Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 11- Madame la baronne reçoit

– Bon les enfants, ce fut une excellente soirée et vous avez le droit de féliciter notre soumise de la semaine. Proclame la Baronne
– Clap, clap, clap
– Je vous souhaite une bonne fin de nuit, je vais rester un moment avec Sara et Erika. Soyez discret en sortant.
Tout le monde se congratule. La baronne referme la porte après le départ de tout ce petit monde.
– Alors ma salope, ça t’a plus !
– C’était une expérience, j’avais quelques fantasmes comme ça, mais je ne pensais pas les concrétiser ce soir ! Répond Erika
– Très bien ! Et maintenant on va jouer cartes sur table. Je ne sais pas comment tu t’appelles pour de vrai mais ce n’est surement pas Erika ! Erika n’existe pas ! En fait tu es une copine de cette Jodie Machin-truc qui vient de Paris pour nous emmerder. J’ai bon ?
– Ben…
– Ben quoi ?
– Ben oui !
– Et tu cherches quoi ?
– En fait je suis historienne, j’aime bien faire des reportages sur les petits mystères autour des monuments historiques, des églises…
– Mais encore ?
– Je me suis laisser dire qu’il y aurait une pièce secrète entre ce local et le sous-sol de l’église…
– Encore cette fable ! Ecoute ma grande, j’en ai marre qu’on vienne fouiner dans mes affaires, alors on va faire simple. Tu vas aller faire dodo, demain je te veux ici avec la mère Jodie à 15 heures. Apporte des outils, je veux que vous repartiez avec un résultat.
Samedi 26 avril
Valentine (alias Erika) a très mal dormi, revivant en boucle les évènements de la nuit. Mais elle a mis le réveil de son téléphone à sonner à 8 heures ne voulant pour rien au monde rater l’occasion d’annoncer ce retournement de situation à Jodie et à Béatrice
– Ben dis-donc, poches sous les yeux, yeux cernés… tu as eu une nuit agitée ? Se gausse Jodie.
– Si vous saviez ?
– C’est racontable ?
– J’en sais trop rien, mais attendez-vous à un choc, j’ai négocié hier soir avec cette baronne que je ne connaissais pas…
– Hein ?
– Et même qu’on a rendez-vous à 15 heures devant sa porte blindée, elle m’a dit qu’on pouvait apporter des outils pour vérifier s’il y a une pièce secrète.
– C’est vrai, ça, tu ne nous mènes pas en bateau ?
– T’as qu’à pas me croire !
– Mais comment tu as fait ?
– Un concours de circonstances, je suis sortie acheter des clopes et il avait du monde devant la porte blindée. Je me suis pointée comme une fleur et ils m’ont pris pour une autre. (enfin c’est ce que j’ai cru)
– Et alors ?
– Alors je suis rentrée dans ce local, en fait c’est un local pour sado-maso, ils appellent ça un donjon.
– Et t’as fait quoi, tu t’es rincé l’œil ?
– Je préfère ne pas rentrer dans les détails.
– Cachotière !
– Bon écoutez les filles, c’est inespéré, puisqu’on peut apporter des outils, je vais faire un saut à Dijon acheter une caméra serpent, une perceuse et de l’enduit…
15 heures
La baronne est à l’heure.
– Bonjour ! Ah, je ne connais pas mademoiselle…
– Béatrice Clerc-Fontaine, chercheuse indépendance, Madame Keller m’a sollicité au cas où un passage secret serait inséré dans votre cloison mitoyenne.
– Enchantée, vous êtes charmante. Je vais ouvrir, je suppose qu’Erika vous a informé de ce que vous allez découvrir ?
– Erika ?
– Ah, c’est vrai je ne connais pas ton vrai prénom
– Valentine ! Oui, il sont au courant.
C’est peu dire que Jodie est subjuguée par le lieu, Pas Béatrice qui a eu déjà l’occasion de visiter quelques donjons privés…
– Je vous laisse opérer ! leur dit la baronne
Béatrice commence à tripoter le mur avec les mains sans rien déceler. Elle le passe ensuite au détecteur… qui ne détecte rien.
– Alors là, ça devient bizarre ! Je peux faire un trou, un tout petit trou, je reboucherai après, j’ai apporté du silicone.
– Trouez, ma chère, trouez.
Un petit coup de perceuse. Béatrice n’est pas trop bricoleuse mais parvient à faire un joli petit trou. Il n’y a plus qu’à y introduire la caméra serpent.
Moment de suspense !
Puis moment de déception, la caméra renvoie l’image du sous-sol de l’église. Les deux locaux sont donc directement mitoyens sans local intermédiaire, et par conséquent il n’y a pas de passage secret et pas de trésor non plus.
– Eh bien voilà, c’est fini ! Je rebouche et on vous laisse !
– On va s’en aller, merci de nous avoir permis d’entrer ici.
