Pipi-stop
par bbgoo
Je viens de te prendre en stop. Cette route des Causses est si sinueuse et si étroite qu’il n’est pas possible de s’arrêter sur le bas-côté.
Nous faisons connaissance et pendant que nous parlons, l’envie de faire pipi te submerge. Tu te rends bien compte que je ne pourrais pas m’arrêter si tu le demandais. Et comme tu me connais à peine, tu n’oses pas me parler de ton petit problème. Du coup tu essaies de trouve des subterfuges pour tenter de contenir ta vessie. Tu contractes tes muscles au maximum puis tu relâches doucement. Tu recommences plusieurs fois. Au bout d’un moment tu t’aides en serrant et desserrant tes cuisses. L’envie ne passe pas et les virages n’arrangent rien. Tu contractes à nouveau à nouveau tes muscles du périnée et tu te plies légèrement vers l’avant tout en continuant la conversation. D’ailleurs suivre la conversation te devient plus difficile et je m’en rends compte.
– Çà va ?
– Oui, oui, çà va.
– Je n’ai pas l’impression. Vous avez l’air d’avoir envie de faire une pause-pipi, dis-je avec un petit sourire en coin.
-… Là je ne vais pas pouvoir me retenir, il faut trouver un coin où s’arrêter. Finis-tu par avouer.
– Ah… Je connais bien cette route, on ne va pas pouvoir m’arrêter avant longtemps… trop dangereux.
Tu pousses un petit gémissement en te pliant encore légèrement en avant une main sur ton entrecuisse. Tu commences à perdre un peu tes moyens et ta pudeur.
-J’ai bien une idée.
_Laquelle ? Vite, je vous en prie.
– Il y a un sac en plastique transparent dans le vide-poche. Vous pouvez essayer de faire pipi dedans. C’est pas terrible comme solution mais je vois pas mieux.
Sans répondre, un peu fébrile, tu récupères le sac plastique et tu pousses un petit cri. Ah… peut-être trop tard. Tu viens de lâcher un petit jet de pipi à travers ton jean’s. D’un coup d’oeil, je vois une petite tache foncée s’arrondir entre tes cuisses. Tant pis pour mon fauteuil ! Je t’entends murmurer un petit « zut ! ». Je souris tout en regardant la route.
Du coup, tu tiens le sac plastique entre tes dents. Tu dégrafes ton jean’s, soulève tes fesses du fauteuil et tentes de le faire glisser avec ta culotte jusqu’à mi-mollets. Ta culotte en coton blanc présente une tache humide, ma foi, assez palpitante. Tiens ! Tu es de celles qui rasent leur chatte. Adorable ! Tu pousses encore un petit « ah ! » pour t’aider à tenir. Puis un peu maladroitement tu présentes le sac plastique devant ton minou en essayant de rendre à l’aide de tes deux mains le récipient de fortune étanche.
Aaahhhh ! Et tu te laisses aller. Tu es en train de faire pipi, le pantalon et la culotte aux chevilles dans un sac plastique aux côtés et dans la voiture d’un parfait inconnu. Il y a bien un peu d’urine qui a coulé le long de ton sillon fessier sur le fauteuil mais globalement tu t’en es bien tirée.
Tu refermes délicatement le sac plastique et tu tiens la poche pleine de ton liquide doré devant toi. Tu te rends compte du ridicule de la situation. Et tu es confuse. Je te tends quelques kleenex pour que tu éponges ta honte, tes petits dégâts et les lèvres de ta chatte.
– Excusez-moi, je suis vraiment désolée.
Maladroitement, tu tentes de remonter d’une main ton jean’s. Tu finis par y renoncer. Et te voilà obligée de rester ainsi, ton jean’s et ta culotte baissés, en tenant une poche de pipi jaune devant toi à la main.
– Encore un ou deux kilomètres et on va pouvoir se garer ! Il y aura une petite aire.
Tu ne dis plus rien. Difficile de faire la conversation dans ta position. Je vois bien ton embarras. J’ai quelques paroles qui se veulent réconfortantes d’autant plus que la situation m’a émoustillé au point que j’ai du mal à contenir une superbe érection.
– Ne vous en faîtes pas. Ce n’est pas si grave. Et vous êtes vraiment ravissante comme çà.
L’aire de dégagement arrive. On s’arrête et tu peux enfin descendre et remettre un peu d’ordre dans ta mise.
Très gentleman, je m’abstiens de te sauter dessus et pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque.
Je garde la poche de ton pipi en souvenir ou ta culotte mouillée ?
Cette narration à la seconde personne enlève tout l’érotisme de cette histoire qui aurait pu être très bien