et voici Anna-Gaëlle…

  1. Dominguez dit :

    <Et quand Chanette et Anna Gaelle se retrouve que font-elles, ce coquines ?

  2. Forestier dit :

    Eh bien la voilà… depuis le tempo qu’on l’attendait. 😉

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