– Que voulez-vous, ça commençait à m’énerver, il fallait percer l’abcès… Je suppose que vous allez écrire un rapport, évidemment je vous demande d’être discrète, il vous suffira de dire que Madame la Baronne vous a autorisé à faire des vérifications et sans rentrer dans les détails.
– Cela va de soi.
On se quitte, mais au dernier moment…
– Béatrice ! Je peux vous appeler Béatrice.
– Comme vous voulez !
– Si vous pouviez rester cinq minutes, puisque vous êtes chercheuse indépendante, j’ai un petit truc à vous demander.
– O.K, les filles, vous m’attendez qu’on se dise aurevoir.
– On va se dire aurevoir ici, j’ai vraiment hâte de rentrer.
– Alors, salut les filles. Jodie je t’enverrais la facture, ravie de vous avoir rencontrées toutes les deux.
Bisous, bisous.
– T’as une façon de me regarder ! Lui dit la Baronne après le départ des deux autres femmes. Oh pardon, je vous ai tutoyé.
– Pas grave !
– Ça ne répond pas à la question.
– Ah ? Parce que c’était une question ?
– Oui !
– Eh bien, je trouve que vous avez un visage intéressant.
– Et éventuellement ce visage intéressant, tu aimerais l’embrasser ?
– Pourquoi pas ? Ce serait avec grand plaisir !
– T’as le temps de venir chez moi ?
– Tentatrice !
– Alors on y va !
Sur place la baronne invite Béatrice à s’assoir au salon, celle-ci ne comprend pas trop ce contretemps persuadée qu’elle était que son hôtesse allait lui sauter dessus.
– Un thé peut-être ?
– Oui à moins que tu ais du café.
– Ça marche ! Sara viens nous voir !
Elle arrive…
– Un thé au jasmin pour moi et un café pour cette charmante personne.! Qu’en penses-tu Béatrice de ma soubrette, elle est mignonne, non ?
– Très mignonne !
– Elle est très coquine, elle suce des bites, des chattes, des trous du cul… une vrai putain, n’est-ce pas Sara.
– Bien sûr madame !
– Sara, montre ton cul a notre invitée.
– Avec plaisir, madame ! Répond l’intéressée en dévoilant son joli joufflu qu’aucune culotte ne cache et que Béa est invité à caresser.
Sara part en cuisine, et la baronne ne fait toujours aucun geste d’approche en direction de Béatrice, non elle parle de ses ancêtres avec forces anecdotes. Notre belle chimiste fait semblant de s’intéresser à tout ça mais finit par se demander ce qu’elle fabrique ici.
Maintenant les tasses sont vides.
– Je croyais que tu voulais m’embrasser ? Minaude la baronne.
Enfin !
Béatrice ne répond pas, mais se lève, les visages se rapprochent, les bouches se collent, le baiser est profond, passionné… et baveux.
– Hum tu embrasses trop bien ! Et si nous nous mettions à l’aise ? Suggère la baronne.
– Bien sûr !
– Viens me défaire mon chemisier !
Vous pensez bien que Béatrice ne va pas bouder une telle proposition, elle déboutonne le vêtement, laissant apparaître un joli soutien-gorge en dentelle violette. Alors elle plote.
– Dégrafe-le !
– J’allais le faire… Quelle belle poitrine !
Béa a maintenant accès au gros tétons de la baronne, elle les titille un peu de ses doigts avant de les prendre en bouche et de le sucer avec gourmandise.
– C’est bon, hein ?
– J’adore !
– Enlève-moi le bas, je vais t’offrir ma chatte. Mais avant je veux te voir nue.
Pas de problèmes, les deux coquines se retrouvent à poil et se caressent en tous sens.
Beatrice se baisse afin d’avoir accès au sexe de sa partenaire, mais celle-ci, facétieuse se retourne.
– Et si tu goûtais à mon cul ?
Pas de problème pour Béatrice qui aime prédiquer cette caresse intime. Ses mains écartent les globes et sa langue s’en va fureter sur l’anus brun de la baronne…
– Hum ! Quel goût exquis !
– Ça ne sent pas un peu fort ?
– Ça ne me dérange pas !
– Coquine ! Tu n’aurais pas des tendances un peu scato ?
La question est gênante et Béatrice ne répond pas.
– Tu peux me répondre, je n’ai pas de tabous ! Insiste la baronne.
– Disons que ça m’est arrivée d’en faire dans des moments de grande excitation.
– Et là, maintenant tu es très excitée ?
– Oui !
– Mets moi un doigt dans le cul et remue le bien.
Béatrice mouille son index et l’introduit dans le trou du cul la baronne.
– Tu sens quelque chose ? demande cette dernière.
– Euh, oui !
– Alors ressors ton doigt et montre-le-moi… Hum on dirait qu’il n’est pas sorti bien propre.
– Hi, hi !
– Suce ton doigt, je t’offre ma merde, c’est un beau cadeau, non ?
Dans un état second quasi extatique, Béatrice lèche son doigt.
– Alors elle est bonne ma merde ?
– Délicieuse !
– Tu voudrais qu’on aille plus loin ?
– Pas trop loin quand même…
– Ne bouges pas, je reviens vite.
La baronne revient avec un joli gode très réaliste qu’elle recouvre d’un préservatif.
– Tiens, fous-le-moi dans le cul et fais-le bouger !
Béatrice pilonne ainsi la baronne pendant quelques minutes faisant miauler de plaisir cette dernière.
– Qu’est-ce que c’est bon de se faire enculer ! Tu aimes ça aussi, toi ?
– Oui, quand c’est bien fait !
– On fait une belle paire de salopes toutes les deux ! Allez retire-le.
Béatrice retire le gode légèrement pollué par cette introduction, et ne sait pas trop quoi en faire.
– Lèche-le, régale-toi !
Et encore une fois Béatrice s’acquitte de cette tâche en un prenant un plaisir trouble.
– On dirait que ça te fait mouiller de faire ça ! Remarque la baronne.
– Des fois faut pas chercher à comprendre.
– T’as raison, je vais m’allonger sur le canapé, tu vas venir me bouffer l’abricot…. Ah ce n’est pas très hygiénique après ce que tu viens de faire, il faudrait se rincer la bouche…
– J’y vais c’est où, ta salle de bain ?
– Ne bouge pas, j’ai une idée ! Sara ! Ramène ton cul !
– Madame m’a appelé ! Demande cette dernière.
– Oui tu vas pisser dans la tasse de mon invitée.
– Bien sûr, madame la baronne..
Sara soulève sa jupette sous laquelle elle n’a pas mis de culotte, rapproche la tasse de sa chatte et pisse dedans.
– Je vais goûter d’abord ! Décide la baronne. Humm c’est exquis !
– Je suis content que ma pisse plaise à madame.
La baronne tend la tasse à Béatrice qui en avale le contenu.
– Hum ! Délicieux !
– Si madame en veut encore, c’est possible ! Suggère la soubrette.
– Ma foi, pourquoi pas ! Répond Béa.
– Madame est gourmande mais je vais la satisfaire. Approchez donc votre bouche de ma petite chatte, on va faire ça en direct.
Sara s’approche de façon à mettre en contact son sexe avec la bouche de Béa, puis elle se lâche.
Du coup voici une bouche parfaitement rincée. Et cette fois la baronne s’affale pour de bon sur le canapé en écartant les cuisses. Béatrice n’a plus qu’à venir butiner cette chatte offerte et gluante de mouille, tandis que ses doigts viennent titiller ses gros tétons.
A ce régime, la baronne ne résiste pas longtemps et se met à haleter. Béatrice enroule le clitoris de sa langue lui donnant le coup de grâce.
– Eh bé ! Tu es une super bouffeuse de chatte, toi !
– On fait ce qu’on peut ! Tu t’occupes un peu de moi, maintenant ?
– C’est la moindre des choses.
On permute les positions, c’est maintenant la baronne qui lèche mais avec un petit plus, Ce petit plus c’est son doigt qui s’est faufilé dans l’anus et qui n’en finit pas de bouger.
Cinq minutes plus tard, Béatrice éclatait son plaisir dans un geyser de mouille.
Moment calme, tendres bisous, cigarette puis vient cette demande insolite de la part de la baronne :
– J’aimerais que tu me fasses cadeau de ta petite culotte, ça me fera un souvenir.
– Si tu veux, je peux même te la dédicacer !
Un peu plus tôt…
Le hasard faisant parfois de curieuses choses, Antonio et Mattéo ont à leur grande surprise vu Jodie et Valentine sortir du local blindé.
– Merde, ça veut dire qu’ils ont trouvé le trésor ! Rouspète Mattéo
– Mais il est où, elles n’ont rien dans les mains !
– On n’a plus rien à perdre, on va leur demander.
Il s’approche, provoquant l’ire de Jodie.
– Vous êtes encore là vous deux, vous n’avez rien d’autre à foutre ?*
– Alors vous l’avez trouvé ce trésor ?
– Bien sûr des lingots d’or en pagaille, on a demandé à une camionnette de venir les prendre en charge.
– Ah ? Ah bon !
Ils s’éloignent de quelques pas et Mattéo chuchote à l’oreille de Mattéo.
On va attendre la camionnette, peut-être qu’on pourra subtiliser quelque chose pendant qu’ils la chargeront…
Et l’histoire ne dit pas combien de temps ils ont attendus…
Fin
Post-Scriptum. Ah, j’en vois certains qui protestent du fait que le professeur Martinov ne participe que de très loin à cet épisode. Rassurez-vous dans le prochain récit il sera là et bien là !
Magnifique évocation de trio lesbien
Savoir recevoir de cette belle façon est un temoignage de grande classe